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Lettres ouvertes pour ne pas fermer ma gueule ...

Cela va de soi !

Voici votre texte avec les corrections d’orthographe, de syntaxe et de ponctuation :

« Rien n’est moins clair que ce qui va de soi !

Cela va de soi ? Non ?

Ce qui est clair, c’est comme le bon sens !

On vous le présente comme un axiome, un truisme !

Quel euphémisme !

Vous rappelez-vous la dernière fois où vous avez croisé « cela va de soi » ?

Moi, il me revient une première qui m’est restée en mémoire.

C’était en salle des profs.

Un importun avait osé entrer sans frapper.

Il s’est fait agonir, conspuer, bannir du lieu sacré où nos éminences grises reposent leurs neurones en devisant sur ces générations incultes !

« Quoi ? Ne pas frapper à la porte avant d’entrer ! Mais quelle ignominie, quelle horreur ! Cela va de soi de frapper à la porte !

Frappez et on vous ouvrira ! Demandez et il vous sera donné !

Le respect, cela va de soi !

Mais curieusement, une espèce d’amnésie semblait frapper ces cerveaux bouillonnants dans cette urne trop pleine. Évaporé, l’épisode précédent où un quidam est resté de longues minutes devant la porte à frapper, frapper en vain, tout en entendant le tumulte au-delà du seuil !

La mémoire courte nous en dit long sur ce qui devrait aller de soi !

La décence, cela va de soi ?

Pourtant, à en croire certains ethnologues, il fut un temps où, chez les Esquimaux, le chef confiait sa femme pour la nuit à son hôte. Signe indéniable d’hospitalité pour les Esquimaux ! Oui, mais pas pour l’Occidental lambda qui voyait là des pratiques de sauvages !

Tout va toujours de soi ?

Croyez-moi, ce qui va de soi, c’est que rien ne va de soi !

Tout est adaptation aux interactions que l’on reçoit quand elles ne sont pas contradictoires.

Mais cela est une autre histoire. »

Pascal Rivière

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« Laisse béton t’es contraint .. »

La cuisine ne repose pas uniquement sur des livres de recettes, tout comme la pédagogie ne se limite pas à des manuels méthodologiques.

Certaines personnes pourraient trouver saugrenu de comparer les nourritures de l’esprit à celles de ce monde terrestre et putrescible.

Considérez la futilité, la fragilité et la fugacité de la vie humaine et vous réaliserez que les savoirs sont également putrescibles. Pensez à ce que sont devenus les pensées des plus grands philosophes, réduites à néant par des personnes en quête de viralité, et vous comprendrez comment les connaissances laborieusement acquises peuvent se gâter. Cependant, ce n’est pas mon sujet principal.

Il est l’heure du repas, j’ai faim. Je suis invité à l’auberge du savoir joyeux où mes frères et sœurs humains ont également été conviés. Je ne suis pas venu ici à la demande d’Hadès, arraché à ma mère et encadré par des cerbères. Je suis venu pour entendre des paroles réconfortantes, car j’ai été progressivement mis en appétit par des personnes bienveillantes prêtes à m’accueillir. Il faut seulement qu’ils ne se transforment pas en ogres des frères Grimm, ni en sorcière d’Hansel et Gretel.

Ils veulent me gaver de savoirs pour ensuite me consommer tout cru, me transformer en nuggets, à l’instar de ces poussins qui passent par le hachoir de la société aliénante et consumériste.

Si je ne fais pas partie des élus, j’aurai la « chance » d’aller m’épuiser en accomplissant les basses œuvres du système jusqu’à en mourir définitivement. Voilà ce qu’est et devient l’enseignement, pourtant dispensé par des hommes et des femmes animés de bonne volonté.

On dirait que l’homme doit être suffisamment intelligent pour travailler pour le système, mais suffisamment idiot pour ne pas comprendre comment il fonctionne. Suffisamment éveillé pour répondre lorsqu’on l’appelle, mais suffisamment engourdi par les somnifères pour ne pas voir qu’il est sous perfusion et esclave.

Mais qui tire les ficelles ? Personne !

C’est le système, point final. Ce sont nos pensées fossilisées. L’ordre de notre monde est ainsi conçu. Il n’y a pas de machination, juste une machine. Elle tourne de cette manière. C’est tout.

La plus belle manifestation des réécritures de l’ordre qui règne sur la terre est actuellement le capitalisme. Mais il n’est qu’un des dignes successeurs de la loi de la jungle qui prévaut sur la planète depuis la nuit des temps.

Le plus faible est mangé par le plus fort, c’est pourquoi il doit s’adapter pour devenir le plus fort qui dévorera le plus faible. Oui, ce sont les lois de l’évolution. Mais comme vous le voyez, l’évolution n’est pas toujours positive pour nous, les hommes, pris individuellement. Nous ne sommes pas les élus. Nous sommes simplement un maillon de la chaîne alimentaire !

Il ne suffit pas de décrire et de comprendre les rouages de la machine. Il est aussi nécessaire de les comprendre en lien avec l’ensemble du système !

Pour cela, il faut faire preuve d’intelligence, avoir le désir d’apprendre, l’envie d’être véritablement libre. Et nous ne pourrons pas y parvenir seuls, nous devons le faire ensemble !

À cette fin, l’éducation et l’enseignement sont fondamentaux !

Il est essentiel que, plutôt que de contribuer à l’Œuvre majeure, nous ne transformions pas l’or en plomb, voire en matières fécales !

Or, en observant l’enseignement, que faisons-nous ?

Au cœur même de la pratique éducative, existe une bifurcation possible, selon la perspective vers laquelle elle est dirigée. Les hommes s’éduquent, les animaux sont dressés. Mais l’éducation humaine peut être conduite comme un dressage. Comme l’a écrit Montaigne : « Au lieu de convier les enfants aux lettres, on ne leur présente, à la vérité, que horreur et cruauté » [Montaigne, Essais, I, XXVI, Paris, Garnier, 1962, p. 178] in Éduquer ou dresser ? Pour une critique du « post-humanisme » Didier Moreau Dans Le Télémaque 2014/1 (n° 45), pages 35 à 56.

Vous pourriez dire que les propos de Montaigne remontent à une époque où les châtiments corporels étaient monnaie courante et qu’ils n’ont plus cours dans les salles de classe. Mais d’autres monnaies ont pris leur place et sont très appréciées sur le marché des échanges de bons procédés pédagogiques : critiquer, blâmer, harceler, menacer, punir, soudoyer, récompenser, manipuler, … Notre créativité n’a pas de limites !

Comme de vrais hommes des cavernes, nous contraignons ! Car nous avons appris à utiliser la force brutale pour nous faire respecter et c’est avec cette force que nous avons porté les lumières de la civilisation.

Mais que reste-t-il lorsque l’on mélange le pudding de la Lumière à l’arsenic de la contrainte ? Des hommes et des savoirs morts ! Des zombies de la science, des golems de la relation.

Nous voulons sauver les apprentissages en contraignant, mais en contraignant, nous dégoûtons de l’apprentissage. Plus nous contraignons, plus nous dégoûtons et plus nous dégoûtons, plus nous contraignons. Ainsi, la fin sans la faim justifie les moyens mais ne parvient pas à ses fins !

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Les essais de Pascal Rivière Lettres ouvertes pour ne pas fermer ma gueule ...

J’ACCUSE LE COÛT

Monsieur le Président,

J’accuse!

J’accuse, en ces temps d’ultra-capitalisme, les serviteurs de la déesse-argent de sacrifier l’âme de l’humanité sur l’autel de la cupidité. Ces fils du néo-libéralisme, disciples des marchés dérégulés, détournent les idéaux de la fraternité et de la solidarité qui devraient guider nos sociétés.

Monsieur le Président, Karl Marx nous avertissait déjà de l’exploitation inhérente au capitalisme, où le prolétariat était opprimé par les forces du capital. Et voilà que sous nos yeux, le monstre du néo-libéralisme, plus vorace que jamais, dévore les plus faibles.

J’accuse les marchés financiers de s’ériger en nouveaux dieux, exigeant de la société des sacrifices sans fin, sans égard pour la dignité humaine. Nous assistons à la glorification de la compétition, de l’égoïsme, à l’établissement de lois qui honorent le veau d’or et condamnent les êtres humains à la servitude économique.

J’accuse les politiques de dérégulation et de privatisation, engendrées par le néo-libéralisme, de saigner les services publics qui devraient protéger les citoyens. Les hôpitaux, les écoles et les institutions qui incarnent le cœur de notre pacte social sont vendus au plus offrant, privant la masse de la possibilité d’une vie digne.

J’accuse les multinationales de sacrifier l’environnement et l’avenir de nos enfants pour remplir leurs coffres. Leurs actions mettent en péril les ressources de notre Terre-Mère, et l’on regarde sans broncher l’air se vider de sa pureté, l’eau de sa clarté, et la terre de sa fertilité.

J’accuse les médias, complices de ce grand théâtre, de distiller un discours qui réduit l’homme à une simple unité économique, et qui le force à se prosterner devant le marché en croyant en sa main invisible, alors qu’il n’est qu’un pantin dans un jeu orchestré par les puissants.

J’accuse les dirigeants qui, aveuglés par leur soif de pouvoir et de richesse, ignorent les cris de leurs concitoyens qui dépérissent dans la misère. Ils se complaisent dans leurs palais, pendant que l’ouvrier peine et que le chômeur désespère.

En écho à Émile Zola, qui s’insurgeait contre l’injustice et l’aveuglement de son époque, je vous implore, Monsieur le Président, de ne pas rester sourd aux souffrances de ceux que le néo-libéralisme a laissés pour compte. Réveillons-nous! Le véritable progrès est celui qui met l’humain au centre, qui bâtit des ponts et non des murs, et qui cherche l’harmonie plutôt que la domination.

C’est en faveur de la justice, de l’égalité et de la fraternité, que je lance cet appel. Résistons à la tentation de vénérer l’argent et retrouvons le chemin de la coopération, de l’empathie et de la compassion.

Monsieur le Président, l’histoire est un fleuve impétueux, et nous sommes tous de petits cailloux dans son courant. Mais c’est en unissant ces cailloux que l’on peut construire des digues, changer le cours des eaux et façonner l’avenir.

J’accuse, mais j’espère aussi. J’espère que nous puissions repenser notre modèle de société. Prenons exemple sur les grandes figures de l’histoire qui ont combattu pour l’égalité, comme Marx, qui s’est insurgé contre les inégalités inhérentes au capitalisme. Souvenons-nous que nous sommes capables de grandeur lorsque nous plaçons l’intérêt commun au-dessus de l’intérêt individuel.

J’en appelle donc à un renouveau, à une révolution des cœurs et des esprits. Qu’il ne s’agisse pas d’une révolution violente, mais d’une révolution éclairée, guidée par les principes de solidarité, de partage, et de respect envers l’humanité et la Terre qui nous nourrit.

Que notre objectif ne soit plus la croissance perpétuelle d’un PIB qui ignore le bien-être des citoyens, mais l’éclosion d’une société où chacun a accès à l’éducation, à la santé, à un travail digne et à un environnement sain.

Monsieur le Président, il est de votre devoir, et du nôtre en tant que citoyens, de défendre ces valeurs, de lutter contre l’asservissement de l’homme par l’homme, et de bâtir un monde plus juste. Ce monde n’est possible que si nous renonçons à l’adoration aveugle du profit, et si nous choisissons la voie de l’humanisme et de la coopération.

C’est un combat ardu, mais noble, et il est impératif que nous l’emportions pour les générations futures, de peur qu’elles ne maudissent notre inaction et notre complaisance face à un système qui les aura asservies.

Avec une foi indéfectible en l’humanité et en son potentiel de changement, je vous adresse, Monsieur le Président, mes plus respectueuses salutations.

Pascal RIVIERE

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Rien n’est moins clair que ce qui va de soi !

Rien n’est moins clair que ce qui va de soi !

Cela va de soi ? Non ?

Ce qui est clair, c’est comme le bon sens !

On vous le présente comme un axiome, un truisme !

Quel euphémisme!

Vous rappelez-vous la dernière foi où vous avez croisé cela va de soi.

Moi, il me revient une première qui m’est restée en mémoire.

C’était en salle des profs.

Un importun avait osé entrer sans frapper.

Il s’est fait agonir, conspuer, bannir du lieu sacré où nos éminences grises reposent leurs neurones en devisant sur ces générations incultes!

Quoi ne pas frapper à la porte avant d’entrer ! Mais quelle ignominie, quelle horreur ! Cela va de soi de frapper à la porte!

Frappez et on vous ouvrira! Demandez et il vous sera donné!

Le respect, cela va de soi!

Mais curieusement une espèce d’amnésie semblait frapper ces cerveaux bouillonnants dans cette urne trop pleine. Evaporé l’épisode précédent où un quidam est resté de longues minutes devant la porte à frapper, frapper en vain tout en entendant le tumulte au delà du seuil !

La mémoire courte nous en dit long sur ce qui devrait aller de soi!

La décence, cela va de soi?

Pourtant à en croire certains ethnologue, il fût un temps où chez les esquimaux le chef confiait sa femme pour la nuit à son hôte. Signe indéniable d’hospitalité pour les esquimaux ! Oui mais pas l’occidental lambda qui voyait là pratiques de sauvages!

Tout va toujours de soi ?

Croyez-moi, ce qui va de soi, c’est que rien ne va de soi!

Tout est adaptation aux interactions que l’on reçoit quand elles ne sont pas contradictoires.

Mais cela est une autre histoire.

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Le psy cause toujours ... Lettres ouvertes pour ne pas fermer ma gueule ...

Erreur virale …

A regarder les faits, il m’apparaît de plus en plus clairement que malgré ou grâce aux moyens de diffusion de l’information dont nous disposons, les données erronnées semblent se diffuser beaucoup plus facilement et efficacement que les données exactes. Elles semblent progresser telle une espèce invasive dans les espaces de la connaissance. Est-ce dû au fait que l’erreur s’assimile plus facilement ? Il est grand temps de se questionner sérieusement. J’ai l’impression d’être du dernier carré de Schtroumpfs bleus encerclé de Schtroumpfs noirs. La pandémie de la pensée infectée par le virus de l’erreur pourrait signer une des fins de sapiens. Mais l’a-t-il jamais été ? Se dire sage, est en soi, le commencement de la fin.

Les Schtroumpfs Noirs, Peyo, 1963 https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Schtroumpfs_noirs
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Brain crash ! Le psy cause toujours ... Lettres ouvertes pour ne pas fermer ma gueule ...

Détourner l’attention… Mais non ! Messi !

Été 2021, on brûle au Sud, on se noie au nord, le GIEC lance un rapport alarmant sur l’état du climat, le Covid-19 fait des ravages en son variant Delta, mais un Messi nous est venu au PSG ! Sonnez clairons, résonez piècettes ! Noël ! Nous sommes sauvés ! Voilà l’illustration parfaite, de ce qu’on appelle un détournement de l’attention ou plus scientifiquement, la technique du switch ! Elle est bien connue des jeunes mamans. Lorsque bébé a un gros chagrin, on détourne son attention sur autre chose et bébé arrête de pleurer, voir rit aux éclats. En termes moins choisis, lorsque le gros bêta d’humain s’est foutu dans la m… ou est tombé dedans, on agite un objet chargé d’émotions devant ses affects pour détourner son attention. Cela fonctionne très bien ! Quelle vilaine technique de manipulation me direz-vous ! Ne jetons pas pourtant bébé avec l’eau du bain ! Lorsque les émotions ont tendance à prendre la main sur notre réflexion, cela peut-être un excellent moyen d’arrêter le cheval émotionnel emballé ! Mais quand l’objectif est d’arrêter la réflexion et surtout une dissonance cognitive salutaire, c’est beaucoup plus pervers ! Le but d’une dissonance cognitive, est normalement, d’inciter à changer de comportement. Les autres mécanismes, aident juste à tourner en rond ou à ne rien changer jusqu’à ce que cela craque ! La cité romaine est aux pieds du volcan qui gronde, au seuil de l’eau qui monte ! Panem et circenses ! Il faut du pains et des jeux ! Dansez sur la lave, sentez la bave de la mer lécher vos pieds, jubilez, faites la fête, oubliez ! C’est de la mort fine, un traitement d’aide au mourant. Sauf qu’une minute avant sa mort, il vivait encore. La palissade ne cache pas un condamné mais un malade encore apte à recevoir un traitement. Il aurait pu changer quelque chose, non pour lui en particulier, mais pour les enfants, le reste du groupe et de la société. Des petits malins comptent bien faire partie des survivants et tirer les marrons du feu ! Mais chut ! Allez vous amusez pour le temps qu’il vous reste …

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Lettres ouvertes pour ne pas fermer ma gueule ...

L’intelligence pour les nuls

Des outils pour ceci, des outils pour cela, un mode d’emploi pour ceci, un mode d’emploi pour cela … . Mais sapristi que fait-on des neurones de notre matière grise ? Si par un matin brumeux, j’ai un gps qui me mène droit sur un mur, dois-je le suivre ? Comment vais-je déceler qu’il y a un mur derrière le le rideau de brume ? Quand va-t-on apprendre aux jeunes à penser par eux-mêmes ? Quand va-t-on arrêter d’en faire des assistés du ciboulot et de créer toutes les conditions pour qu’ils le soient ? On aura encore le toupet de venir me dire que comme ils n’en sortent pas, ils ont besoin d’outils et de directives ! La boucle est bouclée !

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Le psychologue du quotidien Lettres ouvertes pour ne pas fermer ma gueule ...

Gouverner c’est oser avouer qu’on doute …

Mesdames et messieurs les politiques. Vous, qui je le pense encore, tentez de défendre nos valeurs démocratiques, notre liberté, notre santé, nos valeurs arrachées aux siècles d’esclavages par ce belge sortant du tombeau. Il est temps de revoir la partition que vous jouez, car, faute de courage, ces biens précieux pourraient bien être à nouveau ensevelis.Sauveur, victime persécuteur. Voilà la grande comédie humaine qui nous met en scène au quotidien dans le théâtre de nos relations.Mais ce petit jeu psychologique décrit par Karpman, est bien dangereux. Il fatigue, il épuise, il use quand on en abuse. « Ça va péter, j’en ai assez obéissez « crie le dernier. « Ça va pas, s’il vous plait aidez moi » crie la victime ! « J’arrive, je vais tout arranger. Ça va passer », crie le premier ! Oui mais voilà que soudain, coup de théâtre, les rôles s’échangent : Le Sauveur devient la victime, la victime le persécuteur et le persécuteur le sauveur ! La COVID a révélé les dysfonctionnements de notre système qui vacille et risque de tomber bientôt. Des populistes jaillissent en pagaille et vous harcèlent, leurs paroles séduisent, les vôtres font rugir quand elles ne font pas fuir. De sauveur vous êtes devenu victime et l’on vous croit persécuteur. A force de vouloir sauver, de vouloir recevoir les fleurs de Zorro, vous voilà devenu zéro. A vous vendre comme un produit, de jouer au bon roi lion, d’avoir peur de déplaire pour ne pas perdre d’électorat vous avez perdu la confiance, la congruence, la cohérence, l’authenticité, … . « Ralliez-vous à mon panache blanc » criait Henri IV haraguant ses troupes. Votre panache n’est plus blanc, vous l’avez sali à jouer avec le pouvoir. Vous n’êtes plus crédible. Bientôt, personne ne vous suivra ! A force de vouloir parler politiquement correct, vous avez ouvert la porte de votre carrosse à tous ces Ravaillacs persécuteurs qui s’instituent sauveurs avant qu’ils ne vous tuent. Le premier imbécile venu qui dit ce qu’il pense et croit ce qu’il dit, le plus manipulateur qui saura promettre les lendemains qui chantent en accusant le bouc émissaire va atteindre la première marche du podium, même si c’est un fiéfé incompétent ou le pire des pervers narcissiques. Pourquoi ? Parce qu’il sera crédible ou saura se rendre crédible dans ce qu’il dit, contrairement à vous qui hésitez, doutez. Vous ne maîtrisez pas totalement les commandes de l’avion en détresse, mais vous n’osez pas le dire. « Mais je suis Zorro! » A n’en point douter, vous vous dites que vous ne pouvez pas montrer que vous douter. Alors vous semblez mentir, cacher la vérité, pour, je l’espère, notre bien mais avec pour résultat qu’on finit par ne plus vous croire et que l’on vous prend pour le loup quand vous criez de nous cacher.La publicité fait acheter un produit mais quand le produit n’est pas bon, on a beau en faire la publicité, plus personne n’en veut et finit par en faire la contre publicité.Au lieu de vous entourer de directeurs de campagne, de conseillers en médias et superproductions pour réussir votre communication en vue des prochaines élections. Entourez-vous donc de gens compétents qui vous expliqueront l’axiome de l’englobement dans la communication selon Watzlawick : La relation englobe la communication. Si la relation est mauvaise ou n’est pas de confiance, la communication se passe mal, ne passe pas ou ne passe plus. Pas de tour de passe passe ! Il vous faut apprendre les rudiments de l’empathie, de la communication authentique, de la congruence. Vous n’êtes pas les pasteurs d’un troupeau de brebis inconscientes et imbéciles qui doivent échapper à un loup invisible et sanguinaire ! Nous sommes des humains pensants menacés par un virus. Mais à force de nous traiter comme du bétail, à force de laver plus noir que blanc, vous allez finir pas vous prendre coups de cornes sur coup de sabots dans les grandes prairies électorales. A la fin, c’est vous qu’on enverra paître ! Des urnes sortiront bientôt des bulletins noirs et marrons issus des cendres de votre désintégration ! Prenez votre bâton, allez écouter les gens tant qu’on ne vous jette pas encore à la porte. Pensez à l’état avant de pensez au pouvoir ! Pensez à l’humain avant de penser à vous. Pensez au gain de tous avant de favoriser celui de quelques-uns. Après, il sera trop tard pour vous, pour nous, pour la démocratie, pour la liberté !