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La Seyne-Sur-Mer Les essais de Pascal Rivière Rencontres de voyages et de hasards

La Fable des Fontaines

Couplet 1
Dans la chaleur écrasante de Toulon,
Les fontaines murmuraient un son,
Offrant à chaque passant épuisé
Une caresse d’eau, un doux baiser.

Couplet 2
Elles étaient autrefois des joyaux,
Des promesses de fraîcheur sous le ciel chaud.
Mais aujourd’hui, elles pleurent en silence,
Défigurées par des panneaux d’interdiction, quelle outrance!

Refrain
Toulon, dis-moi, qu’as-tu fait de tes fontaines ? Ton eau s’est-elle tarie, ton cœur urbain est-il en peine ?
Tes places sont-elles devenues des déserts, Jadis l’eau chantait, ici interdit, amer!

Couplet 3
« Non potable », « circuit fermé », « bain interdit »,
Les mots arides tuent l’esprit.
Leur beauté entravée, leur chant brisé,
Par des messages secs, dogmes imposés.

Couplet 4
Les cariatides, gardiennes élégantes,
Face aux Halles, sont désormais dormantes.
Leur grâce figée sous le fardeau du métal,
Elles observent, impuissantes, le banal.

Refrain
Toulon, dis-moi, qu’as-tu fait de tes fontaines ? Ton eau s’est-elle tarie, ton cœur urbain est-il en peine ?
Tes places sont-elles devenues des déserts, Jadis l’eau chantait, ici interdit, amer!

Couplet 5
O Toulon, tes fontaines sont intouchables,
Inutilisables, leurs eaux impossibles.
En ces temps, la fontaine est devenue fables,
Des contes d’autrefois, souvenirs inaccessibles.

Couplet 6
Qu’un jour, libres de ces chaînes amères,
Elles redonneront à l’air
La mélodie de l’eau vivante,
La douceur d’une fraîcheur ardente.

Refrain
Toulon, dis-moi, qu’as-tu fait de tes fontaines ? Ton eau s’est-elle tarie, ton cœur urbain est-il en peine ?
Tes places sont-elles devenues des déserts, Jadis l’eau chantait, ici interdit, amer!

Outro
Alors, passants de l’avenir,
Trouverez-vous en elles un sourire ?
Et dans le souffle de leur brume légère,
Un écho d’éternité, un chant de pierre ?

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Pas de Violence, C’est les Vacances

Cette chanson, c’est aussi l’histoire de comment tirer parti des circonstances et apprendre à gérer ses erreurs.

J’arrive en ce début juillet sur mon lieu de séjour et je retrouve les Sablettes que j’avais quittées il y a près de 12 ans !

Je retrouve aussi des vacances en dehors de chez moi depuis trois ans.

Un agréable choc. Je séjourne seul cette semaine et je m’efforce de profiter du soleil et de la mer à ma manière. Je pars me promener pour trouver l’inspiration et je fais diverses rencontres qui vont se retrouver dans la chanson qui suit, dont l’épisode dans une rue des Sablettes d’une petite famille, mère et enfants, qui se dirigent fébrilement vers la plage. Le gamin laisse échapper le gros matelas gonflable qui tombe à terre, sa grande sœur l’accable d’injures et la maman leur lance calmement : « Pas de violence, c’est les vacances ! ». Voilà l’inspiration qui frappe à la porte, complétée par ma mère qui me harcelait depuis le matin parce que son téléphone portable ne fonctionnait pas. Sauf qu’à 1000 km de distance, je n’avais pas les moyens d’agir à distance !

Voilà donc la chanson que cela a donnée.

Couplet 1 :
Je me promène au bord de la plage,
Les touristes sont serrés, quel tapage !
Un enfant perd son matelas gonflable,
Sa sœur fulmine, c’est inévitable.
La mer murmure dans son coin,
Pas de violence, c’est les vacances, mon p’tit malin !

Couplet 2 :
Je me promène le long de la digue,
Mais un serveur manque de m’emboutir, dis donc !
Cool man, pas de violence, c’est les vacances !
Un sourire éclaire son visage,
Il me dit : « Profite, sois sage. »
Pas de violence, c’est les vacances, allez, relax !

Refrain :
Pas de violence, c’est les vacances,
Profitons du soleil et de la mer en cadence,
Oublions les soucis, les tracas,
Pas de violence, c’est les vacances, lala la la !

Couplet 3 :
Je marche dans les ruelles, les voitures en pagaille,
Les conducteurs se battent, c’est la bataille.
Mais dans le bruit, une voix me rappelle,
Pas de violence, c’est les vacances, c’est essentiel.

Refrain :
Pas de violence, c’est les vacances,
Profitons du soleil et de la mer en cadence,
Oublions les soucis, les tracas,
Pas de violence, c’est les vacances, lala la la !

Couplet 4 :
Mon portable sonne, c’est ma mère en pleurs,
Son smartphone détraqué, quel malheur !
Que puis-je faire à mille kilomètres de là ?
Une petite voix me dit tout bas,
Pas de violence, c’est les vacances, relax, ma foi.

Refrain :
Pas de violence, c’est les vacances,
Profitons du soleil et de la mer en cadence,
Oublions les soucis, les tracas,
Pas de violence, c’est les vacances, lala la la !

Couplet 5 :
Je rentre enfin, mais surprise de taille,
Il me faut un code, c’est la pagaille.
L’envie de râler, mais soudain une idée,
La petite voix me l’a bien répété,
Pas de violence, c’est les vacances, allez !

Refrain :
Pas de violence, c’est les vacances,
Profitons du soleil et de la mer en cadence,
Oublions les soucis, les tracas,
Pas de violence, c’est les vacances, lala la la !

Pont :
Ah si ce principe pouvait m’accompagner,
Tout au long de l’année,
Il suffirait de se répéter,
Pas de violence, c’est les vacances, allez, allez !

Refrain :
Pas de violence, c’est les vacances,
Profitons du soleil et de la mer en cadence,
Oublions les soucis, les tracas,
Pas de violence, c’est les vacances, lala la la !

Outro :
Oh oh oh yeah, yeah…

Pas de vilence, c’est les vacances !

Mais l’histoire ne s’arrête pas là.

De retour au logis, je réécoute la chanson et je pâlis.

« Pas de violence, c’est les vacances », il y a une faute de français ! Horreur !

Je réécoute, mais il y a des répétitions de mots ! Nouvelle horreur.

Je procède donc aux corrections, mais je ne retrouverai jamais la belle mélodie de départ qui me plaisait tant. Oui, l’IA musicale ne peut que régénérer, pas corriger !

Voilà donc le nouveau texte et le nouveau clip.

Pas de violence, temps des vacances !

Intro

Couplet 1
Je me promène au bord de la plage,
Les touristes sont serrés, quel tapage !
Un enfant perd son matelas gonflable,
Sa sœur fulmine, c’est inévitable.
La mer murmure dans son coin,
Pas de violence, temps des vacances, petits malins !

Couplet 2
J’avance tout le long de la digue,
Mais un serveur manque de m’emboutir, dis donc !
Cool man, Pas de violence, temps des vacances !
Un sourire éclaire mon visage,
Il me dit : « Profite, sois sage. »
Pas de violence, temps des vacances, allez, relax !

Refrain
Pas de violence, temps des vacances,
Profitons du soleil et de la mer en cadence,
Oublions les soucis, les tracas,
Pas de violence, temps des vacances, lala la la !

Couplet 3
Je marche dans les ruelles, les voitures en pagaille,
Les conducteurs se battent, on est canaille.
Mais dans le bruit, une voix me rappelle,
Pas de violence, temps des vacances, c’est essentiel.

Refrain
Pas de violence, temps des vacances,
Profitons du soleil et de la mer en cadence,
Oublions les soucis, les tracas,
Pas de violence, temps des vacances, lala la la !

Couplet 4
Mon portable sonne, c’est ma mère en pleurs,
Son smartphone détraqué, quel malheur !
Que puis-je faire à mille kilomètres de là ?
Une petite voix me dit tout bas,
Pas de violence, temps des vacances, relax, ma foi.

Refrain
Pas de violence, temps des vacances,
Profitons du soleil et de la mer en cadence,
Oublions les soucis, les tracas,
Pas de violence, temps des vacances, lala la la !

Couplet 5
Je rentre enfin, mais surprise de taille,
Il me faut un code, juste un détail!
L’envie de râler, mais soudain une idée,
La petite voix me l’a bien répété,
Pas de violence, temps des vacances, allez !

Refrain
Pas de violence, temps des vacances,
Profitons du soleil et de la mer en cadence,
Oublions les soucis, les tracas,
Pas de violence, temps des vacances, lala la la !

Pont
Ah si ce principe pouvait m’accompagner,
Tout au long de l’année,
Il suffirait de se répéter,
Pas de violence, temps des vacances, allez, allez !

Refrain
Pas de violence, temps des vacances,
Profitons du soleil et de la mer en cadence,
Oublions les soucis, les tracas,
Pas de violence, temps des vacances, lala la la !

Outro
Oh oh oh yeah, yeah…

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L'art de rentrer dans le lard du sujet La Seyne-Sur-Mer Les essais de Pascal Rivière Rencontres de voyages et de hasards

Le choc des âges

Ce lundi soir, dans la lueur de la grève,
Toi et moi, étrangers aux mêmes rêves,
Moi, pris par mes photos et clichés,
Toi, sur ton smartphone, du monde coupé.

Nos chemins, en collision faussement,
Sous les éclats d’un rire, un moment,
Si cette blonde à la robe longue
Quarante ans de différence n’est point quelconque.

Accompagnée de ses parents en guide,
Ah, que j’aurais aimé un instant vide,
Pour fuir l’amour et la beauté féminine,
Pourquoi faut-il que le destin nous incline ?

Cupidon a raté sa flèche l’audacieux!
Quelques pas, souvenirs douloureux,
Un tourbillon d’éclats de rire éphémère,
Mais dans mon esprit, elle demeure entière.

Quelques secondes, et pourtant infinies,
Cette blonde en robe, souvenir qui luit,
Sur l’écran de ma mémoire en boucle,
Sa silhouette, un doux crépuscule.

Et pourtant, ces séductions légères,
N’étaient probablement qu’inventaire,
De sa part, un simple jeu d’instants,
Tandis que mon cœur battait plus grand.

Je doute fort qu’elle ait ressenti,
Ce que moi, pour elle, j’avais enfoui,
Dans cette rencontre inattendue,
Une nostalgie jamais connue.

La vie, en collisions délicates,
Dessine des rencontres hélas non ébauchées,
Dans le silence des pas qui s’éloignent,
Je garde en moi cette image, lointaine compagne.

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Dernière Ballade des Sablettes

Vingt-deux heures, ma valise préparée, au lieu de prendre ma douche et chercher le sommeil, je ressens comme un appel, un besoin de m’évader une dernière fois. Je pars flâner dans les Sablettes, une dernière fois.


Je m’apprête à quitter ces lieux, pourtant une envie persistante me pousse à capter une dernière poignée de Sablettes avant que la vie en Belgique ne m’engloutisse à nouveau. Voilà que je revisite ces lieux que j’ai hantés ces deux dernières semaines, j’observe la lune se glisser entre les toits, se voiler derrière un nuage, tandis que les voitures s’agitent sur le boulevard. Je me prépare à un dernier tour, un adieu ou peut-être un au revoir.


Au loin, les cris joyeux du parc d’attractions pour enfants résonnent toujours. Les lumières vives et colorées des manèges animent la nuit, transformant le ciel crépusculaire en un tableau vibrant de couleurs. Les enfants, leurs visages illuminés par l’excitation, tournent dans les tasses géantes ou montent et descendent sur le toboggan géant, leurs rires se mêlant à la mélodie mécanique des attractions. Les palmiers, silhouettes noires contre le bleu profond du ciel, ajoutent une touche d’exotisme à cette scène festive. Les réverbères brillent comme des étoiles terrestres, et la lune, pleine et mystérieuse, surveille ce ballet de lumières et de rires depuis les cieux.


Je marche vers l’embarcadère menant à Toulon, pour regarder une dernière fois cet endroit, espérant un jour pouvoir fouler de nouveau ce ponton. Ô Sablettes, je contemple une pleine lune, et moi, je suis empli de nostalgie. La vie ne fait pas de quartier mais elle offre aussi des cadeaux. Ces deux semaines en ont fait partie.
Devant moi, la rade de Toulon s’étend majestueusement, ses eaux tranquilles reflétant les lumières des quais et des bateaux amarrés. Les montagnes en arrière-plan se dessinent doucement dans la lumière tamisée du crépuscule. L’activité du port ajoute une dynamique discrète à la sérénité ambiante, avec ces bateaux qui vont et viennent, et les lumières qui dansent sur l’eau. Un paysage qui mêle harmonieusement la beauté naturelle et l’effervescence humaine, créant cette toile vivante et apaisante à la fois. Voilà un tableau de souvenirs et d’émotions qui restera gravé en moi, me rappelant la douceur et la richesse de ces moments passés aux Sablettes.


J’accomplis cette dernière balade de mes vacances, peut-être pour un adieu, peut-être pour un simple au revoir, qui sait ? Ô Sablettes, ô douce dame lune, combien avez-vous inspiré ma plume ? Dernier regard vers la baie de Toulon, où l’air est si frais, si doux. La baie, paisible et magnifiquement éclairée par les lueurs des villes côtières, offre un spectacle apaisant. Les montagnes au loin se découpent en ombres bleutées, et l’eau calme reflète les lumières scintillantes, créant un tableau presque irréel. Mon appareil photo en main, j’essaie encore une fois de capturer l’essence de ce lieu, mais comme un vin ramené du terroir, la saveur s’évapore parfois, une fois au logis.


Je termine presque ma marche le long de la grève, passant devant l’hôtel où le petit orchestre joue encore. Quelle nostalgie ! La lune éclaire magnifiquement la mer, de son éclat laiteux, et moi, je m’efforce de ne pas être amer. La plage, doucement baignée par la lumière de la lune, semble presque irréelle. Les vagues, légères et régulières, viennent lécher le sable avec une douceur apaisante. Au loin, les lumières des maisons se reflètent timidement sur l’eau, ajoutant une touche de vie à cette scène nocturne empreinte de sérénité. Le reflet de la lune trace un chemin lumineux sur l’eau, me guidant dans mes pensées et me rappelant la beauté simple et pure de ce moment.
Deux personnes apparaissent à quelques mètres de moi, échangeant des sourires complices. Leur présence apporte une touche de vie à cette scène nocturne empreinte de sérénité. Elles semblent partager un moment intime et joyeux, ajoutant une chaleur humaine à cette beauté naturelle. Au loin, les lumières des maisons se reflètent timidement sur l’eau, ajoutant une touche de vie à cette scène tranquille. Le reflet de la lune trace un chemin lumineux sur l’eau, me guidant dans mes pensées et me rappelant la beauté simple et pure de ce moment partagé entre nature et humanité.


J’ai vécu tant d’expériences intérieures dans ce cadre extérieur si charmant. J’en retiens des photos, des images, des textes et des chansons. Tout a un début, tout a une fin, et j’arrive à la conclusion de cet épisode.

Je m’engage sur le chemin intérieur de la cité balnéaire, retournant vers mon logement car demain, lever à 6h.
Tandis que je remonte la ruelle, une porte se ferme à côté de moi, symbolisant la clôture de cette période de vacances.

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Les Pointus de Bandol

Ô Bandol, berceau des brises marines, Tes pointus élégants, joyaux de nos rives, Rappellent les chants anciens des pêcheurs, Dans le silence azuré de tes heures. Sous le ciel pur, ces voiles ambrées, Flottent comme des ailes de mouettes effleurées, Les mâts dressés, comme des chevaliers fidèles, Gardent l’âme de Provence, éternelle. Chaque coque, polie par le sel et le temps, Révèle l’histoire des hommes vaillants, Qui, face aux vagues et aux vents impétueux, Ont fait du large leur domaine ambitieux. Ces bateaux, fiers gardiens de nos traditions, Rappellent la force et la passion, D’une culture enracinée dans la mer, Héritage précieux, mémoire de nos pères. Ô Bandol, que tes eaux chantent encore, Les légendes et les rêves d’antan, Et que les pointus, dans leur splendeur d’or, Naviguent à jamais, symboles vivants.

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Le Circuit du Castellet

En ce matin radieux, le soleil de Provence caresse tendrement les toits de tuiles rouges du village du Castellet. Les ruelles pavées, encore fraîches de la rosée nocturne, serpentent entre les maisons de pierre, leurs murs ocres et leurs volets bleus racontant des histoires d’un autre temps.Sous l’ombre bienveillante des platanes, on entend le chant mélodieux des cigales, ces petites musiciennes infatigables de la campagne provençale. Les bougainvilliers, flamboyants de rose et de pourpre, s’accrochent aux façades, offrant un spectacle éblouissant de couleurs et de vie.En avançant dans le village, le parfum enivrant du jasmin et de la lavande flotte dans l’air, mêlé aux arômes alléchants des cuisines où mijotent déjà les plats typiques de la région. Les portes ouvertes laissent entrevoir des intérieurs frais et accueillants, où la lumière douce filtre à travers les rideaux brodés.Au détour d’une ruelle, une petite place ombragée s’ouvre devant nous, avec sa fontaine ancienne où l’eau murmure doucement. Autour, des bancs de pierre invitent les passants à s’asseoir un moment, à goûter à la tranquillité du lieu. Les enfants jouent, leurs rires résonnant joyeusement, tandis que les anciens, assis à l’ombre, échangent des histoires et des souvenirs.En montant vers le sommet du village, la vue s’élargit, dévoilant les collines verdoyantes et les vignobles qui s’étendent à perte de vue. Les oliviers, argentés sous la lumière, dressent leurs branches vers le ciel azur. Là-bas, à l’horizon, les montagnes bleutées se dessinent, majestueuses et immuables.Chaque coin, chaque pierre du Castellet semble imprégné de l’âme de la Provence, de cette douceur de vivre que Daudet aimait tant à décrire. Ici, le temps semble s’arrêter, offrant à chacun le luxe de savourer l’instant présent, bercé par la beauté simple et authentique du village.

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Tout cela, c’est de l’artisanat !

Voilà, l’été ! Ce moment béni où le littoral se transforme en un véritable capharnaüm, mais attention, pas n’importe lequel : le marché artisanal. Ah, qu’il est charmant, qu’il est original ce marché ! Mais encore faut-il s’entendre sur ce qu’on y voit et ce qu’on y entend.
En ces lieux, c’est un véritable pandémonium : un mélange sonore des plus variés, une symphonie dissonante. Salsa, électro, country, blues, karaoké mal accordé, cris d’enfants, tumulte de la foule… On entre, on applaudit, et puis soudain : zut ! J’ai oublié mes bouchons d’oreilles !
Est-ce une fête foraine ou quoi ? Optiquement, c’est un véritable feu d’artifice : lumières, lasers, LEDs et autres pièges à regards tourbillonnants. On s’attendrait presque à voir surgir une armée de Jedi, mais ce sont plutôt des clones qu’on voit.
Pauvre déco, que sont devenus tes marchés de Provence ? Où sont passés les vrais marchés ? À la place, nous avons des marchés d’artisanat, mais pardi, ils sont standards et internationalisés. Que l’on aille le long de la côte d’Azur, en Provence, sur la Riviera italienne ou la Costa Brava espagnole, c’est toujours le même refrain ! Les produits régionaux viennent de Chine, sauf les petits drapeaux bleu blanc rouge, eux, ils sont bien made in France.
Avec ce mistral qui souffle, on se dit que ce marché, c’est surtout du vent. Savons, peluches, bijoux, pâtés, dessins, peintures, chocolat, tresses, tatouages… Approchez, approchez ! Quelle diversité ! Mais comment remonter le courant d’un tel marché artisanal ? Voilà une question ! On se retrouve à slalomé parmi les gens qui vont et viennent dans tous les sens.
Attention à ne pas vous prendre les pieds dans une poussette ou dans un câble électrique ! Ah, ce marché, ce n’est pas votre vie que vous risquez, mais plutôt votre budget. Alors, consommez avec modération, mes amis. Et si vous cherchez l’authenticité, mieux vaut aller plus loin dans les terres, car sur la côte, de Saint-Tropez à Portofino en passant par Nice et San Remo, c’est partout la même rengaine !

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Street Art entre en Seyne

Sous un ciel azur, au cœur de la Seyne-sur-Mer, un bédouin drapé dans des étoffes aux teintes sable et azur se tient paisiblement. Son regard est profond, empreint de sagesse et de mystères ancestraux. Comme le voyageur passe près de lui, il lève la main en un salut gracieux.


Le Bédouin :
« Voyageur, arrête-toi un instant, écoute le murmure
Des pierres et des murs, empreints d’aventures.
Ces fresques qui ornent ces façades en couleur,
Ont des histoires à conter, des récits en douceur.


Vois cette fleur géante, bleue comme l’océan,
Elle murmure la beauté des matins d’antan,
Et ces fenêtres aux volets azur et verts,
S’ouvrent sur des mondes, des contes de lumière.


Approche-toi de ce mur où le vieux pêcheur sourit,
Sa canne à pêche tendue vers l’infini.
Écoute son récit, il parle des mers lointaines,
Des créatures fantastiques et des âmes sereines.


Là-bas, le skateur fend les murs de ses rêves,
Il brise les chaînes, il s’envole sans trêve.
Son élan te conte la liberté conquise,
Le frisson de la vie, la victoire permise.


Et ce visage de femme, Marianne aux mille couleurs,
Elle porte la fierté, la lutte, et nos valeurs.
Ses yeux te diront des mots de courage,
Des histoires de luttes, des larmes et des partages.


Les fenêtres, elles aussi, ne sont pas muettes,
Chaque volet, chaque battant, est une amulette.
Bleus, verts, ils chuchotent des secrets d’antan,
Des rêves d’amour, des promesses d’enfant.


Ô voyageur, écoute, entends ces voix murmurantes,
Ces récits de vie, ces histoires chantantes.
Laisse les fresques et les fenêtres te guider,
Dans ce voyage mystique, ces songes partagés. »


Le voyageur, captivé par la voix du bédouin, lève les yeux vers les fresques et les fenêtres. Chaque image, chaque détail semble s’animer, révélant des histoires anciennes et des mystères cachés. Ensemble, ils parcourent les ruelles, chaque pas dévoilant un nouveau chapitre, une nouvelle légende de la Seyne-sur-Mer.

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Notre-Dame du Bausset Vieux

Peuchère, le sanctuaire de Notre Dame du Bausset Vieux ! Perché là-haut sur sa colline, il en impose, ce vieux caillou. Pour y arriver, c’est une aventure digne des plus grands épopées. La route, elle serpente, elle tourne, elle virevolte ! À croire que les ingénieurs avaient abusé du pastis en la traçant.
Et une fois arrivé en haut, la première chose qu’on fait, c’est de remercier la Vierge. Ah, oui ! On la remercie d’être arrivé entier. Parce que si on avait dû compter sur notre bonne étoile avec ces virages en épingle, on aurait fini plus d’une fois dans le fossé ou le mur! Alors on lui dit merci, à la Bonne Mère, et on respire un bon coup.
Le sanctuaire, il est là, tout tranquille, avec ses vieilles pierres qui sentent le soleil et la Provence. Les croix en fer forgé, elles trônent, fières, comme pour rappeler à tout le monde que c’est un sacré endroit. Et puis, il y a cette petite fontaine, ou ce qui en reste. Si l’eau y coule encore, est-elle bénie ?
Mais ce qui m’a fait le plus rire, c’est cette famille que j’ai croisée là-haut. Des bons pratiquants du judaïsme, avec leurs chapeaux noirs et tout le tralala. Ils étaient là, venus à pieds, en plein lieu chrétien, admirant les croix et les saints. Je me suis dit, c’est ça la Provence ! Un mélange de tout, des olives, du soleil, et des religions qui se côtoient en rigolant.
Les arbres, eux, ils sont là depuis des siècles, ils ont tout vu, tout entendu. Des prières, des rires, des pleurs. Ils restent droits, imperturbables. Et puis, cette vue, oh, cette vue ! On voit tout, on domine tout. La vallée s’étend à perte de vue, c’est comme un tableau peint par un artiste amoureux de sa terre.
Et au milieu de tout ça, il y a cette petite chapelle avec sa cloche. Elle sonne encore, parfois, pour rappeler aux rares visiteurs qu’ils ne sont pas seuls, que l’âme de ce lieu veille sur eux. Ah, Notre Dame du Bausset Vieux, c’est un petit coin de paradis, où même les chemins tortueux de la vie semblent plus doux.
Voilà, tu l’auras compris, ce sanctuaire, c’est un trésor de cette Provence, un lieu où le passé et le présent se rencontrent, où chaque pierre raconte une histoire, où chaque arbre murmure des secrets anciens. C’est un endroit où l’on vient chercher la paix, et où, par un heureux hasard, on la trouve souvent.

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Au Coeur d’Evenos

Au cœur d’Évenos, bastide de roc et de mémoire,
S’étire un sentier caillouteux, discret et vibrant.
Les voûtes ancestrales, vigies des temps jadis,
Encadrent les collines, tableau émouvant.


Sous l’azur provençal, les ruelles sinueuses,
Tissent entre les murs des songes vagabonds.
Le clocher, tel un fanal des âges révolus,
Guide les pas égarés vers des jours plus féconds.


Les vieux moellons content des légendes oubliées,
Des récits de prouesses, d’amours et de concorde.
Chaque recoin témoigne de la pérennité,
D’un passé toujours vif, d’une mémoire qui perdure.


Le figuier déploie ses ramures, ombre charitable,
Quand le mistral entonne un air apaisant.
Les remparts écroulés, vestiges d’antan,
Captivent le regard des passants curieux.


Dans ce vallon verdoyant, entre ciel et garrigue,
Les esprits s’apaisent, les cœurs s’abandonnent aux rêves.
Deux silhouettes cheminent, les mains enlacées,
Traçant leur voie sereine vers un avenir radieux.


Évenos, havre de quiétude et de splendeur,
Dévoile ses mystères à qui sait écouter.
Sous les pierres et les frondaisons, une vieille mélopée,
Nous rappelle qu’ici le temps semble suspendu.