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L’amour qui ne demande rien

Je suis heureux de vous présenter la chanson, ‘L’amour qui ne demande rien’. Cette œuvre est née d’une réflexion sur la nature de l’amour, inspirée par les pensées de Spinoza et André Comte-Sponville.
Dans un monde où l’amour est souvent associé à la possession et au manque, j’ai voulu explorer une vision plus sereine et libératrice. Cette chanson parle d’un amour qui se suffit à lui-même, qui trouve sa joie dans la simple existence de l’être aimé.
L’image que j’ai choisie pour illustrer ce single tente de capturer l’essence de ce message. On y voit deux silhouettes main dans la main, baignées dans une lumière dorée et entourées de motifs floraux éthérés. Cette scène évoque la connexion pure entre deux êtres, sans attentes ni demandes, juste la joie d’être ensemble dans un univers empli de beauté.
J’espère que cette chanson vous touchera et vous fera réfléchir sur la nature de l’amour dans vos propres vies. Écoutez-la avec le cœur ouvert, et laissez-vous porter par sa mélodie et son message de paix intérieure.
Merci de votre soutien continu, et j’ai hâte d’entendre vos réactions à cette nouvelle création.

L’amour qui ne demande rien

Paroles

Couplet 1
L’amour vrai n’est pas ce qu’on croit nommer,
Mais ce qui reste quand s’éteint l’attente.
Nul besoin pressant, nulle soif ardente,
Juste la joie pure de t’estimer.

Refrain
Je me réjouis que tu existes,
Mon cœur est comblé, mon âme est sereine.
Ton être seul suffit, vision spinoziste,
L’amour est joie pure, sans chaîne.

Couplet 2
Ton sourire éclaire mes jours sereins,
Je n’exige rien, tout est plénitude.
Être à tes côtés, sans inquiétude,
Sans chaînes ni désirs, le cœur serein.

Refrain
Je me réjouis que tu existes,
Mon cœur est comblé, mon âme est sereine.
Ton être seul suffit, vision spinoziste,
L’amour est joie pure, sans chaîne.

Couplet 3
Si aimer c’est vouloir posséder l’autre,
Alors ce n’est point de l’amour en moi.
Mais si c’est sourire à l’idée de toi,
Je t’aime d’un amour pur qui est nôtre.

Refrain
Je me réjouis que tu existes,
Mon cœur est comblé, mon âme est sereine.
Ton être seul suffit, vision spinoziste,
L’amour est joie pure, sans chaîne.

Couplet 4
Ton existence seule est ma richesse,
Ni manque, ni quête, juste la lumière
De ton être aimé, sublime mystère,
Qui comble mon cœur d’une douce ivresse.

Refrain
Je me réjouis que tu existes,
Mon cœur est comblé, mon âme est sereine.
Ton être seul suffit, vision spinoziste,
L’amour est joie pure, sans chaîne.

Outro
Ainsi l’amour se mesure à sa paix,
À la joie qu’il donne sans rien attendre.
Heureux celui qui sait ainsi comprendre :
Aimer librement suffit à jamais.

Refrain final
Je me réjouis que tu existes,
Mon cœur est comblé, mon âme est sereine.
Ton être seul suffit, vision spinoziste,
L’amour est joie pure, sans chaîne.

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Melancolia

Une Odyssée Musicale à travers le Paradoxe Existentiel

Dans un monde saturé de musique pop éphémère, il est rare d’oser plonger dans les profondeurs de la réflexion philosophique surtout pour produire une chason Hip-Hop. C’est pourtant le défi que je tente de relever avec Melancolia, une composition qui s’efforce de réunir poésie, musique et questionnement existentiel.

L’Inspiration : Entre Dürer et Philosophie

Au cœur de cette création se trouve l’emblématique gravure « Melencolia » d’Albrecht Dürer, œuvre datant de 1514 qui continue de fasciner les esprits par sa richesse symbolique. Je me suis imprégné de cette œuvre pour m’efforcer d’explorer le paradoxe fondamental de l’existence humaine : notre quête de sens dans un univers indifférent.

Le Processus Créatif : De la Réflexion à la Mélodie

La genèse de « Melancolia » est elle-même un voyage fascinant. Tout a commencé par une méditation sur la condition humaine, inspirée par la gravure de Dürer. Cette réflexion a donné naissance à un poème en alexandrins, une forme poétique exigeante qui impose une rigueur tout en offrant une musicalité naturelle.

Le processus d’écriture a été structuré du mieux que je pouvais :

  1. Une introduction qui pose le contexte existentiel
  2. Huit strophes principales explorant différentes facettes du paradoxe humain
  3. Un refrain récurrent qui ancre le thème central
  4. Une conclusion qui offre une perspective transcendante

Chaque vers a été pesé, chaque mot choisi pour sa résonance tant philosophique que musicale. L’utilisation de l’alexandrin n’est pas un simple exercice de style, mais un choix délibéré pour donner un rythme et une gravité à la réflexion.

La Musique : Donner Vie aux Mots

Une fois le texte finalisé, vint le défi de le mettre en musique. La composition que semble avoir réalisé l’IA s’efforce de refléter les tensions exprimées dans les paroles : des moments de calme contemplatif alternent avec des passages plus intenses, miroirs sonores de notre lutte existentielle.

Un Message Universel

Melancolia n’est donc pas qu’une simple chanson. C’est une invitation à la réflexion, un miroir tendu à l’auditeur pour qu’il contemple sa propre existence. À travers ces vers et cette mélodie, elle nous rappelle que notre quête de sens, bien que parfois semblant vaine, est ce qui nous définit en tant qu’êtres humains.

Dans un monde en constante accélération, Melancolia nous invite à une pause, un moment pour respirer et réfléchir. Elle nous rappelle que même dans nos moments de doute et de mélancolie, il y a une beauté et une signification à trouver.

Que vous soyez amateur de poésie, passionné de philosophie, ou simplement à la recherche d’une musique qui touche l’âme, Melancolia promet une expérience. J’espère qu’elle nous montrera que la musique peut être bien plus qu’un simple divertissement : elle peut être un vecteur de réflexion profonde et de transcendance.

Melancolia devrait être disponible sur la plupart des plateformes de streaming. Laissez-vous emporter par cette odyssée musicale et philosophique, et peut-être découvrirez-vous une nouvelle perspective sur votre propre existence.

Paroles

Intro
Face à l’infini, je me tiens, être infime,
Scrutant le mystère de mon existence frêle.
Mes actes semblent vains, dans le temps qui s’abîme,
Pourtant, dans ce néant, une lueur étincelle.

Je suis à la fois tout et rien, paradoxal,
Insignifiant grain dans l’univers immense,
Mais porteur d’un sens qui transcende le banal,
Oscillant sans fin entre vide et conscience.

C’est dans cette tension, ce conflit permanent,
Que je découvre l’essence de notre nature :
Dérisoires acteurs d’un cosmos surprenant,
Créateurs de sens dans l’absurde aventure.

Refrain
Paradoxe de sens et d’un non-sens qui fuit,
De l’être, du non-être, en perpétuel conflit.
Du signifiant fugace à l’insignifiant,
Je navigue, incertain, dans ce flot ondoyant.

Couplet 1
Dans l’abîme du temps, je contemple, songeur,
L’éternel va-et-vient des vanités humaines.
Nos actes répétés, un théâtre trompeur,
Où le sens semble fuir comme l’eau des fontaines.

Couplet 2
L’univers, indifférent à nos quêtes futiles,
Observe en silence nos efforts dérisoires.
Pourtant, dans ce néant, une lueur subtile
Éclaire par moments nos destins illusoires.

Refrain
Paradoxe de sens et d’un non-sens qui fuit,
De l’être, du non-être, en perpétuel conflit.
Du signifiant fugace à l’insignifiant,
Je navigue, incertain, dans ce flot ondoyant.

Couplet 3
Je suis l’ange pensif de Dürer, accablé,
Entouré d’instruments, de savoirs, de mystères.
Mon esprit vagabonde, à jamais tiraillé
Entre l’espoir du ciel et le poids de la terre.

Couplet 4
Le sablier s’écoule, implacable cadence,
Tandis que je m’efforce de saisir l’infini.
Dans ce monde en chaos, je cherche une évidence,
Une étincelle d’or dans un ciel assombri.

Refrain
Paradoxe de sens et d’un non-sens qui fuit,
De l’être, du non-être, en perpétuel conflit.
Du signifiant fugace à l’insignifiant,
Je navigue, incertain, dans ce flot ondoyant.

Couplet 5
L’échelle vers le ciel semble mener au vide,
Mais j’y vois le symbole d’une quête obstinée.
Le polyèdre massif, énigmatique et rigide,
Recèle peut-être la clé de nos destinées.

Couplet 6
Au loin brille un éclat, comète ou arc-en-ciel,
Présage d’un espoir ou simple illusion ?
Dans ce doute constant, mon âme est en duel,
Cherchant dans la beauté une résolution.

Refrain
Paradoxe de sens et d’un non-sens qui fuit,
De l’être, du non-être, en perpétuel conflit.
Du signifiant fugace à l’insignifiant,
Je navigue, incertain, dans ce flot ondoyant.

Couplet 7
Ainsi va notre course, entre ombre et lumière,
Artisans de nos vies, créateurs éphémères.
Si le sens nous échappe, reste la matière
De nos rêves tenaces, de nos élans sincères.

Outro
Dans l’ombre et la clarté, l’âme humaine balance,
Entre un vide infini et l’infini du sens.
La quête, bien que vaine, est notre récompense :
En ce grand paradoxe vit notre transcendance

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Dans l’ADN du temps

Quand l’Alchimie des Mots Rencontre le Hip-Hop

À la croisée des chemins entre poésie classique et modernité urbaine, « Dans l’ADN du Temps » est bien plus qu’une simple chanson. C’est un voyage mystique à travers l’essence même de l’écriture, une quête d’immortalité où les mots se transforment en or alchimique. Retour sur cette œuvre unique, née de réflexions profondes et de la rencontre entre l’héritage littéraire et l’esprit du hip-hop.

Un Poème, une Philosophie : La Genèse du Projet

Tout commence par une réflexion sur la fugacité de la gloire littéraire et l’incertitude de l’avenir des œuvres. « Survivre, écrire dans l’ADN du temps » est un poème qui explore la nature incertaine de l’immortalité à travers l’écriture. Dans ce texte, je m’interroge sur ce qui permet à une œuvre de survivre aux siècles : est-ce le talent, le hasard, ou les circonstances ? J’évoque aussi la quête des alchimistes, ces chercheurs d’un élixir de longue vie, pour dessiner un parallèle avec l’écrivain qui cherche à inscrire ses mots dans l’éternité.

Le poème est construit autour de métaphores où l’écriture est perçue comme un acte alchimique, une tentative de transformer le fugace en durable, l’éphémère en éternel. En mêlant les concepts d’alchimie, de recherche de la pierre philosophale, et de transmission des idées à travers le temps, j’invite le lecteur à une profonde méditation sur la postérité des œuvres et la quête d’éternité.

« Dans l’ADN du Temps » : Une Chanson Entre Philosophie et Flow

Inspirée par ce poème, la chanson « Dans l’ADN du Temps » reprend ces thèmes avec une esthétique hip-hop, tout en préservant la profondeur poétique de l’œuvre originale. Le morceau alterne entre des couplets ciselés comme des incantations alchimiques et un refrain captivant qui résonne comme un mantra : « Dans l’ADN du temps, nos mots sont éternels / Alchimie des lettres, élixir immortel ».

Les couplets explorent les différentes facettes de cette quête d’immortalité à travers l’écriture. On y retrouve l’image de l’écrivain-alchimiste, distillant son encre pour en extraire une quintessence qui pourra traverser les âges. Chaque mot, chaque vers devient une potion subtile, une tentative de figer l’instant et de le rendre impérissable.

Une Cover qui Dit Tout : Alchimie Visuelle et Symboles Mystiques

La pochette de l’album, tout en subtilité et en mystère, est à l’image du texte. Sur un fond sombre, une plume dorée, stylisée et entourée d’un cercle alchimique lumineux, capte l’attention. Les symboles ésotériques et les éclats de lumière dorée créent une aura mystique, rappelant les anciens grimoires et les secrets bien gardés des alchimistes. Le titre « Dans l’ADN du Temps » apparaît comme gravé dans le métal, mêlant élégance et modernité. Chaque détail, chaque couleur choisie, évoque cette quête d’éternité à travers l’écriture et la transformation des idées.

Une Invitation à la Réflexion et à l’Immortalité Artistique

« Dans l’ADN du Temps » est bien plus qu’une simple performance artistique. C’est une invitation à réfléchir sur la nature du succès, de la mémoire collective et sur ce qui reste lorsque tout semble s’effacer. À travers cette œuvre, je tente de mêler habilement une esthétique hip-hop contemporaine avec une profondeur philosophique. Le mariage entre le rythme urbain et les métaphores alchimiques offre une expérience unique, à la fois musicale et méditative.

Pour tous ceux qui cherchent à s’aventurer au-delà des apparences, à comprendre la magie des mots et à toucher du doigt l’éternité, cette chanson se veut un véritable élixir pour l’âme.

Dans l’ADN du temps

La chanson

Couplet 1
Dans le creuset des mots, l’alchimiste du verbe
Distille l’élixir d’une vie qui perdure,
Mêlant voyelles d’or aux consonnes acerbes,
Pour graver son passage en une encre si pure.

Couplet 2
Les phrases, quintessences d’âmes volatiles,
S’imprègnent dans la trame du temps qui s’écoule.
Chaque vers ciselé, tel un souffle subtil,
Transcende l’éphémère, en un secret qui roule.

Refrain
Dans l’ADN du temps, nos mots sont éternels
Alchimie des lettres, élixir immortel
Nos rêves distillés en vers essentiels
Survivent dans l’encre, un écho éternel

Couplet 3
Au laboratoire des heures, la plume transmute
L’instant en éternité, l’ombre en lumière,
Forgeant des vérités qui, au-delà des chutes,
Persistent dans les cœurs, tenaces et altières.

Couplet 4
L’écrivain, en quête de la pierre philosophale,
Sème ses mots-étoiles dans les sillons du monde.
Chaque idée est une graine, une essence vitale,
Qui germe dans l’esprit où l’avenir se fonde.

Refrain
Dans l’ADN du temps, nos mots sont éternels
Alchimie des lettres, élixir immortel
Nos rêves distillés en vers essentiels
Survivent dans l’encre, un écho éternel

Couplet 5
Survivre, c’est danser sur le fil du hasard,
Distiller son essence en un nectar de lettres,
Pour qu’un jour, un lecteur, comme un sage vieillard,
Redécouvre ce chant que le temps laisse naître.

Couplet 6
Dans l’ADN des siècles, nos rêves se diffusent,
Élixir de pensées, baume contre l’oubli.
L’écho de nos écrits, telle une flamme infuse,
Illumine à jamais le grand Œuvre accompli.

Refrain
Dans l’ADN du temps, nos mots sont éternels
Alchimie des lettres, élixir immortel
Nos rêves distillés en vers essentiels
Survivent dans l’encre, un écho éternel

Le poème original

Dans le creuset des mots, l’alchimiste du verbe
Distille l’élixir d’une vie qui perdure,
Mêlant voyelles d’or aux consonnes acerbes,
Pour graver son passage en une encre si pure.

Les phrases, quintessences d’âmes volatiles,
S’imprègnent dans la trame du temps qui s’écoule.
Chaque vers ciselé, tel un souffle subtil,
Transcende l’éphémère, en un secret qui roule.

Au laboratoire des heures, la plume transmute
L’instant en éternité, l’ombre en lumière,
Forgeant des vérités qui, au-delà des chutes,
Persistent dans les cœurs, tenaces et altières.

L’écrivain, en quête de la pierre philosophale,
Sème ses mots-étoiles dans les sillons du monde.
Chaque idée est une graine, une essence vitale,
Qui germe dans l’esprit où l’avenir se fonde.

Survivre, c’est danser sur le fil du hasard,
Distiller son essence en un nectar de lettres,
Pour qu’un jour, un lecteur, comme un sage vieillard,
Redécouvre ce chant que le temps laisse naître.

Dans l’ADN des siècles, nos rêves se diffusent,
Élixir de pensées, baume contre l’oubli.
L’écho de nos écrits, telle une flamme infuse,
Illumine à jamais le grand Œuvre accompli.

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Cette étincelle éternelle

Une ode poétique sur un rythme latin

Chers lecteurs et amateurs de musique,

J’ai le plaisir de vous présenter ma dernière création musicale, « Cette Étincelle Éternelle », une fusion unique de poésie symboliste et de rythmes latins envoûtants.

Une inspiration verlainienne

Le texte de cette chanson puise son inspiration dans le style du grand poète symboliste Paul Verlaine. Les paroles explorent le thème de l’éternel féminin, se concentrant sur cette étincelle mystérieuse qui rend les femmes si captivantes et qui allume la flamme de l’amour dans nos cœurs.

Un mariage musical inattendu

Ce qui rend « Cette Étincelle Éternelle » vraiment unique, c’est son mariage audacieux entre la poésie française classique et les rythmes latins sensuels. La mélodie oscille entre rumba et bachata, créant une ambiance à la fois romantique et dansante.

Structure de la chanson

La chanson se compose de six couplets, chacun explorant une facette différente de cette étincelle féminine – sa beauté, sa force, sa fragilité, son pouvoir d’attraction. Entre chaque couplet, un refrain entraînant vient ponctuer le morceau, invitant à la danse tout en rappelant le thème central de l’étincelle qui enflamme la passion.

Une expérience musicale unique

« Cette Étincelle Éternelle » offre une expérience d’écoute unique, mêlant la profondeur de la poésie française à l’énergie des rythmes latins. C’est une invitation à la réflexion sur la beauté et l’amour, mais aussi une incitation à se laisser emporter par la musique.

Que vous soyez amateur de poésie, de danse latine, ou simplement à la recherche d’une nouvelle expérience musicale, « Cette Étincelle Éternelle » saura vous surprendre et vous charmer.

Écoutez, dansez, et laissez-vous emporter par cette étincelle musicale !

Cette étincelle éternelle

N’hésitez pas à partager ce morceau, s’il vous a séduit.

Musicalement vôtre,
L’Oreille du Psy

L’Étincelle Éternelle

Intro

Couplet 1
Étincelle éternelle, essence essentielle,
Éclat étincelant d’une âme si belle,
Éphémère apparence aux yeux éblouis,
Éternité cachée sous un voile de vie.

Couplet 2
Feu brûlant féminin, flamme fine et fière,
Faisant frémir les cœurs d’une ardeur singulière,
Fragile et fugace, mais forte et fougueuse,
Fascinante lueur, élégamment lumineuse.

Refrain
Ô douce étincelle, lumière de femme,
Tu allumes en nous la plus ardente flamme.
Passion qui s’éveille, amour qui s’enflamme,
Par ton feu sacré, tu embrases nos âmes.

Couplet 3
Vestale vigilante au temple de l’amour,
Veillant sur le brasier qui brûle nuit et jour,
Vive et voluptueuse, votre vertu volage
Vole vers les cieux, vaporeuse et sauvage.

Couplet 4
Quintessence subtile, quête du cœur qui bat,
Quand votre charme opère, on ne résiste pas.
Que de yeux allumés par votre douce flamme,
Qui embrase les sens et consume notre âme.

Refrain
Ô douce étincelle, lumière de femme,
Tu allumes en nous la plus ardente flamme.
Passion qui s’éveille, amour qui s’enflamme,
Par ton feu sacré, tu embrases nos âmes.

Couplet 5
Poudre aux yeux célestes, poussière d’étoiles,
Parfum de l’infini sous un terrestre voile,
Présence précieuse, perle pure et parfaite,
Promesse de passion, éternellement faite.

Couplet 6
Embrasement soudain, émoi des âmes sœurs,
Éclipse de raison, éveil des profondeurs,
Étincelle divine, éternité promise,
En vous, beauté sublime à jamais est comprise.

Refrain
Ô douce étincelle, lumière de femme,
Tu allumes en nous la plus ardente flamme.
Passion qui s’éveille, amour qui s’enflamme,
Par ton feu sacré, tu embrases nos âmes.

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Maudit train de mes nuits!

L’histoire derrière ma chanson

J’ai écrit « Train de nuit fantôme » suite à un texte plus long que je partage plus bas, cela est un peu comme une bouteille à la mer, une façon pour moi d’exprimer quelque chose que je porte depuis longtemps : l’histoire d’un amour que je n’ai compris que trop tard.

Tout a commencé avec ce texte où je raconte une relation que j’ai vécue sans vraiment réaliser son importance à l’époque. Ce n’est qu’avec le temps, et souvent dans le silence de la nuit, que j’ai pris conscience de ce que j’ai probablement laissé passer. Ces réflexions nocturnes sont devenues une sorte de ritournelle dans ma tête, un peu comme un vieux train qui passerait encore et encore.

Cette prise de conscience tardive m’a beaucoup tourmenté. Je me suis souvent surpris à rejouer ces moments du passé, à imaginer ce qui aurait pu être si j’avais été plus attentif, si j’avais compris plus tôt. C’est difficile de vivre avec des « et si » qui scient.

Pour m’efforcer de faire face à ces émotions, j’ai décidé d’écrire. D’abord, c’était juste pour moi, pour mettre des mots sur ce que je ressentais. Puis, petit à petit, la chanson est née.

« Train de nuit fantôme » est ma façon de donner une forme à cette expérience. Dans chaque vers, chaque rime, je tente de saisir ces souvenirs qui filent tel un train manqué. Le refrain « Voyage, voyage, dans la nuit qui s’égare », c’est exactement ce sentiment de perdre pied dans mes souvenirs et mes regrets.

J’ai travaillé sur la structure de la chanson, en utilisant des alexandrins et en soignant les rimes. C’était peut-être ma façon de mettre de l’ordre dans ce chaos émotionnel, de lui donner un sens.

Au final, écrire cette chanson a été une sorte de thérapie. Ça ne fait pas disparaître les regrets ou la tristesse, mais cela m’aide à y faire face. J’espère que peut-être, en la partageant, elle pourra toucher d’autres personnes qui ont vécu des expériences similaires.

C’est étrange comme parfois on ne réalise l’importance de certains moments qu’une fois qu’ils sont passés. « Maudit train de mes nuits » décrit cette histoire, mais c’est peut-être aussi un peu celle de beaucoup d’autres?

Maudit train de mes nuits !

Voyage, voyage. Où es-tu Françoise?

Entre minuit et une heure du matin.

Insomnie qui gratte la tête.

Et cette scène qui s’invite en boucle, comme un vieux film grésillant.

Un train d’un autre temps.

Toi, sourire aux lèvres.

Et ce refrain, entêtant :

Voyage, voyage… Désir, laisse …

Destination les souvenirs, première classe pour l’oubli compartiment fumeurs.

Là, dans ce wagon, j’ai cette drôle d’impression… d’avoir loupé quelque chose.

À ma décharge, j’étais plongé dans mes papiers d’objection de conscience, avec l’air grave du type qui croit tenir un rôle important.  

Mais plus j’y pense, plus je me dis que j’ai laissé filer quelque chose. Ou plutôt quelqu’un.

Avant, il y avait l’université, les couloirs où on se croisait.

Après, il y a eu ce coup de fil, ta voix au bout du fil.

Et puis plus rien.

Comme un train fantôme dans la nuit, disparu sans laisser d’adresse.

Des années plus tard, je cherche encore la gare où tu es descendue..

Reste juste cette séquence qui s’obstine à tourner en boucle, comme un vieux disque rayé.

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L’Évanessange

Ce soir, avant de clore mes paupières sur les tourments du jour,
J’ai levé les yeux vers le ciel et vu la lune, rougeoyante,
Tel un portail entrouvert sur un autre monde.
Une lumière douce mais vive, perçant la nuit noire,
Me rappelant cette blessure incandescente qui habite encore mon cœur,
Brûlé aux amours perdues.

Aujourd’hui, la chaleur accablante de l’été s’étend sur ce lit à moitié déserté,
Et dans cette solitude brûlante, le passé ressurgit, fidèle à son tourment.
Un autre lit, un autre été, il y a longtemps déjà,
Et je tente, une nouvelle fois, d’exorciser ce fantôme obstiné,
Ce spectre de vacuité, de libido non consommée qui, nuit après nuit, se glisse entre mes draps.

Ce manque qui me hante me rappelle un abîme plus ancien,
Une souffrance béante, une déchirure après tant d’autres,
Tandis que mes dérèglements, fidèles compagnons, reprennent leur danse morbide.
Incapable de vivre seul, incapable de rester uni,
Je me perds entre ces deux impossibles, écartelé, désuni.

Et voici que résonne en moi cette ouverture, Daho en tête,
Un ange évanescent, tombé du ciel en un doux mois de juin,
Pour disparaître en août, comme un rêve éteint.
Ô bel ange sauveur, futile interlude,
Toi qui m’as offert un instant de paradis pour me laisser choir,
Ne me laissant pour tout viatique que cette chanson,
Ce murmure de Daho et Keren Ann, qui me hante encore.

Aujourd’hui, alors que je ressasse ces ruptures amères,
Je me vois, tombé du ciel, abandonné mille fois,
Mais cette perte d’un ange évanescent,
Ah, celle-là, plus que toutes, laisse en moi une trace particulière.

Oh toi, l’Évanessange, fantôme éclatant de l’Anima ensorcelante,
Tu danses dans mes souvenirs tel un spectre de fumée,
Une illusion d’été qui ne laisse que des cendres froides derrière elle.
Lorsque tu t’effaces, une lune ronde et blanche prend ta place,
Veillant sur mes nuits solitaires.
Mais, sitôt que ton ombre se dissipe, le rouge s’invite,
Incandescent et cruel, rappel amer de la perle sacrifiée,
Ravie par la main de la sorcière.

Sache-le, je t’ai attendu, oui,
Avec cette patience désespérée de celui qui n’a pas goûté à l’interdit.
Et si je ne suis pas encore complètement libéré de ton envoûtement,
Sache aussi que mon âme s’est enfin tournée vers d’autres horizons.
Le parfum de tes amours perdues, jadis si enivrant,
Est devenu âcre, presque insupportable.
L’éternel féminin ne doit plus rimer avec ces étreintes empoisonnées,
Ces baisers corrompus par le mensonge et la trahison.

Aujourd’hui, ce n’est plus à toi, Évanessange déchu, que je m’adresse,
Mais à ce patron de tissus de mensonge, fibre sauvage, né des entrailles de l’animalité,
Qui a souillé mes relations, déformé mes passions.
Ce n’est plus dans l’ombre que je me cache et me réfugie
Mais dans le feu et la lumière de ma propre rédemption,
Forgeant mon destin avec l’acier trempé de la volonté,
Déterminé à laisser derrière moi ces amours maudites
Qui m’ont trop longtemps enchaîné.

L’Évanessange

L’Évanessange : Une Ode Verlaine en Rimbaud

Intro
Sous la lune rougeoyante,
Un cœur blessé se lamente,
Porte, sphère inconnues,
Amours à jamais perdues.

Couplet 1
L’été brûle mes draps désertés,
Fantômes du passé obstiné,
Vacuité, ces ébats non consommés,
Dans mes nuits se glissent, affamés.

Couplet 2
Abîmes anciens, souffrances béantes,
Dérèglements à la danse morbide,
Entre solitude et union fuyante,
Je me perds, âme liquide.

Refrain
Évanessange, cela fait trop de temps,
Que tu me déranges quand tes amours démangent,
Il est temps que cela change,
Que s’estompe ce visage aimant.

Couplet 3
Un ange tombé du ciel de juin,
S’évanouit en août, rêve éteint,
Paradis éphémère offert en vain,
Ne reste qu’un murmure, un refrain.

Couplet 4
Ruptures amères, mille abandons,
Mais cette absence, particulière,
Laisse une trace, une cicatrice fière,
Dans mon cœur en perdition.

Refrain
Évanessange, cela fait trop longtemps,
Que tu me hantes avec tes charmes changeants,
Il est temps que le vent tourne,
Que s’effacent ces atours en ristourne.

Pont
Oh toi, l’Évanessange !
Voilà ma revanche !

Couplet 5
Spectre évanescent, Anima ensorcelante,
Fumée dansante, illusion mordante,
Cendres froides d’un été délirant,
Lune blanche, nuits déchirantes.

Couplet 6
Ombre dissipée, rouge incandescent,
Cruel rappel, ma vie sacrifiée,
Mains ensorcelantes, perle jetée,
Sur mon cœur écorché, sanglant.

Refrain
Évanessange, temps démantelé,
Dérangement cosmique, amours étranglées,
Changement alchimique s’opère,
Ton visage : mirage évaporé.

Couplet final
Patron de mensonges, fibre sauvage hurlante,
Relations souillées, passions à la gorge,
Dans le feu et la lumière je forge,
Mon destin d’acier, volonté flamboyante.

Outro
Amours maudites, vils liens brisés,
L’Évanessange précipité,
Entre Verlaine et Rimbaud, je danse,
Libre enfin, dans cette nouvelle essence.

Adieu Evanessange.
C’est la mise au point finale !

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Des étincelles au creux des ombres

Embarquez pour un voyage visuel et sonore au cœur de la transformation humaine. Découvrez le clip « Des étincelles au creux des ombres », qui explore les profondeurs de l’âme face aux tempêtes de la vie.

Alliant rap poétique et images percutantes, ce clip vous entraîne sur une route sombre, droit vers un orage métaphorique. Chaque éclair, chaque coup de tonnerre dévoile une nouvelle facette de notre résilience et de notre capacité à nous réinventer.

Inspiré par l’alchimie des émotions, ce morceau affronte nos peurs les plus profondes pour en extraire une sagesse lumineuse. Des vers ciselés se mêlent à des rythmes hip-hop puissants, créant une symphonie urbaine qui parle à l’âme.

Que vous soyez en quête de sens, en pleine remise en question, ou simplement amateur de poésie urbaine, ce clip vous offrira une expérience unique. Préparez-vous à être transporté, transformé, et peut-être même transcendé.

« Des étincelles au creux des ombres » – Parce que chaque tempête porte en elle les graines d’un nouveau commencement.

Des étincelles au creux des ombres

Des étincelles au creux des ombres

Intro
À l’heure bleue, sur l’avenue si sombre
Roulant vers l’inéluctable, l’ombre
L’orage menace, massif, imposant
Nuages en armée, éclairs jaillissant

Couplet 1
Des éclairs fulgurants zèbrent la nuit de flammes
L’orage en furie, cette alchimie des âmes
Révèle l’or caché sous la fausse apparence
Vie, épreuve sacrée, distillant l’existence

Couplet 2
Dans le creuset du temps, nous sommes telles flammes
Incandescents d’épreuves, forgés par le doute
Les certitudes fondent, volutes évanouies
Sans retour ni chemin, dans la nuit qui déroute

Refrain
Dans l’œil du cyclone, la clarté la plus pure
Chaque coup de tonnerre, une métamorphose sûre
Traverser l’orage, accepter le changement
Chaque goutte lave les doutes, nouveau commencement

Couplet 3
Crises initiatiques, rites des temps anciens
Chaque goutte de pluie, un rite, un dessein
Nous passons, transmutés, dans le feu des cieux
Accueillant la tempête, l’œil ouvert, lumineux

Couplet 4
Là où l’angoisse murmure ses ombres froides
Se dresse le choix, clair comme une épée de jade
Plonger dans la peur ou saisir la clarté
Accueillir l’orage et se laisser transmuter

Refrain
Dans l’œil du cyclone, la clarté la plus pure
Chaque coup de tonnerre, une métamorphose sûre
Traverser l’orage, accepter le changement
Chaque goutte lave les doutes, nouveau commencement

Couplet 5
Accueillir la foudre, c’est boire l’élixir
De l’éveil des âmes, purifier le désir
Dans l’acceptation, l’alchimie opère
Les douleurs s’éteignent, l’esprit devient prospère

Couplet 6
Ainsi, l’orage n’est pas un chaos sans fin
Mais l’or des sages, éclat pur, parfum divin
Nous sommes les transmutés, enfants des cieux
D’un ciel orageux, nous émergeons radieux

Refrain
Dans l’œil du cyclone, la clarté la plus pure
Chaque coup de tonnerre, une métamorphose sûre
Traverser l’orage, accepter le changement
Chaque goutte lave les doutes, nouveau commencement

Outro
Les phares percent l’obscurité profonde
Chaque passage apporte un renouveau qui luit
L’âme se forge et se fait vagabonde
L’horizon s’éclaircit d’un destin qui reluit

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L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Si j'étais Rimbaud ?

Ma mère amère à la mer

C’était l’époque où je menais ma mère amère,
Vers la mer sa lubie, telle un bateau ivre,
Bercée par les vapeurs éthyliques de son verbe austère,
Saint-Coulomb, terre d’alchimie, Léo Ferré s’enivre,
Les marées en or, ses vers en tumultes, il transmute,
Sur l’île Du Guesclin, ses rêves doux, il sculpte.

Mais pour moi, la mer, fut élixir d’évasion,
Des marées mercurielles de ma mère, cette prison,
Elle, muse d’une autre tempête, intime, douleur,
Moi, je fuyais la veuve noire, cette sombre lueur.
En chaque grain de sable, une lutte désespérée,
Contre l’emprise funeste, des illusions dissipées.

Mon père, tel l’alchimiste, lavait la vaisselle,
Chaque assiette, un creuset, chaque verre, une chandelle,
Dans les bulles savonneuses, il cherchait la pierre,
Philosophale, purifiant ses déceptions d’hier.
Moi, je le suivais, espérant la même magie,
L’eau de vaisselle en or, une lueur, une alchimie.

Et sur la plage, avec ma fille, le cerf-volant s’élève,
Symbolisant la hauteur, l’esprit qui s’élève.
Trouvant en l’oiseau de toile ce recul volatile,
Balançant ma tristesse, loin de ce creux funeste et futile.
Les vagues murmuraient des secrets dorés,
Chant des mouettes, symphonie d’un soir bleu-été.

« Ô saisons, ô châteaux, » je murmurais, ému,
Face à la mer, l’infini des possibles entrevus.
Chaque coucher de soleil, une promesse de renouveau,
Dans l’eau salée, l’âme lavée, un éternel vœu.
Aujourd’hui, je repense à ces instants de lumière,
Les clés de l’alchimie, offertes par cette mer, l’éternité entière.

Dans le grand athanor de mes souvenirs, je forge
Un nouvel être, transmutant le plomb en or.
Je suis devenu l’autre, l’alchimiste de ma vie,
Transformant ma douleur en vers, en mélodie.

Ma mère amère à la mer

Ma mère amère à la mer

Intro musicale

Couplet 1
C’était l’époque où je menais ma mère amère,
Vers la mer sa lubie, telle un bateau ivre,
Bercée par les vapeurs éthyliques de son verbe austère,
Saint-Coulomb, terre d’alchimie, Léo Ferré s’enivre,
Les marées en or, ses vers en tumultes, il transmute,
Sur l’île Du Guesclin, ses rêves doux, il sculpte.

Refrain
Sur les plages de Saint-Coulomb, l’infini bêle
Comme des moutons de sable quand la mer m’appelle
Ma mère, ce bateau ivre, dérive au loin
Mon attention s’échappe de ses râles, enfin

Couplet 2
Mais pour moi, la mer, fut élixir d’évasion,
Des marées mercurielles de ma mère, cette prison,
Elle, muse d’une autre tempête, intime, douleur,
Moi, je fuyais la veuve noire, cette sombre lueur.
En chaque grain de sable, une lutte désespérée,
Contre l’emprise funeste, des illusions dissipées.

Refrain
Sur les plages de Saint-Coulomb, l’infini bêle
Comme des moutons de sable quand la mer m’appelle
Ma mère, ce bateau ivre, dérive au loin
Mon attention s’échappe de ses râles, enfin

Couplet 3
Mon père, tel l’alchimiste, lavait la vaisselle,
Chaque assiette, un creuset, chaque verre, une chandelle,
Dans les bulles savonneuses, il cherchait la pierre,
Philosophale, purifiant ses déceptions d’hier.
Moi, je le suivais, espérant la même magie,
L’eau de vaisselle en or, une lueur, une alchimie.

Refrain
Sur les plages de Saint-Coulomb, l’infini bêle
Comme des moutons de sable quand la mer m’appelle
Ma mère, ce bateau ivre, dérive au loin
Mon attention s’échappe de ses râles, enfin

Pont musical

Couplet 4
Et sur la plage, avec ma fille, le cerf-volant s’élève,
Symbolisant la hauteur, l’esprit qui s’élève.
Trouvant en l’oiseau de toile ce recul volatile,
Balançant ma tristesse, loin de ce creux funeste et futile.
Les vagues murmuraient des secrets dorés,
Chant des mouettes, symphonie d’un soir bleu-été.

Refrain
Sur les plages de Saint-Coulomb, l’infini bêle
Comme des moutons de sable quand la mer m’appelle
Ma mère, ce bateau ivre, dérive au loin
Mon attention s’échappe de ses râles, enfin

Couplet 5
« Ô saisons, ô châteaux, » je murmurais, ému,
Face à la mer, l’infini des possibles entrevus.
Chaque coucher de soleil, une promesse de renouveau,
Dans l’eau salée, l’âme lavée, un éternel vœu.
Aujourd’hui, je repense à ces instants de lumière,
Les clés de l’alchimie, offertes par cette mer, l’éternité entière.

Refrain
Sur les plages de Saint-Coulomb, l’infini bêle
Comme des moutons de sable quand la mer m’appelle
Ma mère, ce bateau ivre, dérive au loin
Mon attention s’échappe de ses râles, enfin

Outro
Dans le grand athanor de mes souvenirs, je forge
Un nouvel être, transmutant le plomb en or.
Je suis devenu l’autre, l’alchimiste de ma vie,
Transformant ma douleur en vers, en mélodie.

Fin

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Mon Coeur d’Archi Chaud

Chers lecteurs et amis de la poésie,

Aujourd’hui, je suis ravi de partager avec vous l’évolution fascinante de mon poème « Mon cœur d’archi chaud ». Ce texte, né d’une réflexion profonde sur l’amour et ses tourments, explore les méandres d’un cœur passionné à travers la métaphore d’un artichaut brûlant.

Le poème jongle avec des images culinaires, des références chimiques et des allusions littéraires pour dépeindre la complexité des émotions amoureuses. De la tendance à s’enflammer facilement à la quête d’un amour plus stable, chaque vers tente de capturer l’essence de cette danse du cœur, à la fois enivrante et épuisante.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Ce qui a commencé comme un exercice poétique a pris une nouvelle dimension que je suis excité de vous présenter.

De l’encre à la musique : Une métamorphose

Dans un élan créatif inspiré, j’ai décidé de transformer ce poème en une chanson qui mêle hip-hop et rap. Cette fusion musicale apporte une nouvelle énergie au texte, renforçant son rythme inhérent et sa cadence émotionnelle.

Le flow du rap permet d’accentuer la frénésie des sentiments exprimés, tandis que les beats hip-hop soulignent la pulsation de ce cœur d’archi chaud. Les métaphores culinaires et chimiques prennent une nouvelle dimension dans ce format, créant des jeux de mots et des images sonores saisissantes.

Cette métamorphose musicale offre une nouvelle façon d’aborder le texte, le rendant plus accessible et percutant pour un public plus large. La combinaison du hip-hop et du rap avec la poésie crée un pont entre les genres, démontrant la versatilité et l’universalité des émotions exprimées.

Je vous invite à découvrir cette nouvelle version de « Mon cœur d’archi chaud ». Que vous soyez fan de poésie, de hip-hop, de rap, ou simplement curieux de voir comment les mots peuvent prendre vie de différentes manières, j’espère que cette création vous touchera.

N’hésitez pas à partager vos impressions dans les commentaires. Votre feedback est précieux et m’aide à continuer d’explorer de nouvelles formes d’expression artistique.

Restez à l’écoute pour plus de surprises créatives !

Mon Cœur d’Archi Chaud

Ô, mon cœur d’archi chaud, que fais-tu ce matin,
Quand ton élan joyeux se transforme en festin ?
Ô feuilles volages, artichaut libertin,
Qui s’offrent à chaque belle qui passe sur mon chemin.

Fumant, brûlant, insaisissable fureur,
Tu bats la chamade, guidant mes errances.
Tel un alambic de passions, tu distilles mon ardeur,
Transformant l’instable en chaleur d’effervescence.

Brunes, blondes, rousses, tout m’enivre et m’éprend,
Leurs yeux kaléidoscopes où ma raison se perd.
Leurs lèvres, ces creusets pour nos âmes se fondant,
M’invitent à goûter l’amour, à leur manière douce-amère.

Quelle est la recette manquée de mon cœur animal,
Moi, si tourment, végétal, sensuel !
Tel l’amadou, je m’embrase à chaque signe,
Étincelle fugace d’un regard, d’un sourire de miel.

Sans Trenet, mon cœur d’artichaut fait boum,
Il éclate en mille morceaux, puis se reforme toujours.
Défait et refait, au gré d’un parfum,
D’une main qui frôle, d’un murmure de velours.

Mais à la longue, ce ballet de cœur m’épuise,
Je prends mes précautions, dresse des barrières.
Loin du genre féminin, j’évite la brise,
De peur qu’un plan ORSEC ne devienne nécessaire.

Comme un produit hautement inflammable,
Je me tiens à l’écart des sentiments explosifs.
Mes émotions, réactives, instables,
Menacent de consumer mon cœur trop vif.

Ô mon cœur d’archi chaud, pourras-tu un jour
Te transformer en foyer stable et durable ?
Cesser d’être ce laboratoire fol amour,
Pour devenir un havre de paix aimable ?

En attendant, je te déguste feuille à feuille,
Comme on déshabille un amour naissant.
Langues qui se cherchent, lèvres qui s’effeuillent,
Dans ce festin d’émotions incandescent.

Pour ce cœur d’archi chaud, quel sera l’épilogue ?
Par quel bout te saisir, quel goût te donner ?
Suis-je un gourmet de l’amour ou un pyromane en vogue,
Cherchant toujours la flamme, sans jamais m’y brûler ?

Ce cœur d’artichaut, aux mille feuilles tendres,
Est-il vraiment mien ou juste un plat que je dresse ?
Addiction à l’amour, impossible à comprendre,
Je cours après l’ivresse, fuyant la sagesse.

Où est passé ce désir de construire à deux,
De partager un chemin, une vie, un avenir ?
Perdu dans ce festin d’émotions hasardeux,
J’oublie l’essentiel : aimer, plutôt que séduire.

Mon cœur d’archi chaud, brasier de mes tourments,
N’es-tu qu’un leurre, une illusion qui me consume ?
Je cherche l’amour vrai dans ces embrasements,
Mais ne trouve que cendres sous l’épaisse brume.

Il est temps peut-être de tempérer cette flamme,
De chercher la chaleur douce d’une passion constante.
Apprendre à nourrir une seule et même flamme,
Plutôt que de brûler pour chaque passante.

Ainsi, je contemple mon cœur, cet artichaut étrange,
Mi-fruit défendu, mi-légume passionné.
Saurai-je un jour calmer cette faim qui me démange,
Et trouver l’équilibre, enfin rassasié ?

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L’Alchimie du Clavier

Intro
Écoutez le flow numérique, le beat cybernétique
L’encre virtuelle coule, le clavier est magique

Couplet 1
Le clavier claque, constellation numérique,
Sur l’écran blanc, vide électronique.
Les mots tus, data lovés sous les doigts,
S’échappent enfin, leur code se déploie.

Ô curseur, sceptre d’or des royaumes virtuels,
Tu transmutes les larmes en pixels éternels.
Dans l’alambic du cloud, les vains maux distillés
Deviennent flux pur, algorithmes étoilés.

Refrain
Pour que les mots non dits ne deviennent pas des mots maudits !
On code nos pensées, on hacke nos vies
Les silences toxiques, on les transforme en symphonie
Dans le cloud infini, nos âmes se relient

Couplet 2
La beauté surgit des fenêtres béantes,
Fleurs de LED aux pétales éclatantes.
L’esthétisme, filtre diaphane et léger,
Pare l’affreux d’un éclat pixellisé.

Dans la forge des tweets, le poète-hacker
Transmute le spam vil en or de cyber.
La sublimation, ce mystère digital,
Fait des maux passés un trésor viral.

Couplet 3
Des pulsions obscures aux pixels lumineux,
Le code transmute le chaos en jeux.
Sur l’écran virtuel, alchimie des émotions,
Les désirs refoulés deviennent applications.

Le clavier, baguette magique de l’âme,
Transforme en beauté ce qui était drame.
Dans ce creuset digital, les ombres sublimées
S’élèvent en data, socialement likées.

Refrain
Pour que les mots non dits ne deviennent pas des mots maudits !
On code nos pensées, on hacke nos vies
Les silences toxiques, on les transforme en symphonie
Dans le cloud infini, nos âmes se relient

Outro
Le clavier se tait, l’écran s’éteint doucement
Mais les mots résonnent, éternellement