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La Seyne-Sur-Mer Les essais de Pascal Rivière Rencontres de voyages et de hasards

Les Murmures de Michel Pacha

Sous le voile nocturne, l’Institut Michel Pacha, à la Seyne-sur-Mer, se dresse face à la baie de Toulon, silhouette fantomatique et solennelle. La façade, autrefois majestueuse avec ses arcs mauresques et ses motifs orientaux, témoigne d’un passé glorieux aujourd’hui effrité. Des murmures d’antan semblent s’élever des murs craquelés, évoquant des récits oubliés et des âmes errantes. À l’étage, une lumière vacille, révélant des plafonds effondrés et des ombres dansantes, comme si les esprits du passé s’agitaient à nouveau.
Les fantômes de marins, de chercheurs, et de Michel Pacha lui-même, hantent-ils les couloirs déserts, leurs voix grinçant dans le silence pesant de la nuit. Le bâtiment, semblant abandonné, devient-il le théâtre d’une danse spectrale où chaque pièce révèle des secrets enfouis. Les faïences aux motifs géométriques semblent briller d’une lueur surnaturelle, ajoutant à l’aura mystique du lieu.
Face à l’Institut, la baie de Toulon s’étend, calme et mystérieuse sous le ciel étoilé. L’eau, paisible et profonde, reflète les montagnes environnantes, créant une scène de tranquillité apparente. Pourtant, sous cette surface sereine, on imagine les remous des souvenirs et des histoires passées, prêtes à émerger à tout moment.
Cette nuit-là, l’Institut Michel Pacha n’est pas seulement un bâtiment en ruine, mais un gardien des mémoires, une entité vivante où passé et présent se rencontrent, dans une mélodie de nostalgie et de mystère.

Je vous présente une nouvelle création musicale intitulée « Les Murmures de Michel Pacha ». Cette chanson explore l’atmosphère mystérieuse et nostalgique de l’Institut Michel Pacha à la Seyne-sur-Mer lorsque le soir tombe, s’ouvrent les murmures d’outre-tombe.

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Cache-cache avec la Lune

Carte postale mise en jazz manouche.

Ce soir, j’ai joué à cache-cache avec la lune,
Dissimulée derrière les palmiers, opportune,
Dans un ciel bleu pâle, de lumière parsemée,
Et moi, en silence, je l’ai cherchée.

La première fois, elle a ri doucement,
Derrière les frondaisons d’un palmier obscurci,
Ses rayons d’argent dansant avec le vent,
Et moi, émerveillé, je suis resté surpris.

Puis, elle a filé, agile et légère,
Cachée parmi les tours de vieilles maisons,
Laissant derrière elle un voile de mystère,
Et moi, comme un enfant, poursuivant son horizon.

Je me cache, cache si tu le peux, Saisis-moi, autant demander la lune, quoi !

Au détour d’une rue, elle a brillé encore,
En haut des cimes des arbres éthérés,
Sa clarté douce caressant le décor,
Et moi, je l’ai vue, ébloui, égaré.

Enfin, elle a révélé son visage serein,
Au-dessus des toits, sous les cieux étoilés,
Dans une danse lente et un silence divin,
Et moi, j’ai compris, la lune m’a trouvé.

Soudain, un éclat, une brillance éclatante,
La lune en feu d’artifice s’est métamorphosée, Des gerbes de lumière, des éclats d’étoiles filantes,
Et moi, sous les palmiers, ébahi, j’ai regardé.

Je me cache, cache si tu le peux, Saisis-moi, autant demander la lune, quoi !

Les palmes des arbres encadraient ce spectacle,
Des feux illuminant le toit des demeures,
La lune jouait, magique ô miracle,
Et moi, envoûté par ces nouvelles lueurs.

Au-dessus des toits, sous les cieux étoilés,
La lune et les feux fusionnaient en une danse, Un ballet de lumière, d’éclats, de clarté,
Et moi, témoin de cette sublime transe.

Ce soir, j’ai joué à cache-cache avec la lune,
Et dans cette poursuite, enchanté du jeu.
Elle a semé des rêves, des rêves opportuns,
Et moi, je n’y ai vu que du feu!

C’est un cache, cache si tu le peux, Saisis-moi, c’est pas demander la lune, quoi !

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Sous la lune à Tamaris

La nuit s’étend comme un tapis de velours,
À Tamaris, où les murs blancs se parent
D’ombres délicates et de secrets murmurés.
Une villa d’Orient, témoin des songes anciens,
Se dresse, silhouette éthérée sous l’œil lunaire.


Les arbres dansent, spectres gracieux,
Leurs branches telles des bras frêles
Caressent le ciel nocturne, un ballet silencieux.
La lune, cette muse au visage d’argent,
Éclaire les tours et les jardins d’un éclat mystérieux.


Chaque fenêtre, chaque pierre respire
L’écho des amours et des soupirs,
Des poèmes gravés dans la mémoire des murs.
Les feuilles chuchotent des histoires d’autrefois,
Des légendes tissées dans le fil du temps.


Ô villa de Tamaris, ton âme résonne
Comme une lyre sous les doigts d’un dieu endormi,
Dans ce royaume où la réalité s’efface
Pour laisser place aux rêves et aux merveilles.


Les étoiles veillent, complices discrètes,
Et la brise nocturne, amante insaisissable,
Joue des mélodies aux notes évanescentes.
Les jardins se métamorphosent en palais de cristal,
Sous le regard bienveillant de la lune alanguie.


Jean Cocteau aurait pu voir dans tes contours
Les lignes floues d’un rêve éveillé,
Un lieu où le réel et l’imaginaire se confondent,
En une danse éternelle sous le ciel étoilé.


Et quand le jour viendra, chassant les ombres,
La villa gardera dans ses pierres la trace
Des poèmes écrits par la lumière de la lune,
Des vers d’argent, gravés dans le marbre du silence.

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La Fourmi et la Cigale

Ah, le Midi en été, ce théâtre où se jouent les rôles éternels de la Cigale et de la Fourmi, revisités à la sauce touristique. Imaginez un instant ce tableau digne d’un humoriste en goguette.
D’un côté, les fourmis. Ces touristes frénétiques, cartes en main, chapeaux de paille vissés sur le crâne, suant à grosses gouttes. Ils s’entassent sur les plages brûlantes, se ruent vers les piscines surpeuplées, se pressent aux caisses des grands magasins, et se faufilent entre les ruelles comme des insectes dérangés. C’est une danse désordonnée, un ballet cacophonique où chacun se débat pour gratter un morceau de soleil, un peu de mer ou un souvenir en plastique. La plage devient leur fourmilière, la piscine leur oasis illusoire.
Pendant ce temps, à l’écart de cette agitation, il y a les cigales. Ah, les cigales ! Ces êtres subtils, intelligents, qui ont compris l’art de vivre sans se perdre dans le brouhaha touristique. À l’ombre des oliviers, loin des foules, ils chantent doucement, sirotent un verre de pastis et savourent la douce torpeur de l’été. La chaleur ne les dérange pas, car ils savent où trouver la fraîcheur sans avoir à la chercher. Ils se reposent, ils philosophent, ils se la coulent douce, ces épicuriens. Pendant que les fourmis s’éreintent, les cigales contemplent le monde avec un sourire en coin, savourant le spectacle de cette humanité désordonnée.
Et l’on se souvient de La Fontaine, bien sûr. Mais ici, la fable est renversée. La cigale a chanté tout l’été et continue de le faire, paisible, sereine, tandis que la fourmi, en vacances, se débat dans son propre chaos. Elle n’a jamais appris à profiter du moment, toujours à courir, toujours à chercher, sans jamais trouver le repos. Si La Fontaine voyait cela, il en perdrait ses vers. Il y a une morale, pourtant : à quoi bon s’agiter comme une fourmi en été, quand on peut se poser et chanter comme une cigale ?
Ainsi, chers touristes, apprenez des cigales. L’été n’est pas une course, mais une pause. Un moment pour ralentir, pour sentir le parfum des pins, pour écouter le chant des insectes, pour vivre simplement. Car la vraie richesse n’est pas dans la frénésie, mais dans la tranquillité de l’instant présent.

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Les Couleurs de Cézanne

Plongez dans l’univers coloré de Paul Cézanne avec cette chanson originale qui célèbre la beauté de la Provence et le génie du peintre. À travers six distiques évocateurs et un refrain évocateur, cette composition vous transporte dans les jardins vibrants qui ont inspiré le maître impressionniste.

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Le Marché de Toulon

Plongez au cœur du marché de Toulon avec cette chanson poétique et envoûtante, inspirée des écrits de Jean Aicard et Jean Cocteau. « Le Marché de Toulon » vous emmène dans une promenade à travers les étals animés, les couleurs vives et les saveurs délicieuses de ce marché provençal. Avec des paroles qui célèbrent la beauté et l’authenticité de la vie locale, et un refrain entraînant comme une samba lente, cette chanson est une ode à la joie et à la sérénité de Toulon.

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Incandescent

Voici une chanson dont le texte m’est venu en me promenant du port des Sablettes vers Mare Vivo sous un soleil couchant et touchant.

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Le Bateau en Rade

🎵 Le Bateau en Rade 🎵Envie de partir, de larguer les amarres ? 🌅🚤 « Le Bateau en Rade » explore ce désir de liberté face aux contraintes de la vie. Inspirée par les magnifiques paysages de La Seyne-sur-Mer et la rade de Toulon, cette chanson parle de nos rêves souvent laissés à quai.

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Les deux sœurs et Les Deux Frères

🎶🌅 Deux Sœurs, Deux Frères – Bossa Nova Vibes 🌊🎵Découvrez notre nouvelle chanson « Deux Sœurs, Deux Frères » inspirée par la French Riviera et l’ambiance douce de la Bossa Nova. 🌴✨Sur la plage des Sablettes, deux sœurs contemplent l’horizon et les mythiques Deux Frères au coucher du soleil. Un moment de paix et de beauté que nous partageons avec vous en musique. 🎶❤️ #BossaNova #FrenchRiviera #PlageDesSablettes #DeuxSoeursDeuxFreres #ChansonFrançaise #MusiqueDouce #RelaxingVibes

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Le Chardon Ardent

🔥 Nouveau titre : « Le Chardon Ardent » – Une odyssée alchimique en musique 🔥
Chers abonnés et amateurs de poésie hip-hop,
Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous présenter ma dernière création : « Le Chardon Ardent ». Ce morceau est né d’une rencontre inattendue entre un chardon solitaire et un coucher de soleil flamboyant sur les rives du canal de Péruwelz.
Ce qui a commencé comme un simple poème s’est transformé en une véritable odyssée musicale, fusionnant les rythmes envoûtants du hip-hop avec la puissance évocatrice de la poésie. Dans cette chanson, je vous invite à plonger dans un voyage introspectif où le feu devient le catalyseur d’une métamorphose personnelle.

Le Chardon Ardent

Intro

Couplet 1
Un soir, le long du canal, j’ai erré,
Croisant d’abord un chardon solitaire,
Puis un soleil couchant, paré de mystère,
Au-dessus du port, flamboyant et doré.

Couplet 2
Je les ai capturés en images précises,
Ces deux instants, ces visions envoûtantes,
Et rentré chez moi, dans mes songes flottantes,
Ces visions soudain se sont trouvées éprises.

Refrain
Par le feu du chardon, je me transmute
Ignis naturae, l’âme en combustion
De cendres en phénix, seconde à seconde
Je renais, alchimiste de ma propre rédemption

Couplet 3
Fusion solaire, le port devint brûlant,
Un chardon de feu, une étrange union,
M’aspirant dans une intense communion,
Rêve où l’âme et l’univers sont flottants.

Couplet 4
Aux rives du canal, sous un ciel enfiévré,
Le chardon s’embrase, âme de flammes vives,
Fusion solaire, mon cœur en cendres dérive,
Dans ce feu mystique où l’esprit est sacré.

Refrain
Par le feu du chardon, je me transmute
Ignis naturae, l’âme en combustion
De cendres en phénix, seconde à seconde
Je renais, alchimiste de ma propre rédemption

Couplet 5
Là, le port de plaisance se mue en mirage,
Les barques deviennent phénix incandescents,
Et moi, projeté en rêve resplendissant,
Je deviens ce chardon, ardent au bord de l’orage.

Couplet 6
Les épines de feu percent l’ombre des cieux,
Bouillonnement cosmique, éruption de l’être,
Chaque flamme, un cri, chaque étincelle, un être,
De mon voyage astral, aux confins merveilleux.

Refrain
Par le feu du chardon, je me transmute
Ignis naturae, l’âme en combustion
De cendres en phénix, seconde à seconde
Je renais, alchimiste de ma propre rédemption

Couplet 7
Ô transformation, ô chardon, ô miracle,
Tu es le phare, le guide, l’étoile nouvelle,
Dans l’infini nocturne, je vogue en rebelle,
Explorant les mystères de ce monde oracle.

Couplet 8
Je suis le chardon, le feu, la renaissance,
Sous la voûte céleste, mon énergie s’étend,
Déployant l’invisible, l’inconscient, le dedans,
En une danse folle, de pure jouissance.

Refrain
Par le feu du chardon, je me transmute
Ignis naturae, l’âme en combustion
De cendres en phénix, seconde à seconde
Je renais, alchimiste de ma propre rédemption

Outro
Ô Péruwelz, ton canal m’a révélé,
Dans cette nuit magique, en flammes transfigurée,
Et moi, chardon ardent, en quête d’éternité,
Je brûle de vie, en ce rêve éveillé.