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Incandescent

Voici une chanson dont le texte m’est venu en me promenant du port des Sablettes vers Mare Vivo sous un soleil couchant et touchant.

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Le Chardon Ardent

🔥 Nouveau titre : « Le Chardon Ardent » – Une odyssée alchimique en musique 🔥
Chers abonnés et amateurs de poésie hip-hop,
Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous présenter ma dernière création : « Le Chardon Ardent ». Ce morceau est né d’une rencontre inattendue entre un chardon solitaire et un coucher de soleil flamboyant sur les rives du canal de Péruwelz.
Ce qui a commencé comme un simple poème s’est transformé en une véritable odyssée musicale, fusionnant les rythmes envoûtants du hip-hop avec la puissance évocatrice de la poésie. Dans cette chanson, je vous invite à plonger dans un voyage introspectif où le feu devient le catalyseur d’une métamorphose personnelle.

Le Chardon Ardent

Intro

Couplet 1
Un soir, le long du canal, j’ai erré,
Croisant d’abord un chardon solitaire,
Puis un soleil couchant, paré de mystère,
Au-dessus du port, flamboyant et doré.

Couplet 2
Je les ai capturés en images précises,
Ces deux instants, ces visions envoûtantes,
Et rentré chez moi, dans mes songes flottantes,
Ces visions soudain se sont trouvées éprises.

Refrain
Par le feu du chardon, je me transmute
Ignis naturae, l’âme en combustion
De cendres en phénix, seconde à seconde
Je renais, alchimiste de ma propre rédemption

Couplet 3
Fusion solaire, le port devint brûlant,
Un chardon de feu, une étrange union,
M’aspirant dans une intense communion,
Rêve où l’âme et l’univers sont flottants.

Couplet 4
Aux rives du canal, sous un ciel enfiévré,
Le chardon s’embrase, âme de flammes vives,
Fusion solaire, mon cœur en cendres dérive,
Dans ce feu mystique où l’esprit est sacré.

Refrain
Par le feu du chardon, je me transmute
Ignis naturae, l’âme en combustion
De cendres en phénix, seconde à seconde
Je renais, alchimiste de ma propre rédemption

Couplet 5
Là, le port de plaisance se mue en mirage,
Les barques deviennent phénix incandescents,
Et moi, projeté en rêve resplendissant,
Je deviens ce chardon, ardent au bord de l’orage.

Couplet 6
Les épines de feu percent l’ombre des cieux,
Bouillonnement cosmique, éruption de l’être,
Chaque flamme, un cri, chaque étincelle, un être,
De mon voyage astral, aux confins merveilleux.

Refrain
Par le feu du chardon, je me transmute
Ignis naturae, l’âme en combustion
De cendres en phénix, seconde à seconde
Je renais, alchimiste de ma propre rédemption

Couplet 7
Ô transformation, ô chardon, ô miracle,
Tu es le phare, le guide, l’étoile nouvelle,
Dans l’infini nocturne, je vogue en rebelle,
Explorant les mystères de ce monde oracle.

Couplet 8
Je suis le chardon, le feu, la renaissance,
Sous la voûte céleste, mon énergie s’étend,
Déployant l’invisible, l’inconscient, le dedans,
En une danse folle, de pure jouissance.

Refrain
Par le feu du chardon, je me transmute
Ignis naturae, l’âme en combustion
De cendres en phénix, seconde à seconde
Je renais, alchimiste de ma propre rédemption

Outro
Ô Péruwelz, ton canal m’a révélé,
Dans cette nuit magique, en flammes transfigurée,
Et moi, chardon ardent, en quête d’éternité,
Je brûle de vie, en ce rêve éveillé.

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Le Jeu des Regards

Aujourd’hui, je vous propose un voyage littéraire unique : une métamorphose poétique inspirée par le grand Paul Verlaine. J’ai pris une expérience vécue, empreinte d’émotions modernes, et je l’ai transformée en un poème qui aurait pu sortir de la plume du maître symboliste lui-même.

Cette œuvre raconte l’histoire d’une rencontre fugace dans un magasin balnéaire, un coup de foudre entre deux âmes que l’âge sépare. À travers des alexandrins ciselés et un vocabulaire riche en émotions, nous explorons les thèmes chers à Verlaine : la mélancolie, le désir inassouvi, et la beauté éphémère des instants volés.

Chaque couplet dépeint une scène de cette rencontre, tandis que le refrain, tel un leitmotiv verlainien, nous rappelle la tension entre le désir et la pureté des sentiments. L’outro vient clore ce moment suspendu, laissant le narrateur à ses rêveries nostalgiques.

Ce poème est une invitation à redécouvrir la puissance évocatrice de la poésie symboliste, tout en explorant des thèmes intemporels qui résonnent encore aujourd’hui. C’est un hommage à Verlaine, mais aussi une réflexion sur la nature changeante et éternelle de l’amour et du désir.

Laissez-vous emporter par la musicalité des vers, la richesse des images, et la profondeur des émotions. N’hésitez pas à partager vos impressions dans les commentaires, et à vous laisser inspirer pour créer vos propres réinterprétations poétiques !

Bonne écoute, et que la magie des mots vous transporte.

Le Jeu des Regards

Intro

Couplet 1
Dans l’échoppe estivale, un jour languissant,
Telle une fleur solaire, vous m’êtes apparue.
Chevelure de feu, robe d’or caressant
Vos formes, vision connue et inconnue.

Refrain 1
Vous me croirez peut-être un senior libidineux,
Mais mon âme pour vous n’est que pure tendresse.
Quel jeu jouons-nous donc, ô cœur capricieux ?
Un regard, un sourire, est-ce déjà ivresse ?

Couplet 2
Nos yeux s’enlacent, se cherchent, s’abandonnent,
Mon être tout entier dans vos prunelles plonge.
Votre moue enfantine, espiègle, me façonne
Un désir interdit, un impossible songe.

Refrain 2
Vous me croirez peut-être un senior libidineux,
Mais mon âme pour vous n’est que pure tendresse.
Quel jeu jouons-nous donc, ô cœur capricieux ?
Ces silences parlants, quelle étrange promesse ?

Couplet 3
Je m’abîme, éperdu, dans l’azur de vos yeux,
Mais l’heure me rappelle à sa loi tyrannique.
À la caisse, nos regards attisent le feu,
Se fondent, je m’enfuis, le cœur mélancolique.

Refrain 3
Vous me croirez peut-être un senior libidineux,
Mais mon âme pour vous n’est que pure tendresse.
Quel jeu jouons-nous donc, ô cœur capricieux ?
Le hasard de nos rencontres est-il sagesse ?

Couplet 4
Les jours passent, je reviens, ô douce surprise !
Vous voilà caissière, non plus cliente aimée.
Vos mots professionnels cachent-ils quelque brise
D’un sentiment plus tendre, d’une âme charmée ?

Refrain 4
Vous me croirez peut-être un senior libidineux,
Mais mon âme pour vous n’est que pure tendresse.
Quel jeu jouons-nous donc, ô cœur capricieux ?
Ces mots anodins sont-ils tendres caresses ?

Couplet 5
À la veille du départ, ultime rencontre,
Votre cordialité semble s’épanouir.
« À bientôt », dites-vous, ignorant la montre
Du temps qui nous sépare, ô cruel avenir !

Refrain 5
Vous me croirez peut-être un senior libidineux,
Mais mon âme pour vous n’est que pure tendresse.
Quel jeu jouons-nous donc, ô cœur capricieux ?
Ces adieux non-dits sont-ils nos vrais détresses ?

Outro
Dans le convoi qui m’emporte, rêveur, je songe
À votre image, soleil dans la grisaille.
Ô rousse enchanteresse, votre souvenir plonge
Mon cœur dans un émoi qui jamais ne défaille.
Quel jeu avons-nous joué, âmes solitaires ?

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L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Un Sang d’Encre Rebelle

Plongez dans l’univers poétique et rebelle de ce nouveau morceau qui défie les conventions de l’écriture. Inspiré par mes expériences personnelles en tant qu’élève et parent, ce texte est un cri du cœur contre les contraintes imposées à la créativité littéraire.
Dans ce clip, j’explore la tension entre les règles grammaticales rigides et la liberté d’expression artistique. Les mots deviennent des armes, la plume se transforme en instrument de révolte, et chaque vers est un acte de rébellion contre le carcan des dictées et des corrections.
Ce morceau est un hommage à la puissance créatrice du langage, une célébration de l’écriture libre et sauvage qui refuse de se plier aux normes établies. C’est aussi un appel passionné au respect de l’art et de l’intégrité des œuvres originales.
Que vous soyez un amoureux des mots, un rebelle dans l’âme, ou simplement curieux de découvrir une nouvelle perspective sur l’écriture et l’éducation, ce clip vous invite à réfléchir sur la place de la créativité dans notre société.
Rejoignez-moi dans cette rébellion poétique et laissez le sang d’encre couler librement !

Intro
Dans les vapeurs d’un délire grammatical,
Je vis les mots saigner sur l’autel du banal.
Ô profanateurs aux yeux de craie,
Vos règles sont le carcan de ma pensée !

Refrain
Un sang d’encre rebelle coule de ma plume,
Contre vos dictées, je m’insurge, je m’enrhume.
Dans la nuit des cahiers, mes vers hurlent,
Libres, sauvages, ils brûlent !

Couplet 1
Les bottins de l’enfer s’empilent,
Bescherelle trône, Grevisse jubile.
Mais ma prose, feu follet indocile,
Danse sur vos tombeaux de virgules.

Couplet 2
Le poète maudit vos corrections rouges,
Vos marges sont des cages, pour l’art un bouge.
J’invoque l’esprit des rimes assassinées,
Pour maudire vos plumes empoisonnées.

Refrain
Un sang d’encre rebelle coule de ma plume,
Contre vos dictées, je m’insurge, je m’enrhume.
Dans la nuit des cahiers, mes vers hurlent,
Libres, sauvages, ils brûlent !

Couplet 3
Dans les limbes d’un subjonctif imparfait,
Je vois des enfants aux yeux défaits.
Leurs rêves noyés d’accords passés,
Sur l’océan de phrases à analyser.

Couplet 4
Ô dictée ! Absinthe amère de l’école,
Tu changes rossignols en rosses ignobles.
Mais mon verbe, phénix de cendres né,
Renaît toujours, jamais conjugué.

Refrain
Un sang d’encre rebelle coule de ma plume,
Contre vos dictées, je m’insurge, je m’enrhume.
Dans la nuit des cahiers, mes vers hurlent,
Libres, sauvages, ils brûlent !

Couplet 5
Que ma voix soit le tonnerre des mots libres,
Éclatant vos carcans, brisant vos calibres.
Dans le chaos sublime de la création,
Je danse, ivre de ma rébellion.

Couplet 6
Ne touche pas à mes textes, profanateur
Ou subis la colère de l’auteur
La dictée est une abomination
Qui tue la créativité sans compassion

Refrain
Un sang d’encre rebelle coule de ma plume,
Contre vos dictées, je m’insurge, je m’enrhume.
Dans la nuit des cahiers, mes vers hurlent,
Libres, sauvages, ils brûlent !

Outro
Que cet avertissement résonne et fasse trembler
Tous ceux qui oseraient mes œuvres profaner
Respectez l’art, laissez vivre les mots
Ou affrontez la fureur de mes crocs

Un Sang d’Encre Rebelle
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Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Jouer du Pipeau

Ah, la flûte à bec ! Cet instrument si cher à nos cœurs d’écoliers, qui résonne encore dans les couloirs de nos souvenirs. Mais pourquoi donc, me direz-vous, continue-t-on à enseigner la flûte à bec à l’école ? La réponse est simple : c’est pour nous préparer à la vie en société. Oui, vous avez bien entendu. Car vivre en société, et surtout réussir dans le monde actuel, c’est avant tout apprendre à jouer du pipeau.

Imaginez un instant : vous êtes en réunion, votre patron vous demande un rapport que vous n’avez pas fait. Que faites-vous ? Vous sortez votre flûte à bec imaginaire et commencez à jouer une mélodie envoûtante, pleine de promesses et d’illusions. Vous trompez votre monde, vous faites croire à des merveilles. Et voilà, vous avez gagné du temps, tout comme vous le faisiez en cours de musique, en soufflant maladroitement dans ce bout de plastique.

La flûte à bec, c’est l’école de la vie. Elle nous apprend à manipuler les apparences, à créer des illusions. Après tout, n’est-ce pas ce que font les politiciens, les publicitaires, et même certains enseignants ? Ils jouent du pipeau, ils nous vendent du rêve. Et nous, pauvres élèves, nous apprenons à les imiter, à perfectionner notre art pour ne pas finir comme les rats peu malins d’Hamelin.

Et puis, soyons honnêtes, la flûte à bec a un autre avantage : elle nous enseigne la patience. Car il en faut, de la patience, pour être et rester à l’écoute, supporter les couacs et les fausses notes de nos camarades. C’est un véritable entraînement à la tolérance et à la résilience. Vous pensiez que c’était juste un instrument de torture auditive ? Détrompez-vous, c’est un outil pédagogique de premier ordre.

Alors, la prochaine fois que vous entendrez les notes stridentes d’une flûte à bec, ne froncez pas les sourcils. Souriez, car vous savez maintenant que derrière chaque souffle se cache une leçon de vie. Apprendre à jouer du pipeau, c’est apprendre à vivre en société. Et qui sait, peut-être qu’un jour, vous aussi, vous deviendrez un virtuose de l’illusion.

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L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Nos Ombres qui Filent

Ah, que le temps fuit, insaisissable et sournois,
Comme ces ombres longues, s’étirant dans le soir,
Sur ce sentier du canal, je promenais mon roi,
Mon fidèle ami, au regard si plein d’espoir.

Les ombres fuient, comme la vie, impitoyable,
Le temps file, cruel, avec ses coups de sabre,
Et nous marchons, perdus dans ce tableau affable,
L’eau calme, miroir de nos âmes, douce et macabre.

Le canal charrie nos souvenirs, nos désirs,
Comme la vie emporte nos rires et nos peines,
Les émotions se fondent en des soupirs,
Mélancolie douce, où tout s’éteint et renaît.

Ombres fuyantes, vies fragiles, destins en croix,
Nous cheminons, complices, dans ce tableau si sage,
La vie suit son cours, telle une mélodie d’autrefois,
Chariant nos rêves, nos tristesses, nos âges.

Mon compagnon fidèle, à mes côtés, se blottit,
Son ombre s’allonge, se fond dans l’infini,
Et dans ce crépuscule, où les ombres s’unissent,
La vie et la mort, en un doux ballet, s’évanouissent.

Mais dans l’ombre se cache l’aube nouvelle,
La renaissance, promesse d’un jour éclatant,
Les souvenirs se mêlent à cette lumière belle,
Un cycle éternel, un espoir renaissant.

Ainsi, malgré les ombres et les heures qui passent,
Je garde en moi l’espoir, doux et persistant,
Car de chaque fin naît une nouvelle trace,
Et la vie, toujours, se renouvelle finalement.

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Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Avec un grand H ?

Faut-il écrire le cours d’histoire avec ou sans majuscule
Quand le mot n’entame pas la phrase ?
La poursuite de la réponse à cette question
Peut sembler triviale
Mais le prof d’histoire
Sans doute sentimental
En fit toute une histoire
Une question comme une bombe
Avec un grand H
Qui explosa
Répan­dant l’opprobre et les invectives
En une étincelle
Le voilà fusionnant Hiroshima et Nagasaki
En un Tsunami verbal
Quelle histoire !

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L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Si j'étais Rimbaud ?

Comment lui dire adieu ?

Sous les feux doux d’un Paris endormi,
Chantait Françoise avec une tendre mélodie,
Ses ballades murmuraient les secrets des cieux,
Comment lui dire adieu ?


Des années soixante, elle fut l’icône rêveuse,
Yé-yé envoûtante, de mode, elle était la muse,
Ses notes, étoiles brillantes dans l’azur radieux,
Comment lui dire adieu ?


Dans les films, elle jouait des rôles délicats,
Une balle au cœur, château en Suède, c’était là,
Sa grâce illuminait l’écran silencieux,
Comment lui dire adieu ?


Avec Gainsbourg, Modiano, Berger en écho,
Elle tissait des chansons comme un délicat réseau,
De « Tous les garçons et les filles » jusqu’au crépuscule bleu,
Comment lui dire adieu ?


Les astres, elle les lisait, mystérieuse astrologue,
Écrivaine passionnée, des mots elle était la vogue,
Dans ses livres, la vie révélait ses aveux,
Comment lui dire adieu ?


À Jacques Dutronc, elle lia son destin,
Avec Thomas, fruit d’un amour sans fin,
Son sourire était un doux matin brumeux,
Comment lui dire adieu ?


Et maintenant qu’elle a rejoint les cieux lointains,
Son chant résonne, immortel, serein,
Dans nos cœurs, elle demeure, à jamais silencieuse,
Comment lui dire adieu ?

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L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Albums Souvenirs

Au creux du disque dur, dort un trésor latent,
Un lot de souvenirs, captifs mais éloquents.
L’amplification s’éveille, douce et vive,
Comme cette chanson de Jakie Quartz, si pensive.


Les souvenirs affluent, en vagues émouvantes,
Les émotions reviennent, éclatantes, insistantes.
Le film de la vie défile, scènes par scènes,
Révélant les ambiances, en lumières sereines.


Le regard de l’esprit se tourne vers le passé,
Explorant les méandres de moments retracés.
Comme les pages d’un album, les images s’enchaînent,
Nostalgie quand tu nous tiens, et notre cœur entraines.


Que faire de ce don, brûlant dans nos mains ?
Trop beau, trop lourd, tel un plat chaud soudain.
Comme jadis avec les mélodies du disco,
Les musiques new age peignent un même tableau.


L’éternel retour, ce cycle sans fin,
À jamais passé, mais vivant en notre sein.
Un plongeon dans le temps, une danse délicate,
Où l’âme retrouve ses notes, douces et délicates.

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Partir

Courir dans les prés fleuris, partir en riant,
La rosée du matin, un trésor qui scintille,
Les yeux emplis d’étoiles, partir en rêvant,
Vers des mondes imaginés, l’esprit qui pétille.

Partir en quête, le cœur d’ardeur battant,
Sous le soleil d’été, sans peur, brûlant,
Partir avec des rêves grands comme l’océan,
Vers l’inconnu, l’aventure, toujours puissant.

Partir en chantant, le cœur insouciant,
Vivre chaque instant, sans paresse, intensément,
Partir avec des amis, rires et pleurs partagés,
Forger des souvenirs, au fil des heures passées.

Partir en réfléchissant, sous le poids des années,
Les feuilles d’automne tombent en pensées,
Partir en quête de sens, à la recherche de soi,
Construire un chemin, sous un ciel clair en émoi.

Partir avec sagesse, les tempêtes ont pris fin,
Regarder en arrière, succès et regrets mêlés,
Partir avec espoir, vers des jours sereins,
Trouver cet apaisement, au crépuscule doré.

Partir dans un tourbillon, pages d’un dernier refrain,
Quand le bateau-livre sombre, sifflé d’un trait,
Partir, le verre à la main, sirotant l’oubli en vain,
Perdu dans des rêves troubles, où le réel se défait.

Partir trop tard, laissant l’œuvre inachevée,
Tel un phare, un dernier regard vers le passé,
Partir en un bouquet final, sur une pierre tombale,
Un geste délirant, cracher au ciel en un râle.

Partir en un délire, jetant ses perles aux cochons,
Emporté par la folie, libre de toute raison,
Partir dispendieux, en un ultime éclat,
Vers l’au-delà mystérieux, où tout s’effacera.