Catégories
L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Mais où va-t-on ? - Indignation et rébellion

Le désordre du Phénix

Une incantation rap pour révolutionner l’éducation

Chers lecteurs passionnés d’éducation et de changement,

Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous présenter : « Le désordre du Phénix », un rap poétique qui vise à secouer les fondations de notre système éducatif. Cette chanson est née de ma frustration face à une école qui semble parfois plus encline à formater qu’à épanouir, mais aussi de mon espoir inébranlable en une éducation libératrice et transformatrice.

« Le désordre du Phénix », c’est d’abord un jeu de mots. Il fait référence aux invocations magiques qui ponctuent le morceau, destinées à briser les sorts des « mauvaises fées » de l’éducation traditionnelle : Tédevoar, Detormieux, Skontedi et Palandouille. Ces fées symbolisent les aspects les plus contraignants et déshumanisants de notre système scolaire actuel.

Mais le phénix, c’est aussi cet oiseau mythique qui renaît de ses cendres. Et c’est exactement ce que je souhaite pour notre éducation : qu’elle renaisse, transformée et libérée, des cendres d’un système obsolète.

Structurée en 12 couplets en alexandrins et un refrain percutant, la chanson vous emmène dans un voyage qui va de la critique acerbe de l’école actuelle à la vision d’une éducation idéale. J’y convoque les esprits de grands penseurs de l’éducation alternative comme Freinet, Neill, Bourdieu et Passeron, dont les idées révolutionnaires continuent d’inspirer ceux qui rêvent d’une école différente.

Chaque vers est une incantation, chaque couplet un sort lancé pour transformer notre vision de l’apprentissage. Des salles de classe étouffantes, nous passons à des espaces où la créativité peut s’épanouir librement. Des rangs bien ordonnés, nous arrivons à un jardin luxuriant où chaque enfant peut grandir à sa manière.

« Le désordre du Phénix » est plus qu’une simple chanson. C’est un appel à l’action, une invitation à repenser radicalement notre approche de l’éducation. C’est un cri du cœur pour une école qui ne serait plus un lieu de formatage, mais un espace d’épanouissement, de découverte et de joie.

J’espère que ce morceau résonnera en vous comme il résonne en moi. Qu’il vous fera réfléchir, qu’il vous fera rêver, et peut-être même qu’il vous poussera à agir pour une éducation plus humaine et plus libératrice.

Écoutez « Le désordre du Phénix », partagez-le, discutez-en. Et surtout, n’oubliez jamais que l’éducation a le pouvoir de changer le monde, un esprit à la fois.

Ensemble, brisons les sorts qui entravent notre système éducatif et libérons le phénix qui sommeille en chaque apprenant !

Et vous, quelle est votre vision de l’école idéale ? Partagez vos pensées dans les commentaires ci-dessous !

Le désordre du Phénix

Couplet 1
Dans l’antre du savoir, l’enfant est enchaîné
Par des fées maléfiques au pouvoir décharné
Tédevoar, Detormieux, leurs noms sont des prisons
Skontedi, Palandouille forgent la déraison

Couplet 2
Les rêves se fracassent sur les murs de l’ennui
Dans ces salles obscures où l’esprit se réduit
On broie les cerveaux dans le mortier scolaire
Pour créer des clones d’un monde autoritaire

Refrain
Shkorravak ! Kalamazoo ! Que le sort soit brisé !
Par Freinet et Neill, l’école est libérée
L’enfant n’est plus un vase, mais une flamme ardente
La connaissance éclot, libre et effervescente

Couplet 3
Mais voici que s’élève un ouragan de feu
Bourdieu et Passeron déferlent en tous lieux
Ils dénoncent l’école et ses rites absurdes
Qui font de l’inégalité une chose lourde

Couplet 4
Écoutez le refrain de la rébellion
Qui s’élève contre la standardisation
Le management tisse sa toile pestilente
Ubu roi de l’école, sa vision démente

Refrain
Shkorravak ! Kalamazoo ! Que le sort soit brisé !
Par Freinet et Neill, l’école est libérée
L’enfant n’est plus un vase, mais une flamme ardente
La connaissance éclot, libre et effervescente

Couplet 5
Au cœur de ce chaos, une aube se dessine
L’amour transcende la peur, la joie s’enracine
Chaque enfant devient une étoile qui brille
Dans le ciel du savoir, sa lueur scintille

Couplet 6
Imaginez ces murs transpirant liberté
Où jaillissent idées, geysers de nouveauté
Plus de notes, plus de rangs pour dompter l’esprit
L’entraide et le sens critique ont enfin fleuri

Refrain
Shkorravak ! Kalamazoo ! Que le sort soit brisé !
Par Freinet et Neill, l’école est libérée
L’enfant n’est plus un vase, mais une flamme ardente
La connaissance éclot, libre et effervescente

Couplet 7
Dans cette école nouvelle, les livres s’animent
Les mots dansent aux murs, flammes qui subliment
Les enfants s’abreuvent aux sources universelles
Leurs rires font éclore des mondes nouveaux, frêles

Couplet 8
Rêvons d’un jardin où chacun peut grandir
Libre de ses racines, fier de s’épanouir
Une école qui forge non des consommateurs
Mais des êtres vibrants, citoyens novateurs

Refrain
Shkorravak ! Kalamazoo ! Que le sort soit brisé !
Par Freinet et Neill, l’école est libérée
L’enfant n’est plus un vase, mais une flamme ardente
La connaissance éclot, libre et effervescente

Couplet 9
Ô maîtres des éclats illusoires des métaux
Entendez notre cri qui monte des cachots
L’éducation n’est plus votre bagne muet
Mais le berceau bruyant d’un avenir parfait

Couplet 10
Tremblez car vos chaînes vont enfin se briser
Sur les ruines de vos dogmes pétrifiés
Nous bâtirons le temple du savoir libéré
Où chaque esprit s’élève, enfin émancipé

Refrain
Shkorravak ! Kalamazoo ! Que le sort soit brisé !
Par Freinet et Neill, l’école est libérée
L’enfant n’est plus un vase, mais une flamme ardente
La connaissance éclot, libre et effervescente

Couplet 11
Que les cloches résonnent, vienne la liberté
Chaque craie devient un sceptre de sagacité
Chaque banc un trône pour l’esprit souverain
Les portes s’ouvrent grand sur un nouveau destin

Couplet 12
L’école s’éveille dans un bruit de tonnerre
Le monde entier exulte devant sa lumière
L’aube d’un jour nouveau enfin se fait jour
Un monde régénéré par le feu de l’amour

Refrain final
Shkorravak ! Kalamazoo ! Le sort est enfin brisé !
Par Freinet et Neill, l’école est transformée
L’enfant est une flamme, ardente et rayonnante
La connaissance triomphe, libre et conquérante !

Catégories
L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Mais où va-t-on ? - Indignation et rébellion

Dépasser les bornes

Chers lecteurs et amateurs de musique,

Une révolte musicale contre l’enfermement moderne

Dépasser les bornes

Aujourd’hui, je souhaite partager avec vous ma dernière création, « Le Cri des Bornes », une chanson née de ma frustration grandissante face à un monde de plus en plus borné et formaté.

L’inspiration de cette œuvre m’est venue au fil des jours, confronté sans cesse à des systèmes déshumanisants qui semblent avoir oublié la complexité et la richesse de l’expérience humaine. Que ce soit face à des bornes automatiques froides et impersonnelles, des individus bornés incapables de sortir des sentiers battus, ou des systèmes d’aide à la clientèle kafkaïens exigeant un numéro de client avant même d’écouter notre problème, j’ai ressenti un besoin croissant de crier ma révolte.

« Dépasser les bornes » est ma réponse artistique à ce carcan. Inspiré par l’esprit rebelle d’Antonin Artaud, j’ai voulu créer une pièce musicale qui bouscule, qui dérange, qui refuse de se conformer aux attentes. Cette chanson est un appel à l’imprévisible, à l’inattendu, à tout ce qui échappe aux cases pré-formatées de notre société.

Dans un style fusionnant industrial rock, punk expérimental et spoken word, j’ai cherché à capturer sonoremeent cette rage contre les systèmes qui nous enferment. Les paroles sont un cri du cœur contre la rigidité d’un monde qui cherche à tout contrôler, à tout prévoir, laissant peu de place aux questions qui dérangent ou aux situations qui sortent du cadre.

« Dépasser les bornes » est plus qu’une simple chanson. C’est un manifeste pour tous ceux qui se sentent étouffés par les procédures, les formulaires, les menus préétablis qui semblent régir chaque aspect de nos vies. C’est un appel à embrasser le chaos créatif, à défier les limites imposées, à oser être imprévisible dans un monde qui valorise la conformité.

J’espère que cette création résonnera avec vos propres expériences et frustrations. N’hésitez pas à partager vos réactions et vos propres histoires de confrontation avec un monde trop « borné ».

Écoutez, ressentez, et surtout, n’ayez pas peur de crier votre indignation face aux bornes qui tentent de nous enfermer.

Paroles

Intro
Couplet 1
Bornes, bornes, partout des bornes!
Monde carré, esprit qui s’embourbe
Dans les méandres d’un labyrinthe morne
Où l’humain se tord face aux fourbes

Couplet 2
Voix synthétiques, menus imposés
Piège de chiffres, cases à cocher
L’âme se brise, le cri étouffé
Dans ce monde borné, mal programmé

Refrain
Dépassez les bornes! Brisez les chaînes!
Le chaos gronde, la nature se démène
Vos systèmes craquent, vos règles s’effondrent
Le vide béant ne peut se combler d’ombres

Couplet 3
Bourse en délire, astéroïde fou
Vos protocoles volent en éclats
La folie rit de vos verrous
Nature sauvage, chaos aux éclats

Couplet 4
Bureaucrates de l’âme, pantins du contrôle
Vos cases ne sont que des prisons
Le vide vous hante, votre empire s’envole
Impuissants face à l’horizon

Refrain
Dépassez les bornes! Brisez les chaînes!
Le chaos gronde, la nature se démène
Vos systèmes craquent, vos règles s’effondrent
Le vide béant ne peut se combler d’ombres

Couplet 5
Variation infime, tout bascule
Vos prévisions, fumée qui s’échappe
Dans ce théâtre d’ombres ridicule
Où la vraie vie vous attrape

Couplet 6
Osez l’inconnu, embrassez l’imprévisible
Laissez le chaos être votre guide
Car dans vos bornes, l’homme est invisible
Prisonnier d’un monde trop rigide

Refrain
Dépassez les bornes! Brisez les chaînes!
Le chaos gronde, la nature se démène
Vos systèmes craquent, vos règles s’effondrent
Le vide béant ne peut se combler d’ombres

Couplet 7
Cri de révolte contre vos limites
Explosion de l’âme, libération
De vos chemins balisés, on s’acquitte
Pour une vraie vie en ébullition

Couplet 8
Abandonnez vos chaînes illusoires
Votre contrôle n’est qu’un mirage
Dans le chaos, écrivez votre histoire
Libres enfin, sauvages!

Refrain
Dépassez les bornes! Brisez les chaînes!
Le chaos gronde, la nature se démène
Vos systèmes craquent, vos règles s’effondrent
Le vide béant ne peut se combler d’ombres

Outro
Éclatez les bornes! Brisez les chaînes!
Le chaos gronde, la nature se déchaîne
Vos systèmes craquent, vos règles s’effondrent
Le vide béant ne peut se combler d’ombres

VIVEZ!

Catégories
Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Mais où va-t-on ? - Indignation et rébellion

La malédiction du tout-en-camion

Quand l’asphalte devient pharaonique

J’ai le plaisir de vous présenter cette création musicale : « La Malédiction du Tout-en-Camions ». Cette chanson est née d’un constat à la fois amusant et alarmant sur notre société moderne, où le transport routier semble avoir pris le contrôle de nos vies, de nos villes et de notre environnement.

Une inspiration inattendue

L’idée m’est venue lors d’un de ces moments surréalistes où je me suis retrouvé coincé dans un énième bouchon, entouré de poids lourds. J’ai alors imaginé un archéologue du futur découvrant nos ronds-points éternellement embouteillés, les prenant pour les vestiges d’un culte étrange voué au dieu Diesel. De là est née cette saga musicale où les semi-remorques remplacent les momies, et où le bitume devient le nouveau sable du désert, engloutissant peu à peu notre qualité de vie.

Un mélange d’époques et de symboles

Dans « La Malédiction du Tout-en-Camions », j’ai voulu jouer avec les codes de l’Égypte ancienne, en les transposant dans notre réalité contemporaine. Les chauffeurs routiers deviennent des pharaons modernes, les bouchons une malédiction divine, et nos choix en matière de transport une prophétie auto-réalisatrice.

J’ai même imaginé la réaction du véritable Toutankhamon face à cette comparaison irrévérencieuse. Dans la chanson, le pharaon, vexé, décide de montrer à la France moderne ce qu’est une vraie malédiction, nous condamnant à subir les conséquences de nos choix logistiques jusqu’à l’éternité.

Un message sous le rire

Bien que le ton soit léger et satirique, cette chanson porte un message sérieux. À travers ses couplets rythmés et son refrain entêtant, elle nous invite à réfléchir sur nos modèles de transport et leurs impacts. Elle souligne l’absurdité de certaines situations que nous vivons au quotidien, tout en rappelant que, comme dans toute bonne histoire de malédiction, il y a toujours une leçon à tirer et peut-être une issue à trouver.

Une invitation au changement

« La Malédiction du Tout-en-Camions » est à la fois un hymne satirique à notre ère du tout-routier et un appel ludique à repenser nos modes de transport. Elle nous invite à imaginer un futur où les palettes empilées jusqu’au ciel ne seront plus que les vestiges d’une époque révolue, et où nous aurons enfin brisé le sortilège du tout-en-camions.

J’espère que cette chanson vous fera sourire, réfléchir, et peut-être même agir. N’hésitez pas à la partager et à me faire part de vos réactions. Qui sait, ensemble, nous arriverons peut-être à lever cette malédiction moderne !

Restez à l’écoute pour la sortie officielle de « La Malédiction du Tout-en-Camions » très prochainement sur toutes les plateformes de streaming.

À bientôt sur les routes (moins embouteillées, je l’espère) de la musique !

L’Oreille du Psy

Paroles

La Malédiction du Tout-en-Camions

Couplet 1
Sur la route du rond-point maudit,
Les pharaons diesel dansent sans répit.
Semi-remorques en farandole,
Vrombissent leurs chœurs, ça caracole.

Refrain
Tourne, tourne le grand manège,
Du tout-en-camions qui vous piège,
Sur l’asphalte, nos vies défilent,
Dans ce cercle automobile.

Couplet 2
Ô Toutankhamon du bitume,
Tes fidèles prient dans la brume.
L’air s’enterre sous les particules,
Trésors perdus, asphalte qui fume.

Refrain
Tourne, tourne le grand manège,
Du tout-en-camions qui vous piège,
Sur l’asphalte, nos vies défilent,
Dans ce cercle automobile

Couplet 3
Gyrophares bleus, couronne de roi,
Momies chauffeurs, corsetés, sans voix.
Maudissent l’autoroute sans fin,
Se damnent pour l’éternité, en vain.

Pont
GPS qui murmure : « Recalcul… recalcul… »
Toujours à droite, la boucle continue.
Vroum, vroum, fait le moteur qui gronde,
Dans ce sarcophage routier qui inonde.

Refrain
Tourne, tourne le grand manège,
Du tout-en-camions qui vous piège,
Sur l’asphalte, nos vies défilent,
Dans ce cercle automobile

Couplet 4
Vitesse divine, économie damnée,
Palettes au ciel gris, empilées.
Ra lui-même, asphyxié d’azote,
Dans ce monde qui tangue et flotte.

Outro
Ironique, tout tourne et retombe,
Camions, pharaons, bouchons en trombes.
Scellés dans la grande histoire, oh oh,
Du grand Rien qui ne fait plus écho.

Refrain
Tourne, tourne le grand manège,
Du tout-en-camions, c’est le piège,
Sur l’asphalte, nos vies défilent,
Dans ce cercle automobile.

Refrain fade out
Tourne, tourne le grand manège,
Du tout-en-camions, c’est le piège,
Sur l’asphalte, nos vies défilent,
Dans ce cercle automobile.

Fin

Catégories
L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Mais où va-t-on ? - Indignation et rébellion

Patience ? C’est pas la saison !

Tout a commencé par une blague qui circule sur internet : « Je tente de cultiver la patience mais cela ne semble jamais la saison ». Cette phrase m’a tellement interpellé qu’elle m’a d’abord inspiré ce texte poétique.

Je tente de cultiver la patience mais cela ne semble jamais la saison


Dans le jardin aride de la vie moderne, cultiver la patience est devenu un défi de taille. Comme le dit si bien cette citation ironique : « J’essaie de cultiver ma patience, mais le problème, c’est que ce n’est pas la saison! » Cette phrase résume parfaitement le paradoxe auquel nous sommes confrontés : comment faire pousser une vertu délicate quand tout pousse à l’ivraie de l’impatience ?
Imaginez-vous, jardinier novice de l’âme, armé de la pelle de l’indulgence et du râteau de la résignation, tentant désespérément de faire germer les graines de la patience dans un sol envahi par les mauvaises herbes de l’impatience, arrosées de précipitation. Le climat émotionnel de notre époque ressemble à un été perpétuel, brûlant et caniculaire, où non seulement la chaleur dessèche nos efforts, mais où cette espèce de végétation indésirable et invasive prolifère à une vitesse alarmante, nourrie par les précipitations incessantes de l’urgence et de la hâte.
Notre société moderne, avec ses fast-foods, ses fast-lovers et ses fast-thinkers, a créé un véritable effet de serre émotionnel. Dans cette serre surchauffée, l’ivraie de l’impatience s’épanouit, étouffant les fragiles pousses de patience. Tout doit être consommé instantanément, les pensées doivent être express, et la réflexion posée est devenue aussi rare qu’une orchidée dans un champ de chardons. La patience, cette vertu d’antan, ressemble de plus en plus à une plante en voie d’extinction, luttant pour sa survie dans un environnement toujours plus hostile.
On pourrait presque imaginer la patience exposée dans un jardin botanique, avec une petite pancarte : « Ici survit difficilement la patience, espèce menacée au XXIe siècle par l’invasion des mauvaises herbes de l’impatience et les températures émotionnelles extrêmes. » Les visiteurs passeraient devant, jetant un regard distrait, pressés d’aller voir l’exposition sur les plantes carnivores de la productivité.
Pourtant, malgré cette chaleur accablante et ce sol envahi, nous continuons à planter nos graines d’espoir. Chaque tentative de cultiver la patience est comme un acte de résistance contre cette canicule ambiante et cette prolifération de l’impatience. Certes, nous récoltons souvent plus de coups de soleil que de fruits mûrs, plus de déceptions que de satisfactions. Chaque coup de pelle dans ce sol dur et chaque coup de râteau sur cette terre assoiffée et envahie est une leçon de botanique humaine, un rappel brutal que la vie n’est pas toujours un jardin zen bien entretenu.
Mais n’est-ce pas là le charme de l’existence ? Un peu de sécheresse, beaucoup de chaleur, et cette constante nécessité de s’adapter et de lutter contre les mauvaises herbes. Peut-être que le véritable défi du XXIe siècle est de redécouvrir cette patience, de la réacclimater comme une plante rare et précieuse capable de survivre dans des conditions extrêmes et de résister à l’invasion de l’impatience. Chaque petit acte de patience devient alors une goutte d’eau dans ce désert d’agitation, une promesse de fraîcheur dans la fournaise du quotidien.
Mais attention, car dans ce jardin hostile, même nos outils vertueux peuvent se retourner contre nous. On arrose certaines plantes avec attention, espérant voir éclore des roses de patience, on ratisse, on bine, mais nos espoirs se débinent sous le soleil implacable. Pouf ! Voilà qu’on se retrouve avec des chardons d’irritation ou, pire, des orties d’agacement qui nous piquent à travers nos gants de bonne volonté. C’est ainsi qu’on se prend des râteaux cachés dans les hautes herbes de cette jungle urbaine surchauffée, prêts à nous rappeler à quel point nos espoirs étaient naïfs. Un rendez-vous raté ? Râteau brûlant. Un malentendu avec un collègue ? Râteau desséché. Une dispute familiale ? Paf, voilà cette fois-ci la pelle qui s’abat sur notre tronche, nous laissant un peu plus groggy dans cette chaleur accablante.
Alors, continuons à manier nos outils avec malice, à supporter les coups de chaleur avec grâce, et à arracher inlassablement les mauvaises herbes de l’impatience pour faire pousser des fleurs de sagesse dans le terreau aride de nos expériences. Car qui sait ? Peut-être qu’un jour, en dépit de cette canicule permanente et de cette invasion tenace, nous découvrirons enfin une espèce rare de patience résistante à la chaleur et aux herbicides de la modernité, capable de fleurir même dans les moments les plus torrides de notre existence.
En attendant, gardons à l’esprit que ce qui compte, ce n’est pas d’avoir un jardin parfait, mais de continuer à le cultiver avec passion et un brin de folie. Après tout, même les cactus les plus robustes finissent par fleurir au milieu du désert, et la patience pourrait bien être cette plante succulente qui, contre toute attente, s’épanouira dans le jardin envahi de notre époque surchauffée, offrant une oasis de sérénité dans l’océan tumultueux de notre impatience collective.

La suite en chanson

Puis l’idée a continué à germer dans mon esprit, et ce qui n’était qu’une réflexion humoristique s’est transformé en une véritable chanson.

Dans ce morceau, je mets en scène un jardinier de l’âme, armé de sa pelle d’indulgence et de son râteau de résignation, qui tente désespérément de cultiver la patience dans un monde où tout pousse à l’impatience. Entre les fast-foods, les fast-lovers et les fast-thinkers, notre pauvre patience se retrouve en voie d’extinction, exposée comme une curiosité dans un jardin botanique.
À travers des métaphores jardinières et des jeux de mots, j’explore avec humour et ironie les défis de rester patient dans une société obsédée par la vitesse et l’immédiateté. Les couplets vous emmèneront dans un voyage rythmé par les coups de pelle et de râteau que nous réserve la vie, tandis que le refrain vous fera swinguer sur l’air de « Je cultive patience, où va-t-on ? »
Cette chanson est à la fois un clin d’œil à notre époque frénétique et une invitation à prendre le temps, à cultiver la patience malgré les conditions peu favorables. Qui sait ? Peut-être qu’en écoutant ce morceau, vous trouverez l’inspiration pour faire pousser quelques graines de patience dans le jardin de votre propre vie.
Je vous invite à écouter « La patience ? C’est pas la saison ! » sur ma chaîne YouTube [insérez le lien ici]. N’hésitez pas à partager vos impressions en commentaires et à diffuser la chanson si elle vous a plu. Après tout, la patience est peut-être contagieuse !
Bonne écoute et joyeux jardinage intérieur à tous !

Patience ? C’est pas la saison !
Catégories
L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Mais où va-t-on ? - Indignation et rébellion

Les psychopathes au pouvoir !

Chanson sarcastique du jour : Les Psychopathes au pouvoir.
Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé serait purement fortuite et involontaire.

Intro
Approchez Messieurs, approchez Mesdames !
Venez vous faire croquer, corps et âmes,
Par les psychopathes, rois du royaume !
Leur festin commence, sentez les arômes.

Couplet 1
Messieurs, mesdames, bienvenue dans le grand bal,
Où les rois sont des fous, des dangers en costard,
Ils sourient, ils charment, mais derrière leurs mâchoires,
Cachent des crocs affûtés, des cerveaux de chacals.

Refrain
Oh la la, quel joli monde en folie,
Où les psychopathes jouent des symphonies,
Leurs mélodies douces cachent des harmonies,
De manipulations et de tyrannies.

Couplet 2
Regardez donc ces chefs, si beaux, si éloquents,
Leur charme superficiel, leur confiance éclatante,
Mais leur cœur est de pierre, et leur âme défaillante,
Leurs décisions tranchantes, sans une once de tourments.

Refrain
Oh la la, quel joli monde en folie,
Où les psychopathes jouent des symphonies,
Leurs mélodies douces cachent des harmonies,
De manipulations et de tyrannies.

Couplet 3
Ces rois ont bien appris les leçons de l’histoire,
Du Prince de Machiavel, ils ont fait leur grimoire,
Manipuler, tromper, devient leur art de vivre,
Leur pouvoir se nourrit des âmes qu’ils enivrent.

Refrain
Oh la la, quel joli monde en folie,
Où les psychopathes jouent des symphonies,
Leurs mélodies douces cachent des harmonies,
De manipulations et de tyrannies.

Pont
Un sourire de requin, une poignée de main glacée,
Des promesses en l’air, des discours sans vérité,
Ils exploitent les crises avec morbidité,
Et leurs succès se bâtissent sur notre naïveté.

Couplet 4
Les études sont claires, les chiffres ne mentent pas,
Cinq pour cent des adultes, et bien plus en haut lieu,
Douze pour cent des chefs, cela donne l’effroi,
Le pouvoir attire les loups, les démons ambitieux.

Refrain
Oh la la, quel joli monde en folie,
Où les psychopathes jouent des symphonies,
Leurs mélodies douces cachent des harmonies,
De manipulations et de tyrannies.

Outro
Alors méfions-nous bien des masques et sourires,
Car derrière chaque ange peut se cacher un vampire,
Gardons toujours à l’esprit, dans notre douce folie,
Que les psychopathes règnent, piétinant la vie.

Catégories
Les essais de Pascal Rivière Mais où va-t-on ? - Indignation et rébellion

Yaka raser gratis

Merci à un ami. Suite à son post sur FB, l’inspiration a chauffé ! J’ai vu rouge au propre comme au figuré !
« Yaka Raser Gratis » est né !


Intro
Bienvenue dans le cirque du désastre,
Où le fric est roi et l’humain, paillasse.
La marée noire idéologique s’étale,
Populisme, extrême droite, néolibérale.
Tous complices d’un système qui s’effondre,
Pendant qu’on vous fait croire que c’est l’ordre.

Couplet 1
Le temps passe, cynique et arrogant,
Et nous, masse de pantins déambulant,
Traînons nos ombres dociles,
Dans ce néant mercantile.

Couplet 2
En ces temps pourris, le mécontentement explose,
Le populisme s’installe, une farce grandiose.
Capitalisme jubile, néolibéraux en transe,
Extrême droite en prime, quelle belle alliance !
[Refrain]
On rase gratuit, yaka yaka, youpi hourra,
On rase détruit, yaka tacatacata, houlala.
On broie l’esprit, yaka yaka, sans état d’âme,
On brise les vies, yaka tacatacata, c’est le programme.

Couplet 3
Derrière le grand guignol politique,
Toujours la même logique cynique :
On endette, on enchaîne, on rationalise,
Le budget saigne, le personnel agonise.


Couplet 4
Si vous galérez, ce n’est pas nous, voyez-vous,
C’est la faute à ceux qui n’ont plus rien du tout !
À droite toute, mes amis, fonçons dans le mur,
C’est moins douloureux quand on va à la dure.


Refrain
On rase gratuit, yaka yaka, youpi hourra,
On rase détruit, yaka tacatacata, houlala.
On broie l’esprit, yaka yaka, sans état d’âme,
On brise les vies, yaka tacatacata, c’est le programme.


Couplet 5
Ne soyez surtout pas trop malins,
Les médias vous rendront crétins.
Saignons l’éducation et la culture,
Formons des esclaves, c’est le futur !


Couplet 6
La nature ? On s’en fout royalement,
Remplir nos poches, c’est plus important.
Bientôt, nous ne serons que quelques-uns,
Riches et crétins, glissant vers la fin,
Jubilant dans notre linceul doré,
Pour cette apocalypse tant espérée !

Refrain
On rase gratuit, yaka yaka, youpi hourra,
On rase détruit, yaka tacatacata, houlala.
On broie l’esprit, yaka yaka, sans état d’âme,
On brise les vies, yaka tacatacata, c’est le programme.

Outro
La marée noire idéologique recule,
Laissant derrière elle un monde qui brûle.
Capitalisme, populisme, extrême droite,
Tous noyés dans leur propre maladresse.
Le temps passe, implacable,
Et nous, survivants improbables,
Contemplons les ruines de leur empire,
Dans ce vaste néant, enfin libres de respirer.

Catégories
L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Mais où va-t-on ? - Indignation et rébellion

Cherche futur perdu

Au départ de la citation : »Le futur c’était mieux avant », j’ai créé ce texte qui a été mis en forme, en musique et en chanson avec l’aide de l’intelligence artificielle.

Cherche Futur Perdu

Le futur c’était mieux avant, c’est évident,
Aujourd’hui, il n’y en a plus, quel beau tourment.
Il s’en est allé sans crier gare, disparu,
Rendu son tablier à cette humanité perdue.

Trop préoccupée à se mirer, la folle,
Dans le miroir du temps, l’âme frivole.
Miroir, miroir fixé sur nos murs sociaux,
Dites-moi où est la poubelle, drôles d’oiseaux ?

Le futur s’effrite, le présent nous échappe,
Dans cette course folle, l’humanité se sape.
Miroir du temps, reflet de nos erreurs,
Réveillons-nous, changeons nos valeurs.

Elle est dans votre tête et tout autour,
La nature n’en peut plus, son cri est sourd.
Deux degrés de plus, combien de mètres en plus ?
Combien d’êtres vivants en moins, d’argent en plus ?.

Combien de kilomètres de désert en surplus,
Combien d’humains déracinés, arbres abattus ?
Combien de terres polluées pour des milliards ?
Combien d’actionnaires engraissés, sans égards ?

Le futur s’effrite, le présent nous échappe,
Dans cette course folle, l’humanité se sape.
Miroir du temps, reflet de nos erreurs,
Réveillons-nous, changeons nos valeurs.

Combien de petites mains sous-payées, exploitées,
Pour des gros requins bien gras et bien protégés ?
Après nous le déluge, après nous l’enfer,
L’envers du décor, dans ce monde à l’envers.

Combien de temps encore pour l’homo sapiens,
Qui n’a de sage que le nom, quel malentendu !
Regarde-toi dans l’univers, ver minuscule,
Tremble de ta médiocrité, orgueil ridicule.

Le futur s’effrite, le présent nous échappe,
Dans cette course folle, l’humanité se sape.
Miroir du temps, reflet de nos erreurs,
Réveillons-nous, changeons nos valeurs.

Reviens à toi, saisis l’étincelle divine,
Avant qu’elle ne fulmine, que tes erreurs culminent.
Avant qu’elle ne te ramène aux erreurs passées,
Avant que l’anthroposphère soit à jamais effacée.

Catégories
L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Mais où va-t-on ? - Indignation et rébellion

De l’Ananas sur la Pizza et Autres Catastrophes Mondiales

Dans ce monde en plein naufrage, où les vagues de l’absurdité submergent nos esprits, une lueur d’obscurité persiste. L’humanité, ce navire ivre, conserve ses caprices essentiels. Car en dépit des mers qui engloutissent nos terres, des cieux qui se courroucent, et des démocraties qui se transforment en farces macabres, une question cruciale subsiste : l’ananas sur la pizza.

En Italie, patrie sacrée de la pizza, l’incorporation de cet ananas est perçue comme une hérésie gastronomique, une offense à la papille insoutenable. Mais ne jetons pas toutes nos tomates sur nos amis italiens, car le reste du monde nage également dans les méandres de l’absurdité.

Imaginez, un instant, que dans notre France bien-aimée, terre de révolution et de raffinement, on substitue les bustes de Marianne par ceux de Marine… Excusez-moi, je m’égare. L’extrême-droite au pouvoir en Italie ? Un simple grain de sable. Les océans qui grignotent nos côtes ? Une brise d’été. Mais l’ananas sur la pizza, voilà le vrai scandale !

Pendant que l’Europe, cette vieille dame qui perd son souffle, vire du bleu au marron, nous, les intellectuels de zinc, les philosophes de comptoir, nous nous engouffrons dans des débats cruciaux : chocolatine ou pain au chocolat ? Voilà la question qui mérite toute notre ferveur, notre passion, notre verve. Les politiciens jouent avec le feu, mais tant que notre baguette reste croustillante et notre café brûlant, nous sommes bien.

Cependant, mes chers compatriotes, n’oublions pas que dans ce cirque de l’absurdité, nous sommes les spectateurs, les acteurs, parfois même les clowns. Lorsque nos cités côtières se noieront et que le thermomètre indiquera 50 degrés à l’ombre, nous pourrons trouver du réconfort en disant : « Au moins, notre pizza est indemne d’ananas. » Et dans un soupir d’apaisement, nous comprendrons que les véritables questions de notre époque sont loin de celles que nous pensions.

Mais soyons justes, ne condamnons pas trop sévèrement nos amis italiens, ni nous-mêmes d’ailleurs. Pendant que nous débattons de l’ananas sur la pizza, plus de 20 000 âmes ont trouvé la froideur des vagues depuis 2014, cherchant refuge sur nos côtes. L’Europe, cette forteresse de la civilisation, semble aveugle face à ces tragédies, alignant les destins brisés comme des perles sinistres sur un collier d’inhumanité.

Ah, l’Europe ! Elle a réussi le prodige de transformer la mer Méditerranée, berceau des civilisations, en un cimetière aquatique. Antonio Vitorino de l’OIM parle de « normalisation des décès ». Pourtant, ces tragédies ne semblent pas ébranler notre conscience collective autant que la querelle chocolatine contre pain au chocolat.

« On évoque la pire tragédie maritime des dernières années en Grèce », dit-on. Mais que sont ces tragédies face à la grande question de savoir si l’ananas a droit de cité sur une pizza ? Alors que les migrants sont refoulés, écartés par des politiques dissuasives, nous, citoyens du Vieux Monde, nous déchirons sur des nuances pâtissières. Les politiques migratoires européennes sombrent dans l’abîme, mais notre talent pour l’indignation à l’égard de l’insignifiant demeure, lui, remarquablement à flot.

Catégories
L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Mais où va-t-on ? - Indignation et rébellion

La Nouvelle Atlantide ?

Je suis pris par la houle de la foule, dans les vieilles rues,
Mais dans la pénombre, sous les néons rouges,
Le bain de foule cache un bain de pieds.
Les pauvres biches aguichent dans l’ombre,
Suintant des pavés, l’eau ruisselle, témoin d’une trame plus sombre.
Dans ce quartier, un parfum de fin d’un temps se mêle à la senteur des coffee shops.
Touriste inconscient, je foule ce sol prédestiné,
Comme un alpiniste face à l’immensité, cherchant mon souffle,
Dans l’attente d’une vague, d’où tombera-t-elle, cette marée implacable?
Est-ce de l’agitation systémique de notre société,
Ou de la guerre déclenchée par un populiste extrémiste?
Peut-être une marée noire, déferlant des urnes de ce monde funéraire.
Je marche dans l’ombre de la prochaine Atlantide,
Ses canaux concentriques pointant vers une inévitable cible.
Amsterdam, Venise, New York, quel port subira le destin?
Tout passe, l’homme feint de croire que tout reste,
Serons-nous acteurs du prochain mythe ou spectateurs d’un destin funeste?
Dans l’incertitude, la vie trouve son éclat, entre espoir et regret.
Comment changer cette écriture qui semble inexorablement mené à un sinistre dénouement ?
Comment alerter ce monde sourd et aveugle ?
Je me sens bien seul avec ma prise de conscience,
Et cette anxiété qui m’accompagne, tel un fardeau plus qu’un outil.
Me voilà Jonas recraché par je ne sais quel Léviathan,
Dans un monde où les prophéties semblent vaines.
Il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre,
Pire aveugle que celui qui refuse de voir.
Je ne peux même pas en appeler à Dieu,
Car dans ce tumulte, les voix divines se perdent.
Esprit de Spinoza, viens à moi, éclaire ma quête,
Aide-moi à trouver les mots pour changer l’inéluctable.
Dans ce monde tourbillonnant, où l’espoir et la peur dansent,
Je cherche un chemin, une étincelle,
Pour éveiller les consciences, pour rallumer les regards éteints,
Et peut-être, dans un murmure, changer le cours de notre destinée.

Catégories
L'art de rentrer dans le lard du sujet Mais où va-t-on ? - Indignation et rébellion

Message aux programmeurs du GAFAM et à leurs équipes marketing

Mesdames et Messieurs les programmeurs du GAFAM, comment vous l’exprimer ?
Vos algorithmes, ceux que j’adore en des instants choisis, je les déteste à d’autres. Combien d’occasions dois-je encore endurer vos artefacts et bidules, qui déchaînent autant de fureur qu’un sinistre homonyme en des périodes de neurones décadents ?
À combien d’échéances encore vos images de jeunettes en déficit de mâles au crépuscule de la libido, vos monte-escaliers pour mes genoux criblés d’arthrose, ces prothèses acoustiques à expérimenter, ces acquisitions dont il ne persiste qu’un exemplaire ?
Vous me gonflez autant que cette prostate que vous tentez de me suggérer !
Comment vous formuler, en un terme comme en cent, que j’en ai assez d’être pris pour cible dans votre stand de tir aux clays pour capitalistes voraces de profits ?
Frappant sur le clavier d’un doigt rageur, je lance cet appel vibrionnant, ce cri de l’âme aux confins de la folie et de l’absurde. Comprenez, mesdames et messieurs les programmeurs, que je ne suis pas un vieillard décérébré en quête de monte-escaliers et de prothèses auditives, ni un débauché dénué de morale en proie à la dépravation.
Je suis la chair révoltée, la voix de ceux qui sont lassés de la vacuité de votre technocratie arrogante. Je suis l’écho de l’absurde dans vos silences, le point d’exclamation dans vos phrases interminables de codes et de chiffres.
Et j’attends, oui, j’attends. De ce minuscule clic que vous espérez, j’aspire à vous décocher en un coup retentissant, une gifle monumentale. De ce petit geste que vous anticipez, je désire faire surgir un ouragan, une tempête dévastatrice qui ébranlera vos convictions, vos certitudes.
N’oubliez jamais, programmateurs du vide et de l’absurde, que derrière chaque interface, chaque écran, chaque pixel, il y a une âme, une conscience, une voix. Et cette voix, oui cette voix, elle peut être le murmure d’un vent léger, mais elle peut aussi être l’ouragan qui déferle.
Un simple clic, et votre monde peut basculer.
Oui, d’un simple clic vous pourriez recevoir une grande claque !
Avec l’aide d’Antonin Artaud et de Chat GPT 4