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L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Si j'étais Rimbaud ?

Maudit train de mes nuits!

L’histoire derrière ma chanson

J’ai écrit « Train de nuit fantôme » suite à un texte plus long que je partage plus bas, cela est un peu comme une bouteille à la mer, une façon pour moi d’exprimer quelque chose que je porte depuis longtemps : l’histoire d’un amour que je n’ai compris que trop tard.

Tout a commencé avec ce texte où je raconte une relation que j’ai vécue sans vraiment réaliser son importance à l’époque. Ce n’est qu’avec le temps, et souvent dans le silence de la nuit, que j’ai pris conscience de ce que j’ai probablement laissé passer. Ces réflexions nocturnes sont devenues une sorte de ritournelle dans ma tête, un peu comme un vieux train qui passerait encore et encore.

Cette prise de conscience tardive m’a beaucoup tourmenté. Je me suis souvent surpris à rejouer ces moments du passé, à imaginer ce qui aurait pu être si j’avais été plus attentif, si j’avais compris plus tôt. C’est difficile de vivre avec des « et si » qui scient.

Pour m’efforcer de faire face à ces émotions, j’ai décidé d’écrire. D’abord, c’était juste pour moi, pour mettre des mots sur ce que je ressentais. Puis, petit à petit, la chanson est née.

« Train de nuit fantôme » est ma façon de donner une forme à cette expérience. Dans chaque vers, chaque rime, je tente de saisir ces souvenirs qui filent tel un train manqué. Le refrain « Voyage, voyage, dans la nuit qui s’égare », c’est exactement ce sentiment de perdre pied dans mes souvenirs et mes regrets.

J’ai travaillé sur la structure de la chanson, en utilisant des alexandrins et en soignant les rimes. C’était peut-être ma façon de mettre de l’ordre dans ce chaos émotionnel, de lui donner un sens.

Au final, écrire cette chanson a été une sorte de thérapie. Ça ne fait pas disparaître les regrets ou la tristesse, mais cela m’aide à y faire face. J’espère que peut-être, en la partageant, elle pourra toucher d’autres personnes qui ont vécu des expériences similaires.

C’est étrange comme parfois on ne réalise l’importance de certains moments qu’une fois qu’ils sont passés. « Maudit train de mes nuits » décrit cette histoire, mais c’est peut-être aussi un peu celle de beaucoup d’autres?

Maudit train de mes nuits !

Voyage, voyage. Où es-tu Françoise?

Entre minuit et une heure du matin.

Insomnie qui gratte la tête.

Et cette scène qui s’invite en boucle, comme un vieux film grésillant.

Un train d’un autre temps.

Toi, sourire aux lèvres.

Et ce refrain, entêtant :

Voyage, voyage… Désir, laisse …

Destination les souvenirs, première classe pour l’oubli compartiment fumeurs.

Là, dans ce wagon, j’ai cette drôle d’impression… d’avoir loupé quelque chose.

À ma décharge, j’étais plongé dans mes papiers d’objection de conscience, avec l’air grave du type qui croit tenir un rôle important.  

Mais plus j’y pense, plus je me dis que j’ai laissé filer quelque chose. Ou plutôt quelqu’un.

Avant, il y avait l’université, les couloirs où on se croisait.

Après, il y a eu ce coup de fil, ta voix au bout du fil.

Et puis plus rien.

Comme un train fantôme dans la nuit, disparu sans laisser d’adresse.

Des années plus tard, je cherche encore la gare où tu es descendue..

Reste juste cette séquence qui s’obstine à tourner en boucle, comme un vieux disque rayé.

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Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Girouette! Ô cœur volage!

Une ode à la constance de l’inconstance

Chers lecteurs et amateurs de chanson française,

Aujourd’hui, je suis ravi de partager avec vous ma dernière création : « Girouette! Ô cœur volage! ». Cette chanson est née de mes observations et expériences personnelles, façonnées par les rencontres que la vie m’a offertes.

Au fil des années, j’ai eu l’occasion de côtoyer des personnalités fascinantes, dont certaines se distinguaient par leur nature changeante et imprévisible. Ces individus, telles des girouettes, semblaient tourner au gré du vent de leurs passions et de leurs désirs. Tantôt ici, tantôt là, leur inconstance m’a tour à tour amusé, intrigué, et parfois même exaspéré.

« Girouette! Ô cœur volage » retrace le parcours d’une de ces âmes versatiles, de l’enfance jusqu’à l’au-delà. À travers ses couplets, j’ai voulu capturer l’essence de cette personnalité volage : ses caprices d’enfant, ses amours éphémères de jeunesse, ses infidélités d’adulte, et même son inconstance persistante jusque dans la vieillesse et au-delà de la mort.

Cette chanson n’est pas un jugement, mais plutôt une exploration poétique de la nature humaine dans toute sa complexité. Elle nous rappelle que nous avons tous, à un moment ou à un autre, ressenti cette envie de changement, ce désir de liberté qui peut parfois nous faire tourner comme une girouette.

J’espère que « Girouette! Ô cœur volage! » vous touchera, vous fera sourire, et peut-être même vous reconnaîtrez-vous (ou reconnaîtrez-vous quelqu’un) dans certains de ces vers.

N’hésitez pas à partager vos impressions et vos interprétations dans les commentaires. Après tout, chaque auditeur peut trouver un sens différent dans ces paroles, tout comme notre girouette change de direction à chaque souffle du vent.

Bonne écoute à tous !

L’Oreille du Psy

Girouette! Ô cœur volage!

Girouette! ô cœur volage!

Intro
Écoutez, amis, la ritournelle
D’un cœur qui tourne sans repos
Girouette d’amour, éternelle
Sa vie change à chaque propos

Couplet 1
Petite fille aux yeux malins
Capricieuse et trop aimée
Tes désirs changent au matin
Cent fois par jour, sans hésiter

Couplet 2
Jeune beauté, mœurs légères
Tu voltiges de bras en bras
Promesses d’amour éphémère
Que l’aube efface de ses pas

Refrain
Girouette, tu tournes sans fin
Au gré du vent de tes passions
Volage d’hier et de demain
Trompeuse de cœurs et d’ambitions
Tourne, ô girouette toujours !
Où donc te portera l’amour ?

Couplet 3
Épouse modèle en façade
Ton cœur cherche d’autres frissons
Quand l’ennui devient trop fade
Tu t’évades en trahisons

Couplet 4
D’aventure en aventure
Sans remords, tu n’es pas sage
Ton époux, tes vœux si purs
Corps et âme, toujours volages

Refrain
Girouette, tu tournes sans fin
Au gré du vent de tes passions
Volage d’hier et de demain
Trompeuse de cœurs et d’ambitions
Tourne, ô girouette toujours !
Où donc te portera l’amour ?

Couplet 5
Les cheveux gris n’y changent rien
Ton esprit reste voyageur
Projets fous, nouveaux chemins
Tu virevoltes avec ardeur

Pont
Ô girouette de tous les temps
Trouveras-tu ta direction ?
Ou préfères-tu l’errance,
Éternelle, sans rédemption ?

Refrain
Girouette, tu tournes sans fin
Au gré du vent de tes passions
Volage d’hier et de demain
Trompeuse de cœurs et d’ambitions
Tourne, ô girouette toujours !
Où donc te portera l’amour ?

Couplet 6
Même la mort ne t’arrête pas
Tes cendres dansent dans les airs
Poussière volage ici-bas
Tu voyages dans l’univers

Outro
Girouette, par-delà la vie
Tu tournes encore sans repos
Dans les tourbillons infinis
Du temps qui passe, éternel flot

Refrain
Girouette, tu tournes sans fin
Au gré du vent de tes passions
Volage d’hier et de demain
Trompeuse de cœurs et d’ambitions
Tourne, ô girouette toujours !
Où donc te portera la mort ?

Fin

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Du zéro à l'infini (Textes revus) Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Banqueroute amoureuse

Du poème à la chanson une évolution

Chers lecteurs,

Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous présenter ma dernière création musicale : « Banqueroute amoureuse ». Cette chanson a une histoire particulière que je souhaite partager avec vous.

Les origines poétiques

« Banqueroute amoureuse » trouve ses racines dans mon recueil de poésie « Les poèmes maudits du Zéro à l’infini ». Le texte original, un poème humoristique et lyrique, explorait déjà la fusion entre le monde de la finance et celui de l’amour. Cette idée m’a toujours fasciné : après tout, ne sommes-nous pas constamment engagés dans des transactions émotionnelles, des échanges de sentiments ?

De la page à la mélodie

Inspiré par ce poème, j’ai décidé de le transformer en chanson. Le défi était de conserver l’esprit du texte original tout en l’adaptant aux exigences musicales de la chanson française de variété. J’ai travaillé sur la structure, affiné les rimes, et ajouté des éléments pour rendre le tout plus accrocheur et adapté à un format musical.

Le concept

La chanson raconte l’histoire d’un coup de foudre dans une banque, utilisant le vocabulaire financier pour décrire les émotions et les interactions amoureuses. On y trouve des jeux de mots mêlant habilement les deux univers, créant ainsi une métaphore filée tout au long du morceau.

Structure et style

« Banqueroute amoureuse » se compose de plusieurs couplets entrecoupés d’un refrain accrocheur. Chaque partie est ponctuée d’onomatopées humoristiques qui ajoutent une touche de légèreté et de dynamisme à l’ensemble. Le style s’inscrit dans la tradition de la chanson française, avec une attention particulière portée aux paroles et à leur sens.

Un voyage créatif

Ce projet représente pour moi un bel exemple de comment une œuvre peut évoluer et se transformer. Du poème initial à la chanson finale, en passant par plusieurs étapes d’écriture et de composition, « Banqueroute amoureuse » est le fruit d’un processus créatif passionnant.

Écoutez et partagez

Je vous invite à découvrir « Banqueroute amoureuse » sur toutes les plateformes de streaming musical. N’hésitez pas à me faire part de vos impressions dans les commentaires ci-dessous !

Merci de votre soutien constant dans mes aventures artistiques. J’espère que cette chanson vous fera sourire autant qu’elle m’a amusé à l’écrire et à la composer.

Musicalement vôtre,
L’Oreille du Psy

Banqueroute amoureuse

Intro

Couplet 1
Dans la banque, nos regards se sont croisés,
Mon cœur, tel un marché, s’est agité.
Son sourire, une offre publique d’achat,
A fait grimper mes actions, quel éclat ! (Wha !)

Couplet 2
Je pensais avoir un portefeuille blindé,
Mais face à elle, me voilà dévalué.
Mon calme depuis des années épargné
En un instant, s’est volatilisé. (Paf !)

Refrain
Banqueroute amoureuse, cela empire !
Mon cœur joue à cache-cash avec mes liquidités.
Entre ses mains, je suis prêt à tout investir,
Pour un commerce lucratif de complicité. (C’est pas gagné !)

Couplet 3
Ma Bourse s’affole, mes sentiments fluctuent,
Je spécule sur un avenir à deux.
Elle, gracieuse usurière de mon âme,
Fait dégouliner ma déconfiture madame. (Gouja !)

Couplet 4
J’ai consulté tous les conseillers du cœur,
Mais la raison ne fait plus de crédit.
Je suis en découvert d’amour et d’ardeur,
Prêt à hypothéquer jusqu’à mes nuits. (Et puis ?)

Refrain
Banqueroute amoureuse, cela empire !
Mon cœur joue à cache-cash avec mes liquidités.
Entre ses mains, je suis prêt à tout investir,
Pour un commerce lucratif de complicité. (Vous rêvez !)

Couplet 5
Accepte ce chèque en blanc de mes émotions,
Sans obligation, je t’offre mille actions.
Notre lit, comme les marchés, s’agitera,
D’une passion dont le cours point ne chutera. (Oh lala!)

Couplet 6
Cette ultime transaction ouvre un compte,
À un avenir, un commerce local.
Ensemble, voilà les rendements qui montent
Nous créons notre propre paradis fiscal. (Quel chacal !)

Refrain
Banqueroute amoureuse, cela empire !
Mon cœur joue à cache-cash avec mes liquidités.
Entre ses mains, je suis prêt à tout investir,
Pour un commerce lucratif de complicité. (Vous pensez ?)

Coda
Banqueroute amoureuse, oh quel placement !
Mon cœur, tel un trader, mise gros sur nous.
Dans cette bourse de l’amour en mouvement,
Nos sentiments seront toujours les plus fous ! (Marché conclu, joli cocu !)

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Les paras m’attaquent

Du chagrin d’amour au cha-cha : L’histoire derrière cette chanson

Chers lecteurs,

Aujourd’hui, j’ai une histoire particulière à partager avec vous. Une histoire qui commence par un chagrin d’amour (un de plus, j’ai fait la collection) et se termine… en cha-cha ! Oui, vous avez bien lu. Laissez-moi vous raconter comment une déception sentimentale vieille de 40 ans s’est transformée en une chanson qui me fait aujourd’hui sourire.

Retour vers le passé

Remontons le temps. J’ai 25 ans, les cheveux plus fournis et le cœur plein d’espoir. Je rencontre une fille qui me fait tourner la tête. L’amour, le vrai, le grand, pensais-je. Mais comme souvent dans la vie, les choses ne se passent pas comme prévu. Notre histoire tourne court et à sens unique, me laissant avec un cœur brisé et des souvenirs amers.

À l’époque, j’étais loin d’imaginer que cette expérience douloureuse deviendrait un jour source de rires et de légèreté.

Le temps, ce grand alchimiste

Les années ont passé. Les rides sont apparues, la sagesse (espérons-le) s’est installée, et le recul a fait son œuvre. À 63 ans, en repensant à cette histoire, j’ai réalisé à quel point elle était devenue… cocasse.

C’est alors qu’une idée folle m’a traversé l’esprit : et si je transformais cette mésaventure en chanson ? Pas n’importe quelle chanson, non. Un cha-cha ! Parce que quitte à rire de ses malheurs, autant le faire en dansant, n’est-ce pas ?

Naissance des « Paras »

C’est ainsi qu’est née « Les paras m’attaquent ». Un titre qui joue sur les mots, comme pour exorciser ces souvenirs qui m’ont « attaqué » pendant si longtemps. J’ai puisé dans mon expérience, jonglé avec les mots en « para », et laissé libre cours à mon imagination (et à mon sens de l’autodérision).

Le résultat ? Une chanson qui me fait maintenant rire à chaque écoute. Une métamorphose complète de cette histoire qui, jadis, me nouait l’estomac.

La morale de l’histoire

Si je partage cela avec vous aujourd’hui, c’est pour vous dire ceci : le temps est un allié précieux. Ce qui nous fait souffrir aujourd’hui peut devenir, avec les années, une source d’amusement et de créativité.

« Les paras m’attaquent » est plus qu’une simple chanson pour moi. C’est la preuve que l’on peut transformer ses expériences difficiles en quelque chose de positif. Que l’humour est un remède puissant. Et que parfois, il faut simplement du temps pour voir les choses sous un autre angle.

Et maintenant ?

Je vous invite à écouter « Les paras m’attaquent ». Riez avec moi de ces péripéties amoureuses. Et qui sait ? Peut-être que cela vous inspirera à porter un regard nouveau sur vos propres expériences passées.

N’hésitez pas à partager vos impressions dans les commentaires. Et rappelez-vous : quand la vie vous donne des « para », faites-en un cha-cha !

À vos pas de danse, chers lecteurs !

Les paras m’attaquent

Les paras m’attaquent

Couplet 1
Dans une armoire à glace je suis rentré nuptial
Paradoxale fusion, cet amour paranormal

Refrain 1
Para, para, quelle drôle d’affaire !
Ça va finir au diable vauvert !

Couplet 2
Elle est trop catholique, moi trop aphrodisiaque
Elle n’est pas romantique, elle se fait paranoïaque

Refrain 2
Para, para, c’est pas ordinaire !
Notre amour part tout de travers !

Couplet 3
Paralysée de peur, elle a fui ventre à terre
Craignant Dieu le père, attention au paratonnerre

Refrain 1
Para, para, quelle drôle d’affaire !
Ça va finir au diable vauvert !

[Couplet 4]
Parasympathique je tente de soigner nos maux
Mais elle se met en mode para commando

Refrain 2
Para, para, c’est pas ordinaire !
Notre amour part tout de travers !

Couplet 5
Parascolaire notre amour, une étude parallèle
Parapsychologie ne peut sauver ce qui chancelle

Refrain 1
Para, para, quelle drôle d’affaire !
Ça va finir au diable vauvert !

Couplet 6
Parapluie de nos rêves brisés par la réalité
Paraphrase de nos vies, un conte mal raconté

Refrain 2
Para, para, c’est pas ordinaire !
Notre amour part tout de travers !

Couplet 7
Parasites nos doutes rongent ce qu’il reste de nous
Paradigme brisé d’un couple devenu fou

Refrain 1
Para, para, quelle drôle d’affaire !
Ça va finir au diable vauvert !

Couplet 8
Nos ennuis sur le dos, lourd comme un sac à dos
Parachute ultime pour notre dernier saut

Refrain 2
Para, para, c’est pas ordinaire !
Notre amour part tout de travers !

Couplet 9
Pas de culbute ensemble, comme c’est moche
Notre histoire part en vrille, parachute en torche

Refrain 1
Para, para, quelle drôle d’affaire !
Ça va finir au diable vauvert !

Outro
Je ne serai pas son époux, elle ne m’aime pas du tout
Para poux, la peau lisse, l’amour file droit au trou

Refrain 2
Para, para, c’est pas ordinaire !
Notre amour part droit en enfer !

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L’Évanessange

Ce soir, avant de clore mes paupières sur les tourments du jour,
J’ai levé les yeux vers le ciel et vu la lune, rougeoyante,
Tel un portail entrouvert sur un autre monde.
Une lumière douce mais vive, perçant la nuit noire,
Me rappelant cette blessure incandescente qui habite encore mon cœur,
Brûlé aux amours perdues.

Aujourd’hui, la chaleur accablante de l’été s’étend sur ce lit à moitié déserté,
Et dans cette solitude brûlante, le passé ressurgit, fidèle à son tourment.
Un autre lit, un autre été, il y a longtemps déjà,
Et je tente, une nouvelle fois, d’exorciser ce fantôme obstiné,
Ce spectre de vacuité, de libido non consommée qui, nuit après nuit, se glisse entre mes draps.

Ce manque qui me hante me rappelle un abîme plus ancien,
Une souffrance béante, une déchirure après tant d’autres,
Tandis que mes dérèglements, fidèles compagnons, reprennent leur danse morbide.
Incapable de vivre seul, incapable de rester uni,
Je me perds entre ces deux impossibles, écartelé, désuni.

Et voici que résonne en moi cette ouverture, Daho en tête,
Un ange évanescent, tombé du ciel en un doux mois de juin,
Pour disparaître en août, comme un rêve éteint.
Ô bel ange sauveur, futile interlude,
Toi qui m’as offert un instant de paradis pour me laisser choir,
Ne me laissant pour tout viatique que cette chanson,
Ce murmure de Daho et Keren Ann, qui me hante encore.

Aujourd’hui, alors que je ressasse ces ruptures amères,
Je me vois, tombé du ciel, abandonné mille fois,
Mais cette perte d’un ange évanescent,
Ah, celle-là, plus que toutes, laisse en moi une trace particulière.

Oh toi, l’Évanessange, fantôme éclatant de l’Anima ensorcelante,
Tu danses dans mes souvenirs tel un spectre de fumée,
Une illusion d’été qui ne laisse que des cendres froides derrière elle.
Lorsque tu t’effaces, une lune ronde et blanche prend ta place,
Veillant sur mes nuits solitaires.
Mais, sitôt que ton ombre se dissipe, le rouge s’invite,
Incandescent et cruel, rappel amer de la perle sacrifiée,
Ravie par la main de la sorcière.

Sache-le, je t’ai attendu, oui,
Avec cette patience désespérée de celui qui n’a pas goûté à l’interdit.
Et si je ne suis pas encore complètement libéré de ton envoûtement,
Sache aussi que mon âme s’est enfin tournée vers d’autres horizons.
Le parfum de tes amours perdues, jadis si enivrant,
Est devenu âcre, presque insupportable.
L’éternel féminin ne doit plus rimer avec ces étreintes empoisonnées,
Ces baisers corrompus par le mensonge et la trahison.

Aujourd’hui, ce n’est plus à toi, Évanessange déchu, que je m’adresse,
Mais à ce patron de tissus de mensonge, fibre sauvage, né des entrailles de l’animalité,
Qui a souillé mes relations, déformé mes passions.
Ce n’est plus dans l’ombre que je me cache et me réfugie
Mais dans le feu et la lumière de ma propre rédemption,
Forgeant mon destin avec l’acier trempé de la volonté,
Déterminé à laisser derrière moi ces amours maudites
Qui m’ont trop longtemps enchaîné.

L’Évanessange

L’Évanessange : Une Ode Verlaine en Rimbaud

Intro
Sous la lune rougeoyante,
Un cœur blessé se lamente,
Porte, sphère inconnues,
Amours à jamais perdues.

Couplet 1
L’été brûle mes draps désertés,
Fantômes du passé obstiné,
Vacuité, ces ébats non consommés,
Dans mes nuits se glissent, affamés.

Couplet 2
Abîmes anciens, souffrances béantes,
Dérèglements à la danse morbide,
Entre solitude et union fuyante,
Je me perds, âme liquide.

Refrain
Évanessange, cela fait trop de temps,
Que tu me déranges quand tes amours démangent,
Il est temps que cela change,
Que s’estompe ce visage aimant.

Couplet 3
Un ange tombé du ciel de juin,
S’évanouit en août, rêve éteint,
Paradis éphémère offert en vain,
Ne reste qu’un murmure, un refrain.

Couplet 4
Ruptures amères, mille abandons,
Mais cette absence, particulière,
Laisse une trace, une cicatrice fière,
Dans mon cœur en perdition.

Refrain
Évanessange, cela fait trop longtemps,
Que tu me hantes avec tes charmes changeants,
Il est temps que le vent tourne,
Que s’effacent ces atours en ristourne.

Pont
Oh toi, l’Évanessange !
Voilà ma revanche !

Couplet 5
Spectre évanescent, Anima ensorcelante,
Fumée dansante, illusion mordante,
Cendres froides d’un été délirant,
Lune blanche, nuits déchirantes.

Couplet 6
Ombre dissipée, rouge incandescent,
Cruel rappel, ma vie sacrifiée,
Mains ensorcelantes, perle jetée,
Sur mon cœur écorché, sanglant.

Refrain
Évanessange, temps démantelé,
Dérangement cosmique, amours étranglées,
Changement alchimique s’opère,
Ton visage : mirage évaporé.

Couplet final
Patron de mensonges, fibre sauvage hurlante,
Relations souillées, passions à la gorge,
Dans le feu et la lumière je forge,
Mon destin d’acier, volonté flamboyante.

Outro
Amours maudites, vils liens brisés,
L’Évanessange précipité,
Entre Verlaine et Rimbaud, je danse,
Libre enfin, dans cette nouvelle essence.

Adieu Evanessange.
C’est la mise au point finale !

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L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Mais où va-t-on ? - Indignation et rébellion

Patience ? C’est pas la saison !

Tout a commencé par une blague qui circule sur internet : « Je tente de cultiver la patience mais cela ne semble jamais la saison ». Cette phrase m’a tellement interpellé qu’elle m’a d’abord inspiré ce texte poétique.

Je tente de cultiver la patience mais cela ne semble jamais la saison


Dans le jardin aride de la vie moderne, cultiver la patience est devenu un défi de taille. Comme le dit si bien cette citation ironique : « J’essaie de cultiver ma patience, mais le problème, c’est que ce n’est pas la saison! » Cette phrase résume parfaitement le paradoxe auquel nous sommes confrontés : comment faire pousser une vertu délicate quand tout pousse à l’ivraie de l’impatience ?
Imaginez-vous, jardinier novice de l’âme, armé de la pelle de l’indulgence et du râteau de la résignation, tentant désespérément de faire germer les graines de la patience dans un sol envahi par les mauvaises herbes de l’impatience, arrosées de précipitation. Le climat émotionnel de notre époque ressemble à un été perpétuel, brûlant et caniculaire, où non seulement la chaleur dessèche nos efforts, mais où cette espèce de végétation indésirable et invasive prolifère à une vitesse alarmante, nourrie par les précipitations incessantes de l’urgence et de la hâte.
Notre société moderne, avec ses fast-foods, ses fast-lovers et ses fast-thinkers, a créé un véritable effet de serre émotionnel. Dans cette serre surchauffée, l’ivraie de l’impatience s’épanouit, étouffant les fragiles pousses de patience. Tout doit être consommé instantanément, les pensées doivent être express, et la réflexion posée est devenue aussi rare qu’une orchidée dans un champ de chardons. La patience, cette vertu d’antan, ressemble de plus en plus à une plante en voie d’extinction, luttant pour sa survie dans un environnement toujours plus hostile.
On pourrait presque imaginer la patience exposée dans un jardin botanique, avec une petite pancarte : « Ici survit difficilement la patience, espèce menacée au XXIe siècle par l’invasion des mauvaises herbes de l’impatience et les températures émotionnelles extrêmes. » Les visiteurs passeraient devant, jetant un regard distrait, pressés d’aller voir l’exposition sur les plantes carnivores de la productivité.
Pourtant, malgré cette chaleur accablante et ce sol envahi, nous continuons à planter nos graines d’espoir. Chaque tentative de cultiver la patience est comme un acte de résistance contre cette canicule ambiante et cette prolifération de l’impatience. Certes, nous récoltons souvent plus de coups de soleil que de fruits mûrs, plus de déceptions que de satisfactions. Chaque coup de pelle dans ce sol dur et chaque coup de râteau sur cette terre assoiffée et envahie est une leçon de botanique humaine, un rappel brutal que la vie n’est pas toujours un jardin zen bien entretenu.
Mais n’est-ce pas là le charme de l’existence ? Un peu de sécheresse, beaucoup de chaleur, et cette constante nécessité de s’adapter et de lutter contre les mauvaises herbes. Peut-être que le véritable défi du XXIe siècle est de redécouvrir cette patience, de la réacclimater comme une plante rare et précieuse capable de survivre dans des conditions extrêmes et de résister à l’invasion de l’impatience. Chaque petit acte de patience devient alors une goutte d’eau dans ce désert d’agitation, une promesse de fraîcheur dans la fournaise du quotidien.
Mais attention, car dans ce jardin hostile, même nos outils vertueux peuvent se retourner contre nous. On arrose certaines plantes avec attention, espérant voir éclore des roses de patience, on ratisse, on bine, mais nos espoirs se débinent sous le soleil implacable. Pouf ! Voilà qu’on se retrouve avec des chardons d’irritation ou, pire, des orties d’agacement qui nous piquent à travers nos gants de bonne volonté. C’est ainsi qu’on se prend des râteaux cachés dans les hautes herbes de cette jungle urbaine surchauffée, prêts à nous rappeler à quel point nos espoirs étaient naïfs. Un rendez-vous raté ? Râteau brûlant. Un malentendu avec un collègue ? Râteau desséché. Une dispute familiale ? Paf, voilà cette fois-ci la pelle qui s’abat sur notre tronche, nous laissant un peu plus groggy dans cette chaleur accablante.
Alors, continuons à manier nos outils avec malice, à supporter les coups de chaleur avec grâce, et à arracher inlassablement les mauvaises herbes de l’impatience pour faire pousser des fleurs de sagesse dans le terreau aride de nos expériences. Car qui sait ? Peut-être qu’un jour, en dépit de cette canicule permanente et de cette invasion tenace, nous découvrirons enfin une espèce rare de patience résistante à la chaleur et aux herbicides de la modernité, capable de fleurir même dans les moments les plus torrides de notre existence.
En attendant, gardons à l’esprit que ce qui compte, ce n’est pas d’avoir un jardin parfait, mais de continuer à le cultiver avec passion et un brin de folie. Après tout, même les cactus les plus robustes finissent par fleurir au milieu du désert, et la patience pourrait bien être cette plante succulente qui, contre toute attente, s’épanouira dans le jardin envahi de notre époque surchauffée, offrant une oasis de sérénité dans l’océan tumultueux de notre impatience collective.

La suite en chanson

Puis l’idée a continué à germer dans mon esprit, et ce qui n’était qu’une réflexion humoristique s’est transformé en une véritable chanson.

Dans ce morceau, je mets en scène un jardinier de l’âme, armé de sa pelle d’indulgence et de son râteau de résignation, qui tente désespérément de cultiver la patience dans un monde où tout pousse à l’impatience. Entre les fast-foods, les fast-lovers et les fast-thinkers, notre pauvre patience se retrouve en voie d’extinction, exposée comme une curiosité dans un jardin botanique.
À travers des métaphores jardinières et des jeux de mots, j’explore avec humour et ironie les défis de rester patient dans une société obsédée par la vitesse et l’immédiateté. Les couplets vous emmèneront dans un voyage rythmé par les coups de pelle et de râteau que nous réserve la vie, tandis que le refrain vous fera swinguer sur l’air de « Je cultive patience, où va-t-on ? »
Cette chanson est à la fois un clin d’œil à notre époque frénétique et une invitation à prendre le temps, à cultiver la patience malgré les conditions peu favorables. Qui sait ? Peut-être qu’en écoutant ce morceau, vous trouverez l’inspiration pour faire pousser quelques graines de patience dans le jardin de votre propre vie.
Je vous invite à écouter « La patience ? C’est pas la saison ! » sur ma chaîne YouTube [insérez le lien ici]. N’hésitez pas à partager vos impressions en commentaires et à diffuser la chanson si elle vous a plu. Après tout, la patience est peut-être contagieuse !
Bonne écoute et joyeux jardinage intérieur à tous !

Patience ? C’est pas la saison !
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Des étincelles au creux des ombres

Embarquez pour un voyage visuel et sonore au cœur de la transformation humaine. Découvrez le clip « Des étincelles au creux des ombres », qui explore les profondeurs de l’âme face aux tempêtes de la vie.

Alliant rap poétique et images percutantes, ce clip vous entraîne sur une route sombre, droit vers un orage métaphorique. Chaque éclair, chaque coup de tonnerre dévoile une nouvelle facette de notre résilience et de notre capacité à nous réinventer.

Inspiré par l’alchimie des émotions, ce morceau affronte nos peurs les plus profondes pour en extraire une sagesse lumineuse. Des vers ciselés se mêlent à des rythmes hip-hop puissants, créant une symphonie urbaine qui parle à l’âme.

Que vous soyez en quête de sens, en pleine remise en question, ou simplement amateur de poésie urbaine, ce clip vous offrira une expérience unique. Préparez-vous à être transporté, transformé, et peut-être même transcendé.

« Des étincelles au creux des ombres » – Parce que chaque tempête porte en elle les graines d’un nouveau commencement.

Des étincelles au creux des ombres

Des étincelles au creux des ombres

Intro
À l’heure bleue, sur l’avenue si sombre
Roulant vers l’inéluctable, l’ombre
L’orage menace, massif, imposant
Nuages en armée, éclairs jaillissant

Couplet 1
Des éclairs fulgurants zèbrent la nuit de flammes
L’orage en furie, cette alchimie des âmes
Révèle l’or caché sous la fausse apparence
Vie, épreuve sacrée, distillant l’existence

Couplet 2
Dans le creuset du temps, nous sommes telles flammes
Incandescents d’épreuves, forgés par le doute
Les certitudes fondent, volutes évanouies
Sans retour ni chemin, dans la nuit qui déroute

Refrain
Dans l’œil du cyclone, la clarté la plus pure
Chaque coup de tonnerre, une métamorphose sûre
Traverser l’orage, accepter le changement
Chaque goutte lave les doutes, nouveau commencement

Couplet 3
Crises initiatiques, rites des temps anciens
Chaque goutte de pluie, un rite, un dessein
Nous passons, transmutés, dans le feu des cieux
Accueillant la tempête, l’œil ouvert, lumineux

Couplet 4
Là où l’angoisse murmure ses ombres froides
Se dresse le choix, clair comme une épée de jade
Plonger dans la peur ou saisir la clarté
Accueillir l’orage et se laisser transmuter

Refrain
Dans l’œil du cyclone, la clarté la plus pure
Chaque coup de tonnerre, une métamorphose sûre
Traverser l’orage, accepter le changement
Chaque goutte lave les doutes, nouveau commencement

Couplet 5
Accueillir la foudre, c’est boire l’élixir
De l’éveil des âmes, purifier le désir
Dans l’acceptation, l’alchimie opère
Les douleurs s’éteignent, l’esprit devient prospère

Couplet 6
Ainsi, l’orage n’est pas un chaos sans fin
Mais l’or des sages, éclat pur, parfum divin
Nous sommes les transmutés, enfants des cieux
D’un ciel orageux, nous émergeons radieux

Refrain
Dans l’œil du cyclone, la clarté la plus pure
Chaque coup de tonnerre, une métamorphose sûre
Traverser l’orage, accepter le changement
Chaque goutte lave les doutes, nouveau commencement

Outro
Les phares percent l’obscurité profonde
Chaque passage apporte un renouveau qui luit
L’âme se forge et se fait vagabonde
L’horizon s’éclaircit d’un destin qui reluit

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L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Si j'étais Rimbaud ?

Ma mère amère à la mer

C’était l’époque où je menais ma mère amère,
Vers la mer sa lubie, telle un bateau ivre,
Bercée par les vapeurs éthyliques de son verbe austère,
Saint-Coulomb, terre d’alchimie, Léo Ferré s’enivre,
Les marées en or, ses vers en tumultes, il transmute,
Sur l’île Du Guesclin, ses rêves doux, il sculpte.

Mais pour moi, la mer, fut élixir d’évasion,
Des marées mercurielles de ma mère, cette prison,
Elle, muse d’une autre tempête, intime, douleur,
Moi, je fuyais la veuve noire, cette sombre lueur.
En chaque grain de sable, une lutte désespérée,
Contre l’emprise funeste, des illusions dissipées.

Mon père, tel l’alchimiste, lavait la vaisselle,
Chaque assiette, un creuset, chaque verre, une chandelle,
Dans les bulles savonneuses, il cherchait la pierre,
Philosophale, purifiant ses déceptions d’hier.
Moi, je le suivais, espérant la même magie,
L’eau de vaisselle en or, une lueur, une alchimie.

Et sur la plage, avec ma fille, le cerf-volant s’élève,
Symbolisant la hauteur, l’esprit qui s’élève.
Trouvant en l’oiseau de toile ce recul volatile,
Balançant ma tristesse, loin de ce creux funeste et futile.
Les vagues murmuraient des secrets dorés,
Chant des mouettes, symphonie d’un soir bleu-été.

« Ô saisons, ô châteaux, » je murmurais, ému,
Face à la mer, l’infini des possibles entrevus.
Chaque coucher de soleil, une promesse de renouveau,
Dans l’eau salée, l’âme lavée, un éternel vœu.
Aujourd’hui, je repense à ces instants de lumière,
Les clés de l’alchimie, offertes par cette mer, l’éternité entière.

Dans le grand athanor de mes souvenirs, je forge
Un nouvel être, transmutant le plomb en or.
Je suis devenu l’autre, l’alchimiste de ma vie,
Transformant ma douleur en vers, en mélodie.

Ma mère amère à la mer

Ma mère amère à la mer

Intro musicale

Couplet 1
C’était l’époque où je menais ma mère amère,
Vers la mer sa lubie, telle un bateau ivre,
Bercée par les vapeurs éthyliques de son verbe austère,
Saint-Coulomb, terre d’alchimie, Léo Ferré s’enivre,
Les marées en or, ses vers en tumultes, il transmute,
Sur l’île Du Guesclin, ses rêves doux, il sculpte.

Refrain
Sur les plages de Saint-Coulomb, l’infini bêle
Comme des moutons de sable quand la mer m’appelle
Ma mère, ce bateau ivre, dérive au loin
Mon attention s’échappe de ses râles, enfin

Couplet 2
Mais pour moi, la mer, fut élixir d’évasion,
Des marées mercurielles de ma mère, cette prison,
Elle, muse d’une autre tempête, intime, douleur,
Moi, je fuyais la veuve noire, cette sombre lueur.
En chaque grain de sable, une lutte désespérée,
Contre l’emprise funeste, des illusions dissipées.

Refrain
Sur les plages de Saint-Coulomb, l’infini bêle
Comme des moutons de sable quand la mer m’appelle
Ma mère, ce bateau ivre, dérive au loin
Mon attention s’échappe de ses râles, enfin

Couplet 3
Mon père, tel l’alchimiste, lavait la vaisselle,
Chaque assiette, un creuset, chaque verre, une chandelle,
Dans les bulles savonneuses, il cherchait la pierre,
Philosophale, purifiant ses déceptions d’hier.
Moi, je le suivais, espérant la même magie,
L’eau de vaisselle en or, une lueur, une alchimie.

Refrain
Sur les plages de Saint-Coulomb, l’infini bêle
Comme des moutons de sable quand la mer m’appelle
Ma mère, ce bateau ivre, dérive au loin
Mon attention s’échappe de ses râles, enfin

Pont musical

Couplet 4
Et sur la plage, avec ma fille, le cerf-volant s’élève,
Symbolisant la hauteur, l’esprit qui s’élève.
Trouvant en l’oiseau de toile ce recul volatile,
Balançant ma tristesse, loin de ce creux funeste et futile.
Les vagues murmuraient des secrets dorés,
Chant des mouettes, symphonie d’un soir bleu-été.

Refrain
Sur les plages de Saint-Coulomb, l’infini bêle
Comme des moutons de sable quand la mer m’appelle
Ma mère, ce bateau ivre, dérive au loin
Mon attention s’échappe de ses râles, enfin

Couplet 5
« Ô saisons, ô châteaux, » je murmurais, ému,
Face à la mer, l’infini des possibles entrevus.
Chaque coucher de soleil, une promesse de renouveau,
Dans l’eau salée, l’âme lavée, un éternel vœu.
Aujourd’hui, je repense à ces instants de lumière,
Les clés de l’alchimie, offertes par cette mer, l’éternité entière.

Refrain
Sur les plages de Saint-Coulomb, l’infini bêle
Comme des moutons de sable quand la mer m’appelle
Ma mère, ce bateau ivre, dérive au loin
Mon attention s’échappe de ses râles, enfin

Outro
Dans le grand athanor de mes souvenirs, je forge
Un nouvel être, transmutant le plomb en or.
Je suis devenu l’autre, l’alchimiste de ma vie,
Transformant ma douleur en vers, en mélodie.

Fin

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L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Mais où va-t-on ? - Indignation et rébellion

Les psychopathes au pouvoir !

Chanson sarcastique du jour : Les Psychopathes au pouvoir.
Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé serait purement fortuite et involontaire.

Intro
Approchez Messieurs, approchez Mesdames !
Venez vous faire croquer, corps et âmes,
Par les psychopathes, rois du royaume !
Leur festin commence, sentez les arômes.

Couplet 1
Messieurs, mesdames, bienvenue dans le grand bal,
Où les rois sont des fous, des dangers en costard,
Ils sourient, ils charment, mais derrière leurs mâchoires,
Cachent des crocs affûtés, des cerveaux de chacals.

Refrain
Oh la la, quel joli monde en folie,
Où les psychopathes jouent des symphonies,
Leurs mélodies douces cachent des harmonies,
De manipulations et de tyrannies.

Couplet 2
Regardez donc ces chefs, si beaux, si éloquents,
Leur charme superficiel, leur confiance éclatante,
Mais leur cœur est de pierre, et leur âme défaillante,
Leurs décisions tranchantes, sans une once de tourments.

Refrain
Oh la la, quel joli monde en folie,
Où les psychopathes jouent des symphonies,
Leurs mélodies douces cachent des harmonies,
De manipulations et de tyrannies.

Couplet 3
Ces rois ont bien appris les leçons de l’histoire,
Du Prince de Machiavel, ils ont fait leur grimoire,
Manipuler, tromper, devient leur art de vivre,
Leur pouvoir se nourrit des âmes qu’ils enivrent.

Refrain
Oh la la, quel joli monde en folie,
Où les psychopathes jouent des symphonies,
Leurs mélodies douces cachent des harmonies,
De manipulations et de tyrannies.

Pont
Un sourire de requin, une poignée de main glacée,
Des promesses en l’air, des discours sans vérité,
Ils exploitent les crises avec morbidité,
Et leurs succès se bâtissent sur notre naïveté.

Couplet 4
Les études sont claires, les chiffres ne mentent pas,
Cinq pour cent des adultes, et bien plus en haut lieu,
Douze pour cent des chefs, cela donne l’effroi,
Le pouvoir attire les loups, les démons ambitieux.

Refrain
Oh la la, quel joli monde en folie,
Où les psychopathes jouent des symphonies,
Leurs mélodies douces cachent des harmonies,
De manipulations et de tyrannies.

Outro
Alors méfions-nous bien des masques et sourires,
Car derrière chaque ange peut se cacher un vampire,
Gardons toujours à l’esprit, dans notre douce folie,
Que les psychopathes règnent, piétinant la vie.

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L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Rencontres de voyages et de hasards

Terre Blanche : Un Écrin de Beauté en Ligurie

Terre Blanche, niché à Arcagna Dolceacqua IMPERIA est un lieu d’Italie où la nature et l’histoire s’entrelacent pour offrir une expérience unique. Pour y accéder, il faut emprunter une route sinueuse et étroite, presque à flanc de colline, qui ajoute à l’attrait pittoresque et sauvage de ce domaine. Chaque virage de cette montée dévoile des panoramas à couper le souffle, faisant de l’arrivée une aventure en soi.
Une Promenade Poétique à Terra Biancha
Au Pied de la Colline
En arrivant à Terre Blanche, vous êtes accueillis par des vignobles luxuriants et des oliveraies centenaires. Le sol, parsemé de vignes verdoyantes, exhale des parfums de terre et de végétation méditerranéenne. Les murs en pierre des maisons historiques restaurées se fondent harmonieusement dans le paysage, témoins silencieux d’un passé riche et vibrant. Ici, chaque pierre raconte une histoire, et chaque détail semble murmurer des secrets anciens.
L’Ascension vers le Sommet
En montant plus haut, la route serpente à travers les vignobles, chaque tournant offrant une nouvelle perspective sur la vallée en contrebas et la mer étincelante à l’horizon. Les oliviers, avec leurs troncs noueux et leurs feuilles argentées, bordent le chemin, créant des jeux d’ombre et de lumière sous le soleil doré. Le chant des cigales accompagne vos pas, ajoutant une touche musicale à cette promenade bucolique.
Vue Panoramique au Sommet
Arrivé au sommet, la vue est à couper le souffle. À l’est, les montagnes verdoyantes de la Ligurie se déploient, ondulant doucement vers le ciel. Les terrasses de vignes s’étendent à perte de vue, leurs rangées bien ordonnées formant un tableau vivant de l’agriculture traditionnelle de la région. À l’ouest, la mer Méditerranée scintille sous le soleil, un bleu infini qui contraste magnifiquement avec le vert des collines et le gris argenté des oliviers.
Les Bâtiments Historiques
En regardant vers les bâtiments historiques et anciens du domaine, on voit des maisons en pierre, restaurée avec soin, offrant un refuge paisible et confortable. Les appartements autonomes sont décorés avec goût, alliant le charme rustique du passé au confort moderne. Depuis les terrasses, vous pouvez savourer un verre de vin local tout en admirant le coucher du soleil, la lumière dorée inondant la vallée et les vignobles environnants.
L’Art de Vivre à Terre Blanche
Terre Blanche n’est pas seulement un lieu, c’est un art de vivre. Le domaine célèbre la tradition vinicole de la région depuis 1870, produisant des vins qui capturent l’essence des cépages liguriens. En vous promenant dans les vignobles, vous pouvez ressentir la passion et le savoir-faire qui animent chaque bouteille de vin produite ici.
Conclusion
En séjournant à Terre Blanche, vous vous offrez une immersion totale dans la beauté brute et authentique de la Ligurie. Que ce soit en explorant les vignobles, en admirant les vues panoramiques depuis le sommet, ou en savourant le confort des appartements typiques, chaque moment passé ici est une invitation à la contemplation et à la sérénité. Terre Blanche est un lieu où la nature, le vin et l’hospitalité se conjuguent pour créer des souvenirs impérissables, un lieu où le temps semble suspendu, loin de l’agitation du monde moderne.

Ballade pour Terra Bianca

Ballade pour Terra Bianca

Intro
Terre Blanche, écrin de beauté
Ligurie, terre de volupté

Couplet 1
Sur la route sinueuse, je m’élance
Vers Terra Bianca, promesse d’excellence
Chaque virage dévoile un nouveau tableau
La nature s’éveille, quel spectacle si beau

Couplet 2
Au pied de la colline, les vignes s’étirent
L’air vibrant de chaleur, les parfums m’attirent
Les pierres anciennes murmurent leurs secrets
Dans ce jardin d’Éden, le temps s’est arrêté

Refrain 1
Terra Bianca, entre ciel et terre
Suspendus dans l’éternité
Terra Bianca, mystère et lumière
Beauté et sérénité

Couplet 3
L’ascension commence, une odyssée des sens
Oliviers tourmentés, ombres qui dansent
Le chant des cigales rythme mes pas
Le souffle du vent caresse mon bras

Couplet 4
Au sommet enfin, ô vue sublime
Les montagnes s’élancent vers la cime
La Méditerranée brille à l’horizon
Entre deux infinis, Terra Bianca est notre maison

Refrain 2
Terra Bianca, entre ciel et mer
Suspendus dans l’immensité
Terra Bianca, lumière et mystère
Beauté et félicité

Couplet 5
Les demeures ancestrales nous accueillent
Le temps s’arrête, les sens s’éveillent
De la terrasse, le soleil embrase la vallée
Les vignobles s’enflamment, beauté révélée

Couplet 6
Le vin coule, nectar des dieux
Chaque gorgée nous rapproche des cieux
Communion avec cette terre bénie
Poème liquide, éloge de la Ligurie

Refrain 3
Terra Bianca, entre terre et cieux
Suspendus hors du temps
Terra Bianca, grâce des dieux
Beauté, enchantement

Couplet 7
Loin du tumulte et du monde vulgaire
L’âme retrouve sa patrie première
Bercée par la nature en son expression
La plus pure, la plus sublime émotion

Couplet 8
Terra Bianca n’est pas un simple lieu
Mais une expérience qui nous rend heureux
Ici, la beauté règne en maître absolu
Dans cet écrin divin, le temps est suspendu

Refrain final
Terra Bianca, entre rêve et réel
Suspendus dans l’éternité
Terra Bianca, grâce immortelle
Beauté et sérénité
Terra Bianca, notre paradis
Suspendus hors du temps
Terra Bianca, jardin béni
Beauté, ravissement

Outro
Terre Blanche, écrin de beauté
Ligurie, notre éternité