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Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

L’exil de la réunion

Quand les réunions interminables inspirent une chanson

Chers lecteurs et lectrices,

Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous présenter ma dernière création musicale : « L’exil de la réunion ». Cette chanson est née d’une expérience que nous sommes nombreux à partager dans notre vie professionnelle : ces réunions interminables qui semblent nous faire perdre un temps précieux.

La genèse d’une idée

Combien de fois vous êtes-vous retrouvés assis dans une salle de conférence, à regarder les aiguilles de l’horloge tourner lentement, pendant que les discussions tournent en rond ? Ces moments où les décisions semblent s’évaporer dans l’air conditionné, où chaque nouvelle idée s’enlise dans un marécage de « oui, mais… » et de « il faudrait voir… ».

C’est précisément de ces expériences frustrantes qu’est née « L’Exil de la Réunion ». J’ai voulu capturer l’essence de ces moments où le temps semble suspendu, où l’action est paralysée par un excès de paroles.

Une métaphore insulaire

Dans cette chanson, j’ai choisi l’île de la Réunion comme métaphore. Non pas l’île réelle, bien sûr, mais une version imaginaire qui représente ces réunions dont on ne peut s’échapper. Un paradis apparent qui se révèle être un piège d’inaction.

Les paroles évoquent les vagues de mots qui nous submergent, le cercle vicieux des discussions stériles, et ce sentiment d’être prisonnier d’un système qui tourne à vide. J’ai voulu transmettre cette sensation d’exil, d’être coupé du monde réel et de l’action concrète.

Un exutoire musical

Écrire et composer cette chanson a été pour moi une forme d’exutoire. C’était une manière de transformer une frustration quotidienne en quelque chose de créatif et, je l’espère, de divertissant. Car si nous ne pouvons pas toujours échapper à ces réunions, nous pouvons au moins en rire !

Un message universel

Bien que née de mon expérience personnelle, je pense que « L’Exil de la Réunion » touchera un grand nombre d’entre vous. Que vous soyez cadre, employé, freelance ou entrepreneur, vous avez probablement vécu ces moments où vous rêviez de vous évader d’une réunion qui n’en finissait pas.

Cette chanson est un clin d’œil à tous ceux qui ont déjà griffonné distraitement sur un bloc-notes pendant une présentation interminable, à ceux qui ont retenu un bâillement lors du énième tour de table, à ceux qui ont rêvé d’actionner l’alarme incendie pour échapper à une discussion qui tournait en rond.

Une invitation à la réflexion

Au-delà de l’aspect humoristique, j’espère que cette chanson pourra aussi susciter une réflexion sur nos pratiques professionnelles. Comment pouvons-nous rendre nos réunions plus efficaces ? Comment privilégier l’action plutôt que la discussion stérile ?

Écoutez et partagez !

Je vous invite à écouter « L’exil de la réunion » sur ma chaîne YouTube. N’hésitez pas à la partager si elle vous parle, et surtout, racontez-moi vos propres expériences de réunions interminables dans les commentaires !

Et qui sait, peut-être qu’un jour, dans une réunion qui s’éternise, vous vous surprendrez à fredonner discrètement : « Ah, dans l’exil de la réunion, quelle triste désillusion… »

Musicalement vôtre,

L’Oreille du Psy

L’exil de la réunion

Couplet 1
Sur l’île aux mille mots, nous errons
Noyés dans les vagues de décisions
Voilà la brise qui se lève, sans élan
Chaque pas reste figé, en suspend

Couplet 2
Le cercle se forme autour du vide
Les voix se croisent, rien ne décide
Les idées s’effritent et puis glissent
Dans cette immobilité complice

Refrain
Ah, dans l’exil de la réunion
Quelle triste désillusion
Le temps coule mais implacable
Nous empêche d’avancer au fond

Couplet 3
Il faut attendre un lointain aval
Hélas, chaque projet s’échoue, bancal
Les heures défilent, le soleil las
De ce triste théâtre où rien ne passe

Couplet 4
Le sablier coule, ici rien ne bouge
L’inaction nous immobilise et nous cloue
Sur cette île maudite, on reste captifs
Loin de ces doux vents qui libèrent l’esquif

Refrain
Ah, dans l’exil de la réunion
Quelle triste désillusion
Le temps coule mais implacable
Nous empêche d’avancer au fond

Couplet 5
Le chef dans l’ombre a tout décidé
Nos mots ne sont qu’un voile apprêté
Il pilote vers son but, implacable
Nos avis ? Un décor méprisable

Couplet 6
La réunion n’est qu’illusion vaine
Un théâtre où le temps se malmène
Nous sommes là pour tout avaliser
Pendant ce temps nos espoirs restent figés

Refrain
Ah, dans l’exil de la réunion
Quelle triste désillusion
Le temps coule mais implacable
Nous empêche d’avancer au fond

Couplet 7
Paradis trompeur au sable doré
Où manipuler est sacré
Sous les palmiers se cache un enfer
D’âmes prisonnières de leurs chimères

Couplet 8
Je rêve d’fuir cette île maudite
Loin des palabres qui nous limitent
Vers des horizons d’action sincère
Où les mots s’envolent et libèrent

Refrain
Ah, dans l’exil de la réunion
Quelle triste désillusion
Le temps coule mais implacable
Nous empêche d’avancer au fond

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La Fable du GT IA

Une allégorie moderne sur l’éducation à l’ère de l’IA

Dans un monde en constante évolution, le secteur de l’éducation se trouve souvent à la croisée des chemins entre tradition et innovation. « La Fable du GT IA » explore cette tension avec humour et perspicacité, mettant en lumière les défis auxquels font face les institutions éducatives à l’ère de l’intelligence artificielle.

Une fable pour notre temps

Inspirée par le style intemporel de Jean de La Fontaine, cette fable moderne raconte l’histoire d’une institution éducative confrontée à l’arrivée discrète mais inexorable de l’IA. Elle dépeint avec finesse la réaction initiale de déni, suivie d’une prise de conscience tardive et d’une série de décisions hâtives et mal informées.

De la fable à la chanson

Transformée en une chanson pop entraînante, « La Fable du GT IA » gagne en accessibilité et en impact. Les couplets narrent l’histoire, tandis que le refrain martèle la morale, rappelant l’importance d’une approche réfléchie face au changement technologique.

Un message universel

Bien que située dans un contexte éducatif, cette fable résonne bien au-delà. Elle nous invite à réfléchir sur notre rapport au changement, qu’il soit technologique ou sociétal. Comment pouvons-nous préserver ce qui est essentiel dans nos traditions tout en embrassant les opportunités offertes par l’innovation ?

Une critique constructive

Loin d’être un simple plaidoyer pour l’adoption aveugle de nouvelles technologies, cette œuvre souligne l’importance d’une approche équilibrée. Elle critique non pas la volonté de préserver des valeurs et des traditions précieuses, mais plutôt la tendance à rejeter le changement par simple réflexe ou par peur de l’inconnu.

Un appel à la réflexion

« La Fable du GT IA » nous encourage à adopter une posture d’ouverture et de réflexion critique face aux avancées technologiques. Elle nous rappelle que la vraie sagesse réside dans notre capacité à évaluer, comprendre et intégrer le changement de manière réfléchie, plutôt que de le rejeter ou de l’adopter aveuglément.

En fin de compte, cette fable et sa version chantée nous invitent à un dialogue ouvert sur la place de l’IA dans l’éducation et, plus largement, dans notre société. Elles nous rappellent que l’innovation et la tradition ne sont pas nécessairement des forces opposées, mais peuvent, lorsqu’elles sont judicieusement équilibrées, se renforcer mutuellement pour créer un avenir meilleur pour tous.

La chanson

La Fable du GT IA

Intro
Écoutez tous, petits et grands
Sages, savants et apprenants
Voici l’histoire du GT IA
Où l’ignorance mène au trépas

Même les plus brillants cerveaux
Peuvent tomber dans le panneau
À force de nier l’évidence
On perd sagesse et clairvoyance

Couplet 1
Dans une école au renom bien assis
L’IA fit son entrée sans un bruit
Les savants, fiers de leur savoir
Ignoraient ce nouveau pouvoir

« Ce n’est qu’une mode », disaient-ils
« Ça passera vite », ajoutaient les habiles
Mais le temps passa, l’IA grandit
Jusqu’à ce que l’évidence les surprit

Refrain 1
Qui tarde à s’éveiller, puis agit sans penser
Verra ses efforts se disperser
Mieux vaut embrasser le changement à temps
Que courir après, tout essoufflé et tremblant

Couplet 2
Un comité fut formé à la hâte
Pour régler de l’IA le débat
« Vite ! Interdisons ! Limitons ! »
Criaient-ils sans réflexion

Pendant ce temps, le monde avançait
L’IA partout s’intégrait
Les plus habiles s’en faisaient des alliées
Quand notre équipe restait entravée

Refrain 2
La connaissance profonde et l’analyse posée
Valent mieux que cent règles imposées
Mieux vaut comprendre avant de décider
Que de se voir par l’ignorance dépassé

Pont
Un sage leur dit avec douceur
« Votre empressement me remplit de peur
L’IA est complexe, aux multiples facettes
Mérite réflexion, pas des règles mal faites »

Refrain final
Qui agit sans savoir, qui décide sans voir
Risque fort de perdre tout espoir
Embrassons le futur avec intelligence
L’IA nous attend, soyons en avance

La Fable à la manière de Jean de la Fontaine

Un jour, dans une école au renom bien assis,
L’Intelligence Artificielle fit son entrée sans bruit.
Les maîtres et docteurs, savants de haut vol,
Firent mine de ne rien voir, gardant leur protocole.

« Ce n’est qu’une mode, » disaient les plus hautains,
« Ça passera bien vite, » ajoutaient les plus malins.
Ainsi, des mois durant, ils vaquèrent à leurs affaires,
Ignorant les signes d’un monde qui ne cesse de se faire.

Mais le temps passa, et l’IA progressa,
Jusqu’à ce qu’enfin, l’évidence les frappa.
Sur le tard, dans l’école, on forma un comité,
Pour régler de l’IA l’usage et la portée.

« Vite ! Il faut agir ! » fut leur cri de ralliement,
Sans prendre le temps de penser profondément.
Tels des jardiniers novices face à un arbre inconnu,
Ils taillaient à tout-va, de sagesse dépourvus.

Leurs décisions, fruit d’un savoir bien mince,
Ressemblaient aux édits d’un monarque qui grimace.
« Interdisons ceci ! » criait l’un avec fougue,
« Limitons cela ! » renchérissait son collègue.

Sans voir que leurs choix, pris dans la précipitation,
Manquaient de bon sens et d’information.
Pendant ce temps, le monde autour avançait,
L’IA dans tous les domaines s’intégrait.

Les plus habiles s’en faisaient des alliées,
Quand notre équipe par ses règles était entravée.
D’aucuns se trouvaient pris au piège des interdits,
Pendant que d’autres, par les failles non prévues, étaient ravis.

Le comité, fier de son œuvre hâtive,
Ne voyait pas qu’il voguait à la dérive.
Un sage observateur leur dit avec douceur :
« Messieurs, votre empressement me remplit de peur.

L’IA est un outil complexe, aux multiples facettes,
Qui mérite réflexion, pas des décisions faites à la va-vite. »
Mais sourds à ces paroles, ils persistaient,
Dans leur ignorance, ils s’enorgueillissaient.

Jusqu’à ce qu’enfin, le temps les rattrapant,
Ils virent leur folie, mais hélas, bien trop tard.

Morale :
Qui tarde à s’éveiller puis agit sans réfléchir,
Risque fort de voir ses efforts se flétrir.
La connaissance profonde et l’analyse posée
Valent mieux que cent règles à la hâte imposées.
Mieux vaut embrasser le changement à temps,
Que de courir après, tout essoufflé et tremblant.

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Dans la bière

Présentation de la chanson

Cette chanson, née d’un poème original intitulé initialement « Dans une maison obscure », a évolué pour porter le titre évocateur « Dans la bière ». Ce choix de titre est un tour de force linguistique qui capture l’essence même de l’œuvre dans sa dualité saisissante.

Le titre : un double sens révélateur

« Dans la bière » joue sur un double sens puissant :

  1. La boisson : Référence directe à l’alcool qui est au cœur de l’histoire, symbole de l’addiction et de l’échappatoire choisie par le personnage.
  2. Le cercueil : En français, « bière » désigne également le cercueil, évoquant ainsi la finalité inévitable de la vie et, dans le contexte de la chanson, la fin probable du personnage.

Ce jeu de mots subtil mais percutant résume parfaitement le message de la chanson : nous sommes tous confrontés à nos choix de vie (« Dans la bière » comme boisson) et à notre mortalité (« Dans la bière » comme cercueil).

Inspiration et thèmes

L’inspiration de cette œuvre provient d’observations directes de la condition humaine. Elle met en lumière la façon dont certains individus, confrontés à la solitude et au désespoir, cherchent refuge dans l’alcool, créant un cycle d’auto-destruction qui est à la fois fascinant et tragique à observer.

Le personnage central de la chanson incarne cette dualité de la nature humaine :

  • Attachant : Malgré sa déchéance, le personnage conserve une certaine dignité et un courage face à l’adversité. Son rire cynique et sa manière de trinquer « brave et fière » montrent une résilience qui ne peut qu’éveiller l’empathie.
  • Désespérant : En même temps, sa descente inexorable vers l’abîme, son refus d’entendre les avertissements de son propre corps, et son acceptation presque joyeuse de sa fin imminente sont profondément troublants et désespérants.

Structure et style

La chanson adopte une structure classique avec des couplets, un refrain et un pont, permettant une exploration approfondie du parcours émotionnel du personnage. Le style musical, qu’il soit interprété comme une ballade folk mélancolique ou un blues lent et poignant, vise à accentuer l’atmosphère de solitude et de nostalgie qui imprègne les paroles.

Message et réflexion

« Dans la bière » va au-delà d’une simple histoire d’addiction. Elle nous confronte à notre propre mortalité et aux choix que nous faisons face à cette réalité. La chanson pose des questions profondes :

  • Comment affrontons-nous nos peurs et nos solitudes ?
  • Quelle dignité conservons-nous face à l’inévitable ?
  • Comment trouvons-nous le courage de vivre, sachant que nous finirons tous dans « Dans la bière » ?

En fin de compte, « Dans la bière » est une ode à l’humanité dans toute sa complexité – belle et laide, courageuse et lâche, digne et pathétique. Elle nous rappelle que, que nous choisissions de nous noyer dans « Dans la bière » ou de faire face à la vie avec sobriété, nous partageons tous le même destin final. C’est cette universalité qui rend la chanson si puissante et si profondément humaine.

Dans la bière

Intro
L’ambiance sombre s’installe, les notes résonnent lentement.

Couplet 1
Dans une maison obscure où s’engloutit sa vie,
Une vieille âme égarée s’enivre de nostalgie.
Là, les mousses s’empilent, compagnes fatales,
Et sa descente, hélas, se fait verticale.

Refrain
Trinquons à la vie qui s’efface,
Au temps qui file et nous dépasse.
Dans le fond d’un verre, cherchons la trace
Des rêves perdus dans l’espace.

Couplet 2
Les pintes s’enchaînent, vides d’espoir,
Son foie murmure : « Prends garde de trop boire ! »
Mais elle répond d’un rire cynique,
Comme si la mort était une vieille réplique.

Refrain

Couplet 3
Son teint vire au malt, son souffle au houblon,
Chaque gorgée est un pas vers le grand plongeon.
Et pourtant, elle lève son verre, fière,
Bravade ! Son destin est dans la bière.

Pont
La vie défile, un dernier toast,
Aux souvenirs, aux jours qu’on ose
Oublier dans l’ivresse morose,
Avant que tout ne se repose.

[Refrain]

Outro
Dans une maison obscure, le silence règne enfin,
Une vieille âme s’est tue, son verre vide à la main.

Fin

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Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Mais où va-t-on ? - Indignation et rébellion

La malédiction du tout-en-camion

Quand l’asphalte devient pharaonique

J’ai le plaisir de vous présenter cette création musicale : « La Malédiction du Tout-en-Camions ». Cette chanson est née d’un constat à la fois amusant et alarmant sur notre société moderne, où le transport routier semble avoir pris le contrôle de nos vies, de nos villes et de notre environnement.

Une inspiration inattendue

L’idée m’est venue lors d’un de ces moments surréalistes où je me suis retrouvé coincé dans un énième bouchon, entouré de poids lourds. J’ai alors imaginé un archéologue du futur découvrant nos ronds-points éternellement embouteillés, les prenant pour les vestiges d’un culte étrange voué au dieu Diesel. De là est née cette saga musicale où les semi-remorques remplacent les momies, et où le bitume devient le nouveau sable du désert, engloutissant peu à peu notre qualité de vie.

Un mélange d’époques et de symboles

Dans « La Malédiction du Tout-en-Camions », j’ai voulu jouer avec les codes de l’Égypte ancienne, en les transposant dans notre réalité contemporaine. Les chauffeurs routiers deviennent des pharaons modernes, les bouchons une malédiction divine, et nos choix en matière de transport une prophétie auto-réalisatrice.

J’ai même imaginé la réaction du véritable Toutankhamon face à cette comparaison irrévérencieuse. Dans la chanson, le pharaon, vexé, décide de montrer à la France moderne ce qu’est une vraie malédiction, nous condamnant à subir les conséquences de nos choix logistiques jusqu’à l’éternité.

Un message sous le rire

Bien que le ton soit léger et satirique, cette chanson porte un message sérieux. À travers ses couplets rythmés et son refrain entêtant, elle nous invite à réfléchir sur nos modèles de transport et leurs impacts. Elle souligne l’absurdité de certaines situations que nous vivons au quotidien, tout en rappelant que, comme dans toute bonne histoire de malédiction, il y a toujours une leçon à tirer et peut-être une issue à trouver.

Une invitation au changement

« La Malédiction du Tout-en-Camions » est à la fois un hymne satirique à notre ère du tout-routier et un appel ludique à repenser nos modes de transport. Elle nous invite à imaginer un futur où les palettes empilées jusqu’au ciel ne seront plus que les vestiges d’une époque révolue, et où nous aurons enfin brisé le sortilège du tout-en-camions.

J’espère que cette chanson vous fera sourire, réfléchir, et peut-être même agir. N’hésitez pas à la partager et à me faire part de vos réactions. Qui sait, ensemble, nous arriverons peut-être à lever cette malédiction moderne !

Restez à l’écoute pour la sortie officielle de « La Malédiction du Tout-en-Camions » très prochainement sur toutes les plateformes de streaming.

À bientôt sur les routes (moins embouteillées, je l’espère) de la musique !

L’Oreille du Psy

Paroles

La Malédiction du Tout-en-Camions

Couplet 1
Sur la route du rond-point maudit,
Les pharaons diesel dansent sans répit.
Semi-remorques en farandole,
Vrombissent leurs chœurs, ça caracole.

Refrain
Tourne, tourne le grand manège,
Du tout-en-camions qui vous piège,
Sur l’asphalte, nos vies défilent,
Dans ce cercle automobile.

Couplet 2
Ô Toutankhamon du bitume,
Tes fidèles prient dans la brume.
L’air s’enterre sous les particules,
Trésors perdus, asphalte qui fume.

Refrain
Tourne, tourne le grand manège,
Du tout-en-camions qui vous piège,
Sur l’asphalte, nos vies défilent,
Dans ce cercle automobile

Couplet 3
Gyrophares bleus, couronne de roi,
Momies chauffeurs, corsetés, sans voix.
Maudissent l’autoroute sans fin,
Se damnent pour l’éternité, en vain.

Pont
GPS qui murmure : « Recalcul… recalcul… »
Toujours à droite, la boucle continue.
Vroum, vroum, fait le moteur qui gronde,
Dans ce sarcophage routier qui inonde.

Refrain
Tourne, tourne le grand manège,
Du tout-en-camions qui vous piège,
Sur l’asphalte, nos vies défilent,
Dans ce cercle automobile

Couplet 4
Vitesse divine, économie damnée,
Palettes au ciel gris, empilées.
Ra lui-même, asphyxié d’azote,
Dans ce monde qui tangue et flotte.

Outro
Ironique, tout tourne et retombe,
Camions, pharaons, bouchons en trombes.
Scellés dans la grande histoire, oh oh,
Du grand Rien qui ne fait plus écho.

Refrain
Tourne, tourne le grand manège,
Du tout-en-camions, c’est le piège,
Sur l’asphalte, nos vies défilent,
Dans ce cercle automobile.

Refrain fade out
Tourne, tourne le grand manège,
Du tout-en-camions, c’est le piège,
Sur l’asphalte, nos vies défilent,
Dans ce cercle automobile.

Fin

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La gourde

Une chanson sur la fragilité humaine

J’ai le plaisir de vous présenter une nouvelle chanson intitulée « La Gourde ». Cette œuvre me tient particulièrement à cœur, car elle est née de plusieurs rencontres qui ont profondément marqué mon parcours artistique et personnel.

Le personnage principal que vous allez découvrir est une construction issue de différents visages croisés au fil du temps. Ces personnes, parfois égarées, parfois blessées, m’ont inspiré par leur fragilité et leur humanité. Elles incarnent à leur manière cette « gourde », ce symbole de ceux et celles qui, sous des apparences légères ou exaspérantes, cachent souvent une douleur ou une quête intérieure.

À travers cette chanson, j’ai voulu aller au-delà des apparences et mettre en lumière la complexité de ces personnalités. Malgré leurs contradictions, elles méritent notre empathie plutôt que notre jugement. Après tout, il ne faut pas grand-chose pour que chacun d’entre nous devienne cette « gourde » en quête d’un peu de réconfort.

Les paroles retracent l’évolution d’un personnage, de sa jeunesse insouciante à sa vieillesse marquée par les épreuves. Ce parcours de vie m’a permis d’aborder des thèmes qui me sont chers : la perte de l’innocence, la solitude, et la quête de sens.

Je vous invite à écouter cette chanson avec un regard bienveillant, en gardant à l’esprit que derrière chaque comportement se cache une histoire. « La Gourde » est, pour moi, un rappel de notre propre vulnérabilité et de la nécessité de l’empathie dans nos relations humaines.

J’espère que cette chanson résonnera en vous et vous touchera autant qu’elle m’a touché lors de sa création. N’hésitez pas à partager vos impressions et vos réflexions dans les commentaires ci-dessous.

Bonne écoute et merci de votre fidélité !

L’Oreille du Psy

La gourde

La Gourde

Couplet 1 :
Dans les méandres du temps jadis,
Jeune et blonde, insouciante miss,
Une gourde pleine de malice,
Les jours heureux, les doux délices.

Elle se jouait des regards,
Riant de tout, parlant trop fort,
Avec l’innocence du soir,
Objets des blagues, sans efforts.

Refrain :
Ah ! La gourde, la gourde,
À la vie pleine de détours,
Elle boit pour oublier ses jours,
La vie est rude, ô pauvre gourde.

Couplet 2 :
Le temps passa, elle mûrit,
Mais l’innocence se flétrit,
L’alcool devint son ami,
Un anxiolytique, une furie.

Chaque gorgée, chaque ivresse,
L’éloigne des jours de liesse,
Son verbe haut, son cœur en détresse,
Cherche la paix dans l’ivresse.

Refrain :
Ah ! La gourde, la gourde,
À la vie pleine de détours,
Elle boit pour oublier ses jours,
La vie est rude, ô pauvre gourde.

Pont :
Dans la nuit noire, elle s’égare,
Les souvenirs dans un brouillard,
Les rires d’antan, les blagues sans fard,
Se transforment en un cri hagard.

Couplet 3 :
Vieille femme au cœur lourd,
Les breuvages en recours,
Sa jeunesse, elle le savoure,
Dans chaque verre, chaque tour.

Mais même pleine, elle se bat,
Pour retrouver ce qu’elle fut,
Une gourde, oui, mais avec éclat,
Rêvant d’un passé révolu.

Refrain :
Ah ! La gourde, la gourde,
À la vie pleine de détours,
Elle boit pour oublier ses jours,
La vie est rude, ô pauvre gourde.

Outro :
Et si un jour, elle trouve la paix,
Dans le souvenir ou l’oubli,
La gourde saura, en vérité,
Que chaque instant fut sa vie.

Ah ! La gourde, la gourde,
À la vie pleine de détours,
Elle boit pour oublier ses jours,
La vie est rude, ô pauvre gourde.

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Girouette! Ô cœur volage!

Une ode à la constance de l’inconstance

Chers lecteurs et amateurs de chanson française,

Aujourd’hui, je suis ravi de partager avec vous ma dernière création : « Girouette! Ô cœur volage! ». Cette chanson est née de mes observations et expériences personnelles, façonnées par les rencontres que la vie m’a offertes.

Au fil des années, j’ai eu l’occasion de côtoyer des personnalités fascinantes, dont certaines se distinguaient par leur nature changeante et imprévisible. Ces individus, telles des girouettes, semblaient tourner au gré du vent de leurs passions et de leurs désirs. Tantôt ici, tantôt là, leur inconstance m’a tour à tour amusé, intrigué, et parfois même exaspéré.

« Girouette! Ô cœur volage » retrace le parcours d’une de ces âmes versatiles, de l’enfance jusqu’à l’au-delà. À travers ses couplets, j’ai voulu capturer l’essence de cette personnalité volage : ses caprices d’enfant, ses amours éphémères de jeunesse, ses infidélités d’adulte, et même son inconstance persistante jusque dans la vieillesse et au-delà de la mort.

Cette chanson n’est pas un jugement, mais plutôt une exploration poétique de la nature humaine dans toute sa complexité. Elle nous rappelle que nous avons tous, à un moment ou à un autre, ressenti cette envie de changement, ce désir de liberté qui peut parfois nous faire tourner comme une girouette.

J’espère que « Girouette! Ô cœur volage! » vous touchera, vous fera sourire, et peut-être même vous reconnaîtrez-vous (ou reconnaîtrez-vous quelqu’un) dans certains de ces vers.

N’hésitez pas à partager vos impressions et vos interprétations dans les commentaires. Après tout, chaque auditeur peut trouver un sens différent dans ces paroles, tout comme notre girouette change de direction à chaque souffle du vent.

Bonne écoute à tous !

L’Oreille du Psy

Girouette! Ô cœur volage!

Girouette! ô cœur volage!

Intro
Écoutez, amis, la ritournelle
D’un cœur qui tourne sans repos
Girouette d’amour, éternelle
Sa vie change à chaque propos

Couplet 1
Petite fille aux yeux malins
Capricieuse et trop aimée
Tes désirs changent au matin
Cent fois par jour, sans hésiter

Couplet 2
Jeune beauté, mœurs légères
Tu voltiges de bras en bras
Promesses d’amour éphémère
Que l’aube efface de ses pas

Refrain
Girouette, tu tournes sans fin
Au gré du vent de tes passions
Volage d’hier et de demain
Trompeuse de cœurs et d’ambitions
Tourne, ô girouette toujours !
Où donc te portera l’amour ?

Couplet 3
Épouse modèle en façade
Ton cœur cherche d’autres frissons
Quand l’ennui devient trop fade
Tu t’évades en trahisons

Couplet 4
D’aventure en aventure
Sans remords, tu n’es pas sage
Ton époux, tes vœux si purs
Corps et âme, toujours volages

Refrain
Girouette, tu tournes sans fin
Au gré du vent de tes passions
Volage d’hier et de demain
Trompeuse de cœurs et d’ambitions
Tourne, ô girouette toujours !
Où donc te portera l’amour ?

Couplet 5
Les cheveux gris n’y changent rien
Ton esprit reste voyageur
Projets fous, nouveaux chemins
Tu virevoltes avec ardeur

Pont
Ô girouette de tous les temps
Trouveras-tu ta direction ?
Ou préfères-tu l’errance,
Éternelle, sans rédemption ?

Refrain
Girouette, tu tournes sans fin
Au gré du vent de tes passions
Volage d’hier et de demain
Trompeuse de cœurs et d’ambitions
Tourne, ô girouette toujours !
Où donc te portera l’amour ?

Couplet 6
Même la mort ne t’arrête pas
Tes cendres dansent dans les airs
Poussière volage ici-bas
Tu voyages dans l’univers

Outro
Girouette, par-delà la vie
Tu tournes encore sans repos
Dans les tourbillons infinis
Du temps qui passe, éternel flot

Refrain
Girouette, tu tournes sans fin
Au gré du vent de tes passions
Volage d’hier et de demain
Trompeuse de cœurs et d’ambitions
Tourne, ô girouette toujours !
Où donc te portera la mort ?

Fin

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Du zéro à l'infini (Textes revus) Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Banqueroute amoureuse

Du poème à la chanson une évolution

Chers lecteurs,

Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous présenter ma dernière création musicale : « Banqueroute amoureuse ». Cette chanson a une histoire particulière que je souhaite partager avec vous.

Les origines poétiques

« Banqueroute amoureuse » trouve ses racines dans mon recueil de poésie « Les poèmes maudits du Zéro à l’infini ». Le texte original, un poème humoristique et lyrique, explorait déjà la fusion entre le monde de la finance et celui de l’amour. Cette idée m’a toujours fasciné : après tout, ne sommes-nous pas constamment engagés dans des transactions émotionnelles, des échanges de sentiments ?

De la page à la mélodie

Inspiré par ce poème, j’ai décidé de le transformer en chanson. Le défi était de conserver l’esprit du texte original tout en l’adaptant aux exigences musicales de la chanson française de variété. J’ai travaillé sur la structure, affiné les rimes, et ajouté des éléments pour rendre le tout plus accrocheur et adapté à un format musical.

Le concept

La chanson raconte l’histoire d’un coup de foudre dans une banque, utilisant le vocabulaire financier pour décrire les émotions et les interactions amoureuses. On y trouve des jeux de mots mêlant habilement les deux univers, créant ainsi une métaphore filée tout au long du morceau.

Structure et style

« Banqueroute amoureuse » se compose de plusieurs couplets entrecoupés d’un refrain accrocheur. Chaque partie est ponctuée d’onomatopées humoristiques qui ajoutent une touche de légèreté et de dynamisme à l’ensemble. Le style s’inscrit dans la tradition de la chanson française, avec une attention particulière portée aux paroles et à leur sens.

Un voyage créatif

Ce projet représente pour moi un bel exemple de comment une œuvre peut évoluer et se transformer. Du poème initial à la chanson finale, en passant par plusieurs étapes d’écriture et de composition, « Banqueroute amoureuse » est le fruit d’un processus créatif passionnant.

Écoutez et partagez

Je vous invite à découvrir « Banqueroute amoureuse » sur toutes les plateformes de streaming musical. N’hésitez pas à me faire part de vos impressions dans les commentaires ci-dessous !

Merci de votre soutien constant dans mes aventures artistiques. J’espère que cette chanson vous fera sourire autant qu’elle m’a amusé à l’écrire et à la composer.

Musicalement vôtre,
L’Oreille du Psy

Banqueroute amoureuse

Intro

Couplet 1
Dans la banque, nos regards se sont croisés,
Mon cœur, tel un marché, s’est agité.
Son sourire, une offre publique d’achat,
A fait grimper mes actions, quel éclat ! (Wha !)

Couplet 2
Je pensais avoir un portefeuille blindé,
Mais face à elle, me voilà dévalué.
Mon calme depuis des années épargné
En un instant, s’est volatilisé. (Paf !)

Refrain
Banqueroute amoureuse, cela empire !
Mon cœur joue à cache-cash avec mes liquidités.
Entre ses mains, je suis prêt à tout investir,
Pour un commerce lucratif de complicité. (C’est pas gagné !)

Couplet 3
Ma Bourse s’affole, mes sentiments fluctuent,
Je spécule sur un avenir à deux.
Elle, gracieuse usurière de mon âme,
Fait dégouliner ma déconfiture madame. (Gouja !)

Couplet 4
J’ai consulté tous les conseillers du cœur,
Mais la raison ne fait plus de crédit.
Je suis en découvert d’amour et d’ardeur,
Prêt à hypothéquer jusqu’à mes nuits. (Et puis ?)

Refrain
Banqueroute amoureuse, cela empire !
Mon cœur joue à cache-cash avec mes liquidités.
Entre ses mains, je suis prêt à tout investir,
Pour un commerce lucratif de complicité. (Vous rêvez !)

Couplet 5
Accepte ce chèque en blanc de mes émotions,
Sans obligation, je t’offre mille actions.
Notre lit, comme les marchés, s’agitera,
D’une passion dont le cours point ne chutera. (Oh lala!)

Couplet 6
Cette ultime transaction ouvre un compte,
À un avenir, un commerce local.
Ensemble, voilà les rendements qui montent
Nous créons notre propre paradis fiscal. (Quel chacal !)

Refrain
Banqueroute amoureuse, cela empire !
Mon cœur joue à cache-cash avec mes liquidités.
Entre ses mains, je suis prêt à tout investir,
Pour un commerce lucratif de complicité. (Vous pensez ?)

Coda
Banqueroute amoureuse, oh quel placement !
Mon cœur, tel un trader, mise gros sur nous.
Dans cette bourse de l’amour en mouvement,
Nos sentiments seront toujours les plus fous ! (Marché conclu, joli cocu !)

Catégories
Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Les paras m’attaquent

Du chagrin d’amour au cha-cha : L’histoire derrière cette chanson

Chers lecteurs,

Aujourd’hui, j’ai une histoire particulière à partager avec vous. Une histoire qui commence par un chagrin d’amour (un de plus, j’ai fait la collection) et se termine… en cha-cha ! Oui, vous avez bien lu. Laissez-moi vous raconter comment une déception sentimentale vieille de 40 ans s’est transformée en une chanson qui me fait aujourd’hui sourire.

Retour vers le passé

Remontons le temps. J’ai 25 ans, les cheveux plus fournis et le cœur plein d’espoir. Je rencontre une fille qui me fait tourner la tête. L’amour, le vrai, le grand, pensais-je. Mais comme souvent dans la vie, les choses ne se passent pas comme prévu. Notre histoire tourne court et à sens unique, me laissant avec un cœur brisé et des souvenirs amers.

À l’époque, j’étais loin d’imaginer que cette expérience douloureuse deviendrait un jour source de rires et de légèreté.

Le temps, ce grand alchimiste

Les années ont passé. Les rides sont apparues, la sagesse (espérons-le) s’est installée, et le recul a fait son œuvre. À 63 ans, en repensant à cette histoire, j’ai réalisé à quel point elle était devenue… cocasse.

C’est alors qu’une idée folle m’a traversé l’esprit : et si je transformais cette mésaventure en chanson ? Pas n’importe quelle chanson, non. Un cha-cha ! Parce que quitte à rire de ses malheurs, autant le faire en dansant, n’est-ce pas ?

Naissance des « Paras »

C’est ainsi qu’est née « Les paras m’attaquent ». Un titre qui joue sur les mots, comme pour exorciser ces souvenirs qui m’ont « attaqué » pendant si longtemps. J’ai puisé dans mon expérience, jonglé avec les mots en « para », et laissé libre cours à mon imagination (et à mon sens de l’autodérision).

Le résultat ? Une chanson qui me fait maintenant rire à chaque écoute. Une métamorphose complète de cette histoire qui, jadis, me nouait l’estomac.

La morale de l’histoire

Si je partage cela avec vous aujourd’hui, c’est pour vous dire ceci : le temps est un allié précieux. Ce qui nous fait souffrir aujourd’hui peut devenir, avec les années, une source d’amusement et de créativité.

« Les paras m’attaquent » est plus qu’une simple chanson pour moi. C’est la preuve que l’on peut transformer ses expériences difficiles en quelque chose de positif. Que l’humour est un remède puissant. Et que parfois, il faut simplement du temps pour voir les choses sous un autre angle.

Et maintenant ?

Je vous invite à écouter « Les paras m’attaquent ». Riez avec moi de ces péripéties amoureuses. Et qui sait ? Peut-être que cela vous inspirera à porter un regard nouveau sur vos propres expériences passées.

N’hésitez pas à partager vos impressions dans les commentaires. Et rappelez-vous : quand la vie vous donne des « para », faites-en un cha-cha !

À vos pas de danse, chers lecteurs !

Les paras m’attaquent

Les paras m’attaquent

Couplet 1
Dans une armoire à glace je suis rentré nuptial
Paradoxale fusion, cet amour paranormal

Refrain 1
Para, para, quelle drôle d’affaire !
Ça va finir au diable vauvert !

Couplet 2
Elle est trop catholique, moi trop aphrodisiaque
Elle n’est pas romantique, elle se fait paranoïaque

Refrain 2
Para, para, c’est pas ordinaire !
Notre amour part tout de travers !

Couplet 3
Paralysée de peur, elle a fui ventre à terre
Craignant Dieu le père, attention au paratonnerre

Refrain 1
Para, para, quelle drôle d’affaire !
Ça va finir au diable vauvert !

[Couplet 4]
Parasympathique je tente de soigner nos maux
Mais elle se met en mode para commando

Refrain 2
Para, para, c’est pas ordinaire !
Notre amour part tout de travers !

Couplet 5
Parascolaire notre amour, une étude parallèle
Parapsychologie ne peut sauver ce qui chancelle

Refrain 1
Para, para, quelle drôle d’affaire !
Ça va finir au diable vauvert !

Couplet 6
Parapluie de nos rêves brisés par la réalité
Paraphrase de nos vies, un conte mal raconté

Refrain 2
Para, para, c’est pas ordinaire !
Notre amour part tout de travers !

Couplet 7
Parasites nos doutes rongent ce qu’il reste de nous
Paradigme brisé d’un couple devenu fou

Refrain 1
Para, para, quelle drôle d’affaire !
Ça va finir au diable vauvert !

Couplet 8
Nos ennuis sur le dos, lourd comme un sac à dos
Parachute ultime pour notre dernier saut

Refrain 2
Para, para, c’est pas ordinaire !
Notre amour part tout de travers !

Couplet 9
Pas de culbute ensemble, comme c’est moche
Notre histoire part en vrille, parachute en torche

Refrain 1
Para, para, quelle drôle d’affaire !
Ça va finir au diable vauvert !

Outro
Je ne serai pas son époux, elle ne m’aime pas du tout
Para poux, la peau lisse, l’amour file droit au trou

Refrain 2
Para, para, c’est pas ordinaire !
Notre amour part droit en enfer !

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Perdu en Brocéliande

Cette chanson est issue de mes poèmes maudits où j’avais tenté de mettre en texte une visite complètement ratée de la forêt de Brocéliande.

Pour renouveler la veine, j’ai préférer imaginer un touriste qui avait un peu forcé sur les produits spiritueux locaux plutôt que sur la spiritualité ambiante.

La chanson tient plus d’une plaisanterie musicale que d’autre chose.

Voici le texte :

Hic ! Hou! Oh la la !

Refrain :
J’ai trop bu, je suis perdu En Brocéliande Les crêpes et le chouchen M’ont jeté dans la tourmente

Couplet 1 :
Je cherchais la fontaine De Barenton la belle J’ai trébuché sans peine Sur ses pierres rebelles

Refrain :
J’ai trop bu, je suis perdu En Brocéliande Les crêpes et le chouchen M’ont jeté dans la tourmente

Couplet 2 :
Un druide en colère M’a jeté un sort noir La forêt est un mystère Je n’y vois que du noir

Refrain :
J’ai trop bu, je suis perdu En Brocéliande Les crêpes et le chouchen M’ont jeté dans la tourmente

Couplet 3 :
Un chevalier étrange Sur un éléphant rose Me poursuit, c’est bizarre Quelle métamorphose !

Refrain :
J’ai trop bu, je suis perdu En Brocéliande Les crêpes et le chouchen M’ont jeté dans la tourmente

Couplet 4 :
Merlin, viens à mon aide Sors de ton long sommeil Viviane te possède Moi, je perds mon éveil

Refrain :
J’ai trop bu, je suis perdu En Brocéliande Les crêpes et le chouchen M’ont jeté dans la tourmente

Couplet 5 :
Les panneaux sont des fougères Les fées sont des grenouilles Ma tête est légère Et mon esprit gazouille

Refrain :
J’ai trop bu, je suis perdu En Brocéliande Les crêpes et le chouchen M’ont jeté dans la tourmente

Couplet 6 :
À Château de Comper J’ai cherché des trésors Mais à Néant-sur-Yvel Tout n’était que décor

Refrain :
J’ai trop bu, je suis perdu En Brocéliande Les crêpes et le chouchen M’ont jeté dans la tourmente

Final :
J’ai trop bu, je suis perdu En Brocéliande Que quelqu’un me ramène À la crêperie, que diantre !

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Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Les Singes en Costumes

Salut à tous ! Aujourd’hui, j’ai quelque chose de spécial à vous présenter.

J’ai créé une chanson satirique intitulée ‘Les Singes en Costumes’. Elle s’inspire des travaux fascinants de deux grands primatologues : Desmond Morris et Frans de Waal.

Dans cette chanson, j’explore avec ironie les ressemblances frappantes entre nous, humains en société, surtout dans les milieux de pouvoir, et nos cousins primates. Croyez-moi, les similitudes sont plus nombreuses qu’on ne le pense !

J’y parle de tout : de la façon dont on marque notre territoire au bureau, de nos rituels sociaux qui ressemblent étrangement au ‘grooming’ des singes, et même de comment nos smartphones dernier cri ne sont peut-être que les nouveaux symboles de dominance primitive.

Mais ne vous méprenez pas ! Derrière l’humour, je veux vraiment nous faire réfléchir sur notre nature profonde. Qui sommes-nous vraiment sous nos costumes et nos titres ronflants ?

J’aborde aussi des idées plus récentes, comme l’empathie chez les primates. Ça m’a fait réaliser que ce qu’on appelle ‘humanité’ est peut-être plus ancien qu’on ne le croit.

Alors installez-vous confortablement et préparez-vous à voir votre bureau ou l’Assemblée nationale d’un œil nouveau. Je parie que vous allez commencer à repérer ces comportements de ‘primates’ partout… peut-être même chez vous !

Si cette chanson vous fait sourire ou réfléchir, n’hésitez pas à liker, commenter et partager. Et j’ai une question pour vous : dans votre vie de tous les jours, vous vous sentez plutôt chimpanzé ou bonobo ? Dites-le moi dans les commentaires !

Allez, bonne écoute et à bientôt pour de nouvelles aventures simiesco-humaines !

Les Singes en Costumes

Couplet 1
Le torse bombé, la cravate comme un pelage
Ils paradent fièrement, marquant leur passage
Dans les couloirs du pouvoir, leur territoire
Ils grognent et gesticulent pour la victoire (Aie aie aie)


Couplet 2
Réunions d’affaires, rituels de toilettage
On se flatte, on s’épouille, c’est un grooming à la page
Poignées de main fermes et regards appuyés
La hiérarchie s’établit sans même parler (Tais toi ou j’te tape !)


Refrain
Dans la jungle de béton, les singes en costume
Jouent leur comédie, suivent leurs coutumes
Sous le vernis de la civilisation (Ah non !)
Se cache une primitive ambition (Quels cons)


Couplet 3
Montres de luxe et voitures rutilantes
Remplacent les couleurs vives des primates
Par ces symboles, ils affirment leur statut
Dans ce monde où l’apparence fait vertu (Qui l’eut cru !)


Couplet 4
Coalition, alliances, on s’unit par intérêt
Comme les babouins formant leurs clans secrets
L’agressivité sublimée en compétition
Pour grimper toujours plus haut, quelle ambition ! (Attention !)


Refrain
Dans la jungle de béton, les singes en costume
Jouent leur comédie, suivent leurs coutumes
Sous le vernis de la civilisation (Oh non !)
Se cache une primitive ambition (Quels cons !)

Pont
Mais quand le conflit gronde, que faire ?
On apaise, on console, comme nos frères
Dans la savane ou dans les tours de verre
Mêmes gestes, mêmes instincts millénaires (Quelle misère !)


Couplet 5
La paix après la guerre, on se réconcilie
Comme les chimpanzés, on cherche l’harmonie
L’empathie nous guide, même au sommet du pouvoir
La morale du primate reste notre miroir


Nouveau pont
Chimpanzé ou bonobo, quelle est notre nature ?
Dominants ou aimants, quelle est notre culture ?
Entre guerre et amour, notre société balance
Comme nos cousins primates dans leur danse


Couplet final
De la salle de conseil à l’arène politique
On coopère, on transmet notre éthique
Le singe nu se drape de sophistication
Mais garde en lui sa nature de primate en action (Quelle réflection !)


Refrain
Dans la jungle de béton, les singes en costume
Jouent leur comédie, suivent leurs coutumes
Sous le vernis de la civilisation (Ah non !)
Se cache une primitive ambition (Quels cons !)


Outro
Sous nos airs civilisés, nos manières raffinées
Le babouin en nous ne cesse de se révéler (Quelle idée !)