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L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Mais où va-t-on ? - Indignation et rébellion

Cherche futur perdu

Au départ de la citation : »Le futur c’était mieux avant », j’ai créé ce texte qui a été mis en forme, en musique et en chanson avec l’aide de l’intelligence artificielle.

Cherche Futur Perdu

Le futur c’était mieux avant, c’est évident,
Aujourd’hui, il n’y en a plus, quel beau tourment.
Il s’en est allé sans crier gare, disparu,
Rendu son tablier à cette humanité perdue.

Trop préoccupée à se mirer, la folle,
Dans le miroir du temps, l’âme frivole.
Miroir, miroir fixé sur nos murs sociaux,
Dites-moi où est la poubelle, drôles d’oiseaux ?

Le futur s’effrite, le présent nous échappe,
Dans cette course folle, l’humanité se sape.
Miroir du temps, reflet de nos erreurs,
Réveillons-nous, changeons nos valeurs.

Elle est dans votre tête et tout autour,
La nature n’en peut plus, son cri est sourd.
Deux degrés de plus, combien de mètres en plus ?
Combien d’êtres vivants en moins, d’argent en plus ?.

Combien de kilomètres de désert en surplus,
Combien d’humains déracinés, arbres abattus ?
Combien de terres polluées pour des milliards ?
Combien d’actionnaires engraissés, sans égards ?

Le futur s’effrite, le présent nous échappe,
Dans cette course folle, l’humanité se sape.
Miroir du temps, reflet de nos erreurs,
Réveillons-nous, changeons nos valeurs.

Combien de petites mains sous-payées, exploitées,
Pour des gros requins bien gras et bien protégés ?
Après nous le déluge, après nous l’enfer,
L’envers du décor, dans ce monde à l’envers.

Combien de temps encore pour l’homo sapiens,
Qui n’a de sage que le nom, quel malentendu !
Regarde-toi dans l’univers, ver minuscule,
Tremble de ta médiocrité, orgueil ridicule.

Le futur s’effrite, le présent nous échappe,
Dans cette course folle, l’humanité se sape.
Miroir du temps, reflet de nos erreurs,
Réveillons-nous, changeons nos valeurs.

Reviens à toi, saisis l’étincelle divine,
Avant qu’elle ne fulmine, que tes erreurs culminent.
Avant qu’elle ne te ramène aux erreurs passées,
Avant que l’anthroposphère soit à jamais effacée.

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De l’Ananas sur la Pizza et Autres Catastrophes Mondiales

Dans ce monde en plein naufrage, où les vagues de l’absurdité submergent nos esprits, une lueur d’obscurité persiste. L’humanité, ce navire ivre, conserve ses caprices essentiels. Car en dépit des mers qui engloutissent nos terres, des cieux qui se courroucent, et des démocraties qui se transforment en farces macabres, une question cruciale subsiste : l’ananas sur la pizza.

En Italie, patrie sacrée de la pizza, l’incorporation de cet ananas est perçue comme une hérésie gastronomique, une offense à la papille insoutenable. Mais ne jetons pas toutes nos tomates sur nos amis italiens, car le reste du monde nage également dans les méandres de l’absurdité.

Imaginez, un instant, que dans notre France bien-aimée, terre de révolution et de raffinement, on substitue les bustes de Marianne par ceux de Marine… Excusez-moi, je m’égare. L’extrême-droite au pouvoir en Italie ? Un simple grain de sable. Les océans qui grignotent nos côtes ? Une brise d’été. Mais l’ananas sur la pizza, voilà le vrai scandale !

Pendant que l’Europe, cette vieille dame qui perd son souffle, vire du bleu au marron, nous, les intellectuels de zinc, les philosophes de comptoir, nous nous engouffrons dans des débats cruciaux : chocolatine ou pain au chocolat ? Voilà la question qui mérite toute notre ferveur, notre passion, notre verve. Les politiciens jouent avec le feu, mais tant que notre baguette reste croustillante et notre café brûlant, nous sommes bien.

Cependant, mes chers compatriotes, n’oublions pas que dans ce cirque de l’absurdité, nous sommes les spectateurs, les acteurs, parfois même les clowns. Lorsque nos cités côtières se noieront et que le thermomètre indiquera 50 degrés à l’ombre, nous pourrons trouver du réconfort en disant : « Au moins, notre pizza est indemne d’ananas. » Et dans un soupir d’apaisement, nous comprendrons que les véritables questions de notre époque sont loin de celles que nous pensions.

Mais soyons justes, ne condamnons pas trop sévèrement nos amis italiens, ni nous-mêmes d’ailleurs. Pendant que nous débattons de l’ananas sur la pizza, plus de 20 000 âmes ont trouvé la froideur des vagues depuis 2014, cherchant refuge sur nos côtes. L’Europe, cette forteresse de la civilisation, semble aveugle face à ces tragédies, alignant les destins brisés comme des perles sinistres sur un collier d’inhumanité.

Ah, l’Europe ! Elle a réussi le prodige de transformer la mer Méditerranée, berceau des civilisations, en un cimetière aquatique. Antonio Vitorino de l’OIM parle de « normalisation des décès ». Pourtant, ces tragédies ne semblent pas ébranler notre conscience collective autant que la querelle chocolatine contre pain au chocolat.

« On évoque la pire tragédie maritime des dernières années en Grèce », dit-on. Mais que sont ces tragédies face à la grande question de savoir si l’ananas a droit de cité sur une pizza ? Alors que les migrants sont refoulés, écartés par des politiques dissuasives, nous, citoyens du Vieux Monde, nous déchirons sur des nuances pâtissières. Les politiques migratoires européennes sombrent dans l’abîme, mais notre talent pour l’indignation à l’égard de l’insignifiant demeure, lui, remarquablement à flot.

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La Nouvelle Atlantide ?

Je suis pris par la houle de la foule, dans les vieilles rues,
Mais dans la pénombre, sous les néons rouges,
Le bain de foule cache un bain de pieds.
Les pauvres biches aguichent dans l’ombre,
Suintant des pavés, l’eau ruisselle, témoin d’une trame plus sombre.
Dans ce quartier, un parfum de fin d’un temps se mêle à la senteur des coffee shops.
Touriste inconscient, je foule ce sol prédestiné,
Comme un alpiniste face à l’immensité, cherchant mon souffle,
Dans l’attente d’une vague, d’où tombera-t-elle, cette marée implacable?
Est-ce de l’agitation systémique de notre société,
Ou de la guerre déclenchée par un populiste extrémiste?
Peut-être une marée noire, déferlant des urnes de ce monde funéraire.
Je marche dans l’ombre de la prochaine Atlantide,
Ses canaux concentriques pointant vers une inévitable cible.
Amsterdam, Venise, New York, quel port subira le destin?
Tout passe, l’homme feint de croire que tout reste,
Serons-nous acteurs du prochain mythe ou spectateurs d’un destin funeste?
Dans l’incertitude, la vie trouve son éclat, entre espoir et regret.
Comment changer cette écriture qui semble inexorablement mené à un sinistre dénouement ?
Comment alerter ce monde sourd et aveugle ?
Je me sens bien seul avec ma prise de conscience,
Et cette anxiété qui m’accompagne, tel un fardeau plus qu’un outil.
Me voilà Jonas recraché par je ne sais quel Léviathan,
Dans un monde où les prophéties semblent vaines.
Il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre,
Pire aveugle que celui qui refuse de voir.
Je ne peux même pas en appeler à Dieu,
Car dans ce tumulte, les voix divines se perdent.
Esprit de Spinoza, viens à moi, éclaire ma quête,
Aide-moi à trouver les mots pour changer l’inéluctable.
Dans ce monde tourbillonnant, où l’espoir et la peur dansent,
Je cherche un chemin, une étincelle,
Pour éveiller les consciences, pour rallumer les regards éteints,
Et peut-être, dans un murmure, changer le cours de notre destinée.

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Message aux programmeurs du GAFAM et à leurs équipes marketing

Mesdames et Messieurs les programmeurs du GAFAM, comment vous l’exprimer ?
Vos algorithmes, ceux que j’adore en des instants choisis, je les déteste à d’autres. Combien d’occasions dois-je encore endurer vos artefacts et bidules, qui déchaînent autant de fureur qu’un sinistre homonyme en des périodes de neurones décadents ?
À combien d’échéances encore vos images de jeunettes en déficit de mâles au crépuscule de la libido, vos monte-escaliers pour mes genoux criblés d’arthrose, ces prothèses acoustiques à expérimenter, ces acquisitions dont il ne persiste qu’un exemplaire ?
Vous me gonflez autant que cette prostate que vous tentez de me suggérer !
Comment vous formuler, en un terme comme en cent, que j’en ai assez d’être pris pour cible dans votre stand de tir aux clays pour capitalistes voraces de profits ?
Frappant sur le clavier d’un doigt rageur, je lance cet appel vibrionnant, ce cri de l’âme aux confins de la folie et de l’absurde. Comprenez, mesdames et messieurs les programmeurs, que je ne suis pas un vieillard décérébré en quête de monte-escaliers et de prothèses auditives, ni un débauché dénué de morale en proie à la dépravation.
Je suis la chair révoltée, la voix de ceux qui sont lassés de la vacuité de votre technocratie arrogante. Je suis l’écho de l’absurde dans vos silences, le point d’exclamation dans vos phrases interminables de codes et de chiffres.
Et j’attends, oui, j’attends. De ce minuscule clic que vous espérez, j’aspire à vous décocher en un coup retentissant, une gifle monumentale. De ce petit geste que vous anticipez, je désire faire surgir un ouragan, une tempête dévastatrice qui ébranlera vos convictions, vos certitudes.
N’oubliez jamais, programmateurs du vide et de l’absurde, que derrière chaque interface, chaque écran, chaque pixel, il y a une âme, une conscience, une voix. Et cette voix, oui cette voix, elle peut être le murmure d’un vent léger, mais elle peut aussi être l’ouragan qui déferle.
Un simple clic, et votre monde peut basculer.
Oui, d’un simple clic vous pourriez recevoir une grande claque !
Avec l’aide d’Antonin Artaud et de Chat GPT 4