Ah, Noël, cette festivité jadis charmante, désormais atteinte d’une maladie incurable : la Carrey-Hits aiguë, d’après le nom de cette diva des ondes, Mariah, dont les vocalises, dès le premier novembre, s’infiltrent dans nos oreilles comme du sirop trop sucré. Halloween à peine rangé dans sa boîte de frissons, voilà que surgit, tel un poltergeist mélodieux, l’esprit de Noël, aussi inévitable qu’une taxe d’habitation.
On tente de fuir, oh oui! Imaginer devenir écumeur des mers, loin des ondes radios, ou ermite dans un désert sans Wi-Fi. Mais peine perdue! L’œil omniprésent de Dieu Mariah veille, et ses chants, telles des sirènes modernes, nous hantent.
Le pic de ce supplice auditif atteint son apogée les 24 et 25 décembre. Les airs de Noël, tels des confettis collants, se fixent dans nos esprits, nous laissant une gueule de bois mélodique qui s’estompe, lentement, trop lentement.
Et lorsqu’enfin, on commence à respirer, à retrouver un semblant de paix sonore, une menace plane déjà à l’horizon : l’année suivante, le mauvais esprit de Noël, plus résistant que jamais, reviendra nous torturer de ses « All I Want for Christmas Is You ».
Pauvres de nous! Prisonniers d’une boucle festive sans fin, d’une maladie de Carrey sans cure. Noël, cette douce période de l’année, est devenue pour certains une pathologie musicale, un refrain qui ne connaît pas de fin.
Catégorie : Les essais de Pascal Rivière
Découvrez les pensées artistiques, essais et les lettres ouvertes de Pascal Rivière, qui abordent des sujets d’importance sociale et culturelle, remettent en question les normes sociétales et soulignent l’importance de la pensée critique. De l’économie à la politique, en passant par les comportements humains, notre blog offre des perspectives uniques et provocantes sur les enjeux contemporains.
Dans un monde partagé, deux réalités se dressent,
Un enfant en liesse, l’autre face à la tempête.
L’un voit la magie d’un Noël qui scintille,
Des cadeaux empilés, un sapin qui pétille.
L’autre, loin des lumières, dans l’ombre se terre,
Des débris pour jouets, le ciel grondant de fer.
La guerre a tout volé, laissant un goût amer,
Dans ses yeux, l’écho muet de la cruauté des hommes, sévère.
Deux mondes si proches, pourtant si lointains,
L’un en paix, l’autre en plein chagrin.
Puisse la lumière traverser l’obscurité,
Et offrir à chaque enfant une humanité.
Que la joie du premier apporte de l’espoir,
Et que le second trouve la force de croire,
Que malgré l’absurdité de la guerre cruelle,
La douceur et l’amour triomphent et l’appellent.
Dans l’immensité des cieux, rêves des âmes éveillés,
Se déploie un empire où se mêlent science et fées.
Dans cet univers grandiose, un sage en rouge vêtu,
Père Noël, ami des petits, en son char rapide est venu.
Des milliers d’étoiles-enfants dans l’obscurité scintillent,
Chacune espérant un présent, leur cœur d’espoir habillent.
Mais Chronos, sans pitié, défit toute créature,
Même la magie céleste finit sous sa coupure.
Le vieux doit en un clin d’œil visiter mille demeures,
Ce labeur est mortel, fin de l’enfance et ses heures.
Plus rapide que l’éclair, tel un messager céleste,
Il devrait parcourir le monde, en un voyage funeste.
La science le clame haut, son vol est une chimère,
Aucun cerf ailé, aucun char ne traverse l’éther.
La gravité, cette chaîne, lie toute enchantement,
Et Rodolphe, noble bête, périrait instantanément.
Mais dans nos cœurs d’innocents, nos rêves éclatants,
Père Noël vit et règne, en héros triomphant.
Car tout ce qui germe dans nos pensées infinies,
Par nos âmes éblouies, s’anime et défie.
Ainsi, bien que pour la science, il est un insolite,
Dans chaque cœur il se meut, guide spirituel, un mythe.
Qu’il soit légende ou vérité, cela compte peu,
Car en nos âmes il demeure, ce symbole des cieux.
Joyeux Noël !
Ah, quelle époque exquise où l’on souhaite un joyeux trépas aux tyrans-no-saures de nos sociétés modernes, en rêvant à une extinction aussi prompte que celle des dinosaures ! Oui, mes amis, nous rêvons d’un monde où les tyrans-no-saures, ces lézards en costume-cravate, seraient enfin dépourvus de leurs joujoux en plomb, privés de leur capacité à nous tyranniser avec leur petit cerveau préhistorique.
Et pendant ce temps, dans les sombres ruelles des cités, imaginez les pauvres, ces oubliés des banquets du pouvoir, trébuchant sur un génie, non pas de la lampe, mais du caniveau. Trois vœux, leur offre-t-il, avec une générosité aussi inattendue que le sourire d’un percepteur. Ah, trois vœux intelligents, pas de ceux qui gonflent les coffres des banques ou qui font pousser des gratte-ciels ! Non, des vœux simples : du pain, de la paix, et un zeste d’amour, peut-être, pour aromatiser leur quotidien fade.
Imaginez, chers lecteurs, un monde où les lézards seraient démunis de plomb, et les pauvres dotés de génies ! Ce serait un monde renversé, où le riche se gratterait la tête, cherchant ses lingots disparus, tandis que le pauvre, enfin, sourirait à la vie, brandissant des baguettes magiques au lieu de tendre des mains vides.
En somme, souhaitons que ces tyrans, ces dinosaures des temps modernes, finissent comme leurs ancêtres : dans un musée, où les enfants de demain pourront s’étonner qu’une telle espèce ait jamais régné sur la terre. Et souhaitons que nos pauvres, enfin écoutés, puissent voir leurs rêves les plus fous exaucés, ne serait-ce que pour donner un peu de couleur à leur existence en noir et blanc. Ah, quel beau jour ce serait, n’est-ce pas ?
Sur une idée de Cyvard Mariette
Il est un spectacle, mes chers lecteurs, digne de faire trembler le plus stoïque des hommes : la lutte des lutins de Noël. Imaginez donc, dans l’atelier enchanté et chaotique du Pôle Nord, une armée de petits êtres vêtus de rouge et de vert, s’affairant avec une gravité comique autour de montagnes de cadeaux.
Ils se débattent avec le papier cadeau, cette invention diabolique qui semble prendre un malin plaisir à se déchirer aux moments les plus inopportuns. Chaque lutin, avec une concentration digne d’un général en pleine bataille, mesure, coupe, plie, et, oh désespoir, recommence souvent à zéro. Vous auriez pensé qu’avec des siècles d’expérience, ces lutins auraient maîtrisé l’art délicat de l’emballage. Mais non, mes amis, le papier cadeau est un ennemi qui ne dort jamais.
Les rubans, ces serpents luisants et rusés, se nouent et se dénouent dans un ballet grotesque, créant des nœuds qui défient la logique même. Les ciseaux, ces instruments fourbes, sont constamment égarés sous une pile de rubans ou de papier, provoquant des soupirs exaspérés et des exclamations indignées.
Et au milieu de ce chaos, les lutins s’encouragent, se chamaillent, et parfois même, dans un élan de solidarité qui réchaufferait le cœur du plus cynique, s’entraident. Ils se groupent, se dispersent, rient, chantent, dans un joyeux désordre.
Non loin de là, Noël, le grand maître de cérémonie, attend, un sourcil haussé, dans son traîneau. Il sait, le vieux sage, que malgré le tumulte et l’agitation, chaque cadeau trouvera sa place sous le sapin, enveloppé avec amour et quelques jurons étouffés.
C’est là, mes chers lecteurs, le miracle de Noël : une lutte joyeuse, un désordre organisé, un ballet de lutins qui, malgré les défis et les petits drames, accomplissent chaque année leur tâche avec un dévouement qui force l’admiration. Groupons-nous, lutins et humains, pour célébrer cette magie festive !
Dans le style d’Antoine de Saint-Exupéry..
Cette nuit-là, guidant mon avion fidèle à travers les cieux étoilés, je fus l’envoyé des mots et des vœux, portant dans mon petit appareil les lettres et les espoirs de fin d’année. C’était une mission que je chérissais, celle de connecter les âmes en cette période de fêtes. La nuit de Noël enveloppait le monde d’une magie silencieuse, et moi, dans mon cockpit, je me sentais transporteur de joie.
Comme je traversais le voile de la nuit, quelque chose d’inexplicable se produisit. Là, dans l’obscurité, une lueur étrange commença à se dessiner. Un traîneau, conduit par un Père Noël jovial, émergea des nuages, glissant gracieusement dans le ciel. Je clignai des yeux, me demandant si le sommeil m’avait emporté, mais non, la scène était là, vibrante de vie et de couleurs.
Les frontières entre le rêve et la réalité s’estompaient. Le traîneau semblait porter, lui aussi, ses propres messages de bonheur. Nous étions deux messagers de la nuit, unis dans une mission commune. Le murmure du vent semblait transporter les rires et les chants de Noël, et je me laissai bercer par cette mélodie.
Alors que nos chemins se séparaient, le traîneau s’envolant vers des destinations lointaines, je ressentis une profonde connexion avec l’esprit de cette nuit. C’était comme si, pour un moment fugace, j’avais touché l’essence même de la magie de Noël.
Je repris mon voyage, un sourire aux lèvres, emportant avec moi le souvenir de cet instant où le réel avait dansé avec le rêve. Les lettres que je portais semblaient maintenant baignées d’une lumière plus douce, et je savais que, de retour sur terre, je partagerais une histoire qui ferait briller les yeux des enfants et réchaufferait les cœurs des adultes. Cette nuit de Noël, j’avais volé au-delà des nuages, là où les rêves deviennent réalité.
Dans le ciel, un voile de grisaille s’étend,
Vents et pluies, dans le noir le plus profond descendent.
Nous sommes là, au cœur de l’obscurité fendue,
Espérant au lendemain, ce jour meilleur tant attendu.
Mais voici le solstice, l’hiver dans sa splendeur,
Un moment suspendu, où le temps semble avoir peur.
L’esprit humain, dans les abîmes plongé,
Semble, hélas, en une noirceur plus dense, enchaîné.
Au plus court des jours, dans le froid le plus rude,
Peut-il surpasser, dans son ombre, sa propre nuit ?
Quand reviendra la lumière dans l’âme qui fuit ?
La promesse du renouveau, dans le solstice, s’élude.
Plus sombre que l’obscur, dans le gouffre on se perd,
Répugnant, comme si l’univers de trous noirs est couvert.
Un horizon de ténèbres, où se multiplient les peurs,
Un cortège de néants, s’abîmant en leur cœur.
Mais l’ardent désir de la lumière demeure,
Comment donc, dans cette éclipse, faire renaître la lueur ?
Si les astres suivent leurs cycles immuables et clairs,
Pour l’âme humaine, le chaos, moins ordonné que l’air.
Dans cet univers, l’homme est une énigme, un mystère,
Cherchant en vain son chemin dans l’immensité éphémère.
Victor Hugo aurait vu, dans cette lutte incessante,
La quête éternelle de l’âme, dans la nuit puissante.
Dans l’atelier des rêves s’élève un visage,
Éclat d’or et de verre, sous la toile sauvage.
L’œil rond comme un monde, bleu d’infini irisé,
Contemple l’univers, en silence cristalisé.
Premier autoportrait, ébauche d’un mystère,
Où l’artiste se livre en un geste sincère.
La prunelle scrutant l’horizon de son être,
Cherche peut-être en nous ce qu’elle veut connaître.
Je veux tes yeux, murmure la toile encore,
Que tes beaux yeux, soient le phare et l’aurore.
Seulement en photo, capturer le reflet,
Je veux les deux ! Le cœur et la clarté.
Dans la rondeur parfaite d’un regard qui s’éveille,
Se tisse le secret d’une âme qui sommeille.
Une main esquissée, au pinceau caressant,
Dévoile une jeunesse, au talent luisant.
Et dans ce lieu de toiles, de pinceaux et de vie,
L’autoportrait s’anime, et doucement nous défie.
C’est une fenêtre ouverte sur l’essence d’un être,
Qui, dans l’art immortel, aspire à renaître.
Dans l’école à Tournai, tel un ours en cage,
Je tourne, je tourne, en un infini voyage.
Prisonnier de pensées, dans un bocal de verre,
Où le poisson, solitaire, éternellement erre.
Valse de trois temps, mélodie de l’hésitation,
Je connais trop bien cette triste chanson.
Autiste en mon âme, dans le temps incrusté,
Tournoyant sans fin, en mon être enfermé.
Vicissitudes de vie, ma chère, destin en jeu,
Ma vie, un tableau, aux enchères des cieux.
Je tourne, j’espère, de cette tristesse m’évader,
Reclus, en moi-même, dans un cercle égaré.
Les gens m’insupportent, dans leur monde étroit,
Dans mes habitudes, ma solitude me tient froid.
Vaut-elle un rond, cette vie en spirale ?
Je tente de fuir, mais point de sortie à ce dédale.
Mon cercle d’amis, le cercle de ma vie se resserre,
Je tourne, je pivote, dans un monde à l’envers.
Survivant, m’acharnant, dans cette danse sans fin,
Je tourne, je tourne, en cherchant mon chemin.
Source : https://www.facebook.com/photo/?fbid=1080178603326240&set=gm.6855102491234401&idorvanity=694295520648493
Gentil Coquelicot > Si Tu Aimes Le Vaucluse
En bord de Sorgue, paisible et serein,
L’automne pare de pourpre et d’or son écrin.
L’œil saisit l’éclat du jour qui lentement s’infuse,
Comme chez Debussy, une arabesque s’amuse.
Les eaux claires murmurent des airs de Satie,
La nature compose en douce symphonie.
L’ombre et la lumière dansent en harmonie,
Au pinceau, un impressionniste, à la palette, la vie.
Les frondaisons tremblent sous le souffle d’Éole,
Palette de couleurs, où le soleil s’envole.
Est-ce la main de Monet qui guide ce tableau,
Ou Cézanne qui esquisse ce paysage nouveau ?
Le reflet de l’eau, une toile impressionniste,
Chaque touche de couleur, un geste optimiste.
La Fontaine de Vaucluse, muse intemporelle,
Inspire l’exquise esquisse, éternelle étincelle.