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L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Si j'étais Rimbaud ?

Ma mère amère à la mer

C’était l’époque où je menais ma mère amère,
Vers la mer sa lubie, telle un bateau ivre,
Bercée par les vapeurs éthyliques de son verbe austère,
Saint-Coulomb, terre d’alchimie, Léo Ferré s’enivre,
Les marées en or, ses vers en tumultes, il transmute,
Sur l’île Du Guesclin, ses rêves doux, il sculpte.

Mais pour moi, la mer, fut élixir d’évasion,
Des marées mercurielles de ma mère, cette prison,
Elle, muse d’une autre tempête, intime, douleur,
Moi, je fuyais la veuve noire, cette sombre lueur.
En chaque grain de sable, une lutte désespérée,
Contre l’emprise funeste, des illusions dissipées.

Mon père, tel l’alchimiste, lavait la vaisselle,
Chaque assiette, un creuset, chaque verre, une chandelle,
Dans les bulles savonneuses, il cherchait la pierre,
Philosophale, purifiant ses déceptions d’hier.
Moi, je le suivais, espérant la même magie,
L’eau de vaisselle en or, une lueur, une alchimie.

Et sur la plage, avec ma fille, le cerf-volant s’élève,
Symbolisant la hauteur, l’esprit qui s’élève.
Trouvant en l’oiseau de toile ce recul volatile,
Balançant ma tristesse, loin de ce creux funeste et futile.
Les vagues murmuraient des secrets dorés,
Chant des mouettes, symphonie d’un soir bleu-été.

« Ô saisons, ô châteaux, » je murmurais, ému,
Face à la mer, l’infini des possibles entrevus.
Chaque coucher de soleil, une promesse de renouveau,
Dans l’eau salée, l’âme lavée, un éternel vœu.
Aujourd’hui, je repense à ces instants de lumière,
Les clés de l’alchimie, offertes par cette mer, l’éternité entière.

Dans le grand athanor de mes souvenirs, je forge
Un nouvel être, transmutant le plomb en or.
Je suis devenu l’autre, l’alchimiste de ma vie,
Transformant ma douleur en vers, en mélodie.

Ma mère amère à la mer

Ma mère amère à la mer

Intro musicale

Couplet 1
C’était l’époque où je menais ma mère amère,
Vers la mer sa lubie, telle un bateau ivre,
Bercée par les vapeurs éthyliques de son verbe austère,
Saint-Coulomb, terre d’alchimie, Léo Ferré s’enivre,
Les marées en or, ses vers en tumultes, il transmute,
Sur l’île Du Guesclin, ses rêves doux, il sculpte.

Refrain
Sur les plages de Saint-Coulomb, l’infini bêle
Comme des moutons de sable quand la mer m’appelle
Ma mère, ce bateau ivre, dérive au loin
Mon attention s’échappe de ses râles, enfin

Couplet 2
Mais pour moi, la mer, fut élixir d’évasion,
Des marées mercurielles de ma mère, cette prison,
Elle, muse d’une autre tempête, intime, douleur,
Moi, je fuyais la veuve noire, cette sombre lueur.
En chaque grain de sable, une lutte désespérée,
Contre l’emprise funeste, des illusions dissipées.

Refrain
Sur les plages de Saint-Coulomb, l’infini bêle
Comme des moutons de sable quand la mer m’appelle
Ma mère, ce bateau ivre, dérive au loin
Mon attention s’échappe de ses râles, enfin

Couplet 3
Mon père, tel l’alchimiste, lavait la vaisselle,
Chaque assiette, un creuset, chaque verre, une chandelle,
Dans les bulles savonneuses, il cherchait la pierre,
Philosophale, purifiant ses déceptions d’hier.
Moi, je le suivais, espérant la même magie,
L’eau de vaisselle en or, une lueur, une alchimie.

Refrain
Sur les plages de Saint-Coulomb, l’infini bêle
Comme des moutons de sable quand la mer m’appelle
Ma mère, ce bateau ivre, dérive au loin
Mon attention s’échappe de ses râles, enfin

Pont musical

Couplet 4
Et sur la plage, avec ma fille, le cerf-volant s’élève,
Symbolisant la hauteur, l’esprit qui s’élève.
Trouvant en l’oiseau de toile ce recul volatile,
Balançant ma tristesse, loin de ce creux funeste et futile.
Les vagues murmuraient des secrets dorés,
Chant des mouettes, symphonie d’un soir bleu-été.

Refrain
Sur les plages de Saint-Coulomb, l’infini bêle
Comme des moutons de sable quand la mer m’appelle
Ma mère, ce bateau ivre, dérive au loin
Mon attention s’échappe de ses râles, enfin

Couplet 5
« Ô saisons, ô châteaux, » je murmurais, ému,
Face à la mer, l’infini des possibles entrevus.
Chaque coucher de soleil, une promesse de renouveau,
Dans l’eau salée, l’âme lavée, un éternel vœu.
Aujourd’hui, je repense à ces instants de lumière,
Les clés de l’alchimie, offertes par cette mer, l’éternité entière.

Refrain
Sur les plages de Saint-Coulomb, l’infini bêle
Comme des moutons de sable quand la mer m’appelle
Ma mère, ce bateau ivre, dérive au loin
Mon attention s’échappe de ses râles, enfin

Outro
Dans le grand athanor de mes souvenirs, je forge
Un nouvel être, transmutant le plomb en or.
Je suis devenu l’autre, l’alchimiste de ma vie,
Transformant ma douleur en vers, en mélodie.

Fin

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Mon Coeur d’Archi Chaud

Chers lecteurs et amis de la poésie,

Aujourd’hui, je suis ravi de partager avec vous l’évolution fascinante de mon poème « Mon cœur d’archi chaud ». Ce texte, né d’une réflexion profonde sur l’amour et ses tourments, explore les méandres d’un cœur passionné à travers la métaphore d’un artichaut brûlant.

Le poème jongle avec des images culinaires, des références chimiques et des allusions littéraires pour dépeindre la complexité des émotions amoureuses. De la tendance à s’enflammer facilement à la quête d’un amour plus stable, chaque vers tente de capturer l’essence de cette danse du cœur, à la fois enivrante et épuisante.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Ce qui a commencé comme un exercice poétique a pris une nouvelle dimension que je suis excité de vous présenter.

De l’encre à la musique : Une métamorphose

Dans un élan créatif inspiré, j’ai décidé de transformer ce poème en une chanson qui mêle hip-hop et rap. Cette fusion musicale apporte une nouvelle énergie au texte, renforçant son rythme inhérent et sa cadence émotionnelle.

Le flow du rap permet d’accentuer la frénésie des sentiments exprimés, tandis que les beats hip-hop soulignent la pulsation de ce cœur d’archi chaud. Les métaphores culinaires et chimiques prennent une nouvelle dimension dans ce format, créant des jeux de mots et des images sonores saisissantes.

Cette métamorphose musicale offre une nouvelle façon d’aborder le texte, le rendant plus accessible et percutant pour un public plus large. La combinaison du hip-hop et du rap avec la poésie crée un pont entre les genres, démontrant la versatilité et l’universalité des émotions exprimées.

Je vous invite à découvrir cette nouvelle version de « Mon cœur d’archi chaud ». Que vous soyez fan de poésie, de hip-hop, de rap, ou simplement curieux de voir comment les mots peuvent prendre vie de différentes manières, j’espère que cette création vous touchera.

N’hésitez pas à partager vos impressions dans les commentaires. Votre feedback est précieux et m’aide à continuer d’explorer de nouvelles formes d’expression artistique.

Restez à l’écoute pour plus de surprises créatives !

Mon Cœur d’Archi Chaud

Ô, mon cœur d’archi chaud, que fais-tu ce matin,
Quand ton élan joyeux se transforme en festin ?
Ô feuilles volages, artichaut libertin,
Qui s’offrent à chaque belle qui passe sur mon chemin.

Fumant, brûlant, insaisissable fureur,
Tu bats la chamade, guidant mes errances.
Tel un alambic de passions, tu distilles mon ardeur,
Transformant l’instable en chaleur d’effervescence.

Brunes, blondes, rousses, tout m’enivre et m’éprend,
Leurs yeux kaléidoscopes où ma raison se perd.
Leurs lèvres, ces creusets pour nos âmes se fondant,
M’invitent à goûter l’amour, à leur manière douce-amère.

Quelle est la recette manquée de mon cœur animal,
Moi, si tourment, végétal, sensuel !
Tel l’amadou, je m’embrase à chaque signe,
Étincelle fugace d’un regard, d’un sourire de miel.

Sans Trenet, mon cœur d’artichaut fait boum,
Il éclate en mille morceaux, puis se reforme toujours.
Défait et refait, au gré d’un parfum,
D’une main qui frôle, d’un murmure de velours.

Mais à la longue, ce ballet de cœur m’épuise,
Je prends mes précautions, dresse des barrières.
Loin du genre féminin, j’évite la brise,
De peur qu’un plan ORSEC ne devienne nécessaire.

Comme un produit hautement inflammable,
Je me tiens à l’écart des sentiments explosifs.
Mes émotions, réactives, instables,
Menacent de consumer mon cœur trop vif.

Ô mon cœur d’archi chaud, pourras-tu un jour
Te transformer en foyer stable et durable ?
Cesser d’être ce laboratoire fol amour,
Pour devenir un havre de paix aimable ?

En attendant, je te déguste feuille à feuille,
Comme on déshabille un amour naissant.
Langues qui se cherchent, lèvres qui s’effeuillent,
Dans ce festin d’émotions incandescent.

Pour ce cœur d’archi chaud, quel sera l’épilogue ?
Par quel bout te saisir, quel goût te donner ?
Suis-je un gourmet de l’amour ou un pyromane en vogue,
Cherchant toujours la flamme, sans jamais m’y brûler ?

Ce cœur d’artichaut, aux mille feuilles tendres,
Est-il vraiment mien ou juste un plat que je dresse ?
Addiction à l’amour, impossible à comprendre,
Je cours après l’ivresse, fuyant la sagesse.

Où est passé ce désir de construire à deux,
De partager un chemin, une vie, un avenir ?
Perdu dans ce festin d’émotions hasardeux,
J’oublie l’essentiel : aimer, plutôt que séduire.

Mon cœur d’archi chaud, brasier de mes tourments,
N’es-tu qu’un leurre, une illusion qui me consume ?
Je cherche l’amour vrai dans ces embrasements,
Mais ne trouve que cendres sous l’épaisse brume.

Il est temps peut-être de tempérer cette flamme,
De chercher la chaleur douce d’une passion constante.
Apprendre à nourrir une seule et même flamme,
Plutôt que de brûler pour chaque passante.

Ainsi, je contemple mon cœur, cet artichaut étrange,
Mi-fruit défendu, mi-légume passionné.
Saurai-je un jour calmer cette faim qui me démange,
Et trouver l’équilibre, enfin rassasié ?

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L’Alchimie du Clavier

Intro
Écoutez le flow numérique, le beat cybernétique
L’encre virtuelle coule, le clavier est magique

Couplet 1
Le clavier claque, constellation numérique,
Sur l’écran blanc, vide électronique.
Les mots tus, data lovés sous les doigts,
S’échappent enfin, leur code se déploie.

Ô curseur, sceptre d’or des royaumes virtuels,
Tu transmutes les larmes en pixels éternels.
Dans l’alambic du cloud, les vains maux distillés
Deviennent flux pur, algorithmes étoilés.

Refrain
Pour que les mots non dits ne deviennent pas des mots maudits !
On code nos pensées, on hacke nos vies
Les silences toxiques, on les transforme en symphonie
Dans le cloud infini, nos âmes se relient

Couplet 2
La beauté surgit des fenêtres béantes,
Fleurs de LED aux pétales éclatantes.
L’esthétisme, filtre diaphane et léger,
Pare l’affreux d’un éclat pixellisé.

Dans la forge des tweets, le poète-hacker
Transmute le spam vil en or de cyber.
La sublimation, ce mystère digital,
Fait des maux passés un trésor viral.

Couplet 3
Des pulsions obscures aux pixels lumineux,
Le code transmute le chaos en jeux.
Sur l’écran virtuel, alchimie des émotions,
Les désirs refoulés deviennent applications.

Le clavier, baguette magique de l’âme,
Transforme en beauté ce qui était drame.
Dans ce creuset digital, les ombres sublimées
S’élèvent en data, socialement likées.

Refrain
Pour que les mots non dits ne deviennent pas des mots maudits !
On code nos pensées, on hacke nos vies
Les silences toxiques, on les transforme en symphonie
Dans le cloud infini, nos âmes se relient

Outro
Le clavier se tait, l’écran s’éteint doucement
Mais les mots résonnent, éternellement

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Communion Sauvage

Intro
Biniou Bombarde

Couplet 1
Rochers, vagues, nuages – trinité primordiale
La Belle Breizh frémit sous le souffle de l’infini
Soleil, sable, écume – alchimie estivale
La mer pulse, haletante, dans son écrin de midi

Refrain
Ô côte sauvage, amante farouche
Tes vagues m’appellent, je cède à ta bouche
Dans ton étreinte, je me perds, je me trouve
Cruauté sublime où mon âme se retrouve

Couplet 2
Énergie débridée, fureur des éléments
Nudité crue du monde, sans voile ni pudeur
Cruauté dévoilée, beauté des tourments
L’univers se dénude dans sa brute splendeur

Refrain
Ô côte sauvage, amante farouche
Tes vagues m’appellent, je cède à ta bouche
Dans ton étreinte, je me perds, je me trouve
Cruauté sublime où mon âme se retrouve

Pont
Mon corps s’offre à l’appel des flots tumultueux
Je plonge, ivre d’azur, dans l’étreinte marine
Caressant le dos lisse des rouleaux fastueux
Goûtant l’écume amère sur ma langue saline

Couplet 3
Emporté, ballotté par le rythme des eaux
Je me laisse bercer par leur danse éternelle
Tourbillon extatique, ivresse sans repos
Jusqu’à l’épuisement de ma chair mortelle

Refrain
Ô côte sauvage, amante farouche
Tes vagues m’appellent, je cède à ta bouche
Dans ton étreinte, je me perds, je me trouve
Cruauté sublime où mon âme se retrouve

Couplet 4
Enfin, rejeté sur le rivage doré
Épuisé mais comblé, l’âme encore vibrante
Je m’étends, pantelant, sur le sable nacré
Uni à l’univers en sa beauté violente

Refrain final
Ô côte sauvage, amante farouche
Tes vagues m’appellent, je cède à ta bouche
Dans ton étreinte, je me perds, je me trouve
Cruauté sublime où mon âme se retrouve

Fin

Bruit des vagues

Communion Sauvage

Cette chanson est le résultat d’un poème de jeunesse que j’ai retravaillé. J’ai pensé à Albert Camus et à Noces à Tipasa mais ici la communion et la sensualité se passe avec l’Océan ou la Mer de Bretagne.

Au niveau musical, Manau est passé par ici.

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Amour Sidéral

J’ai la soif inextinguible d’une supernova,
Éclatante lactée, qui en ses bras me noie.
Pour étancher ma voie, mystère et foi en moi,
Je cherche l’âme pure, insaisissable éclat.

Le Graal insolvable, tel l’onde qui s’en va,
Dissout dans l’infini, tout comme mon émoi.
J’aspire à l’harmonie, fin d’une quête en soi,
Hermétique et subtile, à l’aube du trépas.

Nous sommes les étoiles, dans l’univers sidéral,
Fusion de nos âmes, amour interstellaire,
Nous brisons les chaînes, dans un éclat magistral,
Éternels amants, à jamais partenaires.

Les étoiles naissent, meurent, et dans leurs ébats,
Je contemple l’absolu, au-delà des lois.
La quête transcendantale, sans roman, sans éclat,
Passe par la geste pure, sans trêve ni débat.

Entre un homme et une femme, par-delà le combat,
Il y a cette eau de vie, où l’âme se déploie.
Par un trait d’union entre l’ô et le choix,
Je commence à être libéré du fracas.

Nous sommes les étoiles, dans l’univers sidéral,
Fusion de nos âmes, amour interstellaire,
Nous brisons les chaînes, dans un éclat magistral,
Éternels amants, à jamais partenaires.

Dans ses yeux, je vois l’univers, vastes firmaments,
Où des constellations dansent en fous mouvements.
Sa peau contre la mienne, fusion de nos éléments,
Chaleur et tendresse en fiévreux enivrements.

Nos âmes entremêlées, telles deux astres errants,
Cherchent l’éternité dans les baisers brûlants.
Dans ses bras, je suis captif, par des liens éclatants,
Rêvant d’une union infinie, aux désirs dévorants.

Nous sommes les étoiles, dans l’univers sidéral,
Fusion de nos âmes, amour interstellaire,
Nous brisons les chaînes, dans un éclat magistral,
Éternels amants, à jamais partenaires.

Elle est mon oasis, ma source d’apaisement,
Dans ce désert aride de doutes et de tourments.
Sa voix, douce mélodie, apaisant mes tourments,
Nous sommes deux étoiles dans un ciel fulgurant.

Et quand la nuit se lève, et que nos corps se fondent,
Je sens en moi l’extase, comme une vague profonde.
Nos souffles se confondent, nos cœurs à l’unisson,
Nous touchons l’absolu, au-delà de la raison.

Et voilà que de notre union naît un Big Bang,
Explosion de rayons gamma, passions qui s’élancent,
Lessivant cette vie de ses tâches et de son rang,
Purifiée aux lèvres de ma tendre aimée, immense.

Nous sommes les étoiles, dans l’univers sidéral,
Fusion de nos âmes, amour interstellaire,
Nous brisons les chaînes, dans un éclat magistral,
Éternels amants, à jamais loin de terre.

Ce poème est le résultat d’une reprise et d’un nouveau travail effectué sur un poème de jeunesse.

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Incandescent

Voici une chanson dont le texte m’est venu en me promenant du port des Sablettes vers Mare Vivo sous un soleil couchant et touchant.

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Le Chardon Ardent

🔥 Nouveau titre : « Le Chardon Ardent » – Une odyssée alchimique en musique 🔥
Chers abonnés et amateurs de poésie hip-hop,
Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous présenter ma dernière création : « Le Chardon Ardent ». Ce morceau est né d’une rencontre inattendue entre un chardon solitaire et un coucher de soleil flamboyant sur les rives du canal de Péruwelz.
Ce qui a commencé comme un simple poème s’est transformé en une véritable odyssée musicale, fusionnant les rythmes envoûtants du hip-hop avec la puissance évocatrice de la poésie. Dans cette chanson, je vous invite à plonger dans un voyage introspectif où le feu devient le catalyseur d’une métamorphose personnelle.

Le Chardon Ardent

Intro

Couplet 1
Un soir, le long du canal, j’ai erré,
Croisant d’abord un chardon solitaire,
Puis un soleil couchant, paré de mystère,
Au-dessus du port, flamboyant et doré.

Couplet 2
Je les ai capturés en images précises,
Ces deux instants, ces visions envoûtantes,
Et rentré chez moi, dans mes songes flottantes,
Ces visions soudain se sont trouvées éprises.

Refrain
Par le feu du chardon, je me transmute
Ignis naturae, l’âme en combustion
De cendres en phénix, seconde à seconde
Je renais, alchimiste de ma propre rédemption

Couplet 3
Fusion solaire, le port devint brûlant,
Un chardon de feu, une étrange union,
M’aspirant dans une intense communion,
Rêve où l’âme et l’univers sont flottants.

Couplet 4
Aux rives du canal, sous un ciel enfiévré,
Le chardon s’embrase, âme de flammes vives,
Fusion solaire, mon cœur en cendres dérive,
Dans ce feu mystique où l’esprit est sacré.

Refrain
Par le feu du chardon, je me transmute
Ignis naturae, l’âme en combustion
De cendres en phénix, seconde à seconde
Je renais, alchimiste de ma propre rédemption

Couplet 5
Là, le port de plaisance se mue en mirage,
Les barques deviennent phénix incandescents,
Et moi, projeté en rêve resplendissant,
Je deviens ce chardon, ardent au bord de l’orage.

Couplet 6
Les épines de feu percent l’ombre des cieux,
Bouillonnement cosmique, éruption de l’être,
Chaque flamme, un cri, chaque étincelle, un être,
De mon voyage astral, aux confins merveilleux.

Refrain
Par le feu du chardon, je me transmute
Ignis naturae, l’âme en combustion
De cendres en phénix, seconde à seconde
Je renais, alchimiste de ma propre rédemption

Couplet 7
Ô transformation, ô chardon, ô miracle,
Tu es le phare, le guide, l’étoile nouvelle,
Dans l’infini nocturne, je vogue en rebelle,
Explorant les mystères de ce monde oracle.

Couplet 8
Je suis le chardon, le feu, la renaissance,
Sous la voûte céleste, mon énergie s’étend,
Déployant l’invisible, l’inconscient, le dedans,
En une danse folle, de pure jouissance.

Refrain
Par le feu du chardon, je me transmute
Ignis naturae, l’âme en combustion
De cendres en phénix, seconde à seconde
Je renais, alchimiste de ma propre rédemption

Outro
Ô Péruwelz, ton canal m’a révélé,
Dans cette nuit magique, en flammes transfigurée,
Et moi, chardon ardent, en quête d’éternité,
Je brûle de vie, en ce rêve éveillé.

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Le Jeu des Regards

Aujourd’hui, je vous propose un voyage littéraire unique : une métamorphose poétique inspirée par le grand Paul Verlaine. J’ai pris une expérience vécue, empreinte d’émotions modernes, et je l’ai transformée en un poème qui aurait pu sortir de la plume du maître symboliste lui-même.

Cette œuvre raconte l’histoire d’une rencontre fugace dans un magasin balnéaire, un coup de foudre entre deux âmes que l’âge sépare. À travers des alexandrins ciselés et un vocabulaire riche en émotions, nous explorons les thèmes chers à Verlaine : la mélancolie, le désir inassouvi, et la beauté éphémère des instants volés.

Chaque couplet dépeint une scène de cette rencontre, tandis que le refrain, tel un leitmotiv verlainien, nous rappelle la tension entre le désir et la pureté des sentiments. L’outro vient clore ce moment suspendu, laissant le narrateur à ses rêveries nostalgiques.

Ce poème est une invitation à redécouvrir la puissance évocatrice de la poésie symboliste, tout en explorant des thèmes intemporels qui résonnent encore aujourd’hui. C’est un hommage à Verlaine, mais aussi une réflexion sur la nature changeante et éternelle de l’amour et du désir.

Laissez-vous emporter par la musicalité des vers, la richesse des images, et la profondeur des émotions. N’hésitez pas à partager vos impressions dans les commentaires, et à vous laisser inspirer pour créer vos propres réinterprétations poétiques !

Bonne écoute, et que la magie des mots vous transporte.

Le Jeu des Regards

Intro

Couplet 1
Dans l’échoppe estivale, un jour languissant,
Telle une fleur solaire, vous m’êtes apparue.
Chevelure de feu, robe d’or caressant
Vos formes, vision connue et inconnue.

Refrain 1
Vous me croirez peut-être un senior libidineux,
Mais mon âme pour vous n’est que pure tendresse.
Quel jeu jouons-nous donc, ô cœur capricieux ?
Un regard, un sourire, est-ce déjà ivresse ?

Couplet 2
Nos yeux s’enlacent, se cherchent, s’abandonnent,
Mon être tout entier dans vos prunelles plonge.
Votre moue enfantine, espiègle, me façonne
Un désir interdit, un impossible songe.

Refrain 2
Vous me croirez peut-être un senior libidineux,
Mais mon âme pour vous n’est que pure tendresse.
Quel jeu jouons-nous donc, ô cœur capricieux ?
Ces silences parlants, quelle étrange promesse ?

Couplet 3
Je m’abîme, éperdu, dans l’azur de vos yeux,
Mais l’heure me rappelle à sa loi tyrannique.
À la caisse, nos regards attisent le feu,
Se fondent, je m’enfuis, le cœur mélancolique.

Refrain 3
Vous me croirez peut-être un senior libidineux,
Mais mon âme pour vous n’est que pure tendresse.
Quel jeu jouons-nous donc, ô cœur capricieux ?
Le hasard de nos rencontres est-il sagesse ?

Couplet 4
Les jours passent, je reviens, ô douce surprise !
Vous voilà caissière, non plus cliente aimée.
Vos mots professionnels cachent-ils quelque brise
D’un sentiment plus tendre, d’une âme charmée ?

Refrain 4
Vous me croirez peut-être un senior libidineux,
Mais mon âme pour vous n’est que pure tendresse.
Quel jeu jouons-nous donc, ô cœur capricieux ?
Ces mots anodins sont-ils tendres caresses ?

Couplet 5
À la veille du départ, ultime rencontre,
Votre cordialité semble s’épanouir.
« À bientôt », dites-vous, ignorant la montre
Du temps qui nous sépare, ô cruel avenir !

Refrain 5
Vous me croirez peut-être un senior libidineux,
Mais mon âme pour vous n’est que pure tendresse.
Quel jeu jouons-nous donc, ô cœur capricieux ?
Ces adieux non-dits sont-ils nos vrais détresses ?

Outro
Dans le convoi qui m’emporte, rêveur, je songe
À votre image, soleil dans la grisaille.
Ô rousse enchanteresse, votre souvenir plonge
Mon cœur dans un émoi qui jamais ne défaille.
Quel jeu avons-nous joué, âmes solitaires ?

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Comment lui dire adieu ?

Sous les feux doux d’un Paris endormi,
Chantait Françoise avec une tendre mélodie,
Ses ballades murmuraient les secrets des cieux,
Comment lui dire adieu ?


Des années soixante, elle fut l’icône rêveuse,
Yé-yé envoûtante, de mode, elle était la muse,
Ses notes, étoiles brillantes dans l’azur radieux,
Comment lui dire adieu ?


Dans les films, elle jouait des rôles délicats,
Une balle au cœur, château en Suède, c’était là,
Sa grâce illuminait l’écran silencieux,
Comment lui dire adieu ?


Avec Gainsbourg, Modiano, Berger en écho,
Elle tissait des chansons comme un délicat réseau,
De « Tous les garçons et les filles » jusqu’au crépuscule bleu,
Comment lui dire adieu ?


Les astres, elle les lisait, mystérieuse astrologue,
Écrivaine passionnée, des mots elle était la vogue,
Dans ses livres, la vie révélait ses aveux,
Comment lui dire adieu ?


À Jacques Dutronc, elle lia son destin,
Avec Thomas, fruit d’un amour sans fin,
Son sourire était un doux matin brumeux,
Comment lui dire adieu ?


Et maintenant qu’elle a rejoint les cieux lointains,
Son chant résonne, immortel, serein,
Dans nos cœurs, elle demeure, à jamais silencieuse,
Comment lui dire adieu ?

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Partir

Courir dans les prés fleuris, partir en riant,
La rosée du matin, un trésor qui scintille,
Les yeux emplis d’étoiles, partir en rêvant,
Vers des mondes imaginés, l’esprit qui pétille.

Partir en quête, le cœur d’ardeur battant,
Sous le soleil d’été, sans peur, brûlant,
Partir avec des rêves grands comme l’océan,
Vers l’inconnu, l’aventure, toujours puissant.

Partir en chantant, le cœur insouciant,
Vivre chaque instant, sans paresse, intensément,
Partir avec des amis, rires et pleurs partagés,
Forger des souvenirs, au fil des heures passées.

Partir en réfléchissant, sous le poids des années,
Les feuilles d’automne tombent en pensées,
Partir en quête de sens, à la recherche de soi,
Construire un chemin, sous un ciel clair en émoi.

Partir avec sagesse, les tempêtes ont pris fin,
Regarder en arrière, succès et regrets mêlés,
Partir avec espoir, vers des jours sereins,
Trouver cet apaisement, au crépuscule doré.

Partir dans un tourbillon, pages d’un dernier refrain,
Quand le bateau-livre sombre, sifflé d’un trait,
Partir, le verre à la main, sirotant l’oubli en vain,
Perdu dans des rêves troubles, où le réel se défait.

Partir trop tard, laissant l’œuvre inachevée,
Tel un phare, un dernier regard vers le passé,
Partir en un bouquet final, sur une pierre tombale,
Un geste délirant, cracher au ciel en un râle.

Partir en un délire, jetant ses perles aux cochons,
Emporté par la folie, libre de toute raison,
Partir dispendieux, en un ultime éclat,
Vers l’au-delà mystérieux, où tout s’effacera.