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Terre Blanche : Un Écrin de Beauté en Ligurie

Terre Blanche, niché à Arcagna Dolceacqua IMPERIA est un lieu d’Italie où la nature et l’histoire s’entrelacent pour offrir une expérience unique. Pour y accéder, il faut emprunter une route sinueuse et étroite, presque à flanc de colline, qui ajoute à l’attrait pittoresque et sauvage de ce domaine. Chaque virage de cette montée dévoile des panoramas à couper le souffle, faisant de l’arrivée une aventure en soi.
Une Promenade Poétique à Terra Biancha
Au Pied de la Colline
En arrivant à Terre Blanche, vous êtes accueillis par des vignobles luxuriants et des oliveraies centenaires. Le sol, parsemé de vignes verdoyantes, exhale des parfums de terre et de végétation méditerranéenne. Les murs en pierre des maisons historiques restaurées se fondent harmonieusement dans le paysage, témoins silencieux d’un passé riche et vibrant. Ici, chaque pierre raconte une histoire, et chaque détail semble murmurer des secrets anciens.
L’Ascension vers le Sommet
En montant plus haut, la route serpente à travers les vignobles, chaque tournant offrant une nouvelle perspective sur la vallée en contrebas et la mer étincelante à l’horizon. Les oliviers, avec leurs troncs noueux et leurs feuilles argentées, bordent le chemin, créant des jeux d’ombre et de lumière sous le soleil doré. Le chant des cigales accompagne vos pas, ajoutant une touche musicale à cette promenade bucolique.
Vue Panoramique au Sommet
Arrivé au sommet, la vue est à couper le souffle. À l’est, les montagnes verdoyantes de la Ligurie se déploient, ondulant doucement vers le ciel. Les terrasses de vignes s’étendent à perte de vue, leurs rangées bien ordonnées formant un tableau vivant de l’agriculture traditionnelle de la région. À l’ouest, la mer Méditerranée scintille sous le soleil, un bleu infini qui contraste magnifiquement avec le vert des collines et le gris argenté des oliviers.
Les Bâtiments Historiques
En regardant vers les bâtiments historiques et anciens du domaine, on voit des maisons en pierre, restaurée avec soin, offrant un refuge paisible et confortable. Les appartements autonomes sont décorés avec goût, alliant le charme rustique du passé au confort moderne. Depuis les terrasses, vous pouvez savourer un verre de vin local tout en admirant le coucher du soleil, la lumière dorée inondant la vallée et les vignobles environnants.
L’Art de Vivre à Terre Blanche
Terre Blanche n’est pas seulement un lieu, c’est un art de vivre. Le domaine célèbre la tradition vinicole de la région depuis 1870, produisant des vins qui capturent l’essence des cépages liguriens. En vous promenant dans les vignobles, vous pouvez ressentir la passion et le savoir-faire qui animent chaque bouteille de vin produite ici.
Conclusion
En séjournant à Terre Blanche, vous vous offrez une immersion totale dans la beauté brute et authentique de la Ligurie. Que ce soit en explorant les vignobles, en admirant les vues panoramiques depuis le sommet, ou en savourant le confort des appartements typiques, chaque moment passé ici est une invitation à la contemplation et à la sérénité. Terre Blanche est un lieu où la nature, le vin et l’hospitalité se conjuguent pour créer des souvenirs impérissables, un lieu où le temps semble suspendu, loin de l’agitation du monde moderne.

Ballade pour Terra Bianca

Ballade pour Terra Bianca

Intro
Terre Blanche, écrin de beauté
Ligurie, terre de volupté

Couplet 1
Sur la route sinueuse, je m’élance
Vers Terra Bianca, promesse d’excellence
Chaque virage dévoile un nouveau tableau
La nature s’éveille, quel spectacle si beau

Couplet 2
Au pied de la colline, les vignes s’étirent
L’air vibrant de chaleur, les parfums m’attirent
Les pierres anciennes murmurent leurs secrets
Dans ce jardin d’Éden, le temps s’est arrêté

Refrain 1
Terra Bianca, entre ciel et terre
Suspendus dans l’éternité
Terra Bianca, mystère et lumière
Beauté et sérénité

Couplet 3
L’ascension commence, une odyssée des sens
Oliviers tourmentés, ombres qui dansent
Le chant des cigales rythme mes pas
Le souffle du vent caresse mon bras

Couplet 4
Au sommet enfin, ô vue sublime
Les montagnes s’élancent vers la cime
La Méditerranée brille à l’horizon
Entre deux infinis, Terra Bianca est notre maison

Refrain 2
Terra Bianca, entre ciel et mer
Suspendus dans l’immensité
Terra Bianca, lumière et mystère
Beauté et félicité

Couplet 5
Les demeures ancestrales nous accueillent
Le temps s’arrête, les sens s’éveillent
De la terrasse, le soleil embrase la vallée
Les vignobles s’enflamment, beauté révélée

Couplet 6
Le vin coule, nectar des dieux
Chaque gorgée nous rapproche des cieux
Communion avec cette terre bénie
Poème liquide, éloge de la Ligurie

Refrain 3
Terra Bianca, entre terre et cieux
Suspendus hors du temps
Terra Bianca, grâce des dieux
Beauté, enchantement

Couplet 7
Loin du tumulte et du monde vulgaire
L’âme retrouve sa patrie première
Bercée par la nature en son expression
La plus pure, la plus sublime émotion

Couplet 8
Terra Bianca n’est pas un simple lieu
Mais une expérience qui nous rend heureux
Ici, la beauté règne en maître absolu
Dans cet écrin divin, le temps est suspendu

Refrain final
Terra Bianca, entre rêve et réel
Suspendus dans l’éternité
Terra Bianca, grâce immortelle
Beauté et sérénité
Terra Bianca, notre paradis
Suspendus hors du temps
Terra Bianca, jardin béni
Beauté, ravissement

Outro
Terre Blanche, écrin de beauté
Ligurie, notre éternité

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San Remo, Mélodie de Contrastes

Couplet 1
Sous le soleil de San Remo
Les rues s’écrasent, implacables
Dans les ruelles, l’ombre est cadeau
Fraîcheur fugace, inoubliable


Couplet 2
Les fontaines chantent le temps
Une mélodie inlassable
Passé, présent, coexistant
Dans un silence palpable


Refrain 1
San Remo, ville aux mille visages
Entre ombre et lumière, tu danses
Mélodie de contrastes, tu nous enlaces
Dans ta beauté, dans tes nuances


Couplet 3
Le bruit des chantiers déchire l’air
Dissonance dans l’écho antique
Les marteaux-piqueurs font la paire
Avec une splendeur mythique


Couplet 4
Des rues commerçantes animées
Au calme absolu, quelques pas
Volets clos, témoins du passé
Le tourisme change de tracas


Refrain 2
San Remo, ville aux mille mystères
Entre joie et mélancolie
Ta mélodie complexe, on la respire
Dans chaque rue, chaque parfum fleuri


Couplet 5
Le Casino observe, impassible
Les foules qui vont et qui viennent
Sa grandeur d’antan, invisible
Ne brille plus comme autrefois


Couplet 6
La Pigna murmure ses secrets
Sur les plages, une autre chanson
Corps bronzés, cris d’été
L’insouciance donne le ton


Refrain 3
San Remo, cité des fleurs et des rêves
Entre désertion et cohue
Ta partition unique s’élève
Dans chaque pierre, chaque avenue


Couplet 7
L’eau des fontaines offre un répit
La brise marine caresse
Dans la chaleur de l’après-midi
Un souffle de vie, une promesse


Couplet 8
Les parfums se mêlent dans l’air
Fleurs, mer et cuisine dansent
San Remo, indifférente et fière
Trace son chemin en silence


Refrain final
San Remo, mélodie de contrastes
Entre passé et avenir tu vibres
Chaque paradoxe est une note qui éclate
Dans ton harmonie libre

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La Fable des Fontaines

Couplet 1
Dans la chaleur écrasante de Toulon,
Les fontaines murmuraient un son,
Offrant à chaque passant épuisé
Une caresse d’eau, un doux baiser.

Couplet 2
Elles étaient autrefois des joyaux,
Des promesses de fraîcheur sous le ciel chaud.
Mais aujourd’hui, elles pleurent en silence,
Défigurées par des panneaux d’interdiction, quelle outrance!

Refrain
Toulon, dis-moi, qu’as-tu fait de tes fontaines ? Ton eau s’est-elle tarie, ton cœur urbain est-il en peine ?
Tes places sont-elles devenues des déserts, Jadis l’eau chantait, ici interdit, amer!

Couplet 3
« Non potable », « circuit fermé », « bain interdit »,
Les mots arides tuent l’esprit.
Leur beauté entravée, leur chant brisé,
Par des messages secs, dogmes imposés.

Couplet 4
Les cariatides, gardiennes élégantes,
Face aux Halles, sont désormais dormantes.
Leur grâce figée sous le fardeau du métal,
Elles observent, impuissantes, le banal.

Refrain
Toulon, dis-moi, qu’as-tu fait de tes fontaines ? Ton eau s’est-elle tarie, ton cœur urbain est-il en peine ?
Tes places sont-elles devenues des déserts, Jadis l’eau chantait, ici interdit, amer!

Couplet 5
O Toulon, tes fontaines sont intouchables,
Inutilisables, leurs eaux impossibles.
En ces temps, la fontaine est devenue fables,
Des contes d’autrefois, souvenirs inaccessibles.

Couplet 6
Qu’un jour, libres de ces chaînes amères,
Elles redonneront à l’air
La mélodie de l’eau vivante,
La douceur d’une fraîcheur ardente.

Refrain
Toulon, dis-moi, qu’as-tu fait de tes fontaines ? Ton eau s’est-elle tarie, ton cœur urbain est-il en peine ?
Tes places sont-elles devenues des déserts, Jadis l’eau chantait, ici interdit, amer!

Outro
Alors, passants de l’avenir,
Trouverez-vous en elles un sourire ?
Et dans le souffle de leur brume légère,
Un écho d’éternité, un chant de pierre ?

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Pas de Violence, C’est les Vacances

Cette chanson, c’est aussi l’histoire de comment tirer parti des circonstances et apprendre à gérer ses erreurs.

J’arrive en ce début juillet sur mon lieu de séjour et je retrouve les Sablettes que j’avais quittées il y a près de 12 ans !

Je retrouve aussi des vacances en dehors de chez moi depuis trois ans.

Un agréable choc. Je séjourne seul cette semaine et je m’efforce de profiter du soleil et de la mer à ma manière. Je pars me promener pour trouver l’inspiration et je fais diverses rencontres qui vont se retrouver dans la chanson qui suit, dont l’épisode dans une rue des Sablettes d’une petite famille, mère et enfants, qui se dirigent fébrilement vers la plage. Le gamin laisse échapper le gros matelas gonflable qui tombe à terre, sa grande sœur l’accable d’injures et la maman leur lance calmement : « Pas de violence, c’est les vacances ! ». Voilà l’inspiration qui frappe à la porte, complétée par ma mère qui me harcelait depuis le matin parce que son téléphone portable ne fonctionnait pas. Sauf qu’à 1000 km de distance, je n’avais pas les moyens d’agir à distance !

Voilà donc la chanson que cela a donnée.

Couplet 1 :
Je me promène au bord de la plage,
Les touristes sont serrés, quel tapage !
Un enfant perd son matelas gonflable,
Sa sœur fulmine, c’est inévitable.
La mer murmure dans son coin,
Pas de violence, c’est les vacances, mon p’tit malin !

Couplet 2 :
Je me promène le long de la digue,
Mais un serveur manque de m’emboutir, dis donc !
Cool man, pas de violence, c’est les vacances !
Un sourire éclaire son visage,
Il me dit : « Profite, sois sage. »
Pas de violence, c’est les vacances, allez, relax !

Refrain :
Pas de violence, c’est les vacances,
Profitons du soleil et de la mer en cadence,
Oublions les soucis, les tracas,
Pas de violence, c’est les vacances, lala la la !

Couplet 3 :
Je marche dans les ruelles, les voitures en pagaille,
Les conducteurs se battent, c’est la bataille.
Mais dans le bruit, une voix me rappelle,
Pas de violence, c’est les vacances, c’est essentiel.

Refrain :
Pas de violence, c’est les vacances,
Profitons du soleil et de la mer en cadence,
Oublions les soucis, les tracas,
Pas de violence, c’est les vacances, lala la la !

Couplet 4 :
Mon portable sonne, c’est ma mère en pleurs,
Son smartphone détraqué, quel malheur !
Que puis-je faire à mille kilomètres de là ?
Une petite voix me dit tout bas,
Pas de violence, c’est les vacances, relax, ma foi.

Refrain :
Pas de violence, c’est les vacances,
Profitons du soleil et de la mer en cadence,
Oublions les soucis, les tracas,
Pas de violence, c’est les vacances, lala la la !

Couplet 5 :
Je rentre enfin, mais surprise de taille,
Il me faut un code, c’est la pagaille.
L’envie de râler, mais soudain une idée,
La petite voix me l’a bien répété,
Pas de violence, c’est les vacances, allez !

Refrain :
Pas de violence, c’est les vacances,
Profitons du soleil et de la mer en cadence,
Oublions les soucis, les tracas,
Pas de violence, c’est les vacances, lala la la !

Pont :
Ah si ce principe pouvait m’accompagner,
Tout au long de l’année,
Il suffirait de se répéter,
Pas de violence, c’est les vacances, allez, allez !

Refrain :
Pas de violence, c’est les vacances,
Profitons du soleil et de la mer en cadence,
Oublions les soucis, les tracas,
Pas de violence, c’est les vacances, lala la la !

Outro :
Oh oh oh yeah, yeah…

Pas de vilence, c’est les vacances !

Mais l’histoire ne s’arrête pas là.

De retour au logis, je réécoute la chanson et je pâlis.

« Pas de violence, c’est les vacances », il y a une faute de français ! Horreur !

Je réécoute, mais il y a des répétitions de mots ! Nouvelle horreur.

Je procède donc aux corrections, mais je ne retrouverai jamais la belle mélodie de départ qui me plaisait tant. Oui, l’IA musicale ne peut que régénérer, pas corriger !

Voilà donc le nouveau texte et le nouveau clip.

Pas de violence, temps des vacances !

Intro

Couplet 1
Je me promène au bord de la plage,
Les touristes sont serrés, quel tapage !
Un enfant perd son matelas gonflable,
Sa sœur fulmine, c’est inévitable.
La mer murmure dans son coin,
Pas de violence, temps des vacances, petits malins !

Couplet 2
J’avance tout le long de la digue,
Mais un serveur manque de m’emboutir, dis donc !
Cool man, Pas de violence, temps des vacances !
Un sourire éclaire mon visage,
Il me dit : « Profite, sois sage. »
Pas de violence, temps des vacances, allez, relax !

Refrain
Pas de violence, temps des vacances,
Profitons du soleil et de la mer en cadence,
Oublions les soucis, les tracas,
Pas de violence, temps des vacances, lala la la !

Couplet 3
Je marche dans les ruelles, les voitures en pagaille,
Les conducteurs se battent, on est canaille.
Mais dans le bruit, une voix me rappelle,
Pas de violence, temps des vacances, c’est essentiel.

Refrain
Pas de violence, temps des vacances,
Profitons du soleil et de la mer en cadence,
Oublions les soucis, les tracas,
Pas de violence, temps des vacances, lala la la !

Couplet 4
Mon portable sonne, c’est ma mère en pleurs,
Son smartphone détraqué, quel malheur !
Que puis-je faire à mille kilomètres de là ?
Une petite voix me dit tout bas,
Pas de violence, temps des vacances, relax, ma foi.

Refrain
Pas de violence, temps des vacances,
Profitons du soleil et de la mer en cadence,
Oublions les soucis, les tracas,
Pas de violence, temps des vacances, lala la la !

Couplet 5
Je rentre enfin, mais surprise de taille,
Il me faut un code, juste un détail!
L’envie de râler, mais soudain une idée,
La petite voix me l’a bien répété,
Pas de violence, temps des vacances, allez !

Refrain
Pas de violence, temps des vacances,
Profitons du soleil et de la mer en cadence,
Oublions les soucis, les tracas,
Pas de violence, temps des vacances, lala la la !

Pont
Ah si ce principe pouvait m’accompagner,
Tout au long de l’année,
Il suffirait de se répéter,
Pas de violence, temps des vacances, allez, allez !

Refrain
Pas de violence, temps des vacances,
Profitons du soleil et de la mer en cadence,
Oublions les soucis, les tracas,
Pas de violence, temps des vacances, lala la la !

Outro
Oh oh oh yeah, yeah…

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Le choc des âges

Ce lundi soir, dans la lueur de la grève,
Toi et moi, étrangers aux mêmes rêves,
Moi, pris par mes photos et clichés,
Toi, sur ton smartphone, du monde coupé.

Nos chemins, en collision faussement,
Sous les éclats d’un rire, un moment,
Si cette blonde à la robe longue
Quarante ans de différence n’est point quelconque.

Accompagnée de ses parents en guide,
Ah, que j’aurais aimé un instant vide,
Pour fuir l’amour et la beauté féminine,
Pourquoi faut-il que le destin nous incline ?

Cupidon a raté sa flèche l’audacieux!
Quelques pas, souvenirs douloureux,
Un tourbillon d’éclats de rire éphémère,
Mais dans mon esprit, elle demeure entière.

Quelques secondes, et pourtant infinies,
Cette blonde en robe, souvenir qui luit,
Sur l’écran de ma mémoire en boucle,
Sa silhouette, un doux crépuscule.

Et pourtant, ces séductions légères,
N’étaient probablement qu’inventaire,
De sa part, un simple jeu d’instants,
Tandis que mon cœur battait plus grand.

Je doute fort qu’elle ait ressenti,
Ce que moi, pour elle, j’avais enfoui,
Dans cette rencontre inattendue,
Une nostalgie jamais connue.

La vie, en collisions délicates,
Dessine des rencontres hélas non ébauchées,
Dans le silence des pas qui s’éloignent,
Je garde en moi cette image, lointaine compagne.

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Dernière Ballade des Sablettes

Vingt-deux heures, ma valise préparée, au lieu de prendre ma douche et chercher le sommeil, je ressens comme un appel, un besoin de m’évader une dernière fois. Je pars flâner dans les Sablettes, une dernière fois.


Je m’apprête à quitter ces lieux, pourtant une envie persistante me pousse à capter une dernière poignée de Sablettes avant que la vie en Belgique ne m’engloutisse à nouveau. Voilà que je revisite ces lieux que j’ai hantés ces deux dernières semaines, j’observe la lune se glisser entre les toits, se voiler derrière un nuage, tandis que les voitures s’agitent sur le boulevard. Je me prépare à un dernier tour, un adieu ou peut-être un au revoir.


Au loin, les cris joyeux du parc d’attractions pour enfants résonnent toujours. Les lumières vives et colorées des manèges animent la nuit, transformant le ciel crépusculaire en un tableau vibrant de couleurs. Les enfants, leurs visages illuminés par l’excitation, tournent dans les tasses géantes ou montent et descendent sur le toboggan géant, leurs rires se mêlant à la mélodie mécanique des attractions. Les palmiers, silhouettes noires contre le bleu profond du ciel, ajoutent une touche d’exotisme à cette scène festive. Les réverbères brillent comme des étoiles terrestres, et la lune, pleine et mystérieuse, surveille ce ballet de lumières et de rires depuis les cieux.


Je marche vers l’embarcadère menant à Toulon, pour regarder une dernière fois cet endroit, espérant un jour pouvoir fouler de nouveau ce ponton. Ô Sablettes, je contemple une pleine lune, et moi, je suis empli de nostalgie. La vie ne fait pas de quartier mais elle offre aussi des cadeaux. Ces deux semaines en ont fait partie.
Devant moi, la rade de Toulon s’étend majestueusement, ses eaux tranquilles reflétant les lumières des quais et des bateaux amarrés. Les montagnes en arrière-plan se dessinent doucement dans la lumière tamisée du crépuscule. L’activité du port ajoute une dynamique discrète à la sérénité ambiante, avec ces bateaux qui vont et viennent, et les lumières qui dansent sur l’eau. Un paysage qui mêle harmonieusement la beauté naturelle et l’effervescence humaine, créant cette toile vivante et apaisante à la fois. Voilà un tableau de souvenirs et d’émotions qui restera gravé en moi, me rappelant la douceur et la richesse de ces moments passés aux Sablettes.


J’accomplis cette dernière balade de mes vacances, peut-être pour un adieu, peut-être pour un simple au revoir, qui sait ? Ô Sablettes, ô douce dame lune, combien avez-vous inspiré ma plume ? Dernier regard vers la baie de Toulon, où l’air est si frais, si doux. La baie, paisible et magnifiquement éclairée par les lueurs des villes côtières, offre un spectacle apaisant. Les montagnes au loin se découpent en ombres bleutées, et l’eau calme reflète les lumières scintillantes, créant un tableau presque irréel. Mon appareil photo en main, j’essaie encore une fois de capturer l’essence de ce lieu, mais comme un vin ramené du terroir, la saveur s’évapore parfois, une fois au logis.


Je termine presque ma marche le long de la grève, passant devant l’hôtel où le petit orchestre joue encore. Quelle nostalgie ! La lune éclaire magnifiquement la mer, de son éclat laiteux, et moi, je m’efforce de ne pas être amer. La plage, doucement baignée par la lumière de la lune, semble presque irréelle. Les vagues, légères et régulières, viennent lécher le sable avec une douceur apaisante. Au loin, les lumières des maisons se reflètent timidement sur l’eau, ajoutant une touche de vie à cette scène nocturne empreinte de sérénité. Le reflet de la lune trace un chemin lumineux sur l’eau, me guidant dans mes pensées et me rappelant la beauté simple et pure de ce moment.
Deux personnes apparaissent à quelques mètres de moi, échangeant des sourires complices. Leur présence apporte une touche de vie à cette scène nocturne empreinte de sérénité. Elles semblent partager un moment intime et joyeux, ajoutant une chaleur humaine à cette beauté naturelle. Au loin, les lumières des maisons se reflètent timidement sur l’eau, ajoutant une touche de vie à cette scène tranquille. Le reflet de la lune trace un chemin lumineux sur l’eau, me guidant dans mes pensées et me rappelant la beauté simple et pure de ce moment partagé entre nature et humanité.


J’ai vécu tant d’expériences intérieures dans ce cadre extérieur si charmant. J’en retiens des photos, des images, des textes et des chansons. Tout a un début, tout a une fin, et j’arrive à la conclusion de cet épisode.

Je m’engage sur le chemin intérieur de la cité balnéaire, retournant vers mon logement car demain, lever à 6h.
Tandis que je remonte la ruelle, une porte se ferme à côté de moi, symbolisant la clôture de cette période de vacances.

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Les Pointus de Bandol

Ô Bandol, berceau des brises marines, Tes pointus élégants, joyaux de nos rives, Rappellent les chants anciens des pêcheurs, Dans le silence azuré de tes heures. Sous le ciel pur, ces voiles ambrées, Flottent comme des ailes de mouettes effleurées, Les mâts dressés, comme des chevaliers fidèles, Gardent l’âme de Provence, éternelle. Chaque coque, polie par le sel et le temps, Révèle l’histoire des hommes vaillants, Qui, face aux vagues et aux vents impétueux, Ont fait du large leur domaine ambitieux. Ces bateaux, fiers gardiens de nos traditions, Rappellent la force et la passion, D’une culture enracinée dans la mer, Héritage précieux, mémoire de nos pères. Ô Bandol, que tes eaux chantent encore, Les légendes et les rêves d’antan, Et que les pointus, dans leur splendeur d’or, Naviguent à jamais, symboles vivants.

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Le Circuit du Castellet

En ce matin radieux, le soleil de Provence caresse tendrement les toits de tuiles rouges du village du Castellet. Les ruelles pavées, encore fraîches de la rosée nocturne, serpentent entre les maisons de pierre, leurs murs ocres et leurs volets bleus racontant des histoires d’un autre temps.Sous l’ombre bienveillante des platanes, on entend le chant mélodieux des cigales, ces petites musiciennes infatigables de la campagne provençale. Les bougainvilliers, flamboyants de rose et de pourpre, s’accrochent aux façades, offrant un spectacle éblouissant de couleurs et de vie.En avançant dans le village, le parfum enivrant du jasmin et de la lavande flotte dans l’air, mêlé aux arômes alléchants des cuisines où mijotent déjà les plats typiques de la région. Les portes ouvertes laissent entrevoir des intérieurs frais et accueillants, où la lumière douce filtre à travers les rideaux brodés.Au détour d’une ruelle, une petite place ombragée s’ouvre devant nous, avec sa fontaine ancienne où l’eau murmure doucement. Autour, des bancs de pierre invitent les passants à s’asseoir un moment, à goûter à la tranquillité du lieu. Les enfants jouent, leurs rires résonnant joyeusement, tandis que les anciens, assis à l’ombre, échangent des histoires et des souvenirs.En montant vers le sommet du village, la vue s’élargit, dévoilant les collines verdoyantes et les vignobles qui s’étendent à perte de vue. Les oliviers, argentés sous la lumière, dressent leurs branches vers le ciel azur. Là-bas, à l’horizon, les montagnes bleutées se dessinent, majestueuses et immuables.Chaque coin, chaque pierre du Castellet semble imprégné de l’âme de la Provence, de cette douceur de vivre que Daudet aimait tant à décrire. Ici, le temps semble s’arrêter, offrant à chacun le luxe de savourer l’instant présent, bercé par la beauté simple et authentique du village.

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Tout cela, c’est de l’artisanat !

Voilà, l’été ! Ce moment béni où le littoral se transforme en un véritable capharnaüm, mais attention, pas n’importe lequel : le marché artisanal. Ah, qu’il est charmant, qu’il est original ce marché ! Mais encore faut-il s’entendre sur ce qu’on y voit et ce qu’on y entend.
En ces lieux, c’est un véritable pandémonium : un mélange sonore des plus variés, une symphonie dissonante. Salsa, électro, country, blues, karaoké mal accordé, cris d’enfants, tumulte de la foule… On entre, on applaudit, et puis soudain : zut ! J’ai oublié mes bouchons d’oreilles !
Est-ce une fête foraine ou quoi ? Optiquement, c’est un véritable feu d’artifice : lumières, lasers, LEDs et autres pièges à regards tourbillonnants. On s’attendrait presque à voir surgir une armée de Jedi, mais ce sont plutôt des clones qu’on voit.
Pauvre déco, que sont devenus tes marchés de Provence ? Où sont passés les vrais marchés ? À la place, nous avons des marchés d’artisanat, mais pardi, ils sont standards et internationalisés. Que l’on aille le long de la côte d’Azur, en Provence, sur la Riviera italienne ou la Costa Brava espagnole, c’est toujours le même refrain ! Les produits régionaux viennent de Chine, sauf les petits drapeaux bleu blanc rouge, eux, ils sont bien made in France.
Avec ce mistral qui souffle, on se dit que ce marché, c’est surtout du vent. Savons, peluches, bijoux, pâtés, dessins, peintures, chocolat, tresses, tatouages… Approchez, approchez ! Quelle diversité ! Mais comment remonter le courant d’un tel marché artisanal ? Voilà une question ! On se retrouve à slalomé parmi les gens qui vont et viennent dans tous les sens.
Attention à ne pas vous prendre les pieds dans une poussette ou dans un câble électrique ! Ah, ce marché, ce n’est pas votre vie que vous risquez, mais plutôt votre budget. Alors, consommez avec modération, mes amis. Et si vous cherchez l’authenticité, mieux vaut aller plus loin dans les terres, car sur la côte, de Saint-Tropez à Portofino en passant par Nice et San Remo, c’est partout la même rengaine !

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Street Art entre en Seyne

Sous un ciel azur, au cœur de la Seyne-sur-Mer, un bédouin drapé dans des étoffes aux teintes sable et azur se tient paisiblement. Son regard est profond, empreint de sagesse et de mystères ancestraux. Comme le voyageur passe près de lui, il lève la main en un salut gracieux.


Le Bédouin :
« Voyageur, arrête-toi un instant, écoute le murmure
Des pierres et des murs, empreints d’aventures.
Ces fresques qui ornent ces façades en couleur,
Ont des histoires à conter, des récits en douceur.


Vois cette fleur géante, bleue comme l’océan,
Elle murmure la beauté des matins d’antan,
Et ces fenêtres aux volets azur et verts,
S’ouvrent sur des mondes, des contes de lumière.


Approche-toi de ce mur où le vieux pêcheur sourit,
Sa canne à pêche tendue vers l’infini.
Écoute son récit, il parle des mers lointaines,
Des créatures fantastiques et des âmes sereines.


Là-bas, le skateur fend les murs de ses rêves,
Il brise les chaînes, il s’envole sans trêve.
Son élan te conte la liberté conquise,
Le frisson de la vie, la victoire permise.


Et ce visage de femme, Marianne aux mille couleurs,
Elle porte la fierté, la lutte, et nos valeurs.
Ses yeux te diront des mots de courage,
Des histoires de luttes, des larmes et des partages.


Les fenêtres, elles aussi, ne sont pas muettes,
Chaque volet, chaque battant, est une amulette.
Bleus, verts, ils chuchotent des secrets d’antan,
Des rêves d’amour, des promesses d’enfant.


Ô voyageur, écoute, entends ces voix murmurantes,
Ces récits de vie, ces histoires chantantes.
Laisse les fresques et les fenêtres te guider,
Dans ce voyage mystique, ces songes partagés. »


Le voyageur, captivé par la voix du bédouin, lève les yeux vers les fresques et les fenêtres. Chaque image, chaque détail semble s’animer, révélant des histoires anciennes et des mystères cachés. Ensemble, ils parcourent les ruelles, chaque pas dévoilant un nouveau chapitre, une nouvelle légende de la Seyne-sur-Mer.