Catégories
L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Meilleurs voeux pour 2024

Aux portes de l’an neuf, où l’espoir lutte et veille,
Contre les séquelles, un vœu sincère s’éveille.
Je nous souhaite force, en ces temps défiants,
Pour braver les épreuves de notre temps présent.

Que nos mains, unies par sagesse et espérance,
Édifient un avenir, de force et de constance.
Où chaque pas vers demain, meilleur et éclairé,
Guide nos cœurs, de l’obscur éloignés.

Que l’année tisse des liens, plus forts et sincères,
Dans l’étreinte de solidarité, douce et claire.
Nos âmes en une danse, tendre et unie,
Pour un monde plus juste, d’espérance infinie.

Au-delà des souhaits de santé, de fortune,
L’union des cœurs trace notre destinée commune.
Dans le respect, la compassion partagée,
Que chaque épreuve par l’amour soit allégée.

Dans ces mots fous, je dépose une pensée,
Un vœu pur, pour l’humanité embrassée.
Que l’année enseigne à tous la bienveillance,
Pour un futur en harmonie, en équilibre et constance.

Que le monde trouve son équilibre précieux,
Que la nature soit chérie, sous nos cieux.
Que la paix nous guide, étoile infaillible,
Et que l’amour soit la boussole inflexible.

Je souhaite à tous un an de bonheur sans pareil,
De santé, d’abondance, et de paix au soleil.
Que vos rêves s’épanouissent, en réalité se muent,
Et que chaque jour soit une chance bienvenue.

Catégories
L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Rétrospective

Dimanche 31 décembre 2023, le compteur s’égraine ; 2024 approche. La météo est au vent fort et à la pluie légère, le ciel est gris. Je suis venu rendre visite à ma mère, et voilà que soudainement, au détour de l’apéritif, dans le tableau de ma jeunesse, le cadre télévisuel, semblable à une boîte de Pandore, va libérer ses fléaux à travers ma mémoire. Tous ces souvenirs liés à la période de mon enfance et de mon adolescence, temps je suivais avidement la télévision française, m’arrosent au dépourvu d’une rétrospective, un peu comme pour effectuer le compte à rebours de la nouvelle année qui s’achemine et du temps qui file. Les artistes vieillissants, ces autres disparus, les archives d’émissions déferlent dans le paysage de mes sentiments, à toute allure, tel un train fou de nostalgie ! Je ne sais combien de fois je vais devoir réprimer mes larmes, tenter de soulager tous ces pincements au cœur liés à ces beaux jours à jamais finis, comme dirait Trenet. Le temps, avec ses larmes de pluie, est entré en mon cœur et voilà que souffle le vent de mes jeunes années, celles où je ne devinais pas encore que tous ces souvenirs pourraient s’avérer être aussi délicieux que douloureux. Ah, Monsieur Joly, ces fichus « piments de la vie » qui en donnent toute la saveur mais qui en même temps, nous montent aux souvenirs et nous font verser des larmes.

Catégories
L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Lettres ouvertes pour ne pas fermer ma gueule ...

La Farce des Bonnes Résolutions

Oh, fin d’année chérie, moment des vœux éphémères et des résolutions aussi efficaces que celles de l’ONU, nous voici à la porte d’un nouvel acte manqué de cette tragi-comédie humaine, aussi optimiste qu’une oraison funèbre sous un ciel gris. Plutôt que de lever un verre, je choisis d’élever mes vers, tissant les absurdités de ce monde en déclin. Quelle ironie, mes amis, de souhaiter une « bonne année » dans un univers où l’apocalypse semble être un horizon inévitable, tel un fond d’écran macabre sur lequel s’esquissent bombes climatiques, guerres, extrémismes et entraves à nos libertés; un véritable festin pour les mes vers collapsologues, qu’ils brandissent leurs plumes ou leurs flambeaux !

Les réseaux sociaux, ces petits opiacés de l’ère moderne, nous bercent de douces illusions, nous détournant habilement des tragédies bien réelles pour nous immerger dans des querelles aussi pertinentes que le sexe des anges dans une Byzance sur le point de chuter. Comme si, lors d’une mission visant à détourner un météorite menaçant la terre, il relevait du bon sens de débattre du dernier tweet d’un astronaute alors que sa combinaison fuit ?

Dans ce grand théâtre du monde, où les urgences se confondent avec les importances, comme le soulignait ce bon vieux Dwight D. Eisenhower, nous voilà spectateurs et parfois acteurs de l’absurde. Le wokisme et la cancel culture, bien que porteurs de questions légitimes, semblent parfois jouer les rôles de paravents, masquant les enjeux qui menacent notre fragile condition humaine.

Prenons donc nos bonnes résolutions, non pour Byzance ou ce crétin de sapiens, mais pour nous-mêmes, nos descendants, l’Humanité. Car le grand effacement, mes chers contemporains, pourrait bien être celui de notre propre sagesse consciente, remplacée par une folie aveugle généralisée.

La cancel culture, ce jeu de chasse aux sorcières des temps modernes, où l’on pourchasse les parias médiatiques pour des fautes souvent plus bénignes que celles commises par nos éminents dirigeants mais aussi par chaque citoyen à travers ses gestes du quotidien d’une consommation à tombeau ouvert.

Quant au wokisme, cette noble quête d’égalité et de justice, elle finit par se heurter à ses propres excès. Comme un chevalier trop ardent, elle risque de se perdre dans les méandres d’une croisade sans fin, où le zèle peut éclipser la raison. Dans sa course vers un idéal, le wokisme peut paradoxalement s’éloigner de son objectif premier, se transformant en un combat où les nuances se perdent dans un tsunami d’absolus.

En cette fin d’année, j’élève donc mes vers pour célébrer la santé de l’absurde, la sagesse perdue, et l’espérance ironique qu’un jour, nous pourrons distinguer l’urgent de l’important, le superflu de l’essentiel. Et si tout cela ne pouvait être qu’une vaste plaisanterie, un sketch tragi-comique dont nous serions les comédiens involontaires ? Ah, quelle farce, mes amis, quelle mauvaise farce !

Catégories
L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Non classé

Noël atteint de Carrey-Hits aiguë !

Ah, Noël, cette festivité jadis charmante, désormais atteinte d’une maladie incurable : la Carrey-Hits aiguë, d’après le nom de cette diva des ondes, Mariah, dont les vocalises, dès le premier novembre, s’infiltrent dans nos oreilles comme du sirop trop sucré. Halloween à peine rangé dans sa boîte de frissons, voilà que surgit, tel un poltergeist mélodieux, l’esprit de Noël, aussi inévitable qu’une taxe d’habitation.
On tente de fuir, oh oui! Imaginer devenir écumeur des mers, loin des ondes radios, ou ermite dans un désert sans Wi-Fi. Mais peine perdue! L’œil omniprésent de Dieu Mariah veille, et ses chants, telles des sirènes modernes, nous hantent.
Le pic de ce supplice auditif atteint son apogée les 24 et 25 décembre. Les airs de Noël, tels des confettis collants, se fixent dans nos esprits, nous laissant une gueule de bois mélodique qui s’estompe, lentement, trop lentement.
Et lorsqu’enfin, on commence à respirer, à retrouver un semblant de paix sonore, une menace plane déjà à l’horizon : l’année suivante, le mauvais esprit de Noël, plus résistant que jamais, reviendra nous torturer de ses « All I Want for Christmas Is You ».
Pauvres de nous! Prisonniers d’une boucle festive sans fin, d’une maladie de Carrey sans cure. Noël, cette douce période de l’année, est devenue pour certains une pathologie musicale, un refrain qui ne connaît pas de fin.

Catégories
L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Noël Entre Deux Réalités

Dans un monde partagé, deux réalités se dressent,
Un enfant en liesse, l’autre face à la tempête.
L’un voit la magie d’un Noël qui scintille,
Des cadeaux empilés, un sapin qui pétille.
L’autre, loin des lumières, dans l’ombre se terre,
Des débris pour jouets, le ciel grondant de fer.
La guerre a tout volé, laissant un goût amer,
Dans ses yeux, l’écho muet de la cruauté des hommes, sévère.
Deux mondes si proches, pourtant si lointains,
L’un en paix, l’autre en plein chagrin.
Puisse la lumière traverser l’obscurité,
Et offrir à chaque enfant une humanité.
Que la joie du premier apporte de l’espoir,
Et que le second trouve la force de croire,
Que malgré l’absurdité de la guerre cruelle,
La douceur et l’amour triomphent et l’appellent.

Catégories
L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Non classé

Noël Face à la Science

Dans l’immensité des cieux, rêves des âmes éveillés,
Se déploie un empire où se mêlent science et fées.
Dans cet univers grandiose, un sage en rouge vêtu,
Père Noël, ami des petits, en son char rapide est venu.

Des milliers d’étoiles-enfants dans l’obscurité scintillent,
Chacune espérant un présent, leur cœur d’espoir habillent.
Mais Chronos, sans pitié, défit toute créature,
Même la magie céleste finit sous sa coupure.

Le vieux doit en un clin d’œil visiter mille demeures,
Ce labeur est mortel, fin de l’enfance et ses heures.
Plus rapide que l’éclair, tel un messager céleste,
Il devrait parcourir le monde, en un voyage funeste.

La science le clame haut, son vol est une chimère,
Aucun cerf ailé, aucun char ne traverse l’éther.
La gravité, cette chaîne, lie toute enchantement,
Et Rodolphe, noble bête, périrait instantanément.

Mais dans nos cœurs d’innocents, nos rêves éclatants,
Père Noël vit et règne, en héros triomphant.
Car tout ce qui germe dans nos pensées infinies,
Par nos âmes éblouies, s’anime et défie.

Ainsi, bien que pour la science, il est un insolite,
Dans chaque cœur il se meut, guide spirituel, un mythe.
Qu’il soit légende ou vérité, cela compte peu,
Car en nos âmes il demeure, ce symbole des cieux.

Joyeux Noël !

Catégories
L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Noël ! Rex Vincitur !

Ah, quelle époque exquise où l’on souhaite un joyeux trépas aux tyrans-no-saures de nos sociétés modernes, en rêvant à une extinction aussi prompte que celle des dinosaures ! Oui, mes amis, nous rêvons d’un monde où les tyrans-no-saures, ces lézards en costume-cravate, seraient enfin dépourvus de leurs joujoux en plomb, privés de leur capacité à nous tyranniser avec leur petit cerveau préhistorique.
Et pendant ce temps, dans les sombres ruelles des cités, imaginez les pauvres, ces oubliés des banquets du pouvoir, trébuchant sur un génie, non pas de la lampe, mais du caniveau. Trois vœux, leur offre-t-il, avec une générosité aussi inattendue que le sourire d’un percepteur. Ah, trois vœux intelligents, pas de ceux qui gonflent les coffres des banques ou qui font pousser des gratte-ciels ! Non, des vœux simples : du pain, de la paix, et un zeste d’amour, peut-être, pour aromatiser leur quotidien fade.
Imaginez, chers lecteurs, un monde où les lézards seraient démunis de plomb, et les pauvres dotés de génies ! Ce serait un monde renversé, où le riche se gratterait la tête, cherchant ses lingots disparus, tandis que le pauvre, enfin, sourirait à la vie, brandissant des baguettes magiques au lieu de tendre des mains vides.
En somme, souhaitons que ces tyrans, ces dinosaures des temps modernes, finissent comme leurs ancêtres : dans un musée, où les enfants de demain pourront s’étonner qu’une telle espèce ait jamais régné sur la terre. Et souhaitons que nos pauvres, enfin écoutés, puissent voir leurs rêves les plus fous exaucés, ne serait-ce que pour donner un peu de couleur à leur existence en noir et blanc. Ah, quel beau jour ce serait, n’est-ce pas ?

Sur une idée de Cyvard Mariette

Catégories
L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Noël ! Les Lutins Mettent le Paquet !

Il est un spectacle, mes chers lecteurs, digne de faire trembler le plus stoïque des hommes : la lutte des lutins de Noël. Imaginez donc, dans l’atelier enchanté et chaotique du Pôle Nord, une armée de petits êtres vêtus de rouge et de vert, s’affairant avec une gravité comique autour de montagnes de cadeaux.
Ils se débattent avec le papier cadeau, cette invention diabolique qui semble prendre un malin plaisir à se déchirer aux moments les plus inopportuns. Chaque lutin, avec une concentration digne d’un général en pleine bataille, mesure, coupe, plie, et, oh désespoir, recommence souvent à zéro. Vous auriez pensé qu’avec des siècles d’expérience, ces lutins auraient maîtrisé l’art délicat de l’emballage. Mais non, mes amis, le papier cadeau est un ennemi qui ne dort jamais.
Les rubans, ces serpents luisants et rusés, se nouent et se dénouent dans un ballet grotesque, créant des nœuds qui défient la logique même. Les ciseaux, ces instruments fourbes, sont constamment égarés sous une pile de rubans ou de papier, provoquant des soupirs exaspérés et des exclamations indignées.
Et au milieu de ce chaos, les lutins s’encouragent, se chamaillent, et parfois même, dans un élan de solidarité qui réchaufferait le cœur du plus cynique, s’entraident. Ils se groupent, se dispersent, rient, chantent, dans un joyeux désordre.
Non loin de là, Noël, le grand maître de cérémonie, attend, un sourcil haussé, dans son traîneau. Il sait, le vieux sage, que malgré le tumulte et l’agitation, chaque cadeau trouvera sa place sous le sapin, enveloppé avec amour et quelques jurons étouffés.
C’est là, mes chers lecteurs, le miracle de Noël : une lutte joyeuse, un désordre organisé, un ballet de lutins qui, malgré les défis et les petits drames, accomplissent chaque année leur tâche avec un dévouement qui force l’admiration. Groupons-nous, lutins et humains, pour célébrer cette magie festive !

Catégories
L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Vol d’une Douce Nuit

Dans le style d’Antoine de Saint-Exupéry..

Cette nuit-là, guidant mon avion fidèle à travers les cieux étoilés, je fus l’envoyé des mots et des vœux, portant dans mon petit appareil les lettres et les espoirs de fin d’année. C’était une mission que je chérissais, celle de connecter les âmes en cette période de fêtes. La nuit de Noël enveloppait le monde d’une magie silencieuse, et moi, dans mon cockpit, je me sentais transporteur de joie.
Comme je traversais le voile de la nuit, quelque chose d’inexplicable se produisit. Là, dans l’obscurité, une lueur étrange commença à se dessiner. Un traîneau, conduit par un Père Noël jovial, émergea des nuages, glissant gracieusement dans le ciel. Je clignai des yeux, me demandant si le sommeil m’avait emporté, mais non, la scène était là, vibrante de vie et de couleurs.
Les frontières entre le rêve et la réalité s’estompaient. Le traîneau semblait porter, lui aussi, ses propres messages de bonheur. Nous étions deux messagers de la nuit, unis dans une mission commune. Le murmure du vent semblait transporter les rires et les chants de Noël, et je me laissai bercer par cette mélodie.
Alors que nos chemins se séparaient, le traîneau s’envolant vers des destinations lointaines, je ressentis une profonde connexion avec l’esprit de cette nuit. C’était comme si, pour un moment fugace, j’avais touché l’essence même de la magie de Noël.
Je repris mon voyage, un sourire aux lèvres, emportant avec moi le souvenir de cet instant où le réel avait dansé avec le rêve. Les lettres que je portais semblaient maintenant baignées d’une lumière plus douce, et je savais que, de retour sur terre, je partagerais une histoire qui ferait briller les yeux des enfants et réchaufferait les cœurs des adultes. Cette nuit de Noël, j’avais volé au-delà des nuages, là où les rêves deviennent réalité.

Catégories
L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Au Seuil du Néant, à l’Heure du Solstice

Dans le ciel, un voile de grisaille s’étend,
Vents et pluies, dans le noir le plus profond descendent.
Nous sommes là, au cœur de l’obscurité fendue,
Espérant au lendemain, ce jour meilleur tant attendu.
Mais voici le solstice, l’hiver dans sa splendeur,
Un moment suspendu, où le temps semble avoir peur.
L’esprit humain, dans les abîmes plongé,
Semble, hélas, en une noirceur plus dense, enchaîné.
Au plus court des jours, dans le froid le plus rude,
Peut-il surpasser, dans son ombre, sa propre nuit ?
Quand reviendra la lumière dans l’âme qui fuit ?
La promesse du renouveau, dans le solstice, s’élude.
Plus sombre que l’obscur, dans le gouffre on se perd,
Répugnant, comme si l’univers de trous noirs est couvert.
Un horizon de ténèbres, où se multiplient les peurs,
Un cortège de néants, s’abîmant en leur cœur.
Mais l’ardent désir de la lumière demeure,
Comment donc, dans cette éclipse, faire renaître la lueur ?
Si les astres suivent leurs cycles immuables et clairs,
Pour l’âme humaine, le chaos, moins ordonné que l’air.
Dans cet univers, l’homme est une énigme, un mystère,
Cherchant en vain son chemin dans l’immensité éphémère.
Victor Hugo aurait vu, dans cette lutte incessante,
La quête éternelle de l’âme, dans la nuit puissante.