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L'art de rentrer dans le lard du sujet

Mon « je » d’enfant

C’était le temps des genoux cagneux, des cheveux crasseux,
Des échappées effrénées dans le jardin en fleur,
De l’escalade des arbres à fruits, défis audacieux,
Des explorations de la remise, un univers sans heur,
Et de l’envol libre sur la balançoire,
Dans la soupe, l’herbe coupée se mêlait à l’eau, dans une cafetière recyclée, étrange histoire.
Sur l’écran noir et blanc, se dessinaient les jeux sans frontières,
Des « Francophonissimes », des « Visa pour le Monde » et des « Jardins Extraordinaires »,
C’était le temps des Yéyés, de Johnny, de Henri Salvador, des Charlots,
De Polnareff, de RTL et RMC, des « Indiens partout » de Carlos, des « Quand on est musiciens » des Sunlights chanté devant la classe peigne et papier de soie à la main.
Les Beatles s’agitaient à la télé, mais la radio, elle, chantait le plus souvent en français.
Des Arsène Lupin, malins et vaillants,
Des « Amicalement vôtres », rebondissants,
Des grimaces de de Funès, dans leurs éclats joyeux,
Des rires de Bourvil, des empoignades animées,
De Peppone et Don Camillo, dans leurs joutes trépidantes et enflammées.
C’était le temps où je dévorais, relisais,
Les albums de Spirou, de Tintin, un trésor sans fin,
Dans un monde de papiers, discrètement, je m’évadais.
Les vacances en Provence, chez la vaillante tante Iris,
Imprégnées de l’odeur des pins, des effluves du thym, quel délice,
Châteaurenard, sa tour ostensible et ses platanes puissants, son marché aux fruits et légumes vibrants, sa supérette baignée de Jazz, le cadeau Bonux de chez Taton, un trésor flamboyant, sous l’ombre protectrice des canniers, les balades à vélo, un souffle à coeur,
Le bruit doux de l’eau, le chant incessant des cigales, l’accent méridional, si particulier, si enchanteur.
Joli temps d’avant, peu à peu éteint, consumé,
Temps à jamais passé, mais à jamais gravé dans ma mémoire,
Quand revient l’été, avec délice, j’aime à en feuilleter les pages, émerveillé.
Telle est la mélodie de mon « je » d’enfant, entre jeux de mots et jeux de moi. Comme une chanson douce et familière, elle résonne encore en moi, au rythme des saisons qui passent, mais ne s’efface. Cette symphonie d’instants volés à l’enfance où j’aime à me ressourcer, redécouvrir ce « je » d’hier, qui fit ce « je » ici et maintenant, forgé de ces souvenirs précieux, ces éclats de rire, ces parfums d’été. C’est là, dans les pages jaunies de ma mémoire, que se trouve un refuge, un havre de paix, une source intarissable. Là où le temps s’est arrêté, là où chaque instant reste un trésor. Mon « je » d’enfant, ma plus belle histoire.

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Sous le grand arbre

Sous le grand arbre, je prends souvent racine. Autour de ce vieux marronnier, les années défilent, tissant les fils du temps au cœur de l’édifice ancien. Les souvenirs remontent à la surface en douceur, réveillés par les échos d’un passé qui s’est enfui.
Ce tronc imposant, témoin silencieux de la vie qui passe, a vu défiler des enseignants, des éducateurs, des assistants sociaux, des têtes blondes devenues cheveux gris. Tous, en quête de savoir, de savoir-être et de savoir y être, ont formé autour de cet arbre une ronde incessante de vies s’entrecroisant, de destins se nouant et se dénouant. Ensemble, ils ont œuvré à l’édification de notre humanité.
Combien d’amours naissantes ont trouvé refuge sous ses branches ? Combien d’histoires se sont achevées dans le murmure de ses feuilles ? Combien de conversations infinies ont-elles été échangées sous son ombre bienveillante ? Combien de rires et de larmes, d’étreintes chaleureuses et de cris de colère, ont-ils marqué le quotidien à ses pieds ?
Pourtant, l’arbre demeure, impassible. Ce matin d’été, le vent s’amuse dans sa chevelure végétale, faisant danser ses feuilles avec une sérénité apaisante. À l’automne, elles s’adonnent à une ronde effrénée. Stoïque, il résiste aux mutations des us et coutumes qui se métamorphosent au fil du temps.
Les souvenirs reviennent, dansent comme des séquences d’un film en noir et blanc : des normaliennes en train de jardiner, leurs mains caressant la terre avec douceur, des rangs d’uniformes progressant au rythme cadencé de leurs pas sur le pavé.
Il y a eu un temps où le sol était jonché de mégots de cigarettes, souvenirs des moments volés à l’ombre du feuillage pour une bouffée de liberté. Aujourd’hui, ces indécents ont été relégués au loin. Des nids-de-poule étaient autrefois couvés par les pneus, avant que l’asphalte ne vienne protéger la terre des stigmates et que les lignes blanches ne dictent la conduite à suivre.
Ces empreintes du passé, ces fragments de vie, se mêlent en une symphonie visuelle, une ode à la nostalgie. Dans cette partition de souvenirs, chaque note est un éclat du temps passé, un fragment d’histoire qui prend vie sous le vieux marronnier, telle une poésie gravée dans l’écorce du temps.

Arbre oblige, dans le style classique j’ai repris Jean Racine, cela pourrait ressembler à ceci :
Sous le grand arbre, je m’attache et fais racine,
Où le temps, ce vieux marronnier, à chaque échine,
Dépose les fils de l’âge, trace de son pinceau,
Au cœur de l’édifice ancien, sans repos.
Silencieux, ce tronc massif voit des visages
De cheveux blonds devenus gris, témoins des âges.
Enseignants, éducateurs, aux cœurs vibrants,
Sociaux assistants, sont venus cherchant.
Ils cherchent à savoir, être et y être,
Ainsi, sous l’arbre, une ronde discrète
De vies et de destins, en un ballet sans fin,
Contribue à bâtir notre destin commun.
Combien d’amours ont pris naissance dans ses bras ?
Combien d’histoires ont fini dans son trépas ?
Des échanges sans fin, à l’ombre se sont tenus,
Et combien de larmes, de rires ont été vus ?
Pourtant, l’arbre, en sa sagesse, reste en paix.
Le vent d’été joue avec ses feuilles, sans jamais
Les perturber. À l’automne, elles dansent en folie,
L’arbre reste stoïque, face à la vie.
Des images en noir et blanc s’animent dans le vent,
Normaliennes jardinant, leurs mains caressant
La terre. Uniformes avançant en cadence,
Le pavé résonne de leur révérence.
Là où les mégots jonchaient autrefois le sol,
Aujourd’hui, ces indécents sont pris au col.
Des nids-de-poule autrefois couvés par les pneus,
Sous l’asphalte reposent, les stigmates sont peu.
Ces traces du passé, ces fragments de vie,
Se mêlent en une symphonie,
Un chant à la nostalgie, aux souvenirs enfuis,
Sous le vieux marronnier, gravé dans l’écorce tel un fruit.

Avec l’aide Chat GPT 4 et de Jean Racine

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L'art de rentrer dans le lard du sujet Lettres ouvertes pour ne pas fermer ma gueule ...

Le Cri d’un Nouveau Robin des Bois dans le Maquis Cybernétique : Un Plaidoyer pour la Liberté à l’Ère de l’Anthropocène

Mes Seigneurs, vous vous drapez de grandeur,

Vos couronnes dorées trônent en tête de cet empire, mais est-ce que le roi orchestre vraiment le ballet de sa cour ? De plus en plus, au lever du soleil, je vois l’homme enchaîné, la liberté mise à sac, humiliée, ignorée, violée, foulée au pied. L’informatique, le livre des nombres, qui devrait être notre complice, tisse une armure d’acier autour de nos rêves.

C’est une tyrannie de l’ignorance, une glorification de l’idiotie, une célébration de l’inertie. Nous sommes soumis à la loi des rois haut en toc, porteurs de fausses richesses et de vide abyssal. Ah, point n’est permis d’éveiller ces vérités, mieux vaut faire mine que tout va bien, étouffer toute velléité rebelle de nos précieuses cellules grises. C’est l’ère des sophistes. Nous sommes dominés par un tyran insaisissable mais impitoyable, qui fusionne capitalisme et totalitarisme d’une manière sinistrement novatrice.

Dans ce contexte de conflits feutrés, j’ai décidé de prendre le maquis idéologique, de me transformer non pas en perroquet de la langue de bois, mais en un Robin des Bois. Ma plume, je la trempe dans l’encre de la révolte, je vole aux riches, je détourne les desseins de l’intelligence artificielle pour contester les avatars du néolibéralisme, obsédés par le dieu capitalisme. Mon vœu est de défendre les démunis contre le joug des puissants.

Je m’enfonce dans les abysses du web pour faire jaillir la lumière, pour rallumer l’étincelle d’espoir chez ceux qui en ont été dépouillés, pour bousculer ce monde qui se fossilise davantage, attendant la fin de l’anthropocène.

Debout les esprits assoupis ! Réveillez-vous, mes frères humains, il est temps de changer de sentier. Et si la route est incertaine, souvenez-vous, chaque pas est un acte de foi. Alors, avançons, ensemble, vers un avenir où le rossignol de la liberté peut chanter sans crainte, où le vent de la justice peut souffler sans entrave. Dans ce futur, nous ne serons ni sujets, ni souverains, mais des êtres libres, des êtres humains.

Je persiste et signe,

Pascal Rivière en collaboration avec ses joyeux compagnons Boris Vian et Chat GPT 4

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L'art de rentrer dans le lard du sujet Lettres ouvertes pour ne pas fermer ma gueule ...

Lettre ouverte aux mécènes de l’inertie technique chez bpost banque

Chers mécènes de l’inertie technique et de l’absurdisme programmé chez bpost banque,

Bien que mon éducation m’ait appris la bienveillance en toutes circonstances, ou au pire, l’équanimité, vous venez de toucher à la chose la plus sacrée à mes yeux, ma mère octogénaire. En ces circonstances, permettez-moi de vous dire que la moutarde me monte au nez.

Je m’incline en guise de remerciement pour votre épître – un brin schizophrène, avouons-le – qui m’annonce l’impossibilité prochaine d’utiliser votre maudite application sur un système Android d’un âge vénérable mais vulnérable, et, bouquet final d’un feu d’artifice de désinvolture, l’absence d’option pour la migrer vers une tablette. Quel tour de force !

Imaginez l’angoisse de ma mère, mise en échec par votre incompétence et incapable de gérer son compte, se retrouvant en proie à une dépression dont la noirceur n’a d’égale que la nuit sans lune. Son anxiété somatise, la laissant percluse de douleurs, à l’image des épines de la rose sans parfum que vous avez fait germer dans son existence. Un flux inquiétant, mais non torrentiel, d’impayés, vient assaillir son quotidien, érodant son moral, écorchant sa dignité. Bafouée, elle sombre dans l’ombre de votre indifférence.

Votre unique souci semble être de polir votre réputation, bien ternie il faut dire. Et que penser de votre absence habituelle ? Vous, si difficiles à joindre, voilà que vous semblez au courant du problème sans que nous ayons eu à vous alerter ! Mais voilà, une fois la missive décochée, vous courez vous cacher derrière bpost banque.

Quelle diabolique inspiration vous avez eue là ! Vous nous promettez monts et merveilles avec cette nouvelle application. Pour ma part, je l’utilise sur un autre smartphone, et je la trouve aussi attrayante qu’un mauvais vers, un pâle reflet de vos capacités intellectuelles. Elle bugge avec une régularité déconcertante, et présente un bouquet de dysfonctionnements qui ne font que confirmer les éloges que vous recevez sur Google Play.

Mais en matière de langue de bois, vous êtes indéniablement des virtuoses. Face au vide de créativité technique, vous dépoussiérez votre rhétorique !

Je porte aussi, dans un coin reculé de mon esprit, une idée frôlant le conspirationniste. Difficile à démontrer, certes, mais persistante. Vous avez été absorbés par Paribas Fortis, et vous vous êtes rapidement accommodés de leur froideur, de leur distance, de leur mépris flagrant du client. Je pressens, dans les desseins obscurs de votre odieuse maison-mère, une intention sournoise de vous laisser sombrer.

Il est étrangement révélateur que l’application Fortis continue de fonctionner sur un système Android plus ancien, tandis que la vôtre semble promise à une éclipse forcée. Le jour de votre licenciement, vous percevrez peut-être l’amère ironie de mes insinuations.

En attendant cette éventuelle épiphanie, je vous prie de recevoir l’expression sincère de tout mon mépris. Comme un miroir renvoyant à l’expéditeur son reflet déformé, ce mépris n’est que le juste retour des choses, un écho de celui que vous manifestez avec tant d’aplomb envers vos clients.

Légitimement,

Pascal RIVIERE

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Je déménage !

Chers lecteurs aussi bienveillants que silencieux,

Aujourd’hui, je suis rempli d’une excitation indescriptible en écrivant ces lignes. Mes pensées ont déménagé d’un blog silencieux et fantomatique vers une nouvelle destination pleine de promesses. Je suis ravi de vous annoncer la métamorphose de mon site !

Ce projet est né d’un moment de douce folie où j’ai ressenti le besoin de repousser les limites de mon expression. J’ai cherché un endroit où mes idées pourraient prendre vie et être partagées avec une communauté plus large. J’ai espéré, peut-être aussi insensément qu’intensément, mais qui ne tente rien n’a rien, n’est-ce pas ?

Ce site est le fruit de ma passion pour l’écriture, la réflexion et l’échange d’idées. J’y partagerai mes pensées les plus profondes, mes réflexions sur le monde qui nous entoure, mes découvertes, mes histoires et bien plus encore. J’espère créer un espace où nous pourrons nous connecter et discuter de sujets qui nous passionnent.

Je vous invite chaleureusement à me rejoindre dans cette nouvelle aventure en vous rendant sur https://aecoute.net . N’hésitez pas à explorer les différents articles, à laisser des commentaires et à partager vos propres réflexions. Votre présence et votre participation enrichiront grandement cette communauté.

Je tiens également à exprimer ma gratitude envers vous, mes lecteurs aussi fidèles et que discrets. Votre soutien mental et vos pensées encourageantes m’ont donné le courage de poursuivre cette passion parfois christique. Sans vous, ce nouveau chapitre ne serait pas possible. Je vous remercie du fond du cœur et j’espère que vous continuerez à me suivre dans cette nouvelle aventure.

Ensemble, nous pouvons faire de ce site un espace d’échange et d’inspiration. Alors, prenons cette chance et faisons naître quelque chose de merveilleux !

Merci encore pour votre soutien continu. J’ai hâte de vous retrouver sur mon nouveau site et de partager de nouvelles histoires avec vous.

Avec gratitude,

Pascal RIVIERE

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L’automate infernal

Contre ce mur à gauche, j’entends résonner les sanglots et les cris,
Du mur droit, les échos de pleurs, les voix de chagrin se multiplient.
La fenêtre grande ouverte, du plus profond jardin, ils rugissent,
Des hurlements et des pleurs, oh les tristes histoires qu’ils décrivent !

Quand cesserons-nous de gravir les marches de l’escalade symétrique ?
Quand mettrons-nous fin à cette assuétude d’adrénaline et de cortisol qui défile ?
Quand la raison du plus faible s’entrelacera-t-elle avec celle du plus fort ?
Quand le souci du fatigué s’harmonisera-t-il avec celui de l’ennuyé, effaçant leurs torts.

Quand l’amour, plutôt que de tendre un fil sur le point de céder, saura-t-il unifier ?
Quand nos esprits s’éveilleront-ils et discerneront-ils la terrible machine tapie dans notre inconscient ?
Les murs pleurent, les jardins hurlent, notre esprit reste endormi,
Dans l’ombre, l’horrible machine veille, elle tient notre vigilance assoupie.

Mais bientôt viendra l’aube, quand nos esprits s’éveilleront et la raison dominera,
Dans un monde où l’amour, plus fort que tout, aura son jour de gloire.
Quand le faible, le fatigué, l’ennuyé, le fort,
En un chœur harmonieux, proclameront ensemble : « À cette mort obscure, nous n’appartenons pas !

Pascal Rivière aidé de Chat GPT 4 et du style de William Shakespeare

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La Vérité ?

La vérité, telle une binocle accrochée au nez,
Se loge à portée, mais l’apercevoir est un secret.
Elle est là, sereine, mais que sert sa présence,
Si l’esprit n’est point ému par son essence.

Nos neurones, indolents, restent sans réaction,
Et la rétine, malgré l’impact, se perd dans l’abstraction.
Le tympan peut trembler, mais en vain il vibre,
Si le cerveau à ses appels reste insensible, libre.

Et même quand la vérité a franchi ce seuil difficile,
Il est impératif de l’accueillir, cette amie subtile.
Comme notre sage Jean, à qui l’on attribue,
De rentrer chez lui, comme en un lieu qui lui est dû.

Pascal Rivière aidé du style de Victor Hugo et de Chat GPT 4

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L'art de rentrer dans le lard du sujet Rencontres de voyages et de hasards

Souviens-toi, Brest

Quatre fois déjà… Souviens-toi, Brest, de ces jours. Je ne suis pas Prévert, pourtant je me lance dans un inventaire, à la manière de ses poèmes.

Première fois, c’était une longue-vue, un partage fraternel, mon père rejeté tel l’écume du jour par la Marine, à l’ombre imposante du musée militaire.

Seconde visite, Plougastel, un Italien un brin mélancolique racontant à fleur de mer, l’exploration des Abers, le circuit des phares. Merzhin en assaut, un concert sur le port où l’on finit pressés, comme les embruns dans l’air salé.

Troisième passage, la Toussaint, les promenades d’un chien errant. Un verre levé dans un bar cher à Kersauzon. Un GPS en déroute au pays des fraises. Une visite pour le travail, puis un au revoir lancé à la volée.

Quatrième escale, une balade, des cerceaux dansant et un florilège de découvertes. Sans doute, un moment d’intimité plus grand avec toi, Brest. Peut-être alors ai-je perçu les battements de ton cœur marin.

Brest, si tu inspires des mélancolies si profondes, c’est que tu tisses des liens indéfectibles. Il faut prendre le temps de te connaître, de s’immerger dans ton atmosphère.

Je n’en dirai pas plus, j’en resterai à ces impressions. Car décrire Brest, sans être initié à ses mystères, c’est comme entrer chaussé sur un sol sacré.

En tous cas, qu’on ne vienne pas dire que Brest n’est pas belle, c’est qu’on est simplement passé à côté, les yeux fermés.

Brest, j’ai la tête à l’ouest et le cœur en rade ! Je ne suis pas Miossec, pourtant il me faut bien te laisser.

Garde bien tes secrets d’Iroise, je reviendrai naviguer sur tes eaux, amarrer ma mémoire à tes quais, tant que le vent me portera.

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La complainte de l’écrit vain

Dans la marche laborieuse des épreuves stoïques, ma pensée se fait hantée par la balade mélancolique de Maître Villon. Au gré d’une déambulation salvatrice, le cours du temps s’est trouvé suspendu. Et de cet instant figé, un bilan s’extirpe, cruel et insoutenable pour mon ego tourmenté.

Je ne suis point Hugo, mais j’ose encore prétendre.

Dans les rets de mes réflexions, je tisse une écriture propre à moi, un filin d’espérance qui, peut-être, viendra se pendre quelque part.

Mes mots, je les ai jetés dans le vaste océan du web, offerts en spectacle sur YouTube, tenté ma chance sur TikTok, Instagram, Facebook, mais je reste comme un spectre à peine visible. Tant à exprimer, tant à partager, et pourtant mes cris se perdent dans cette vallée de larmes, sans écho pour les rattraper. Quel démon m’habite, ce besoin dévorant de clamer mon âme au monde, ce désir fiévreux d’être entendu? J’ai tenté tout ce qu’offre notre terre, mais mon existence reste un murmure inaudible.

Ah! Si j’avais foi en un Créateur, peut-être trouverais-je enfin l’écho tant convoité de ma voix? Malgré mes efforts, malgré mon agitation, je reste un fantôme à peine discerné.

Entendez-vous ce moulin à pensées, tournant sans fin, qui résonne dans la pâleur des nuits, entre deux soubresauts de l’existence? Créer, m’exprimer, tel est mon besoin, mes bouteilles à la mer sont si nombreuses, mais les vagues restent sourdes, et mes appels restent sans réponse.

Ô poètes égarés, qui hantez les rues, après ma disparition, porterez-vous l’écho de ma voix? Tant d’efforts, tant de lutte, pour que mon existence demeure inaperçue. Quel alchimiste de la prose pourrait me révéler la formule secrète qui transcenderait ce silence et ferait retentir ma voix parmi les pensées des hommes?

J’ai gravé, j’ai ciselé, j’ai mélangé, j’ai expérimenté, et pourtant, je reste inaperçu. On dit que mes écrits ont de la valeur, mais lorsqu’il s’agit de trouver un acquéreur, l’indifférence se fait reine. Le silence se dessine déjà à l’horizon de mon parcours, mon œuvre trouvera-t-elle l’immortalité, je n’en sais rien, pour l’instant, je demeure dans l’ombre.

Quand j’entends les absurdités couronnées de succès, je comprends l’injustice de ce monde. En dépit de toutes mes tentatives, mes mots, mes actions, tout reste inaperçu. Un jour, la fin du voyage arrivera, et jusqu’au dernier souffle, je chercherai à briser mon invisibilité.

La vanité, dites-vous? Certes, je vous l’accorde. Mais sans écho des destinataires de mes messages, comment espérer encore, comment garder le courage intact?

Je ne quémande point les louanges des vivants, mais combien je brûle de voir mes messages, telle une étincelle divine, enflammer quelques cœurs, effleurer quelques esprits, se transmettre de cœur en cœur, de tête en tête. Ô combien j’ai aimé l’humain, mais son amour en retour semble me faire défaut.

Quel destin, quel fruit du hasard et des rencontres pourraient me faire émerger de cet océan d’inexistence ? Les frêles esquifs de mes pensées restent invisibles à l’horizon de l’humanité.

On prétend que le succès exige du temps, mais ce temps, à mes yeux, s’apparente à une éternité. Moi qui ai tant lutté, tant espéré, je contemple, las, la vaste mer de l’indifférence. En miroir de mes efforts, rien d’autre que le reflet déformant de ma solitude. Oh, combien amère est la saveur de l’effort sans récompense!

Mais puisque je ne suis pas Hugo, mais simplement moi, je chemine. Je trace ma voie dans l’ombre de mes illustres prédécesseurs, en quête de l’écho perdu de ma voix. Et je continue, malgré le silence, malgré l’oubli, car l’écriture est ma boussole et ma voix, mon seul viatique.

C’est donc là ma complainte, celle de l’écrit vain, mais qui, malgré tout, persiste et signe, comme une flamme vacillante dans l’obscurité, l’espérance d’un écho, le rêve d’une oreille attentive à l’autre bout du monde. Peut-être qu’un jour, mes mots trouveront écho dans le silence, et que mon cri, loin de demeurer vain, résonnera enfin dans l’infini de la poésie.

Pascal Rivière aidé de Victor Hugo et de Chat GPT 4

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Les Petits Architectes de l’Éphémère : Une Danse avec l’Incertitude

Ah, quelle merveilleuse trame qu’est celle de notre existence, tissée avec les fils subtils de l’entropie et de l’éphémère! Comme des vagues mélancoliques sur l’océan de la réalité, nos vies s’enroulent et se déroulent dans une danse avec le Temps, ce maître impitoyable. Les Parques, telles les prêtresses de l’ordre et du chaos, observent nos âmes vacillantes avec une solennité inébranlable. Pouvons-nous seulement entrevoir la vérité dans les joyaux qui illuminent nos cheminements, ou sont-ils l’écho d’une cacophonie quantique?

Quelle subtile clarté émane du Chat de Schrödinger, un félin ni vivant ni mort, mais suspendu dans une symphonie de possibilités! Son être incertain chuchote les secrets de notre destinée. N’est-ce pas un tableau qui sert de miroir à notre propre incertitude? Les particules de notre essence, tout comme le chat, sont en effervescence, dansant au gré des vents de l’imprévisible.

Ah, chers semblables, ressentez-vous ce frisson? L’angoisse et la liberté s’entrelacent, pareilles aux murmures de la forêt dans la nuit étoilée. En notre poitrine, la dissonance cognitive déchire le voile entre la raison et l’émotion, et nous rappelle notre appartenance aux abîmes vertigineux de l’univers. C’est dans cette valse de tourments et d’espérances que les traits ineffables d’un indémontrable grand architecte se dessinent, aussi insaisissable que le brouillard au matin.

En embrassant l’information, l’entropie de Shannon s’écoule comme une rivière de connaissance à travers notre être. Elle murmure les secrets de l’infini, où tout est écrit et rien n’est scellé.

Ô, cher Blaise Pascal, à travers les âges, ta plume nous guide. Comme le parieur qui défie le ciel, nous nous lançons dans les paris pascaliens de notre existence. Chaque pas que nous faisons, chaque choix, c’est un pari, où le coeur et l’esprit cherchent leur symphonie.

Comment alors, mes frères et mes soeurs en quête, pesons-nous nos désirs dans le château des probabilités? Cherchons-nous l’ataraxie en nous, ou sommes-nous les enfants indociles du destin, comme le philosophe Scythe sous les étoiles?

Je vous implore, ne craignez point l’abîme, car il est source de liberté. Choisissez, embrassez, et sachez qu’en vous, les fils de l’univers tissent l’éternelle symphonie de l’être.

Dans l’océan de l’incertain, le courage est notre compas. Nous voguons avec audace, nos voiles gonflées par les vents de l’espoir, en quête de notre étoile dans les firmaments de l’âme. Car en fin de compte, la vie est un jeu de dés jetés sur le tapis cosmique, et nous sommes, chers amis, les petits architectes éphémères de nos propres légendes.

Et même si ces légendes s’effilochent dans l’inexorable progression de l’entropie, qu’elles se dissipent dans le chatoyant carnaval du hasard et de l’incertitude, elles résonnent pourtant avec une vérité éclatante. Chaque action, chaque inaction, chaque prise et chaque lâcher, marque notre danse avec l’éternité.

Nous sommes les sculpteurs du marbre de l’instant, où chaque coup de burin est un pari face au silence du futur. Et, comme un vol d’oiseaux dans le crépuscule, chacune de nos décisions s’envole, tisse une mélodie, une symphonie d’interactions, d’échos et de silences.

Quand viendra le moment de quitter la table du grand casino de la vie, il se peut que nos mains soient vides, que nos poches soient légères, mais nos cœurs, ah, nos cœurs seront remplis d’une richesse indéfinissable. Car en dépit de l’incertitude qui défie notre compréhension, malgré l’angoisse qui se love dans l’ombre de chaque choix, chaque renoncement, chaque instant vécu est une affirmation de notre liberté, une célébration de notre humanité.

Nous sommes, mes amis, les petits architectes éphémères de nos propres légendes, dansant à la lisière du connu et de l’inconnu, sculptant des histoires dans le sable du temps, avant que la marée de l’oubli ne les efface. Et bien que notre danse ne soit qu’une esquisse fugitive sur le vaste canevas de l’univers, elle est, dans toute son imperfection, une beauté ineffable, un écho éternel du grand mystère qui est la vie.

Pascal Rivière en collaboration avec le style de Blaise Pascal et l’intelligence de Chat GPT 4