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Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Les paras m’attaquent

Du chagrin d’amour au cha-cha : L’histoire derrière cette chanson

Chers lecteurs,

Aujourd’hui, j’ai une histoire particulière à partager avec vous. Une histoire qui commence par un chagrin d’amour (un de plus, j’ai fait la collection) et se termine… en cha-cha ! Oui, vous avez bien lu. Laissez-moi vous raconter comment une déception sentimentale vieille de 40 ans s’est transformée en une chanson qui me fait aujourd’hui sourire.

Retour vers le passé

Remontons le temps. J’ai 25 ans, les cheveux plus fournis et le cœur plein d’espoir. Je rencontre une fille qui me fait tourner la tête. L’amour, le vrai, le grand, pensais-je. Mais comme souvent dans la vie, les choses ne se passent pas comme prévu. Notre histoire tourne court et à sens unique, me laissant avec un cœur brisé et des souvenirs amers.

À l’époque, j’étais loin d’imaginer que cette expérience douloureuse deviendrait un jour source de rires et de légèreté.

Le temps, ce grand alchimiste

Les années ont passé. Les rides sont apparues, la sagesse (espérons-le) s’est installée, et le recul a fait son œuvre. À 63 ans, en repensant à cette histoire, j’ai réalisé à quel point elle était devenue… cocasse.

C’est alors qu’une idée folle m’a traversé l’esprit : et si je transformais cette mésaventure en chanson ? Pas n’importe quelle chanson, non. Un cha-cha ! Parce que quitte à rire de ses malheurs, autant le faire en dansant, n’est-ce pas ?

Naissance des « Paras »

C’est ainsi qu’est née « Les paras m’attaquent ». Un titre qui joue sur les mots, comme pour exorciser ces souvenirs qui m’ont « attaqué » pendant si longtemps. J’ai puisé dans mon expérience, jonglé avec les mots en « para », et laissé libre cours à mon imagination (et à mon sens de l’autodérision).

Le résultat ? Une chanson qui me fait maintenant rire à chaque écoute. Une métamorphose complète de cette histoire qui, jadis, me nouait l’estomac.

La morale de l’histoire

Si je partage cela avec vous aujourd’hui, c’est pour vous dire ceci : le temps est un allié précieux. Ce qui nous fait souffrir aujourd’hui peut devenir, avec les années, une source d’amusement et de créativité.

« Les paras m’attaquent » est plus qu’une simple chanson pour moi. C’est la preuve que l’on peut transformer ses expériences difficiles en quelque chose de positif. Que l’humour est un remède puissant. Et que parfois, il faut simplement du temps pour voir les choses sous un autre angle.

Et maintenant ?

Je vous invite à écouter « Les paras m’attaquent ». Riez avec moi de ces péripéties amoureuses. Et qui sait ? Peut-être que cela vous inspirera à porter un regard nouveau sur vos propres expériences passées.

N’hésitez pas à partager vos impressions dans les commentaires. Et rappelez-vous : quand la vie vous donne des « para », faites-en un cha-cha !

À vos pas de danse, chers lecteurs !

Les paras m’attaquent

Les paras m’attaquent

Couplet 1
Dans une armoire à glace je suis rentré nuptial
Paradoxale fusion, cet amour paranormal

Refrain 1
Para, para, quelle drôle d’affaire !
Ça va finir au diable vauvert !

Couplet 2
Elle est trop catholique, moi trop aphrodisiaque
Elle n’est pas romantique, elle se fait paranoïaque

Refrain 2
Para, para, c’est pas ordinaire !
Notre amour part tout de travers !

Couplet 3
Paralysée de peur, elle a fui ventre à terre
Craignant Dieu le père, attention au paratonnerre

Refrain 1
Para, para, quelle drôle d’affaire !
Ça va finir au diable vauvert !

[Couplet 4]
Parasympathique je tente de soigner nos maux
Mais elle se met en mode para commando

Refrain 2
Para, para, c’est pas ordinaire !
Notre amour part tout de travers !

Couplet 5
Parascolaire notre amour, une étude parallèle
Parapsychologie ne peut sauver ce qui chancelle

Refrain 1
Para, para, quelle drôle d’affaire !
Ça va finir au diable vauvert !

Couplet 6
Parapluie de nos rêves brisés par la réalité
Paraphrase de nos vies, un conte mal raconté

Refrain 2
Para, para, c’est pas ordinaire !
Notre amour part tout de travers !

Couplet 7
Parasites nos doutes rongent ce qu’il reste de nous
Paradigme brisé d’un couple devenu fou

Refrain 1
Para, para, quelle drôle d’affaire !
Ça va finir au diable vauvert !

Couplet 8
Nos ennuis sur le dos, lourd comme un sac à dos
Parachute ultime pour notre dernier saut

Refrain 2
Para, para, c’est pas ordinaire !
Notre amour part tout de travers !

Couplet 9
Pas de culbute ensemble, comme c’est moche
Notre histoire part en vrille, parachute en torche

Refrain 1
Para, para, quelle drôle d’affaire !
Ça va finir au diable vauvert !

Outro
Je ne serai pas son époux, elle ne m’aime pas du tout
Para poux, la peau lisse, l’amour file droit au trou

Refrain 2
Para, para, c’est pas ordinaire !
Notre amour part droit en enfer !

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Perdu en Brocéliande

Cette chanson est issue de mes poèmes maudits où j’avais tenté de mettre en texte une visite complètement ratée de la forêt de Brocéliande.

Pour renouveler la veine, j’ai préférer imaginer un touriste qui avait un peu forcé sur les produits spiritueux locaux plutôt que sur la spiritualité ambiante.

La chanson tient plus d’une plaisanterie musicale que d’autre chose.

Voici le texte :

Hic ! Hou! Oh la la !

Refrain :
J’ai trop bu, je suis perdu En Brocéliande Les crêpes et le chouchen M’ont jeté dans la tourmente

Couplet 1 :
Je cherchais la fontaine De Barenton la belle J’ai trébuché sans peine Sur ses pierres rebelles

Refrain :
J’ai trop bu, je suis perdu En Brocéliande Les crêpes et le chouchen M’ont jeté dans la tourmente

Couplet 2 :
Un druide en colère M’a jeté un sort noir La forêt est un mystère Je n’y vois que du noir

Refrain :
J’ai trop bu, je suis perdu En Brocéliande Les crêpes et le chouchen M’ont jeté dans la tourmente

Couplet 3 :
Un chevalier étrange Sur un éléphant rose Me poursuit, c’est bizarre Quelle métamorphose !

Refrain :
J’ai trop bu, je suis perdu En Brocéliande Les crêpes et le chouchen M’ont jeté dans la tourmente

Couplet 4 :
Merlin, viens à mon aide Sors de ton long sommeil Viviane te possède Moi, je perds mon éveil

Refrain :
J’ai trop bu, je suis perdu En Brocéliande Les crêpes et le chouchen M’ont jeté dans la tourmente

Couplet 5 :
Les panneaux sont des fougères Les fées sont des grenouilles Ma tête est légère Et mon esprit gazouille

Refrain :
J’ai trop bu, je suis perdu En Brocéliande Les crêpes et le chouchen M’ont jeté dans la tourmente

Couplet 6 :
À Château de Comper J’ai cherché des trésors Mais à Néant-sur-Yvel Tout n’était que décor

Refrain :
J’ai trop bu, je suis perdu En Brocéliande Les crêpes et le chouchen M’ont jeté dans la tourmente

Final :
J’ai trop bu, je suis perdu En Brocéliande Que quelqu’un me ramène À la crêperie, que diantre !

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Les Singes en Costumes

Salut à tous ! Aujourd’hui, j’ai quelque chose de spécial à vous présenter.

J’ai créé une chanson satirique intitulée ‘Les Singes en Costumes’. Elle s’inspire des travaux fascinants de deux grands primatologues : Desmond Morris et Frans de Waal.

Dans cette chanson, j’explore avec ironie les ressemblances frappantes entre nous, humains en société, surtout dans les milieux de pouvoir, et nos cousins primates. Croyez-moi, les similitudes sont plus nombreuses qu’on ne le pense !

J’y parle de tout : de la façon dont on marque notre territoire au bureau, de nos rituels sociaux qui ressemblent étrangement au ‘grooming’ des singes, et même de comment nos smartphones dernier cri ne sont peut-être que les nouveaux symboles de dominance primitive.

Mais ne vous méprenez pas ! Derrière l’humour, je veux vraiment nous faire réfléchir sur notre nature profonde. Qui sommes-nous vraiment sous nos costumes et nos titres ronflants ?

J’aborde aussi des idées plus récentes, comme l’empathie chez les primates. Ça m’a fait réaliser que ce qu’on appelle ‘humanité’ est peut-être plus ancien qu’on ne le croit.

Alors installez-vous confortablement et préparez-vous à voir votre bureau ou l’Assemblée nationale d’un œil nouveau. Je parie que vous allez commencer à repérer ces comportements de ‘primates’ partout… peut-être même chez vous !

Si cette chanson vous fait sourire ou réfléchir, n’hésitez pas à liker, commenter et partager. Et j’ai une question pour vous : dans votre vie de tous les jours, vous vous sentez plutôt chimpanzé ou bonobo ? Dites-le moi dans les commentaires !

Allez, bonne écoute et à bientôt pour de nouvelles aventures simiesco-humaines !

Les Singes en Costumes

Couplet 1
Le torse bombé, la cravate comme un pelage
Ils paradent fièrement, marquant leur passage
Dans les couloirs du pouvoir, leur territoire
Ils grognent et gesticulent pour la victoire (Aie aie aie)


Couplet 2
Réunions d’affaires, rituels de toilettage
On se flatte, on s’épouille, c’est un grooming à la page
Poignées de main fermes et regards appuyés
La hiérarchie s’établit sans même parler (Tais toi ou j’te tape !)


Refrain
Dans la jungle de béton, les singes en costume
Jouent leur comédie, suivent leurs coutumes
Sous le vernis de la civilisation (Ah non !)
Se cache une primitive ambition (Quels cons)


Couplet 3
Montres de luxe et voitures rutilantes
Remplacent les couleurs vives des primates
Par ces symboles, ils affirment leur statut
Dans ce monde où l’apparence fait vertu (Qui l’eut cru !)


Couplet 4
Coalition, alliances, on s’unit par intérêt
Comme les babouins formant leurs clans secrets
L’agressivité sublimée en compétition
Pour grimper toujours plus haut, quelle ambition ! (Attention !)


Refrain
Dans la jungle de béton, les singes en costume
Jouent leur comédie, suivent leurs coutumes
Sous le vernis de la civilisation (Oh non !)
Se cache une primitive ambition (Quels cons !)

Pont
Mais quand le conflit gronde, que faire ?
On apaise, on console, comme nos frères
Dans la savane ou dans les tours de verre
Mêmes gestes, mêmes instincts millénaires (Quelle misère !)


Couplet 5
La paix après la guerre, on se réconcilie
Comme les chimpanzés, on cherche l’harmonie
L’empathie nous guide, même au sommet du pouvoir
La morale du primate reste notre miroir


Nouveau pont
Chimpanzé ou bonobo, quelle est notre nature ?
Dominants ou aimants, quelle est notre culture ?
Entre guerre et amour, notre société balance
Comme nos cousins primates dans leur danse


Couplet final
De la salle de conseil à l’arène politique
On coopère, on transmet notre éthique
Le singe nu se drape de sophistication
Mais garde en lui sa nature de primate en action (Quelle réflection !)


Refrain
Dans la jungle de béton, les singes en costume
Jouent leur comédie, suivent leurs coutumes
Sous le vernis de la civilisation (Ah non !)
Se cache une primitive ambition (Quels cons !)


Outro
Sous nos airs civilisés, nos manières raffinées
Le babouin en nous ne cesse de se révéler (Quelle idée !)

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Jouer du Pipeau

Ah, la flûte à bec ! Cet instrument si cher à nos cœurs d’écoliers, qui résonne encore dans les couloirs de nos souvenirs. Mais pourquoi donc, me direz-vous, continue-t-on à enseigner la flûte à bec à l’école ? La réponse est simple : c’est pour nous préparer à la vie en société. Oui, vous avez bien entendu. Car vivre en société, et surtout réussir dans le monde actuel, c’est avant tout apprendre à jouer du pipeau.

Imaginez un instant : vous êtes en réunion, votre patron vous demande un rapport que vous n’avez pas fait. Que faites-vous ? Vous sortez votre flûte à bec imaginaire et commencez à jouer une mélodie envoûtante, pleine de promesses et d’illusions. Vous trompez votre monde, vous faites croire à des merveilles. Et voilà, vous avez gagné du temps, tout comme vous le faisiez en cours de musique, en soufflant maladroitement dans ce bout de plastique.

La flûte à bec, c’est l’école de la vie. Elle nous apprend à manipuler les apparences, à créer des illusions. Après tout, n’est-ce pas ce que font les politiciens, les publicitaires, et même certains enseignants ? Ils jouent du pipeau, ils nous vendent du rêve. Et nous, pauvres élèves, nous apprenons à les imiter, à perfectionner notre art pour ne pas finir comme les rats peu malins d’Hamelin.

Et puis, soyons honnêtes, la flûte à bec a un autre avantage : elle nous enseigne la patience. Car il en faut, de la patience, pour être et rester à l’écoute, supporter les couacs et les fausses notes de nos camarades. C’est un véritable entraînement à la tolérance et à la résilience. Vous pensiez que c’était juste un instrument de torture auditive ? Détrompez-vous, c’est un outil pédagogique de premier ordre.

Alors, la prochaine fois que vous entendrez les notes stridentes d’une flûte à bec, ne froncez pas les sourcils. Souriez, car vous savez maintenant que derrière chaque souffle se cache une leçon de vie. Apprendre à jouer du pipeau, c’est apprendre à vivre en société. Et qui sait, peut-être qu’un jour, vous aussi, vous deviendrez un virtuose de l’illusion.

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Avec un grand H ?

Faut-il écrire le cours d’histoire avec ou sans majuscule
Quand le mot n’entame pas la phrase ?
La poursuite de la réponse à cette question
Peut sembler triviale
Mais le prof d’histoire
Sans doute sentimental
En fit toute une histoire
Une question comme une bombe
Avec un grand H
Qui explosa
Répan­dant l’opprobre et les invectives
En une étincelle
Le voilà fusionnant Hiroshima et Nagasaki
En un Tsunami verbal
Quelle histoire !