Catégories
Ironique et Sarcastique Les essais de Pascal Rivière Lettres ouvertes pour ne pas fermer ma gueule ...

Chronique d’un naufrage éducatif

Quand l’absurde se fait politique

Ah, la Fédération Wallonie-Bruxelles… Comment dire ? J’ai beau savoir que les surprises du genre sont rarissimes, je m’étonne quand même qu’on puisse feindre l’étonnement face à la catastrophe annoncée. Pénurie d’enseignants ? Mais bien sûr, quelle surprise ! Il faudrait être aussi naïf qu’un lapin de six semaines pour croire que tout cela n’était pas inscrit dans les astres — et encore, les astres font un meilleur boulot de prédiction.


On nous parle de baisses de 20 % des inscriptions, d’allongement de la formation, d’une épreuve de maîtrise de langue française dont la popularité chute de 30 %… Mais mesdames et messieurs de la Fédération, cela vous étonne ? C’est vrai qu’à force de dévaloriser la profession, de remplir les classes jusqu’à ce qu’elles débordent, d’allonger les études sans contrepartie, on en arrive au point où plus personne ne veut embarquer dans ce bateau qui prend l’eau de toutes parts. Vous vous imaginez que le boulot d’enseignant, c’est une croisière avec vue sur mer ? Que nenni, c’est plutôt une galère avec rames bancales.


Et puis, parler d’une mauvaise nouvelle, comme si c’était un événement imprévu… Mais comment dire ? Même Mme Irma, qui lit dans le marc de café, aurait pu deviner que ça allait tourner au vinaigre. Le nombre d’inscrits s’effondre, et la Fédération s’étonne que personne ne veuille s’inscrire pour se lancer dans une carrière où le stress est constant, les salaires ridicules, et où le seul applaudissement qu’on reçoit est celui de ses propres mains qui frappent désespérément sa tête.


Franchement, au point où en est l’enseignement, je m’étonne même que la situation ne soit pas encore plus catastrophique. Peut-être que la vraie surprise, c’est qu’il y a encore des gens assez fous pour vouloir être profs. Allez, faisons une minute de silence en leur honneur, ces héros de l’absurde qui, tels Sisyphe, continuent de pousser leur rocher de connaissances sur la pente savonneuse de l’enseignement ou devrais-je écrire « l’ensaignement » tellement les politiques ne cessent d’y couper l’utile pour y ajouter le futile !


J’oubliais la dernière farce de nos chers gouvernants, ceux-là mêmes qui, chaque matin, doivent s’entraîner à avaler des crayons de bois tant leur naïveté confine à l’absurde. Ils veulent supprimer la nomination, qu’ils appellent « titularisation » chez nos voisins les mangeurs de baguettes. Et pourquoi ? Pour sécuriser l’emploi des jeunes, bien sûr ! Rien que ça. On dirait presque un sketch raté du théâtre de l’absurde, si ce n’était pas aussi pitoyablement réel.


Alors laissez-moi voir si j’ai bien compris : on supprime la sécurité de l’emploi pour ceux qui la possèdent encore, sous prétexte que cela rendrait le métier plus attractif pour les jeunes ? Ah, c’est beau, ça. C’est un peu comme dire : « Regardez, on va couler le bateau pour que les nouveaux passagers aient moins peur de monter à bord. » Pour le coup, j’aimerais bien voir la tronche des jeunes profs à qui l’on promet un avenir radieux, sans stabilité, sans filet, mais avec de grands sourires pleins de vide.


Évidemment, seuls les imbéciles, ou plutôt ceux qui ont décidé de pousser la bêtise humaine à un niveau olympique, peuvent croire en de telles balivernes. On leur dit : « Ne vous inquiétez pas, vous n’aurez jamais de contrat fixe, jamais de vraie sécurité, mais, en échange, on vous garantit… eh bien, rien du tout, en fait. Mais c’est moderne, vous comprenez ? » Et ces mêmes politiciens, sûrement en plein délire lyrique, s’étonneront ensuite que personne n’ait envie de devenir enseignant. C’est un peu comme si le capitaine du Titanic, voyant l’iceberg fondre au soleil, s’étonnait que le bateau prenne l’eau.


Mais bien sûr, pour nos élites déconnectées, supprimer la nomination, c’est le nec plus ultra de la réforme. Ça fait moderne, ça fait agile, ça fait… n’importe quoi. À croire que dans les hautes sphères, la logique a été remplacée par un générateur aléatoire de décisions absurdes. Finalement, ce ne sont pas des ministres qu’on a, mais des prestidigitateurs ratés qui croient qu’en faisant disparaître le sol sous les pieds des profs, ils feront apparaître un tapis volant sous les fesses des jeunes.


Et nous voilà, pauvres spectateurs désabusés, condamnés à regarder ce cirque, où chaque décision semble tout droit sortie d’un chapeau de magicien détraqué. Le seul truc qui reste stable dans cette histoire, c’est la constance avec laquelle on continue à toucher le fond, et à creuser.


Mais rassurons-nous, à force de creuser, on finira bien par trouver le fond. Et là, il n’y aura plus de profs, ni même de rochers à pousser. On appellera ça « l’optimisation totale des ressources humaines ». Car, en fin de compte, il faut bien rendre la vie encore un peu plus absurde qu’elle ne l’est déjà, non ? Allez, santé. Buvez donc une gorgée, à l’effondrement programmé, mais si prévisible qu’on en est presque déçus de ne pas être encore plus bas.


Ah, quelle belle époque pour être cynique…

Et ce qui devait arrivé, arriva. Voici la mise en chanson de mon ressenti !

Un tableau bien noir !

Un tableau bien noir

Intro

Couplet 1
Au début, on était fier,
Prêt à tailler des pierres,
Construire les fondations d’une jeunesse éclairée,
Mais à chaque coup de massue,
On voyait qu’on était perdu,
Dans ce chantier désert, où les murs sont foutus.

Refrain
Le plus beau merdier du monde, c’est ce qu’on nous a vendu !
Des promesses en l’air, un avenir foutu
On nous fait miroiter l’or, mais c’est nous qu’on balance
L’éducation bradée, le savoir sacrifié
Dans ce tableau bien noir, qui va s’y frotter ?

Couplet 2
Les promesses qu’on nous a faites,
Devenir un architecte,
Du savoir et des rêves d’un monde amélioré,
Mais au lieu de bâtir des tours,
On creuse toujours et encore,
Une fosse bien profonde pour enterrer l’avenir.

Couplet 3
Les réformes pleuvent sans fin,
Toujours plus lourdes chaque matin,
Des programmes, des méthodes, il faut bien s’adapter,
Mais tout ce qu’on apprend ici,
C’est que rien ne nous enrichit,
À part le poids des dossiers qu’on n’arrête de trimballer.

Refrain
Le plus beau merdier du monde, c’est ce qu’on nous a vendu !
Des promesses en l’air, un avenir foutu
On nous fait miroiter l’or, mais c’est nous qu’on balance
L’éducation bradée, le savoir sacrifié
Dans ce tableau bien noir, qui va s’y frotter ?

Couplet 4
On nous a dit « C’est le plus beau »,
Ce métier de braves héros,
Engagez-vous! Pas un sou dans la balance,
On encaisse, on patiente,
Quand c’est pas nous qui déchantent,
C’est l’avenir des mômes qu’on enterre sans défense.

Couplet 5
La reconnaissance, parlons-en,
Comme les diplômes, c’est du vent,
On t’applaudit peut-être, mais en coulisses, on t’oublie,
Tu portes sur ton dos usé,
Un système déshumanisé,
Où l’élève n’est qu’un numéro qu’on classe à l’infini.

Refrain
Le plus beau merdier du monde, c’est ce qu’on nous a vendu !
Des promesses en l’air, un avenir foutu
On nous fait miroiter l’or, mais c’est nous qu’on balance
L’éducation bradée, le savoir sacrifié
Dans ce tableau bien noir, qui va s’y frotter ?

Couplet 6
Pas de carrière, peu de montée,
Juste des classes bien surchargées,
Des élèves, et des copies à corriger la nuit,
Au lieu de prendre de la hauteur,
On s’enterre dans la douleur,
Et on s’épuise à donner ce qu’on n’a plus en soi.

Couplet 7
Il faudrait qu’on aille au front,
Pour défendre la vocation,
Mais voilà que je vois des légions mieux équipées,
Leur uniforme n’est pas le mien,
Mais leur galère, c’est bien la même,
Sauf qu’eux, au moins, ils savent qu’ils vont droit dans le mur.

Pont
Le plus beau merdier du monde, c’est ce qu’on nous a vendu
Une vocation transformée en marché perdu
On nous parle d’avenir, mais on brade l’éducation
Le savoir a un prix, mais qui paie la fracture ?

Couplet 8
Alors nous aussi, on creuse encore,
Non pas des fondations en or,
Mais une tranchée pour s’enterrer avec ses illusions,
Le plus beau métier, tu parles,
C’est un merdier qui dérape,
Et le futur qu’on promet, c’est juste de l’abandon.

Refrain
Le plus beau merdier du monde, c’est ce qu’on nous a vendu !
Des promesses en l’air, un avenir foutu
On nous fait miroiter l’or, mais c’est nous qu’on balance
L’éducation bradée, le savoir sacrifié
Dans ce tableau bien noir, qui va s’y frotter ?

Outro
Un tableau bien noir, c’est tout ce qu’il nous reste
Le plus beau merdier du monde, notre seul manifeste
Mais tant qu’il y aura des craies et des élèves qui rêvent
On continuera de se battre, même si nous on crève !

Catégories
Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

L’amour fourbe

Quand l’IA rencontre la chanson française : L’odyssée créative de « L’amour fourbe »

Dans le monde en constante évolution de la création artistique, l’intelligence artificielle (IA) fait son entrée, bousculant nos habitudes et ouvrant de nouvelles possibilités. Aujourd’hui, je souhaite partager avec vous une expérience unique : la création de ma chanson « L’Amour fourbe », née d’une collaboration fascinante entre mon esprit humain et les capacités d’une IA.

La genèse : une idée, un texte

Tout a commencé avec une idée : explorer la face sombre de l’amour à travers une chanson à la fois cynique et humoristique. J’ai couché sur le papier mes pensées brutes, donnant naissance à un texte dense, riche en métaphores audacieuses et en jeux de mots percutants. L’amour y était dépeint comme un « faussaire ventru », un « narcotrafiquant de sentiments », manipulant nos cœurs avec une dextérité cruelle.

L’intervention de l’IA : structurer le chaos

C’est là que l’aventure a pris un tournant inattendu. J’ai décidé de faire appel à une IA conversationnelle pour m’aider à transformer ce flux de conscience en une véritable chanson. L’IA a analysé mon texte, en a extrait l’essence, et a proposé une structure en couplets et refrains. Elle a également suggéré des ajustements pour améliorer le rythme et les rimes.

Le défi de l’équilibre : l’humain reprend la main

Mais l’art ne se résume pas à la structure et à la technique. Il fallait insuffler à cette ébauche l’émotion et la touche personnelle qui font la différence. J’ai donc repris le travail de l’IA, ajustant les formulations, affinant les rimes, et m’assurant que chaque vers résonnait avec ma vision initiale.

L’extension et l’adaptation : un duo dynamique

Le processus ne s’est pas arrêté là. Pour éviter les répétitions lors de la génération musicale par une autre IA, j’ai demandé à l’IA conversationnelle d’ajouter deux couplets supplémentaires. Ces nouveaux couplets ont apporté de la profondeur à la chanson, tout en restant fidèles à son esprit.

Enfin, constatant que l’IA musicale semblait privilégier une voix féminine, nous avons adapté les paroles en conséquence, donnant une nouvelle dimension à l’œuvre.

Le résultat : « L’Amour fourbe »

Le fruit de cette collaboration est une chanson de 8 couplets, 4 refrains, un pont et un outro. « L’Amour fourbe » est une critique acerbe de l’amour, mêlant humour noir et introspection. Elle représente parfaitement la fusion entre ma créativité humaine et les capacités de l’IA.

L’amour fourbe

Réflexions sur cette expérience

Cette aventure m’a fait réfléchir sur la nature de la créativité à l’ère de l’IA. L’intelligence artificielle s’est révélée être un outil puissant, capable de structurer des idées et de suggérer des améliorations. Cependant, l’étincelle créative, l’émotion brute et la vision artistique sont restées profondément humaines.

Cette collaboration m’a permis d’explorer de nouvelles voies créatives, de remettre en question mes habitudes d’écriture et d’envisager la création musicale sous un nouvel angle. L’IA n’a pas remplacé ma créativité ; elle l’a amplifiée, challengée et poussée dans ses retranchements.

Conclusion : l’avenir de la création artistique ?

« L’Amour fourbe » est plus qu’une simple chanson. C’est un témoignage de ce qui peut émerger lorsque l’humain et la machine unissent leurs forces dans un acte de création. Cette expérience m’a convaincu que l’avenir de l’art réside peut-être dans cette symbiose entre la sensibilité humaine et les capacités de l’IA.

Alors que nous nous dirigeons vers un futur où l’IA sera de plus en plus présente dans nos vies, des expériences comme celle-ci nous rappellent que la technologie peut être un formidable catalyseur de créativité, à condition de savoir l’utiliser avec discernement et de ne jamais perdre de vue notre propre voix artistique.

Et vous, qu’en pensez-vous ? L’IA a-t-elle sa place dans la création artistique ? Je suis impatient de lire vos réflexions dans les commentaires !

Catégories
Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Les joyeux alpinistes

Une expérience musicale avec l’IA à propos de l’escalade électorale

Chers lecteurs,

Aujourd’hui, j’aimerais partager avec vous une expérience fascinante que j’ai récemment vécue : la création d’une chanson en collaboration avec une intelligence artificielle. Le résultat de cette aventure est « L’Escalade Électorale », une chanson folk satirique qui offre un regard amusé sur le monde politique.

L’idée de départ

Tout a commencé avec un texte humoristique sur les politiciens en campagne, comparés à des alpinistes grimpant les pentes de la popularité. J’ai eu l’idée de transformer ce texte en chanson, mais je me demandais comment aborder cette tâche. C’est là que j’ai décidé d’explorer les possibilités offertes par l’IA.

Le processus de création avec l’IA

J’ai utilisé un assistant IA pour m’aider dans ce processus créatif. Voici comment cela s’est déroulé :

  1. J’ai fourni le texte original à l’IA et lui ai demandé de créer une chanson.
  2. J’ai précisé mes préférences : style folk, ton satirique, structure en couplets et refrain.
  3. L’IA a généré les paroles, que j’ai ensuite affinées et ajustées.

Ce processus a été une véritable collaboration homme-machine, mêlant mes idées et directives avec les capacités de génération de texte de l’IA.

Le résultat : « Les joyeux alpinistes »

La chanson qui en résulte est une satire légère de nos campagnes politiques. Elle dépeint les politiciens comme des alpinistes, grimpant frénétiquement les pentes de l’opinion publique. Chaque couplet aborde un aspect différent de cette « ascension » politique, du camp de base aux sommets vertigineux des promesses électorales.

Réflexions sur cette expérience

Cette collaboration avec l’IA a été à la fois stimulante et révélatrice. Voici quelques réflexions :

  • L’IA s’est avérée un excellent outil pour structurer les idées et générer du contenu créatif.
  • Cependant, le rôle humain reste crucial pour affiner, ajuster et donner une véritable âme à la création.
  • Cette expérience soulève des questions intéressantes sur la nature de la créativité à l’ère de l’IA.

Invitation à l’écoute et au dialogue

J’aimerais maintenant vous inviter à écouter « L’Escalade Électorale ». Je suis curieux de connaître vos impressions, non seulement sur la chanson elle-même, mais aussi sur ce processus de création assisté par l’IA.

[Insérez ici un lien vers la chanson ou une information sur où l’écouter]

Que pensez-vous de cette approche de création musicale ? Voyez-vous des avantages ou des inconvénients à utiliser l’IA dans le processus créatif ? Votre avis m’intéresse grandement, alors n’hésitez pas à partager vos réflexions dans les commentaires.

Cette expérience n’est qu’un premier pas dans l’exploration des possibilités offertes par l’IA dans le domaine créatif. J’ai hâte de voir où cela pourrait nous mener à l’avenir.

Merci de votre intérêt et de votre soutien continu !

L’Oreille du Psy

Catégories
Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Le lièvre et la tortue : Duel sur l’autoroute

Quand La Fontaine rencontre le rap

Le lièvre et la tortue : Duel sur l’autoroute

Chers lecteurs et amateurs de musique,

Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous présenter un projet unique qui mêle tradition littéraire, culture hip-hop et réalité moderne : « Le lièvre et la tortue : Duel sur l’autoroute ». Cette chanson rap, fruit de mes collaborations avec les IA, réinvente la célèbre fable de La Fontaine dans un contexte contemporain et humoristique.

La genèse du projet

Tout a commencé par une simple idée tirée de mon vécu au volant : et si on transposait la morale de la fable « Le Lièvre et la Tortue » sur nos autoroutes modernes en pleins travaux? J’ai donc fait appel à Claude, une IA conversationnelle, pour m’aider à développer cette idée folle. Ensemble, nous avons imaginé un scénario mettant en scène une tortue prudente au volant d’une petite citadine (moi) et un lièvre impatient conduisant un gros camion de livraison (divers conducteurs qui m’ont « collé au cul »).

Le processus créatif

La collaboration avec Claude a été aussi fascinante qu’amusante. Nous avons commencé par établir les grandes lignes de l’histoire, puis nous avons travaillé sur les paroles, veillant à respecter le flow et la métrique propres au rap français. Claude a proposé des versions initiales que j’ai ensuite affinées, ajoutant ma touche personnelle et mon expérience personnelle. Le texte a aboutit sur l’IA Suno qui en a fait un rap en suivant mes mots clés.

Le résultat

Le résultat est un morceau de rap énergique et humoristique qui raconte les péripéties de nos deux protagonistes sur une autoroute en travaux. Les couplets alternent entre le point de vue de la tortue stressée et celui du lièvre frustré, le tout ponctué par un refrain accrocheur qui capture l’essence du chaos routier.

L’aspect visuel

Pour compléter l’expérience auditive, j’ai collaboré avec Chat GPT qui s’est mué en artiste graffiti talentueux pour créer une couverture qui capture parfaitement l’esprit du morceau. L’artwork représente la tortue dans sa petite voiture bleue, poursuivie par un lièvre furieux au volant d’un gros camion, le tout dans un style graffiti explosif et coloré.

La réception

Depuis sa sortie, « Le lièvre et la tortue : Duel sur l’autoroute » a reçu un accueil chaleureux de la part de mon public. Les auditeurs apprécient particulièrement le mélange d’humour, de références culturelles et de réalité quotidienne que le morceau propose.

Conclusion

Ce projet démontre le potentiel créatif qui peut naître de la collaboration entre humains et IA. En combinant la capacité d’analyse et de génération de Claude, Suno et Chat GPT avec ma vision artistique et mon expérience musicale, nous avons pu créer quelque chose d’unique et d’engageant.

J’espère que ce morceau vous fera non seulement sourire, mais aussi réfléchir sur nos comportements sur la route. N’hésitez pas à l’écouter, à le partager!

Restez à l’écoute pour plus de projets innovants et n’oubliez pas : sur l’autoroute comme dans la vie, ce n’est pas toujours le plus rapide qui gagne !

Catégories
Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Le bourreau d’ultra rail

Quand certains conducteurs de train inspirent la musique

Chers lecteurs et amateurs de voyages ferroviaires mouvementés,

Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous présenter ma dernière création musicale : « Le Bourreau d’Ultra Rail ». Cette chanson électro tango est née de mes nombreuses aventures (ou devrais-je dire mésaventures ?) sur les quais de gare et dans les trains de notre bien-aimé réseau ferroviaire.

L’inspiration derrière la mélodie

Qui parmi vous n’a jamais pesté contre un train en retard, une porte obstinément close, ou un contrôleur aux abonnés absents ? Ces petits (et grands) désagréments du quotidien des voyageurs ont fini par se transformer en une symphonie sarcastique que j’ai décidé de partager avec vous.

Laissez-moi vous donner un avant-goût de ce qui vous attend :

Je suis le roi des rails, maître du chaos sûr
Mon café à la main, je règne en dictateur
Les passagers, pantins, dansent sous la pluie
Mon café je déguste, à l’abri de leurs cris

Ce couplet d’ouverture donne immédiatement le ton. Notre narrateur, un conducteur de train sadique, prend un malin plaisir à faire attendre ses passagers.

Un voyage musical à travers les tribulations ferroviaires

Au fil des couplets, nous explorons toutes les facettes de l’attente en gare : la pluie qui tombe sans fin, l’espoir déçu à l’arrivée du contrôleur, et bien sûr, l’indifférence légendaire de notre ami le conducteur.

Soudain, le contrôleur apparaît au loin
Les yeux pleins d’espoir, les gens tendent les mains
Leur sauveur arrive, pensent-ils, ravis
Mais j’ai plus d’un tour dans mon sac, mes amis

Ce passage illustre parfaitement ces moments où l’on croit enfin voir la lumière au bout du tunnel, avant de réaliser que le tunnel en question est en fait un labyrinthe sans fin.

Plus qu’une chanson, une thérapie collective

« Le Bourreau d’Ultra Rail » n’est pas seulement une chanson, c’est une invitation à rire de nos malheurs quotidiens. C’est aussi, je l’espère, un exutoire pour tous ceux qui ont un jour rêvé de secouer énergiquement un agent SNCB (tout en restant, bien sûr, dans les limites de la courtoisie et de la légalité).

Alors la prochaine fois que vous vous retrouverez coincé sur un quai, sous la pluie, à attendre un train qui n’arrivera probablement jamais, n’hésitez pas à fredonner :

Je suis conducteur, le grand machinateur
Vos destins dans mes mains, pauvres voyageurs
Attendez, trempez-vous, suppliez sans répit
Moi je reste au sec, les portes closes ici

En attendant, je vous souhaite de bons voyages, et surtout, n’oubliez pas votre parapluie !

L’Oreille du Psy

P.S. : Cette chanson est évidemment une œuvre humoristique. Un grand merci à tous les autres agents ferroviaires qui travaillent dur pour nous permettre de voyager au quotidien.

Le bourreau d’ultra rail

Intro

Couplet 1
Je suis le roi des rails, maître du chaos sûr
Mon café à la main, je règne en dictateur
Les passagers, pantins, dansent sous la pluie
Mon café je déguste, à l’abri de leurs vies

Couplet 2
Symphonie des malheurs, ma musique d’effroi
Leurs plaintes et soupirs forment un bel émoi
La porte close, violon, joue sa partition
J’observe leur courroux monter à l’unisson

Refrain
Je suis conducteur, le grand machinateur
Vos destins dans mes mains, pauvres voyageurs
Attendez, trempez-vous, suppliez sans répit
Moi je reste au sec, les portes closes. Eh oui !

Couplet 3
L’étiquette du rail, prétexte en or si fin
« Sans contrôle, pas d’ouverture », je reste mesquin
Ce mythe du contrôleur, plus rare qu’un TGV
Prolonge votre attente, un plaisir élevé

Couplet 4
Caténaire complice, l’indifférence mon fort
Mes phares sur ma tasse, dehors c’est inconfort
Vous pestez sur le quai, royaume d’illusions
Je savoure ce spectacle, quelle profession

Refrain
Je suis conducteur, le grand machinateur
Vos destins dans mes mains, pauvres voyageurs
Attendez, trempez-vous, suppliez sans répit
Moi je reste au sec, les portes closes. Eh oui !

Couplet 5
Sur le quai, âmes en peine, ballet fascinant
Je les vois qui s’agitent, de mon trône géant
Leur patience s’effrite, leurs espoirs s’envolent
Ma pause café, seule, doucement me console

Couplet 6
La pluie tombe sans fin, vos pieds sont gelés
Au sec je reste, mon moka chaud savouré
Vos regards suppliants, gestes désespérés
Sont le sel de mes jours, je m’en amuse, ravi

Refrain
Je suis conducteur, le grand machinateur
Vos destins dans mes mains, pauvres voyageurs
Attendez, trempez-vous, suppliez sans répit
Moi je reste au sec, les portes closes. Eh oui !

Couplet 7
Soudain, le contrôleur apparaît au loin
Les yeux pleins d’espoir, les gens tendent les mains
Leur sauveur arrive, pensent-ils, ravis
Mais j’ai plus d’un tour dans mon sac, mes amis

Couplet 8
J’offre un café chaud à ce cher collègue
« Prenez donc pause, avant votre grand trek »
Les passagers ragent, voyant mon manège
Leur attente se prolonge, quel privilège !

Refrain
Je suis conducteur, le grand machinateur
Vos destins dans mes mains, pauvres voyageurs
Attendez, trempez-vous, suppliez sans répit
Moi je reste au sec, les portes closes ici

Couplet 9
Maître de l’attente, virtuose du retard
Mes horaires élastiques, mon temps au hasard
Ne vous inquiétez pas, c’est pour votre bien
La patience s’apprend, je suis votre gardien

Couplet 10
Attendez donc encore, sous ce temps mauvais
Sur mon train je règne, en tsar incontesté
Quand j’ouvrirai enfin ces portes tant rêvées
Vous me remercierez de vous avoir aidé

Refrain final
Je suis conducteur, le grand machinateur
Vos destins dans mes mains, pauvres voyageurs
Attendez, trempez-vous, suppliez sans répit
Moi je reste au sec, les portes closes. Eh oui !

Outro
L’attente, la pluie, mon pouvoir sans partage
Ajoutent leur mélodie à ces aiguillages

Catégories
Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

L’exil de la réunion

Quand les réunions interminables inspirent une chanson

Chers lecteurs et lectrices,

Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous présenter ma dernière création musicale : « L’exil de la réunion ». Cette chanson est née d’une expérience que nous sommes nombreux à partager dans notre vie professionnelle : ces réunions interminables qui semblent nous faire perdre un temps précieux.

La genèse d’une idée

Combien de fois vous êtes-vous retrouvés assis dans une salle de conférence, à regarder les aiguilles de l’horloge tourner lentement, pendant que les discussions tournent en rond ? Ces moments où les décisions semblent s’évaporer dans l’air conditionné, où chaque nouvelle idée s’enlise dans un marécage de « oui, mais… » et de « il faudrait voir… ».

C’est précisément de ces expériences frustrantes qu’est née « L’Exil de la Réunion ». J’ai voulu capturer l’essence de ces moments où le temps semble suspendu, où l’action est paralysée par un excès de paroles.

Une métaphore insulaire

Dans cette chanson, j’ai choisi l’île de la Réunion comme métaphore. Non pas l’île réelle, bien sûr, mais une version imaginaire qui représente ces réunions dont on ne peut s’échapper. Un paradis apparent qui se révèle être un piège d’inaction.

Les paroles évoquent les vagues de mots qui nous submergent, le cercle vicieux des discussions stériles, et ce sentiment d’être prisonnier d’un système qui tourne à vide. J’ai voulu transmettre cette sensation d’exil, d’être coupé du monde réel et de l’action concrète.

Un exutoire musical

Écrire et composer cette chanson a été pour moi une forme d’exutoire. C’était une manière de transformer une frustration quotidienne en quelque chose de créatif et, je l’espère, de divertissant. Car si nous ne pouvons pas toujours échapper à ces réunions, nous pouvons au moins en rire !

Un message universel

Bien que née de mon expérience personnelle, je pense que « L’Exil de la Réunion » touchera un grand nombre d’entre vous. Que vous soyez cadre, employé, freelance ou entrepreneur, vous avez probablement vécu ces moments où vous rêviez de vous évader d’une réunion qui n’en finissait pas.

Cette chanson est un clin d’œil à tous ceux qui ont déjà griffonné distraitement sur un bloc-notes pendant une présentation interminable, à ceux qui ont retenu un bâillement lors du énième tour de table, à ceux qui ont rêvé d’actionner l’alarme incendie pour échapper à une discussion qui tournait en rond.

Une invitation à la réflexion

Au-delà de l’aspect humoristique, j’espère que cette chanson pourra aussi susciter une réflexion sur nos pratiques professionnelles. Comment pouvons-nous rendre nos réunions plus efficaces ? Comment privilégier l’action plutôt que la discussion stérile ?

Écoutez et partagez !

Je vous invite à écouter « L’exil de la réunion » sur ma chaîne YouTube. N’hésitez pas à la partager si elle vous parle, et surtout, racontez-moi vos propres expériences de réunions interminables dans les commentaires !

Et qui sait, peut-être qu’un jour, dans une réunion qui s’éternise, vous vous surprendrez à fredonner discrètement : « Ah, dans l’exil de la réunion, quelle triste désillusion… »

Musicalement vôtre,

L’Oreille du Psy

L’exil de la réunion

Couplet 1
Sur l’île aux mille mots, nous errons
Noyés dans les vagues de décisions
Voilà la brise qui se lève, sans élan
Chaque pas reste figé, en suspend

Couplet 2
Le cercle se forme autour du vide
Les voix se croisent, rien ne décide
Les idées s’effritent et puis glissent
Dans cette immobilité complice

Refrain
Ah, dans l’exil de la réunion
Quelle triste désillusion
Le temps coule mais implacable
Nous empêche d’avancer au fond

Couplet 3
Il faut attendre un lointain aval
Hélas, chaque projet s’échoue, bancal
Les heures défilent, le soleil las
De ce triste théâtre où rien ne passe

Couplet 4
Le sablier coule, ici rien ne bouge
L’inaction nous immobilise et nous cloue
Sur cette île maudite, on reste captifs
Loin de ces doux vents qui libèrent l’esquif

Refrain
Ah, dans l’exil de la réunion
Quelle triste désillusion
Le temps coule mais implacable
Nous empêche d’avancer au fond

Couplet 5
Le chef dans l’ombre a tout décidé
Nos mots ne sont qu’un voile apprêté
Il pilote vers son but, implacable
Nos avis ? Un décor méprisable

Couplet 6
La réunion n’est qu’illusion vaine
Un théâtre où le temps se malmène
Nous sommes là pour tout avaliser
Pendant ce temps nos espoirs restent figés

Refrain
Ah, dans l’exil de la réunion
Quelle triste désillusion
Le temps coule mais implacable
Nous empêche d’avancer au fond

Couplet 7
Paradis trompeur au sable doré
Où manipuler est sacré
Sous les palmiers se cache un enfer
D’âmes prisonnières de leurs chimères

Couplet 8
Je rêve d’fuir cette île maudite
Loin des palabres qui nous limitent
Vers des horizons d’action sincère
Où les mots s’envolent et libèrent

Refrain
Ah, dans l’exil de la réunion
Quelle triste désillusion
Le temps coule mais implacable
Nous empêche d’avancer au fond

Catégories
Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

La Fable du GT IA

Une allégorie moderne sur l’éducation à l’ère de l’IA

Dans un monde en constante évolution, le secteur de l’éducation se trouve souvent à la croisée des chemins entre tradition et innovation. « La Fable du GT IA » explore cette tension avec humour et perspicacité, mettant en lumière les défis auxquels font face les institutions éducatives à l’ère de l’intelligence artificielle.

Une fable pour notre temps

Inspirée par le style intemporel de Jean de La Fontaine, cette fable moderne raconte l’histoire d’une institution éducative confrontée à l’arrivée discrète mais inexorable de l’IA. Elle dépeint avec finesse la réaction initiale de déni, suivie d’une prise de conscience tardive et d’une série de décisions hâtives et mal informées.

De la fable à la chanson

Transformée en une chanson pop entraînante, « La Fable du GT IA » gagne en accessibilité et en impact. Les couplets narrent l’histoire, tandis que le refrain martèle la morale, rappelant l’importance d’une approche réfléchie face au changement technologique.

Un message universel

Bien que située dans un contexte éducatif, cette fable résonne bien au-delà. Elle nous invite à réfléchir sur notre rapport au changement, qu’il soit technologique ou sociétal. Comment pouvons-nous préserver ce qui est essentiel dans nos traditions tout en embrassant les opportunités offertes par l’innovation ?

Une critique constructive

Loin d’être un simple plaidoyer pour l’adoption aveugle de nouvelles technologies, cette œuvre souligne l’importance d’une approche équilibrée. Elle critique non pas la volonté de préserver des valeurs et des traditions précieuses, mais plutôt la tendance à rejeter le changement par simple réflexe ou par peur de l’inconnu.

Un appel à la réflexion

« La Fable du GT IA » nous encourage à adopter une posture d’ouverture et de réflexion critique face aux avancées technologiques. Elle nous rappelle que la vraie sagesse réside dans notre capacité à évaluer, comprendre et intégrer le changement de manière réfléchie, plutôt que de le rejeter ou de l’adopter aveuglément.

En fin de compte, cette fable et sa version chantée nous invitent à un dialogue ouvert sur la place de l’IA dans l’éducation et, plus largement, dans notre société. Elles nous rappellent que l’innovation et la tradition ne sont pas nécessairement des forces opposées, mais peuvent, lorsqu’elles sont judicieusement équilibrées, se renforcer mutuellement pour créer un avenir meilleur pour tous.

La chanson

La Fable du GT IA

Intro
Écoutez tous, petits et grands
Sages, savants et apprenants
Voici l’histoire du GT IA
Où l’ignorance mène au trépas

Même les plus brillants cerveaux
Peuvent tomber dans le panneau
À force de nier l’évidence
On perd sagesse et clairvoyance

Couplet 1
Dans une école au renom bien assis
L’IA fit son entrée sans un bruit
Les savants, fiers de leur savoir
Ignoraient ce nouveau pouvoir

« Ce n’est qu’une mode », disaient-ils
« Ça passera vite », ajoutaient les habiles
Mais le temps passa, l’IA grandit
Jusqu’à ce que l’évidence les surprit

Refrain 1
Qui tarde à s’éveiller, puis agit sans penser
Verra ses efforts se disperser
Mieux vaut embrasser le changement à temps
Que courir après, tout essoufflé et tremblant

Couplet 2
Un comité fut formé à la hâte
Pour régler de l’IA le débat
« Vite ! Interdisons ! Limitons ! »
Criaient-ils sans réflexion

Pendant ce temps, le monde avançait
L’IA partout s’intégrait
Les plus habiles s’en faisaient des alliées
Quand notre équipe restait entravée

Refrain 2
La connaissance profonde et l’analyse posée
Valent mieux que cent règles imposées
Mieux vaut comprendre avant de décider
Que de se voir par l’ignorance dépassé

Pont
Un sage leur dit avec douceur
« Votre empressement me remplit de peur
L’IA est complexe, aux multiples facettes
Mérite réflexion, pas des règles mal faites »

Refrain final
Qui agit sans savoir, qui décide sans voir
Risque fort de perdre tout espoir
Embrassons le futur avec intelligence
L’IA nous attend, soyons en avance

La Fable à la manière de Jean de la Fontaine

Un jour, dans une école au renom bien assis,
L’Intelligence Artificielle fit son entrée sans bruit.
Les maîtres et docteurs, savants de haut vol,
Firent mine de ne rien voir, gardant leur protocole.

« Ce n’est qu’une mode, » disaient les plus hautains,
« Ça passera bien vite, » ajoutaient les plus malins.
Ainsi, des mois durant, ils vaquèrent à leurs affaires,
Ignorant les signes d’un monde qui ne cesse de se faire.

Mais le temps passa, et l’IA progressa,
Jusqu’à ce qu’enfin, l’évidence les frappa.
Sur le tard, dans l’école, on forma un comité,
Pour régler de l’IA l’usage et la portée.

« Vite ! Il faut agir ! » fut leur cri de ralliement,
Sans prendre le temps de penser profondément.
Tels des jardiniers novices face à un arbre inconnu,
Ils taillaient à tout-va, de sagesse dépourvus.

Leurs décisions, fruit d’un savoir bien mince,
Ressemblaient aux édits d’un monarque qui grimace.
« Interdisons ceci ! » criait l’un avec fougue,
« Limitons cela ! » renchérissait son collègue.

Sans voir que leurs choix, pris dans la précipitation,
Manquaient de bon sens et d’information.
Pendant ce temps, le monde autour avançait,
L’IA dans tous les domaines s’intégrait.

Les plus habiles s’en faisaient des alliées,
Quand notre équipe par ses règles était entravée.
D’aucuns se trouvaient pris au piège des interdits,
Pendant que d’autres, par les failles non prévues, étaient ravis.

Le comité, fier de son œuvre hâtive,
Ne voyait pas qu’il voguait à la dérive.
Un sage observateur leur dit avec douceur :
« Messieurs, votre empressement me remplit de peur.

L’IA est un outil complexe, aux multiples facettes,
Qui mérite réflexion, pas des décisions faites à la va-vite. »
Mais sourds à ces paroles, ils persistaient,
Dans leur ignorance, ils s’enorgueillissaient.

Jusqu’à ce qu’enfin, le temps les rattrapant,
Ils virent leur folie, mais hélas, bien trop tard.

Morale :
Qui tarde à s’éveiller puis agit sans réfléchir,
Risque fort de voir ses efforts se flétrir.
La connaissance profonde et l’analyse posée
Valent mieux que cent règles à la hâte imposées.
Mieux vaut embrasser le changement à temps,
Que de courir après, tout essoufflé et tremblant.

Catégories
Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Dans la bière

Présentation de la chanson

Cette chanson, née d’un poème original intitulé initialement « Dans une maison obscure », a évolué pour porter le titre évocateur « Dans la bière ». Ce choix de titre est un tour de force linguistique qui capture l’essence même de l’œuvre dans sa dualité saisissante.

Le titre : un double sens révélateur

« Dans la bière » joue sur un double sens puissant :

  1. La boisson : Référence directe à l’alcool qui est au cœur de l’histoire, symbole de l’addiction et de l’échappatoire choisie par le personnage.
  2. Le cercueil : En français, « bière » désigne également le cercueil, évoquant ainsi la finalité inévitable de la vie et, dans le contexte de la chanson, la fin probable du personnage.

Ce jeu de mots subtil mais percutant résume parfaitement le message de la chanson : nous sommes tous confrontés à nos choix de vie (« Dans la bière » comme boisson) et à notre mortalité (« Dans la bière » comme cercueil).

Inspiration et thèmes

L’inspiration de cette œuvre provient d’observations directes de la condition humaine. Elle met en lumière la façon dont certains individus, confrontés à la solitude et au désespoir, cherchent refuge dans l’alcool, créant un cycle d’auto-destruction qui est à la fois fascinant et tragique à observer.

Le personnage central de la chanson incarne cette dualité de la nature humaine :

  • Attachant : Malgré sa déchéance, le personnage conserve une certaine dignité et un courage face à l’adversité. Son rire cynique et sa manière de trinquer « brave et fière » montrent une résilience qui ne peut qu’éveiller l’empathie.
  • Désespérant : En même temps, sa descente inexorable vers l’abîme, son refus d’entendre les avertissements de son propre corps, et son acceptation presque joyeuse de sa fin imminente sont profondément troublants et désespérants.

Structure et style

La chanson adopte une structure classique avec des couplets, un refrain et un pont, permettant une exploration approfondie du parcours émotionnel du personnage. Le style musical, qu’il soit interprété comme une ballade folk mélancolique ou un blues lent et poignant, vise à accentuer l’atmosphère de solitude et de nostalgie qui imprègne les paroles.

Message et réflexion

« Dans la bière » va au-delà d’une simple histoire d’addiction. Elle nous confronte à notre propre mortalité et aux choix que nous faisons face à cette réalité. La chanson pose des questions profondes :

  • Comment affrontons-nous nos peurs et nos solitudes ?
  • Quelle dignité conservons-nous face à l’inévitable ?
  • Comment trouvons-nous le courage de vivre, sachant que nous finirons tous dans « Dans la bière » ?

En fin de compte, « Dans la bière » est une ode à l’humanité dans toute sa complexité – belle et laide, courageuse et lâche, digne et pathétique. Elle nous rappelle que, que nous choisissions de nous noyer dans « Dans la bière » ou de faire face à la vie avec sobriété, nous partageons tous le même destin final. C’est cette universalité qui rend la chanson si puissante et si profondément humaine.

Dans la bière

Intro
L’ambiance sombre s’installe, les notes résonnent lentement.

Couplet 1
Dans une maison obscure où s’engloutit sa vie,
Une vieille âme égarée s’enivre de nostalgie.
Là, les mousses s’empilent, compagnes fatales,
Et sa descente, hélas, se fait verticale.

Refrain
Trinquons à la vie qui s’efface,
Au temps qui file et nous dépasse.
Dans le fond d’un verre, cherchons la trace
Des rêves perdus dans l’espace.

Couplet 2
Les pintes s’enchaînent, vides d’espoir,
Son foie murmure : « Prends garde de trop boire ! »
Mais elle répond d’un rire cynique,
Comme si la mort était une vieille réplique.

Refrain

Couplet 3
Son teint vire au malt, son souffle au houblon,
Chaque gorgée est un pas vers le grand plongeon.
Et pourtant, elle lève son verre, fière,
Bravade ! Son destin est dans la bière.

Pont
La vie défile, un dernier toast,
Aux souvenirs, aux jours qu’on ose
Oublier dans l’ivresse morose,
Avant que tout ne se repose.

[Refrain]

Outro
Dans une maison obscure, le silence règne enfin,
Une vieille âme s’est tue, son verre vide à la main.

Fin

Catégories
Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Mais où va-t-on ? - Indignation et rébellion

La malédiction du tout-en-camion

Quand l’asphalte devient pharaonique

J’ai le plaisir de vous présenter cette création musicale : « La Malédiction du Tout-en-Camions ». Cette chanson est née d’un constat à la fois amusant et alarmant sur notre société moderne, où le transport routier semble avoir pris le contrôle de nos vies, de nos villes et de notre environnement.

Une inspiration inattendue

L’idée m’est venue lors d’un de ces moments surréalistes où je me suis retrouvé coincé dans un énième bouchon, entouré de poids lourds. J’ai alors imaginé un archéologue du futur découvrant nos ronds-points éternellement embouteillés, les prenant pour les vestiges d’un culte étrange voué au dieu Diesel. De là est née cette saga musicale où les semi-remorques remplacent les momies, et où le bitume devient le nouveau sable du désert, engloutissant peu à peu notre qualité de vie.

Un mélange d’époques et de symboles

Dans « La Malédiction du Tout-en-Camions », j’ai voulu jouer avec les codes de l’Égypte ancienne, en les transposant dans notre réalité contemporaine. Les chauffeurs routiers deviennent des pharaons modernes, les bouchons une malédiction divine, et nos choix en matière de transport une prophétie auto-réalisatrice.

J’ai même imaginé la réaction du véritable Toutankhamon face à cette comparaison irrévérencieuse. Dans la chanson, le pharaon, vexé, décide de montrer à la France moderne ce qu’est une vraie malédiction, nous condamnant à subir les conséquences de nos choix logistiques jusqu’à l’éternité.

Un message sous le rire

Bien que le ton soit léger et satirique, cette chanson porte un message sérieux. À travers ses couplets rythmés et son refrain entêtant, elle nous invite à réfléchir sur nos modèles de transport et leurs impacts. Elle souligne l’absurdité de certaines situations que nous vivons au quotidien, tout en rappelant que, comme dans toute bonne histoire de malédiction, il y a toujours une leçon à tirer et peut-être une issue à trouver.

Une invitation au changement

« La Malédiction du Tout-en-Camions » est à la fois un hymne satirique à notre ère du tout-routier et un appel ludique à repenser nos modes de transport. Elle nous invite à imaginer un futur où les palettes empilées jusqu’au ciel ne seront plus que les vestiges d’une époque révolue, et où nous aurons enfin brisé le sortilège du tout-en-camions.

J’espère que cette chanson vous fera sourire, réfléchir, et peut-être même agir. N’hésitez pas à la partager et à me faire part de vos réactions. Qui sait, ensemble, nous arriverons peut-être à lever cette malédiction moderne !

Restez à l’écoute pour la sortie officielle de « La Malédiction du Tout-en-Camions » très prochainement sur toutes les plateformes de streaming.

À bientôt sur les routes (moins embouteillées, je l’espère) de la musique !

L’Oreille du Psy

Paroles

La Malédiction du Tout-en-Camions

Couplet 1
Sur la route du rond-point maudit,
Les pharaons diesel dansent sans répit.
Semi-remorques en farandole,
Vrombissent leurs chœurs, ça caracole.

Refrain
Tourne, tourne le grand manège,
Du tout-en-camions qui vous piège,
Sur l’asphalte, nos vies défilent,
Dans ce cercle automobile.

Couplet 2
Ô Toutankhamon du bitume,
Tes fidèles prient dans la brume.
L’air s’enterre sous les particules,
Trésors perdus, asphalte qui fume.

Refrain
Tourne, tourne le grand manège,
Du tout-en-camions qui vous piège,
Sur l’asphalte, nos vies défilent,
Dans ce cercle automobile

Couplet 3
Gyrophares bleus, couronne de roi,
Momies chauffeurs, corsetés, sans voix.
Maudissent l’autoroute sans fin,
Se damnent pour l’éternité, en vain.

Pont
GPS qui murmure : « Recalcul… recalcul… »
Toujours à droite, la boucle continue.
Vroum, vroum, fait le moteur qui gronde,
Dans ce sarcophage routier qui inonde.

Refrain
Tourne, tourne le grand manège,
Du tout-en-camions qui vous piège,
Sur l’asphalte, nos vies défilent,
Dans ce cercle automobile

Couplet 4
Vitesse divine, économie damnée,
Palettes au ciel gris, empilées.
Ra lui-même, asphyxié d’azote,
Dans ce monde qui tangue et flotte.

Outro
Ironique, tout tourne et retombe,
Camions, pharaons, bouchons en trombes.
Scellés dans la grande histoire, oh oh,
Du grand Rien qui ne fait plus écho.

Refrain
Tourne, tourne le grand manège,
Du tout-en-camions, c’est le piège,
Sur l’asphalte, nos vies défilent,
Dans ce cercle automobile.

Refrain fade out
Tourne, tourne le grand manège,
Du tout-en-camions, c’est le piège,
Sur l’asphalte, nos vies défilent,
Dans ce cercle automobile.

Fin

Catégories
Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

La gourde

Une chanson sur la fragilité humaine

J’ai le plaisir de vous présenter une nouvelle chanson intitulée « La Gourde ». Cette œuvre me tient particulièrement à cœur, car elle est née de plusieurs rencontres qui ont profondément marqué mon parcours artistique et personnel.

Le personnage principal que vous allez découvrir est une construction issue de différents visages croisés au fil du temps. Ces personnes, parfois égarées, parfois blessées, m’ont inspiré par leur fragilité et leur humanité. Elles incarnent à leur manière cette « gourde », ce symbole de ceux et celles qui, sous des apparences légères ou exaspérantes, cachent souvent une douleur ou une quête intérieure.

À travers cette chanson, j’ai voulu aller au-delà des apparences et mettre en lumière la complexité de ces personnalités. Malgré leurs contradictions, elles méritent notre empathie plutôt que notre jugement. Après tout, il ne faut pas grand-chose pour que chacun d’entre nous devienne cette « gourde » en quête d’un peu de réconfort.

Les paroles retracent l’évolution d’un personnage, de sa jeunesse insouciante à sa vieillesse marquée par les épreuves. Ce parcours de vie m’a permis d’aborder des thèmes qui me sont chers : la perte de l’innocence, la solitude, et la quête de sens.

Je vous invite à écouter cette chanson avec un regard bienveillant, en gardant à l’esprit que derrière chaque comportement se cache une histoire. « La Gourde » est, pour moi, un rappel de notre propre vulnérabilité et de la nécessité de l’empathie dans nos relations humaines.

J’espère que cette chanson résonnera en vous et vous touchera autant qu’elle m’a touché lors de sa création. N’hésitez pas à partager vos impressions et vos réflexions dans les commentaires ci-dessous.

Bonne écoute et merci de votre fidélité !

L’Oreille du Psy

La gourde

La Gourde

Couplet 1 :
Dans les méandres du temps jadis,
Jeune et blonde, insouciante miss,
Une gourde pleine de malice,
Les jours heureux, les doux délices.

Elle se jouait des regards,
Riant de tout, parlant trop fort,
Avec l’innocence du soir,
Objets des blagues, sans efforts.

Refrain :
Ah ! La gourde, la gourde,
À la vie pleine de détours,
Elle boit pour oublier ses jours,
La vie est rude, ô pauvre gourde.

Couplet 2 :
Le temps passa, elle mûrit,
Mais l’innocence se flétrit,
L’alcool devint son ami,
Un anxiolytique, une furie.

Chaque gorgée, chaque ivresse,
L’éloigne des jours de liesse,
Son verbe haut, son cœur en détresse,
Cherche la paix dans l’ivresse.

Refrain :
Ah ! La gourde, la gourde,
À la vie pleine de détours,
Elle boit pour oublier ses jours,
La vie est rude, ô pauvre gourde.

Pont :
Dans la nuit noire, elle s’égare,
Les souvenirs dans un brouillard,
Les rires d’antan, les blagues sans fard,
Se transforment en un cri hagard.

Couplet 3 :
Vieille femme au cœur lourd,
Les breuvages en recours,
Sa jeunesse, elle le savoure,
Dans chaque verre, chaque tour.

Mais même pleine, elle se bat,
Pour retrouver ce qu’elle fut,
Une gourde, oui, mais avec éclat,
Rêvant d’un passé révolu.

Refrain :
Ah ! La gourde, la gourde,
À la vie pleine de détours,
Elle boit pour oublier ses jours,
La vie est rude, ô pauvre gourde.

Outro :
Et si un jour, elle trouve la paix,
Dans le souvenir ou l’oubli,
La gourde saura, en vérité,
Que chaque instant fut sa vie.

Ah ! La gourde, la gourde,
À la vie pleine de détours,
Elle boit pour oublier ses jours,
La vie est rude, ô pauvre gourde.