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Gestion des conflits et écoute L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

La chaise

Introduction

Chers amis,

Aujourd’hui, je souhaite partager avec vous une création, née d’une convergence inattendue entre introspection et expression artistique.

Hier, j’explorais à travers une chanson les méandres de la gestion des conflits, cette danse complexe que nous exécutons tous dans nos relations. Ce thème, universel et pourtant si personnel, a continué de résonner en moi bien après que les dernières notes se soient éteintes.

Ce matin, alors que je me rendais dans mon espace dédié à la méditation, mon regard a été attiré par une toile accrochée au mur. Cette image, un cadeau de mes parents il y a bien des années, représente une chaise. Simple objet du quotidien, direz-vous. Et pourtant, en cet instant de calme et de réflexion, elle est devenue bien plus.

Soudain, un lien s’est établi dans mon esprit entre cette représentation en apparence anodine et les thèmes que j’avais abordés la veille. Cette chaise, je l’ai soudain réalisé, était le témoin silencieux de tant de moments de ma vie. Elle symbolisait à la fois un refuge et un champ de bataille, un lieu de repli et de confrontation.

C’est ainsi qu’est né le poème « La Chaise », une exploration de mes souvenirs d’enfance, de mes luttes intérieures, et de mon cheminement vers la résilience. Ce texte est devenu un miroir de mon parcours personnel, reflétant les conflits familiaux, la quête de protection, et finalement, la transformation et la guérison.

Porté par l’élan créatif, j’ai ensuite adapté ce poème en une chanson slam rap. Cette nouvelle forme m’a permis d’insuffler un rythme et une énergie renouvelée à ces mots chargés d’émotion.

Ce que je vais vous présenter aujourd’hui est donc le fruit de cette odyssée créative : d’abord le poème original, puis sa transformation en chanson. À travers ces deux formes d’expression, j’espère partager avec vous non seulement mon histoire personnelle, mais aussi les réflexions universelles sur la famille, les conflits, et la capacité de chacun à se reconstruire.

Laissez-vous porter par ces mots, ces rythmes, et peut-être y trouverez-vous un écho à votre propre voyage intérieur.

Texte de départ

Dans la pièce qui médite, une image m’appelle,
Une toile accrochée, témoin silencieux,
Sous le pinceau du temps, la mémoire se révèle,
Cette chaise oubliée se dresse dans mes yeux.
Suspendue dans le calme, l’ombre de mon passé,
Elle évoque en secret des souvenirs lointains,
Le bois se fait écho de mon âme blessée,
Les ceintures pâles murmurent leurs refrains.
Ces pierres l’encombrent, ces fardeaux d’autrefois,
Me renvoient à l’enfant caché dans la pénombre,
Tremblant sous les éclats, cherchant au fond de soi,
Un refuge fragile au cœur d’ombres si sombres.
Cette image offerte par mes parents un jour,
Ce cadeau du passé, un étrange reflet,
Révèle soudain tout, la souffrance, l’amour,
Et les chaînes invisibles qui ont marqué mes traits.
Sous l’éclat du jour blanc, éclats de colères,
Je me glissais dessous, cherchant un havre sûr,
Le bois de la chaise était ma seule barrière,
Contre les cris stridents, les éclats trop durs.

Les voix s’entrechoquaient, brisaient l’air en éclats,
Fracas des objets s’ajoutant à la haine,
Je fuyais sous ce bois, bruits, ce monde scélérat,
Me fermant aux cris sourds de la lutte inhumaine.

Les mots, comme des lames, traversaient l’atmosphère,
S’abattaient sur mon cœur, tels des coups de couteaux,
Sous cette frêle assise, je trouvais la terre,
Un abri dérisoire contre autant de chaos.

Jour, toujours luisant, peignait d’ordures éclats,
Mais moi, dans ce réduit, je m’absentais du jour,
Les cris, les bruits de verre, la peur ne s’arrêtait pas,
Mais sous la chaise, enfin, je cherchais le secours.

Ma mère hurlait son mal, une plainte infinie,
Appel déchirant perçant l’air, désespéré,
Ses cris résonnaient fort, brisant l’harmonie,
Écho de peur, que rien ne pouvait apaiser.

Je restais immobile, figé dans ma terreur,
Sous cette vieille chaise, prisonnier du destin,
Les ressorts en silence partageaient ma stupeur,
Mon corps se faisait pierre, sous ce poids inhumain.

Un enfant dans le noir, au milieu de l’orage,
Perdu dans un monde où la peur toujours progresse,
Je cherchais des repères, mais tout n’était que rage,
La douleur des coups donnés jusqu’à ce que tout cesse.

Le bois vibrait de haine, résonnait des violences,
Chaque gifle me frappait, par écho, par douleur,
Comme des coups brutaux trouvant en moi la chance,
De m’atteindre malgré cet abri de la peur.

En grandissant, la vérité se fit plus claire,
Mon père, si puissant, n’était pas seul bourreau,
Ma mère, avec ses mots, tranchait l’air comme fer,
Ses paroles cruelles, des lames au fil trop beau.

Je vis dans ses appels un sombre chef d’œuvre,
Une danse des sabres où chacun jouait son jeu,
Chacun dans ce théâtre déchirait la manœuvre,
Nourri de l’autre, de ses failles et de ses vœux.

Leurs cris, leurs accusations, se croisaient en silence,
Leur force et leur ruse s’affrontaient sans pitié,
Mais tout cela, enfant, m’échappait en puissance,
Je ne comprenais pas cette étrange dualité.

Sous la chaise, caché, je cherchais à comprendre,
Pourquoi l’amour faisait-il si mal en ces lieux ?
Pourquoi ces liens sacrés ne savaient que mordre ?
Je restais impuissant, la douleur dans les yeux.

Des années ont passé, sur cette même chaise,
Face à la psychologie, j’ai revécu les faits,
Démêlant peu à peu les nœuds de mes malaises,
Chaque séance offrait un éclat de clarté.

Les fils embrouillés d’un passé trop pesant,
Se tissaient autrement sous mes regards nouveaux,
La toile autrefois sombre, peinte en déchirant,
S’éclairait peu à peu, dévoilant ses fardeaux.

Cette chaise, jadis symbole de ma terreur,
Est devenue le siège de ma résilience,
Où l’enfant apeuré, caché dans sa douleur,
Cède place à l’adulte, à sa nouvelle essence.

À l’aube de ma retraite, je contemple ma route,
La douleur est encore, tapie dans l’ombre, là,
Mais elle ne règne plus, je ne suis plus en déroute,
La lumière enfin perce, morceau par morceau, ici-la.
Et maintenant, devant moi, cette image offerte,
Par mes parents un jour, un lointain souvenir,
Cette étrange toile enfin révèle sa quête,
Une chaise, un symbole, que je viens découvrir.
Cette chaise, jadis, qui tremblait sous mes peurs,
M’a soutenu, caché, lors des tempêtes du temps,
Elle est là, entravée, chargée de tant de pleurs,
Mais aussi de l’espoir qui perce lentement.
Les ceintures enserrent, comme les chaînes d’antan,
Ces contraintes invisibles qui m’ont tant emprisonné,
Des pierres lourdes pesant, mes souvenirs latents,
Ces fardeaux du passé que je n’ai su quitter.
Mais au cœur des débris, une fleur se dessine,
Fragile, mais tenace, défiant les douleurs,
Elle porte en ses pétales la force divine,
De la résilience née, sous le poids des malheurs.
Cette image reflète le chemin que j’ai fait,
Marqué par la douleur, mais baigné de lumière,
Chaque pas sur les pierres a forgé ma paix,
Et sous les ombres passées, l’espoir se libère.

Chanson

Intro
Dans la pièce qui médite, une image m’appelle,
Une toile accrochée, témoin silencieux,
Sous le pinceau du temps, la mémoire se révèle,
Cette chaise oubliée se dresse dans mes yeux.

Couplet 1
Suspendue dans le calme, l’ombre de mon passé,
Elle évoque en secret des souvenirs lointains,
Le bois se fait écho de mon âme blessée,
Les ceintures pâles murmurent leurs refrains.
Ces pierres l’encombrent, ces fardeaux d’autrefois,
Me renvoient à l’enfant caché dans la pénombre,
Tremblant sous les éclats, cherchant au fond de soi,
Un refuge fragile au cœur d’ombres si sombres.

Refrain
Cette image offerte par mes parents un jour,
Ce cadeau du passé, un étrange reflet,
Révèle soudain tout, la souffrance, l’amour,
Et les chaînes invisibles qui ont marqué mes traits.

Couplet 2
Sous l’éclat du jour blanc, éclats de colères,
Je me glissais dessous, cherchant un havre sûr,
Le bois de la chaise était ma seule barrière,
Contre les cris stridents, les éclats trop durs.
Les voix s’entrechoquaient, brisaient l’air en éclats,
Fracas des objets s’ajoutant à la haine,
Je fuyais sous ce bois, bruits, ce monde scélérat,
Me fermant aux cris sourds de la lutte inhumaine.

Couplet 3
Les mots, comme des lames, traversaient l’atmosphère,
S’abattaient sur mon cœur, tels des coups de couteaux,
Sous cette frêle assise, je trouvais la terre,
Un abri dérisoire contre autant de chaos.
Jour, toujours luisant, peignait d’ordures éclats,
Mais moi, dans ce réduit, je m’absentais du jour,
Les cris, les bruits de verre, la peur ne s’arrêtait pas,
Mais sous la chaise, enfin, je cherchais le secours.

Refrain
Cette image offerte par mes parents un jour,
Ce cadeau du passé, un étrange reflet,
Révèle soudain tout, la souffrance, l’amour,
Et les chaînes invisibles qui ont marqué mes traits.

Couplet 4
Ma mère hurlait son mal, une plainte infinie,
Appel déchirant perçant l’air, désespéré,
Ses cris résonnaient fort, brisant l’harmonie,
Écho de peur, que rien ne pouvait apaiser.
Je restais immobile, figé dans ma terreur,
Sous cette vieille chaise, prisonnier du destin,
Les ressorts en silence partageaient ma stupeur,
Mon corps se faisait pierre, sous ce poids inhumain.

Couplet 5
Un enfant dans le noir, au milieu de l’orage,
Perdu dans un monde où la peur toujours progresse,
Je cherchais des repères, mais tout n’était que rage,
La douleur des coups donnés jusqu’à ce que tout cesse.
Le bois vibrait de haine, résonnait des violences,
Chaque gifle me frappait, par écho, par douleur,
Comme des coups brutaux trouvant en moi la chance,
De m’atteindre malgré cet abri de la peur.

Refrain
Cette image offerte par mes parents un jour,
Ce cadeau du passé, un étrange reflet,
Révèle soudain tout, la souffrance, l’amour,
Et les chaînes invisibles qui ont marqué mes traits.

Couplet 6
En grandissant, la vérité se fit plus claire,
Mon père, si puissant, n’était pas seul bourreau,
Ma mère, avec ses mots, tranchait l’air comme fer,
Ses paroles cruelles, des lames au fil trop beau.
Je vis dans ses appels un sombre chef d’œuvre,
Une danse des sabres où chacun jouait son jeu,
Chacun dans ce théâtre déchirait la manœuvre,
Nourri de l’autre, de ses failles et de ses vœux.

Couplet 7
Des années ont passé, sur cette même chaise,
Face à la psychologie, j’ai revécu les faits,
Démêlant peu à peu les nœuds de mes malaises,
Chaque séance offrait un éclat de clarté.
Cette chaise, jadis symbole de ma terreur,
Est devenue le siège de ma résilience,
Où l’enfant apeuré, caché dans sa douleur,
Cède place à l’adulte, à sa nouvelle essence.

Refrain final
Cette image offerte par mes parents un jour,
Ce cadeau du passé, un étrange reflet,
Révèle soudain tout, la souffrance, l’amour,
Et les chaînes invisibles qui ont marqué mes traits.

Outro
À l’aube de ma retraite, je contemple ma route,
La douleur est encore, tapie dans l’ombre, là,
Mais elle ne règne plus, je ne suis plus en déroute,
La lumière enfin perce, morceau par morceau, ici-là.
Cette chaise, jadis, qui tremblait sous mes peurs,
M’a soutenu, caché, lors des tempêtes du temps,
Elle est là, entravée, chargée de tant de pleurs,
Mais aussi de l’espoir qui perce lentement.
Au cœur des débris, une fleur se dessine,
Fragile, mais tenace, défiant les douleurs,
Elle porte en ses pétales la force divine,
De la résilience née, sous le poids des malheurs.
Cette image reflète le chemin que j’ai fait,
Marqué par la douleur, mais baigné de lumière,
Chaque pas sur les pierres a forgé ma paix,
Et sous les ombres passées, l’espoir se libère.

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Gestion des conflits et écoute L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Les Conflits Me Tiennent Compagnie

Introduction

« Les Conflits Me Tiennent Compagnie » est une chanson de variété avec des influences flamenco, qui explore les thèmes de la gestion des conflits à travers le prisme de mon vécu personnel et professionnel. Cette œuvre est une quête introspective, reflétant mes difficultés à prendre du recul face aux conflits, tout en offrant une perspective sur la manière de les transformer en opportunités de croissance.

Contexte et Inspiration

La chanson est née de mes expériences personnelles et de mon travail en tant que formateur en gestion des conflits. Elle retrace les moments de ma vie où les conflits ont été omniprésents, depuis les disputes familiales jusqu’aux interactions difficiles à l’école et au-delà. À travers cette chanson, je souhaite partager non seulement les défis que j’ai rencontrés, mais aussi les leçons que j’ai apprises et les outils que j’ai développés pour mieux gérer ces situations.

Paroles et Thèmes

Les paroles de « Les Conflits Me Tiennent Compagnie » sont divisées en plusieurs sections, chacune explorant un aspect différent des conflits et de leur impact sur ma vie. Voici les paroles complètes :

[Intro]

[Couplet 1]
Sous la chaise, je me terre,
Le cœur bat, c'est la misère.
Mes vieux se battent sans trêve,
Cessez ce jeu qui me grève.

[Refrain]
Les conflits me tiennent compagnie,
Une danse acariâtre infinie.

[Couplet 2]
Ma vie, ne vous en déplaise,
C’est un ring, une fournaise.
Finissons cette ascèse,
Par ce dialogue, fort aise.

[Refrain]
Les conflits me tiennent compagnie,
Une danse opiniâtre infinie.

[Couplet 3]
Dans la cour, on rit de moi,
Est-ce là le bon emploi ?
Comprendre au lieu de frapper,
C'est ainsi qu'on peut changer.

[Refrain]
Les conflits me tiennent compagnie,
Une danse pyrolâtre infinie.

[Couplet 4]
Dominer n'est pas la voie,
Cette haine, un mauvais choix.
Les larmes coulent, quel chaos !
Changeons de cap, il le faut.

[Refrain]
Les conflits me tiennent compagnie,
Une danse bellâtre infinie.

[Couplet 5]
Brisons cette chaîne amère,
Libérons les consciences,
Pensons l'homme plus sincère,
Cultivons la bienveillance.

[Refrain]
Les conflits me tiennent compagnie,
Une danse de théâtre infinie.

[Couplet 6]
J'y mets ma vie et mes efforts,
Tous les outils en renfort,
Pour prouver que la discorde,
Se résout dans la concorde.

[Refrain]
Les conflits me tiennent compagnie,
Une danse idolâtre infinie.

[Couplet 8]
Libérons nos vies, en somme,
Changeons les règles, chez l'homme.
Conflits finis sous la gomme,
Une force qu'on transforme.

[Refrain final]
Les conflits nous seront compagnie,
Source de croissance, d'harmonie.

Style Musical

Le style musical de « Les Conflits Me Tiennent Compagnie » est un mélange de variété française et de flamenco, créant une atmosphère à la fois intime et dynamique. Les influences flamenco ajoutent une profondeur émotionnelle et une intensité qui reflètent les sentiments complexes évoqués dans les paroles.

Message et Objectif

Le message central de la chanson est que les conflits, bien que difficiles, peuvent être transformés en sources d’énergie positive et de croissance personnelle. Mon objectif est de partager cette vision avec les auditeurs, en les encourageant à adopter une approche plus consciente et humaine dans la gestion des conflits.

Conclusion

« Les Conflits Me Tiennent Compagnie » est une chanson qui parle de résilience, de transformation et de quête de paix intérieure. Elle est le reflet de mon parcours personnel et professionnel, et j’espère qu’elle résonnera avec ceux qui, comme moi, cherchent à mieux comprendre et gérer les conflits dans leur vie.


J’espère que cette présentation vous aidera à mieux comprendre et apprécier « Les Conflits Me Tiennent Compagnie ». Merci de votre attention.