Découvrez les pensées artistiques, essais et les lettres ouvertes de Pascal Rivière, qui abordent des sujets d’importance sociale et culturelle, remettent en question les normes sociétales et soulignent l’importance de la pensée critique. De l’économie à la politique, en passant par les comportements humains, notre blog offre des perspectives uniques et provocantes sur les enjeux contemporains.
Une expérience musicale avec l’IA à propos de l’escalade électorale
Chers lecteurs,
Aujourd’hui, j’aimerais partager avec vous une expérience fascinante que j’ai récemment vécue : la création d’une chanson en collaboration avec une intelligence artificielle. Le résultat de cette aventure est « L’Escalade Électorale », une chanson folk satirique qui offre un regard amusé sur le monde politique.
L’idée de départ
Tout a commencé avec un texte humoristique sur les politiciens en campagne, comparés à des alpinistes grimpant les pentes de la popularité. J’ai eu l’idée de transformer ce texte en chanson, mais je me demandais comment aborder cette tâche. C’est là que j’ai décidé d’explorer les possibilités offertes par l’IA.
Le processus de création avec l’IA
J’ai utilisé un assistant IA pour m’aider dans ce processus créatif. Voici comment cela s’est déroulé :
J’ai fourni le texte original à l’IA et lui ai demandé de créer une chanson.
J’ai précisé mes préférences : style folk, ton satirique, structure en couplets et refrain.
L’IA a généré les paroles, que j’ai ensuite affinées et ajustées.
Ce processus a été une véritable collaboration homme-machine, mêlant mes idées et directives avec les capacités de génération de texte de l’IA.
Le résultat : « Les joyeux alpinistes »
La chanson qui en résulte est une satire légère de nos campagnes politiques. Elle dépeint les politiciens comme des alpinistes, grimpant frénétiquement les pentes de l’opinion publique. Chaque couplet aborde un aspect différent de cette « ascension » politique, du camp de base aux sommets vertigineux des promesses électorales.
Réflexions sur cette expérience
Cette collaboration avec l’IA a été à la fois stimulante et révélatrice. Voici quelques réflexions :
L’IA s’est avérée un excellent outil pour structurer les idées et générer du contenu créatif.
Cependant, le rôle humain reste crucial pour affiner, ajuster et donner une véritable âme à la création.
Cette expérience soulève des questions intéressantes sur la nature de la créativité à l’ère de l’IA.
Invitation à l’écoute et au dialogue
J’aimerais maintenant vous inviter à écouter « L’Escalade Électorale ». Je suis curieux de connaître vos impressions, non seulement sur la chanson elle-même, mais aussi sur ce processus de création assisté par l’IA.
[Insérez ici un lien vers la chanson ou une information sur où l’écouter]
Que pensez-vous de cette approche de création musicale ? Voyez-vous des avantages ou des inconvénients à utiliser l’IA dans le processus créatif ? Votre avis m’intéresse grandement, alors n’hésitez pas à partager vos réflexions dans les commentaires.
Cette expérience n’est qu’un premier pas dans l’exploration des possibilités offertes par l’IA dans le domaine créatif. J’ai hâte de voir où cela pourrait nous mener à l’avenir.
Merci de votre intérêt et de votre soutien continu !
Dans un monde où la musique ne cesse de se réinventer, il est parfois bon de jeter un regard en arrière tout en gardant les pieds fermement ancrés dans le présent. C’est exactement ce que propose notre nouveau single, « Danse le jerk sous la pluie », une ode aux années 60 avec une touche résolument contemporaine.
Retour aux sources
Le jerk, cette danse emblématique des années 60, évoque pour beaucoup d’entre nous des souvenirs de jeunesse, de fêtes insouciantes et de rébellion joyeuse. Popularisé par des artistes comme Nino Ferrer en France, le jerk était plus qu’une simple danse – c’était un état d’esprit, une façon de s’exprimer et de défier les conventions.
Notre chanson rend hommage à cette époque tout en y insufflant une énergie nouvelle. Les paroles racontent une histoire personnelle, celle de parents dansant le jerk avec passion, observés par leurs enfants fascinés. C’est un récit qui parle à toutes les générations, mêlant nostalgie et réflexion sur le passage du temps.
Un pont entre les époques
« Danse le jerk sous la pluie » ne se contente pas de ressusciter un style musical. Elle crée un pont entre hier et aujourd’hui, utilisant des sonorités modernes pour raviver l’esprit rebelle et joyeux du jerk. Le refrain accrocheur vous invite à danser malgré les difficultés de la vie, transformant la mélancolie en énergie positive.
Plus qu’une chanson, un message
Au-delà de son rythme entraînant, notre single porte un message profond. Inspiré par la philosophie de Sénèque, il nous rappelle que la vie n’est pas d’attendre que les orages passent, mais d’apprendre à danser sous la pluie. C’est une invitation à la résilience, à trouver la joie même dans les moments difficiles.
Une expérience multi-sensorielle
« Danse le jerk sous la pluie » n’est pas qu’une expérience auditive. Nous avons créé un univers visuel qui complète parfaitement la musique. Du clip vidéo aux visuels sur les réseaux sociaux, chaque élément a été pensé pour vous plonger dans l’ambiance unique de cette fusion entre rétro et moderne.
Rejoignez la danse !
Nous vous invitons à découvrir « Danse le jerk sous la pluie » sur toutes les plateformes de streaming. Laissez-vous emporter par le rythme, plongez dans les souvenirs et créez-en de nouveaux. Partagez vos impressions, vos souvenirs du jerk ou vos propres pas de danse sur les réseaux sociaux avec le hashtag #DanseLeJerkSousLaPluie.
N’oubliez pas : la vie est une piste de danse, et même sous la pluie, il est toujours temps de faire le jerk !
Un hommage musical aux travailleurs sociaux loin de chez eux
Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous présenter un projet qui me tient particulièrement à cœur : « Le Lai de Dame Isabelle (de Bretagne) », une œuvre musicale inspirée des troubadours médiévaux, mais porteuse d’un message très actuel.
L’inspiration derrière la chanson
En tant que formateur de travailleurs sociaux, j’ai eu le privilège de rencontrer de nombreux étudiants venant des quatre coins de la France. Au fil des années, j’ai été frappé par un phénomène récurrent : beaucoup de ces futurs professionnels se retrouvent à exercer loin de leur région d’origine, parfois par nécessité, souvent par vocation.
Cette réalité m’a particulièrement touché concernant les étudiants bretons. Leur attachement profond à leur terre natale, combiné à leur désir ardent de servir les autres, m’a inspiré à créer cette chanson.
Dame Isabelle : Un symbole de dévouement
Le personnage de Dame Isabelle incarne tous ces travailleurs sociaux qui ont fait le choix courageux de s’éloigner de leurs racines pour répondre à l’appel de leur métier. Originaire de Bretagne, elle se retrouve en Auvergne, portant en elle la nostalgie de sa terre natale tout en embrassant pleinement sa nouvelle vie et sa mission.
Un voyage entre deux mondes
La chanson évoque le parcours d’Isabelle, de sa Bretagne bien-aimée aux montagnes d’Auvergne. Elle parle de l’exil, de la nostalgie, mais aussi de la force et du courage nécessaires pour s’adapter à un nouvel environnement. À travers des images poétiques, elle peint le tableau d’une âme partagée entre deux mondes, riche de cette double appartenance.
Un hommage en musique
En choisissant le style des troubadours, j’ai voulu donner à cette histoire une dimension intemporelle. Le refrain répété tout au long de la chanson nous rappelle constamment le cœur du message : l’admiration pour ces personnes qui, comme Isabelle, rayonnent de grâce et d’amour malgré la distance qui les sépare de leurs origines.
Plus qu’une chanson, un message
Cette chanson est bien plus qu’une simple mélodie. C’est un hommage à tous ces travailleurs sociaux qui font preuve d’un dévouement exceptionnel, acceptant de se déraciner pour mieux servir les autres. C’est aussi un rappel que nos racines, aussi profondes soient-elles, peuvent nous donner la force de nous épanouir sur de nouvelles terres.
Une invitation à l’écoute et à la réflexion
Je vous invite à écouter cette chanson.
Que vous soyez vous-même travailleur social, originaire de Bretagne, ou simplement sensible à cette thématique, j’espère que ces paroles et cette mélodie résonneront en vous.
N’hésitez pas à partager vos impressions et vos propres expériences dans les commentaires. Votre feedback est précieux et pourrait même inspirer de futures créations !
Merci de votre attention et bonne écoute à tous !
L’Oreille du Psy
La chanson
[Refrain] Ô Dame Isabelle, fleur de Bretagne, Ton cœur pur brille en Auvergne montagne, Entre mer et monts, ton âme rayonne, De grâce et d’amour, ta vie nous étonne.
[Couplet 1] En noble Bretagne, terre marine, Naquit Isabelle, beauté divine, Bigoudenne au cœur plein d’azur, Dont le destin fut loin et dur.
[Couplet 2] Exilée loin des landes d’amour, Elle partit sans espoir retour, Vers l’Auvergne aux sommets altiers, Gardant courage en son cœur fier.
[Refrain] Ô Dame Isabelle, fleur de Bretagne, Ton cœur pur brille en Auvergne montagne, Entre mer et monts, ton âme rayonne, De grâce et d’amour, ta vie nous étonne.
[Couplet 3] Son âme vouée au noble art, D’aider les âmes sans égard, Loin des côtes de son enfance, Elle œuvre avec bienveillance.
[Couplet 4] Le Laüstic chante en secret, Rossignol aux doux couplets, De Bretagne il porte la voix, Qui l’appelle en sons de hautbois.
[Refrain] Ô Dame Isabelle, fleur de Bretagne, Ton cœur pur brille en Auvergne montagne, Entre mer et monts, ton âme rayonne, De grâce et d’amour, ta vie nous étonne.
[Couplet 5] La mer la berce en ses pensées, Même en ces montagnes dressées, Elle rêve d’embruns salés, Et de rivages ensoleillés.
[Couplet 6] En ce jour de fête béni, Chantons la dame au cœur ravi, Qui par amour et par talent, Illumine nos jours présents.
[Refrain] Ô Dame Isabelle, fleur de Bretagne, Ton cœur pur brille en Auvergne montagne, Entre mer et monts, ton âme rayonne, De grâce et d’amour, ta vie nous étonne.
[Couplet 7] Que douceur règne en cette journée, Réchauffant ton cœur d’exilée, Isabelle, dame d’honneur, Ton éclat est notre bonheur.
[Couplet 8] D’Auvergne à l’Armor bien-aimée, Ton chemin d’or est parsemé, Chaque pas que tu as choisi, Est un chant que l’amour bénit.
[Refrain] Ô Dame Isabelle, fleur de Bretagne, Ton cœur pur brille en Auvergne montagne, Entre mer et monts, ton âme rayonne, De grâce et d’amour, ta vie nous étonne.
[Outro] Ô Dame Isabelle, cœur de Bretagne, Bien qu’Auvergne soit ta campagne, Aux vacances tu retrouveras, Ta terre natale entre tes bras.
L’exil n’est plus que temporaire, Car ton retour est salutaire, Entre deux terres ton cœur balance, Riche de double appartenance.
Dans le monde de la musique, il est rare de trouver une voix aussi unique et émouvante que celle de Nelson, le chat européen au flegme britannique, héros de notre nouvelle chanson folk blues, « Nelson le Chat Flegmatique ». Cette composition originale, inspirée d’une histoire vraie mais romancée et écrite dans un style évoquant Balzac, nous plonge dans un récit poignant de loyauté, de déclin et de résilience.
L’histoire derrière la chanson
Au cœur d’une vieille villa délabrée, nous découvrons l’histoire touchante de Nelson, un chat trapu à la bedaine pendante, et de sa maîtresse, une ancienne professeure d’anglais de 88 ans. À travers les yeux ambrés de notre narrateur félin, nous assistons à la lente descente aux enfers de cette femme, aujourd’hui prisonnière de ses démons et de l’alcool.
Nelson, s’autoproclamant « amiral de ce navire en perdition », observe avec un stoïcisme tout britannique la déchéance de son monde. Les meubles disparaissent, les visites d’un avocat tentant de sauver ce qui peut l’être se multiplient, et pourtant, notre héros à quatre pattes reste inébranlable dans sa fidélité.
Une métaphore maritime puissante
La chanson utilise habilement des métaphores maritimes pour dépeindre cette situation tragique. La maison devient un navire tangant dangereusement, Nelson son fidèle amiral, et sa maîtresse, le capitaine perdant peu à peu le contrôle. Ces images évocatrices nous transportent dans un univers à la fois familier et étrangement décalé, vu à travers les yeux d’un chat.
La musique comme vecteur d’émotion
Le choix du folk blues pour porter cette histoire n’est pas anodin. Ce genre musical, connu pour sa capacité à exprimer la mélancolie et la résilience, se marie parfaitement avec le récit de Nelson. La mélodie, portée par une guitare folk, nous enveloppe dans une atmosphère à la fois douce et poignante, reflétant la complexité des émotions vécues par notre narrateur félin.
Un témoignage sur la fidélité et le temps qui passe
Au-delà de l’histoire personnelle de Nelson et de sa maîtresse, cette chanson nous invite à réfléchir sur des thèmes universels. La fidélité inconditionnelle de Nelson face à l’adversité nous questionne sur nos propres loyautés. Le passage du temps et son effet inexorable sur les êtres et les choses sont subtilement évoqués, nous rappelant notre propre mortalité.
Une fin ouverte
La chanson se termine sur une note d’incertitude. Que deviendra Nelson, ce gardien fidèle d’un royaume qui n’existe plus ? Cette fin ouverte nous laisse avec un mélange de mélancolie et d’espoir, caractéristique des grandes œuvres qui nous marquent durablement.
Le rôle de l’IA dans la création
Il est important de noter que cette œuvre est le fruit d’une collaboration unique entre l’homme et la machine. L’intelligence artificielle a joué un rôle significatif dans le processus créatif de « Nelson le Chat Flegmatique ». Elle a assisté dans la création et l’affinage du texte original, apportant des nuances et des perspectives que seul un système capable de traiter de vastes quantités d’informations pourrait offrir. De plus, la génération de la musique et de la voix a également bénéficié des capacités de l’IA, permettant de créer une mélodie folk blues authentique et une voix narrative unique pour Nelson. Cette synergie entre la créativité humaine et les capacités de l’IA démontre le potentiel fascinant des technologies modernes dans le domaine artistique, ouvrant de nouvelles voies d’expression et de narration.
Cette collaboration homme-machine ne diminue en rien l’authenticité ou l’émotion de l’œuvre. Au contraire, elle témoigne de notre capacité à utiliser les outils les plus avancés pour raconter des histoires profondément humaines. « Nelson le Chat Flegmatique » reste avant tout une histoire de cœur, de fidélité et de résilience, rendue possible par une fusion innovante de sensibilité humaine et de puissance technologique.
Conclusion
« Nelson le Chat Flegmatique » n’est pas qu’une simple chanson. C’est un témoignage émouvant sur la force des liens qui nous unissent, sur la dignité face à l’adversité, et sur ces témoins silencieux de nos vies qui en sont parfois les véritables héros. En écoutant cette mélodie folk blues, laissez-vous transporter dans l’univers de Nelson et de sa maîtresse, et peut-être y trouverez-vous un écho à vos propres expériences.
Que vous soyez amateur de musique folk, de récits poignants, ou simplement curieux de découvrir une histoire racontée d’un point de vue unique, « Nelson le Chat Flegmatique » saura vous toucher. Car après tout, qui mieux qu’un chat flegmatique peut nous enseigner l’art de rester digne face aux tempêtes de la vie ?
Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous présenter un projet unique qui mêle tradition littéraire, culture hip-hop et réalité moderne : « Le lièvre et la tortue : Duel sur l’autoroute ». Cette chanson rap, fruit de mes collaborations avec les IA, réinvente la célèbre fable de La Fontaine dans un contexte contemporain et humoristique.
La genèse du projet
Tout a commencé par une simple idée tirée de mon vécu au volant : et si on transposait la morale de la fable « Le Lièvre et la Tortue » sur nos autoroutes modernes en pleins travaux? J’ai donc fait appel à Claude, une IA conversationnelle, pour m’aider à développer cette idée folle. Ensemble, nous avons imaginé un scénario mettant en scène une tortue prudente au volant d’une petite citadine (moi) et un lièvre impatient conduisant un gros camion de livraison (divers conducteurs qui m’ont « collé au cul »).
Le processus créatif
La collaboration avec Claude a été aussi fascinante qu’amusante. Nous avons commencé par établir les grandes lignes de l’histoire, puis nous avons travaillé sur les paroles, veillant à respecter le flow et la métrique propres au rap français. Claude a proposé des versions initiales que j’ai ensuite affinées, ajoutant ma touche personnelle et mon expérience personnelle. Le texte a aboutit sur l’IA Suno qui en a fait un rap en suivant mes mots clés.
Le résultat
Le résultat est un morceau de rap énergique et humoristique qui raconte les péripéties de nos deux protagonistes sur une autoroute en travaux. Les couplets alternent entre le point de vue de la tortue stressée et celui du lièvre frustré, le tout ponctué par un refrain accrocheur qui capture l’essence du chaos routier.
L’aspect visuel
Pour compléter l’expérience auditive, j’ai collaboré avec Chat GPT qui s’est mué en artiste graffiti talentueux pour créer une couverture qui capture parfaitement l’esprit du morceau. L’artwork représente la tortue dans sa petite voiture bleue, poursuivie par un lièvre furieux au volant d’un gros camion, le tout dans un style graffiti explosif et coloré.
La réception
Depuis sa sortie, « Le lièvre et la tortue : Duel sur l’autoroute » a reçu un accueil chaleureux de la part de mon public. Les auditeurs apprécient particulièrement le mélange d’humour, de références culturelles et de réalité quotidienne que le morceau propose.
Conclusion
Ce projet démontre le potentiel créatif qui peut naître de la collaboration entre humains et IA. En combinant la capacité d’analyse et de génération de Claude, Suno et Chat GPT avec ma vision artistique et mon expérience musicale, nous avons pu créer quelque chose d’unique et d’engageant.
J’espère que ce morceau vous fera non seulement sourire, mais aussi réfléchir sur nos comportements sur la route. N’hésitez pas à l’écouter, à le partager!
Restez à l’écoute pour plus de projets innovants et n’oubliez pas : sur l’autoroute comme dans la vie, ce n’est pas toujours le plus rapide qui gagne !
Ici, je veux partager avec vous la genèse d’une chanson qui me tient particulièrement à cœur : « Échos d’Armor ».
Tout a commencé de façon inattendue. Une de mes anciennes élèves, en visite dans les Côtes d’Armor, a posté quelques photos de Saint-Quay sur les réseaux sociaux. Ces images ont agi comme un déclencheur, réveillant en moi une myriade de souvenirs personnels liés à cette magnifique région de Bretagne.
C’est là que j’ai réalisé à quel point les émotions et les souvenirs peuvent être contagieux. Les images de mon ancienne élève ont fait ressurgir mes propres expériences à Plouha, Bréhec, mes moments passés avec mes amis bretons, mes balades sur les sentiers des douaniers, et bien sûr, les délicieux repas partagés (même si j’avais momentanément oublié les artichauts !).
Fasciné par cette confluence de souvenirs – les miens et ceux partagés par mon ancienne élève et ses amis – j’ai senti le besoin de capturer cette nostalgie collective en musique. C’est ainsi qu’est née « Échos d’Armor ».
Cette chanson est un mélange unique de mes expériences personnelles et des récits que j’ai pu glaner. Elle parle des paysages changeants au fil des saisons, de la gastronomie locale qui enchante les papilles, des amitiés nouées sur le sable et autour des feux de camp, et de cette sensation indescriptible de retour aux sources que l’on ressent à chaque visite.
Le refrain, que je partage ici avec vous, résume l’essence de ce que j’ai voulu transmettre :
« Ô Côtes d’Armor, havre d’amour, Terres de rencontre et retours, Nos âmes y reviennent toujours, Pour vivre nos plus beaux séjours. »
En écrivant cette chanson, j’ai réalisé à quel point nos expériences individuelles peuvent se fondre en une mémoire collective, créant quelque chose de plus grand que la somme de ses parties.
J’espère que « Échos d’Armor » résonnera en vous, qu’elle éveillera peut-être vos propres souvenirs de vacances, que ce soit en Bretagne ou ailleurs. Car au final, ce sont ces moments précieux, ces émotions partagées, qui donnent toute sa saveur à la vie.
Je vous invite à écouter la chanson, à fermer les yeux, et à vous laisser porter par ces échos des Côtes d’Armor. Et qui sait, peut-être vous inspireront-ils à créer vos propres souvenirs dans ce coin de paradis ?
Je tiens également à partager avec vous un aspect fascinant de la création de cette chanson. J’ai eu recours à l’intelligence artificielle générative, tant pour la musique que pour m’assister dans la rédaction des paroles. Le résultat m’a vraiment impressionné positivement. L’IA musicale s’est surpassée, produisant une mélodie qui évoque l’esprit d’Alan Stivell, mais avec une voix féminine particulièrement enchanteresse. Cette fusion de la technologie moderne et de l’inspiration traditionnelle bretonne a donné une dimension supplémentaire à « Échos d’Armor », créant une expérience sonore unique qui, je l’espère, vous transportera au cœur de cette magnifique région.
Cette collaboration entre l’humain et l’IA démontre comment la technologie peut amplifier notre créativité, tout en restant fidèle à l’émotion et à l’authenticité des souvenirs qui ont inspiré cette chanson. J’ai hâte que vous découvriez le résultat de cette rencontre entre nostalgie, technologie et musique traditionnelle bretonne.
N’hésitez pas à partager vos impressions et vos propres souvenirs dans les commentaires. J’ai hâte de lire vos retours !
Quand certains conducteurs de train inspirent la musique
Chers lecteurs et amateurs de voyages ferroviaires mouvementés,
Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous présenter ma dernière création musicale : « Le Bourreau d’Ultra Rail ». Cette chanson électro tango est née de mes nombreuses aventures (ou devrais-je dire mésaventures ?) sur les quais de gare et dans les trains de notre bien-aimé réseau ferroviaire.
L’inspiration derrière la mélodie
Qui parmi vous n’a jamais pesté contre un train en retard, une porte obstinément close, ou un contrôleur aux abonnés absents ? Ces petits (et grands) désagréments du quotidien des voyageurs ont fini par se transformer en une symphonie sarcastique que j’ai décidé de partager avec vous.
Laissez-moi vous donner un avant-goût de ce qui vous attend :
Je suis le roi des rails, maître du chaos sûr Mon café à la main, je règne en dictateur Les passagers, pantins, dansent sous la pluie Mon café je déguste, à l’abri de leurs cris
Ce couplet d’ouverture donne immédiatement le ton. Notre narrateur, un conducteur de train sadique, prend un malin plaisir à faire attendre ses passagers.
Un voyage musical à travers les tribulations ferroviaires
Au fil des couplets, nous explorons toutes les facettes de l’attente en gare : la pluie qui tombe sans fin, l’espoir déçu à l’arrivée du contrôleur, et bien sûr, l’indifférence légendaire de notre ami le conducteur.
Soudain, le contrôleur apparaît au loin Les yeux pleins d’espoir, les gens tendent les mains Leur sauveur arrive, pensent-ils, ravis Mais j’ai plus d’un tour dans mon sac, mes amis
Ce passage illustre parfaitement ces moments où l’on croit enfin voir la lumière au bout du tunnel, avant de réaliser que le tunnel en question est en fait un labyrinthe sans fin.
Plus qu’une chanson, une thérapie collective
« Le Bourreau d’Ultra Rail » n’est pas seulement une chanson, c’est une invitation à rire de nos malheurs quotidiens. C’est aussi, je l’espère, un exutoire pour tous ceux qui ont un jour rêvé de secouer énergiquement un agent SNCB (tout en restant, bien sûr, dans les limites de la courtoisie et de la légalité).
Alors la prochaine fois que vous vous retrouverez coincé sur un quai, sous la pluie, à attendre un train qui n’arrivera probablement jamais, n’hésitez pas à fredonner :
Je suis conducteur, le grand machinateur Vos destins dans mes mains, pauvres voyageurs Attendez, trempez-vous, suppliez sans répit Moi je reste au sec, les portes closes ici
En attendant, je vous souhaite de bons voyages, et surtout, n’oubliez pas votre parapluie !
L’Oreille du Psy
P.S. : Cette chanson est évidemment une œuvre humoristique. Un grand merci à tous les autres agents ferroviaires qui travaillent dur pour nous permettre de voyager au quotidien.
Le bourreau d’ultra rail
Intro
Couplet 1 Je suis le roi des rails, maître du chaos sûr Mon café à la main, je règne en dictateur Les passagers, pantins, dansent sous la pluie Mon café je déguste, à l’abri de leurs vies
Couplet 2 Symphonie des malheurs, ma musique d’effroi Leurs plaintes et soupirs forment un bel émoi La porte close, violon, joue sa partition J’observe leur courroux monter à l’unisson
Refrain Je suis conducteur, le grand machinateur Vos destins dans mes mains, pauvres voyageurs Attendez, trempez-vous, suppliez sans répit Moi je reste au sec, les portes closes. Eh oui !
Couplet 3 L’étiquette du rail, prétexte en or si fin « Sans contrôle, pas d’ouverture », je reste mesquin Ce mythe du contrôleur, plus rare qu’un TGV Prolonge votre attente, un plaisir élevé
Couplet 4 Caténaire complice, l’indifférence mon fort Mes phares sur ma tasse, dehors c’est inconfort Vous pestez sur le quai, royaume d’illusions Je savoure ce spectacle, quelle profession
Refrain Je suis conducteur, le grand machinateur Vos destins dans mes mains, pauvres voyageurs Attendez, trempez-vous, suppliez sans répit Moi je reste au sec, les portes closes. Eh oui !
Couplet 5 Sur le quai, âmes en peine, ballet fascinant Je les vois qui s’agitent, de mon trône géant Leur patience s’effrite, leurs espoirs s’envolent Ma pause café, seule, doucement me console
Couplet 6 La pluie tombe sans fin, vos pieds sont gelés Au sec je reste, mon moka chaud savouré Vos regards suppliants, gestes désespérés Sont le sel de mes jours, je m’en amuse, ravi
Refrain Je suis conducteur, le grand machinateur Vos destins dans mes mains, pauvres voyageurs Attendez, trempez-vous, suppliez sans répit Moi je reste au sec, les portes closes. Eh oui !
Couplet 7 Soudain, le contrôleur apparaît au loin Les yeux pleins d’espoir, les gens tendent les mains Leur sauveur arrive, pensent-ils, ravis Mais j’ai plus d’un tour dans mon sac, mes amis
Couplet 8 J’offre un café chaud à ce cher collègue « Prenez donc pause, avant votre grand trek » Les passagers ragent, voyant mon manège Leur attente se prolonge, quel privilège !
Refrain Je suis conducteur, le grand machinateur Vos destins dans mes mains, pauvres voyageurs Attendez, trempez-vous, suppliez sans répit Moi je reste au sec, les portes closes ici
Couplet 9 Maître de l’attente, virtuose du retard Mes horaires élastiques, mon temps au hasard Ne vous inquiétez pas, c’est pour votre bien La patience s’apprend, je suis votre gardien
Couplet 10 Attendez donc encore, sous ce temps mauvais Sur mon train je règne, en tsar incontesté Quand j’ouvrirai enfin ces portes tant rêvées Vous me remercierez de vous avoir aidé
Refrain final Je suis conducteur, le grand machinateur Vos destins dans mes mains, pauvres voyageurs Attendez, trempez-vous, suppliez sans répit Moi je reste au sec, les portes closes. Eh oui !
Outro L’attente, la pluie, mon pouvoir sans partage Ajoutent leur mélodie à ces aiguillages
Une incantation rap pour révolutionner l’éducation
Chers lecteurs passionnés d’éducation et de changement,
Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous présenter : « Le désordre du Phénix », un rap poétique qui vise à secouer les fondations de notre système éducatif. Cette chanson est née de ma frustration face à une école qui semble parfois plus encline à formater qu’à épanouir, mais aussi de mon espoir inébranlable en une éducation libératrice et transformatrice.
« Le désordre du Phénix », c’est d’abord un jeu de mots. Il fait référence aux invocations magiques qui ponctuent le morceau, destinées à briser les sorts des « mauvaises fées » de l’éducation traditionnelle : Tédevoar, Detormieux, Skontedi et Palandouille. Ces fées symbolisent les aspects les plus contraignants et déshumanisants de notre système scolaire actuel.
Mais le phénix, c’est aussi cet oiseau mythique qui renaît de ses cendres. Et c’est exactement ce que je souhaite pour notre éducation : qu’elle renaisse, transformée et libérée, des cendres d’un système obsolète.
Structurée en 12 couplets en alexandrins et un refrain percutant, la chanson vous emmène dans un voyage qui va de la critique acerbe de l’école actuelle à la vision d’une éducation idéale. J’y convoque les esprits de grands penseurs de l’éducation alternative comme Freinet, Neill, Bourdieu et Passeron, dont les idées révolutionnaires continuent d’inspirer ceux qui rêvent d’une école différente.
Chaque vers est une incantation, chaque couplet un sort lancé pour transformer notre vision de l’apprentissage. Des salles de classe étouffantes, nous passons à des espaces où la créativité peut s’épanouir librement. Des rangs bien ordonnés, nous arrivons à un jardin luxuriant où chaque enfant peut grandir à sa manière.
« Le désordre du Phénix » est plus qu’une simple chanson. C’est un appel à l’action, une invitation à repenser radicalement notre approche de l’éducation. C’est un cri du cœur pour une école qui ne serait plus un lieu de formatage, mais un espace d’épanouissement, de découverte et de joie.
J’espère que ce morceau résonnera en vous comme il résonne en moi. Qu’il vous fera réfléchir, qu’il vous fera rêver, et peut-être même qu’il vous poussera à agir pour une éducation plus humaine et plus libératrice.
Écoutez « Le désordre du Phénix », partagez-le, discutez-en. Et surtout, n’oubliez jamais que l’éducation a le pouvoir de changer le monde, un esprit à la fois.
Ensemble, brisons les sorts qui entravent notre système éducatif et libérons le phénix qui sommeille en chaque apprenant !
Et vous, quelle est votre vision de l’école idéale ? Partagez vos pensées dans les commentaires ci-dessous !
Couplet 1 Dans l’antre du savoir, l’enfant est enchaîné Par des fées maléfiques au pouvoir décharné Tédevoar, Detormieux, leurs noms sont des prisons Skontedi, Palandouille forgent la déraison
Couplet 2 Les rêves se fracassent sur les murs de l’ennui Dans ces salles obscures où l’esprit se réduit On broie les cerveaux dans le mortier scolaire Pour créer des clones d’un monde autoritaire
Refrain Shkorravak ! Kalamazoo ! Que le sort soit brisé ! Par Freinet et Neill, l’école est libérée L’enfant n’est plus un vase, mais une flamme ardente La connaissance éclot, libre et effervescente
Couplet 3 Mais voici que s’élève un ouragan de feu Bourdieu et Passeron déferlent en tous lieux Ils dénoncent l’école et ses rites absurdes Qui font de l’inégalité une chose lourde
Couplet 4 Écoutez le refrain de la rébellion Qui s’élève contre la standardisation Le management tisse sa toile pestilente Ubu roi de l’école, sa vision démente
Refrain Shkorravak ! Kalamazoo ! Que le sort soit brisé ! Par Freinet et Neill, l’école est libérée L’enfant n’est plus un vase, mais une flamme ardente La connaissance éclot, libre et effervescente
Couplet 5 Au cœur de ce chaos, une aube se dessine L’amour transcende la peur, la joie s’enracine Chaque enfant devient une étoile qui brille Dans le ciel du savoir, sa lueur scintille
Couplet 6 Imaginez ces murs transpirant liberté Où jaillissent idées, geysers de nouveauté Plus de notes, plus de rangs pour dompter l’esprit L’entraide et le sens critique ont enfin fleuri
Refrain Shkorravak ! Kalamazoo ! Que le sort soit brisé ! Par Freinet et Neill, l’école est libérée L’enfant n’est plus un vase, mais une flamme ardente La connaissance éclot, libre et effervescente
Couplet 7 Dans cette école nouvelle, les livres s’animent Les mots dansent aux murs, flammes qui subliment Les enfants s’abreuvent aux sources universelles Leurs rires font éclore des mondes nouveaux, frêles
Couplet 8 Rêvons d’un jardin où chacun peut grandir Libre de ses racines, fier de s’épanouir Une école qui forge non des consommateurs Mais des êtres vibrants, citoyens novateurs
Refrain Shkorravak ! Kalamazoo ! Que le sort soit brisé ! Par Freinet et Neill, l’école est libérée L’enfant n’est plus un vase, mais une flamme ardente La connaissance éclot, libre et effervescente
Couplet 9 Ô maîtres des éclats illusoires des métaux Entendez notre cri qui monte des cachots L’éducation n’est plus votre bagne muet Mais le berceau bruyant d’un avenir parfait
Couplet 10 Tremblez car vos chaînes vont enfin se briser Sur les ruines de vos dogmes pétrifiés Nous bâtirons le temple du savoir libéré Où chaque esprit s’élève, enfin émancipé
Refrain Shkorravak ! Kalamazoo ! Que le sort soit brisé ! Par Freinet et Neill, l’école est libérée L’enfant n’est plus un vase, mais une flamme ardente La connaissance éclot, libre et effervescente
Couplet 11 Que les cloches résonnent, vienne la liberté Chaque craie devient un sceptre de sagacité Chaque banc un trône pour l’esprit souverain Les portes s’ouvrent grand sur un nouveau destin
Couplet 12 L’école s’éveille dans un bruit de tonnerre Le monde entier exulte devant sa lumière L’aube d’un jour nouveau enfin se fait jour Un monde régénéré par le feu de l’amour
Refrain final Shkorravak ! Kalamazoo ! Le sort est enfin brisé ! Par Freinet et Neill, l’école est transformée L’enfant est une flamme, ardente et rayonnante La connaissance triomphe, libre et conquérante !
Quand les réunions interminables inspirent une chanson
Chers lecteurs et lectrices,
Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous présenter ma dernière création musicale : « L’exil de la réunion ». Cette chanson est née d’une expérience que nous sommes nombreux à partager dans notre vie professionnelle : ces réunions interminables qui semblent nous faire perdre un temps précieux.
La genèse d’une idée
Combien de fois vous êtes-vous retrouvés assis dans une salle de conférence, à regarder les aiguilles de l’horloge tourner lentement, pendant que les discussions tournent en rond ? Ces moments où les décisions semblent s’évaporer dans l’air conditionné, où chaque nouvelle idée s’enlise dans un marécage de « oui, mais… » et de « il faudrait voir… ».
C’est précisément de ces expériences frustrantes qu’est née « L’Exil de la Réunion ». J’ai voulu capturer l’essence de ces moments où le temps semble suspendu, où l’action est paralysée par un excès de paroles.
Une métaphore insulaire
Dans cette chanson, j’ai choisi l’île de la Réunion comme métaphore. Non pas l’île réelle, bien sûr, mais une version imaginaire qui représente ces réunions dont on ne peut s’échapper. Un paradis apparent qui se révèle être un piège d’inaction.
Les paroles évoquent les vagues de mots qui nous submergent, le cercle vicieux des discussions stériles, et ce sentiment d’être prisonnier d’un système qui tourne à vide. J’ai voulu transmettre cette sensation d’exil, d’être coupé du monde réel et de l’action concrète.
Un exutoire musical
Écrire et composer cette chanson a été pour moi une forme d’exutoire. C’était une manière de transformer une frustration quotidienne en quelque chose de créatif et, je l’espère, de divertissant. Car si nous ne pouvons pas toujours échapper à ces réunions, nous pouvons au moins en rire !
Un message universel
Bien que née de mon expérience personnelle, je pense que « L’Exil de la Réunion » touchera un grand nombre d’entre vous. Que vous soyez cadre, employé, freelance ou entrepreneur, vous avez probablement vécu ces moments où vous rêviez de vous évader d’une réunion qui n’en finissait pas.
Cette chanson est un clin d’œil à tous ceux qui ont déjà griffonné distraitement sur un bloc-notes pendant une présentation interminable, à ceux qui ont retenu un bâillement lors du énième tour de table, à ceux qui ont rêvé d’actionner l’alarme incendie pour échapper à une discussion qui tournait en rond.
Une invitation à la réflexion
Au-delà de l’aspect humoristique, j’espère que cette chanson pourra aussi susciter une réflexion sur nos pratiques professionnelles. Comment pouvons-nous rendre nos réunions plus efficaces ? Comment privilégier l’action plutôt que la discussion stérile ?
Écoutez et partagez !
Je vous invite à écouter « L’exil de la réunion » sur ma chaîne YouTube. N’hésitez pas à la partager si elle vous parle, et surtout, racontez-moi vos propres expériences de réunions interminables dans les commentaires !
Et qui sait, peut-être qu’un jour, dans une réunion qui s’éternise, vous vous surprendrez à fredonner discrètement : « Ah, dans l’exil de la réunion, quelle triste désillusion… »
Musicalement vôtre,
L’Oreille du Psy
L’exil de la réunion
Couplet 1 Sur l’île aux mille mots, nous errons Noyés dans les vagues de décisions Voilà la brise qui se lève, sans élan Chaque pas reste figé, en suspend
Couplet 2 Le cercle se forme autour du vide Les voix se croisent, rien ne décide Les idées s’effritent et puis glissent Dans cette immobilité complice
Refrain Ah, dans l’exil de la réunion Quelle triste désillusion Le temps coule mais implacable Nous empêche d’avancer au fond
Couplet 3 Il faut attendre un lointain aval Hélas, chaque projet s’échoue, bancal Les heures défilent, le soleil las De ce triste théâtre où rien ne passe
Couplet 4 Le sablier coule, ici rien ne bouge L’inaction nous immobilise et nous cloue Sur cette île maudite, on reste captifs Loin de ces doux vents qui libèrent l’esquif
Refrain Ah, dans l’exil de la réunion Quelle triste désillusion Le temps coule mais implacable Nous empêche d’avancer au fond
Couplet 5 Le chef dans l’ombre a tout décidé Nos mots ne sont qu’un voile apprêté Il pilote vers son but, implacable Nos avis ? Un décor méprisable
Couplet 6 La réunion n’est qu’illusion vaine Un théâtre où le temps se malmène Nous sommes là pour tout avaliser Pendant ce temps nos espoirs restent figés
Refrain Ah, dans l’exil de la réunion Quelle triste désillusion Le temps coule mais implacable Nous empêche d’avancer au fond
Couplet 7 Paradis trompeur au sable doré Où manipuler est sacré Sous les palmiers se cache un enfer D’âmes prisonnières de leurs chimères
Couplet 8 Je rêve d’fuir cette île maudite Loin des palabres qui nous limitent Vers des horizons d’action sincère Où les mots s’envolent et libèrent
Refrain Ah, dans l’exil de la réunion Quelle triste désillusion Le temps coule mais implacable Nous empêche d’avancer au fond
Aujourd’hui, je souhaite partager avec vous une création, née d’une convergence inattendue entre introspection et expression artistique.
Hier, j’explorais à travers une chanson les méandres de la gestion des conflits, cette danse complexe que nous exécutons tous dans nos relations. Ce thème, universel et pourtant si personnel, a continué de résonner en moi bien après que les dernières notes se soient éteintes.
Ce matin, alors que je me rendais dans mon espace dédié à la méditation, mon regard a été attiré par une toile accrochée au mur. Cette image, un cadeau de mes parents il y a bien des années, représente une chaise. Simple objet du quotidien, direz-vous. Et pourtant, en cet instant de calme et de réflexion, elle est devenue bien plus.
Soudain, un lien s’est établi dans mon esprit entre cette représentation en apparence anodine et les thèmes que j’avais abordés la veille. Cette chaise, je l’ai soudain réalisé, était le témoin silencieux de tant de moments de ma vie. Elle symbolisait à la fois un refuge et un champ de bataille, un lieu de repli et de confrontation.
C’est ainsi qu’est né le poème « La Chaise », une exploration de mes souvenirs d’enfance, de mes luttes intérieures, et de mon cheminement vers la résilience. Ce texte est devenu un miroir de mon parcours personnel, reflétant les conflits familiaux, la quête de protection, et finalement, la transformation et la guérison.
Porté par l’élan créatif, j’ai ensuite adapté ce poème en une chanson slam rap. Cette nouvelle forme m’a permis d’insuffler un rythme et une énergie renouvelée à ces mots chargés d’émotion.
Ce que je vais vous présenter aujourd’hui est donc le fruit de cette odyssée créative : d’abord le poème original, puis sa transformation en chanson. À travers ces deux formes d’expression, j’espère partager avec vous non seulement mon histoire personnelle, mais aussi les réflexions universelles sur la famille, les conflits, et la capacité de chacun à se reconstruire.
Laissez-vous porter par ces mots, ces rythmes, et peut-être y trouverez-vous un écho à votre propre voyage intérieur.
Texte de départ
Dans la pièce qui médite, une image m’appelle, Une toile accrochée, témoin silencieux, Sous le pinceau du temps, la mémoire se révèle, Cette chaise oubliée se dresse dans mes yeux. Suspendue dans le calme, l’ombre de mon passé, Elle évoque en secret des souvenirs lointains, Le bois se fait écho de mon âme blessée, Les ceintures pâles murmurent leurs refrains. Ces pierres l’encombrent, ces fardeaux d’autrefois, Me renvoient à l’enfant caché dans la pénombre, Tremblant sous les éclats, cherchant au fond de soi, Un refuge fragile au cœur d’ombres si sombres. Cette image offerte par mes parents un jour, Ce cadeau du passé, un étrange reflet, Révèle soudain tout, la souffrance, l’amour, Et les chaînes invisibles qui ont marqué mes traits. Sous l’éclat du jour blanc, éclats de colères, Je me glissais dessous, cherchant un havre sûr, Le bois de la chaise était ma seule barrière, Contre les cris stridents, les éclats trop durs.
Les voix s’entrechoquaient, brisaient l’air en éclats, Fracas des objets s’ajoutant à la haine, Je fuyais sous ce bois, bruits, ce monde scélérat, Me fermant aux cris sourds de la lutte inhumaine.
Les mots, comme des lames, traversaient l’atmosphère, S’abattaient sur mon cœur, tels des coups de couteaux, Sous cette frêle assise, je trouvais la terre, Un abri dérisoire contre autant de chaos.
Jour, toujours luisant, peignait d’ordures éclats, Mais moi, dans ce réduit, je m’absentais du jour, Les cris, les bruits de verre, la peur ne s’arrêtait pas, Mais sous la chaise, enfin, je cherchais le secours.
Ma mère hurlait son mal, une plainte infinie, Appel déchirant perçant l’air, désespéré, Ses cris résonnaient fort, brisant l’harmonie, Écho de peur, que rien ne pouvait apaiser.
Je restais immobile, figé dans ma terreur, Sous cette vieille chaise, prisonnier du destin, Les ressorts en silence partageaient ma stupeur, Mon corps se faisait pierre, sous ce poids inhumain.
Un enfant dans le noir, au milieu de l’orage, Perdu dans un monde où la peur toujours progresse, Je cherchais des repères, mais tout n’était que rage, La douleur des coups donnés jusqu’à ce que tout cesse.
Le bois vibrait de haine, résonnait des violences, Chaque gifle me frappait, par écho, par douleur, Comme des coups brutaux trouvant en moi la chance, De m’atteindre malgré cet abri de la peur.
En grandissant, la vérité se fit plus claire, Mon père, si puissant, n’était pas seul bourreau, Ma mère, avec ses mots, tranchait l’air comme fer, Ses paroles cruelles, des lames au fil trop beau.
Je vis dans ses appels un sombre chef d’œuvre, Une danse des sabres où chacun jouait son jeu, Chacun dans ce théâtre déchirait la manœuvre, Nourri de l’autre, de ses failles et de ses vœux.
Leurs cris, leurs accusations, se croisaient en silence, Leur force et leur ruse s’affrontaient sans pitié, Mais tout cela, enfant, m’échappait en puissance, Je ne comprenais pas cette étrange dualité.
Sous la chaise, caché, je cherchais à comprendre, Pourquoi l’amour faisait-il si mal en ces lieux ? Pourquoi ces liens sacrés ne savaient que mordre ? Je restais impuissant, la douleur dans les yeux.
Des années ont passé, sur cette même chaise, Face à la psychologie, j’ai revécu les faits, Démêlant peu à peu les nœuds de mes malaises, Chaque séance offrait un éclat de clarté.
Les fils embrouillés d’un passé trop pesant, Se tissaient autrement sous mes regards nouveaux, La toile autrefois sombre, peinte en déchirant, S’éclairait peu à peu, dévoilant ses fardeaux.
Cette chaise, jadis symbole de ma terreur, Est devenue le siège de ma résilience, Où l’enfant apeuré, caché dans sa douleur, Cède place à l’adulte, à sa nouvelle essence.
À l’aube de ma retraite, je contemple ma route, La douleur est encore, tapie dans l’ombre, là, Mais elle ne règne plus, je ne suis plus en déroute, La lumière enfin perce, morceau par morceau, ici-la. Et maintenant, devant moi, cette image offerte, Par mes parents un jour, un lointain souvenir, Cette étrange toile enfin révèle sa quête, Une chaise, un symbole, que je viens découvrir. Cette chaise, jadis, qui tremblait sous mes peurs, M’a soutenu, caché, lors des tempêtes du temps, Elle est là, entravée, chargée de tant de pleurs, Mais aussi de l’espoir qui perce lentement. Les ceintures enserrent, comme les chaînes d’antan, Ces contraintes invisibles qui m’ont tant emprisonné, Des pierres lourdes pesant, mes souvenirs latents, Ces fardeaux du passé que je n’ai su quitter. Mais au cœur des débris, une fleur se dessine, Fragile, mais tenace, défiant les douleurs, Elle porte en ses pétales la force divine, De la résilience née, sous le poids des malheurs. Cette image reflète le chemin que j’ai fait, Marqué par la douleur, mais baigné de lumière, Chaque pas sur les pierres a forgé ma paix, Et sous les ombres passées, l’espoir se libère.
Chanson
Intro Dans la pièce qui médite, une image m’appelle, Une toile accrochée, témoin silencieux, Sous le pinceau du temps, la mémoire se révèle, Cette chaise oubliée se dresse dans mes yeux.
Couplet 1 Suspendue dans le calme, l’ombre de mon passé, Elle évoque en secret des souvenirs lointains, Le bois se fait écho de mon âme blessée, Les ceintures pâles murmurent leurs refrains. Ces pierres l’encombrent, ces fardeaux d’autrefois, Me renvoient à l’enfant caché dans la pénombre, Tremblant sous les éclats, cherchant au fond de soi, Un refuge fragile au cœur d’ombres si sombres.
Refrain Cette image offerte par mes parents un jour, Ce cadeau du passé, un étrange reflet, Révèle soudain tout, la souffrance, l’amour, Et les chaînes invisibles qui ont marqué mes traits.
Couplet 2 Sous l’éclat du jour blanc, éclats de colères, Je me glissais dessous, cherchant un havre sûr, Le bois de la chaise était ma seule barrière, Contre les cris stridents, les éclats trop durs. Les voix s’entrechoquaient, brisaient l’air en éclats, Fracas des objets s’ajoutant à la haine, Je fuyais sous ce bois, bruits, ce monde scélérat, Me fermant aux cris sourds de la lutte inhumaine.
Couplet 3 Les mots, comme des lames, traversaient l’atmosphère, S’abattaient sur mon cœur, tels des coups de couteaux, Sous cette frêle assise, je trouvais la terre, Un abri dérisoire contre autant de chaos. Jour, toujours luisant, peignait d’ordures éclats, Mais moi, dans ce réduit, je m’absentais du jour, Les cris, les bruits de verre, la peur ne s’arrêtait pas, Mais sous la chaise, enfin, je cherchais le secours.
Refrain Cette image offerte par mes parents un jour, Ce cadeau du passé, un étrange reflet, Révèle soudain tout, la souffrance, l’amour, Et les chaînes invisibles qui ont marqué mes traits.
Couplet 4 Ma mère hurlait son mal, une plainte infinie, Appel déchirant perçant l’air, désespéré, Ses cris résonnaient fort, brisant l’harmonie, Écho de peur, que rien ne pouvait apaiser. Je restais immobile, figé dans ma terreur, Sous cette vieille chaise, prisonnier du destin, Les ressorts en silence partageaient ma stupeur, Mon corps se faisait pierre, sous ce poids inhumain.
Couplet 5 Un enfant dans le noir, au milieu de l’orage, Perdu dans un monde où la peur toujours progresse, Je cherchais des repères, mais tout n’était que rage, La douleur des coups donnés jusqu’à ce que tout cesse. Le bois vibrait de haine, résonnait des violences, Chaque gifle me frappait, par écho, par douleur, Comme des coups brutaux trouvant en moi la chance, De m’atteindre malgré cet abri de la peur.
Refrain Cette image offerte par mes parents un jour, Ce cadeau du passé, un étrange reflet, Révèle soudain tout, la souffrance, l’amour, Et les chaînes invisibles qui ont marqué mes traits.
Couplet 6 En grandissant, la vérité se fit plus claire, Mon père, si puissant, n’était pas seul bourreau, Ma mère, avec ses mots, tranchait l’air comme fer, Ses paroles cruelles, des lames au fil trop beau. Je vis dans ses appels un sombre chef d’œuvre, Une danse des sabres où chacun jouait son jeu, Chacun dans ce théâtre déchirait la manœuvre, Nourri de l’autre, de ses failles et de ses vœux.
Couplet 7 Des années ont passé, sur cette même chaise, Face à la psychologie, j’ai revécu les faits, Démêlant peu à peu les nœuds de mes malaises, Chaque séance offrait un éclat de clarté. Cette chaise, jadis symbole de ma terreur, Est devenue le siège de ma résilience, Où l’enfant apeuré, caché dans sa douleur, Cède place à l’adulte, à sa nouvelle essence.
Refrain final Cette image offerte par mes parents un jour, Ce cadeau du passé, un étrange reflet, Révèle soudain tout, la souffrance, l’amour, Et les chaînes invisibles qui ont marqué mes traits.
Outro À l’aube de ma retraite, je contemple ma route, La douleur est encore, tapie dans l’ombre, là, Mais elle ne règne plus, je ne suis plus en déroute, La lumière enfin perce, morceau par morceau, ici-là. Cette chaise, jadis, qui tremblait sous mes peurs, M’a soutenu, caché, lors des tempêtes du temps, Elle est là, entravée, chargée de tant de pleurs, Mais aussi de l’espoir qui perce lentement. Au cœur des débris, une fleur se dessine, Fragile, mais tenace, défiant les douleurs, Elle porte en ses pétales la force divine, De la résilience née, sous le poids des malheurs. Cette image reflète le chemin que j’ai fait, Marqué par la douleur, mais baigné de lumière, Chaque pas sur les pierres a forgé ma paix, Et sous les ombres passées, l’espoir se libère.