Ô Bandol, berceau des brises marines, Tes pointus élégants, joyaux de nos rives, Rappellent les chants anciens des pêcheurs, Dans le silence azuré de tes heures. Sous le ciel pur, ces voiles ambrées, Flottent comme des ailes de mouettes effleurées, Les mâts dressés, comme des chevaliers fidèles, Gardent l’âme de Provence, éternelle. Chaque coque, polie par le sel et le temps, Révèle l’histoire des hommes vaillants, Qui, face aux vagues et aux vents impétueux, Ont fait du large leur domaine ambitieux. Ces bateaux, fiers gardiens de nos traditions, Rappellent la force et la passion, D’une culture enracinée dans la mer, Héritage précieux, mémoire de nos pères. Ô Bandol, que tes eaux chantent encore, Les légendes et les rêves d’antan, Et que les pointus, dans leur splendeur d’or, Naviguent à jamais, symboles vivants.
En ce matin radieux, le soleil de Provence caresse tendrement les toits de tuiles rouges du village du Castellet. Les ruelles pavées, encore fraîches de la rosée nocturne, serpentent entre les maisons de pierre, leurs murs ocres et leurs volets bleus racontant des histoires d’un autre temps.Sous l’ombre bienveillante des platanes, on entend le chant mélodieux des cigales, ces petites musiciennes infatigables de la campagne provençale. Les bougainvilliers, flamboyants de rose et de pourpre, s’accrochent aux façades, offrant un spectacle éblouissant de couleurs et de vie.En avançant dans le village, le parfum enivrant du jasmin et de la lavande flotte dans l’air, mêlé aux arômes alléchants des cuisines où mijotent déjà les plats typiques de la région. Les portes ouvertes laissent entrevoir des intérieurs frais et accueillants, où la lumière douce filtre à travers les rideaux brodés.Au détour d’une ruelle, une petite place ombragée s’ouvre devant nous, avec sa fontaine ancienne où l’eau murmure doucement. Autour, des bancs de pierre invitent les passants à s’asseoir un moment, à goûter à la tranquillité du lieu. Les enfants jouent, leurs rires résonnant joyeusement, tandis que les anciens, assis à l’ombre, échangent des histoires et des souvenirs.En montant vers le sommet du village, la vue s’élargit, dévoilant les collines verdoyantes et les vignobles qui s’étendent à perte de vue. Les oliviers, argentés sous la lumière, dressent leurs branches vers le ciel azur. Là-bas, à l’horizon, les montagnes bleutées se dessinent, majestueuses et immuables.Chaque coin, chaque pierre du Castellet semble imprégné de l’âme de la Provence, de cette douceur de vivre que Daudet aimait tant à décrire. Ici, le temps semble s’arrêter, offrant à chacun le luxe de savourer l’instant présent, bercé par la beauté simple et authentique du village.
Voilà, l’été ! Ce moment béni où le littoral se transforme en un véritable capharnaüm, mais attention, pas n’importe lequel : le marché artisanal. Ah, qu’il est charmant, qu’il est original ce marché ! Mais encore faut-il s’entendre sur ce qu’on y voit et ce qu’on y entend.
En ces lieux, c’est un véritable pandémonium : un mélange sonore des plus variés, une symphonie dissonante. Salsa, électro, country, blues, karaoké mal accordé, cris d’enfants, tumulte de la foule… On entre, on applaudit, et puis soudain : zut ! J’ai oublié mes bouchons d’oreilles !
Est-ce une fête foraine ou quoi ? Optiquement, c’est un véritable feu d’artifice : lumières, lasers, LEDs et autres pièges à regards tourbillonnants. On s’attendrait presque à voir surgir une armée de Jedi, mais ce sont plutôt des clones qu’on voit.
Pauvre déco, que sont devenus tes marchés de Provence ? Où sont passés les vrais marchés ? À la place, nous avons des marchés d’artisanat, mais pardi, ils sont standards et internationalisés. Que l’on aille le long de la côte d’Azur, en Provence, sur la Riviera italienne ou la Costa Brava espagnole, c’est toujours le même refrain ! Les produits régionaux viennent de Chine, sauf les petits drapeaux bleu blanc rouge, eux, ils sont bien made in France.
Avec ce mistral qui souffle, on se dit que ce marché, c’est surtout du vent. Savons, peluches, bijoux, pâtés, dessins, peintures, chocolat, tresses, tatouages… Approchez, approchez ! Quelle diversité ! Mais comment remonter le courant d’un tel marché artisanal ? Voilà une question ! On se retrouve à slalomé parmi les gens qui vont et viennent dans tous les sens.
Attention à ne pas vous prendre les pieds dans une poussette ou dans un câble électrique ! Ah, ce marché, ce n’est pas votre vie que vous risquez, mais plutôt votre budget. Alors, consommez avec modération, mes amis. Et si vous cherchez l’authenticité, mieux vaut aller plus loin dans les terres, car sur la côte, de Saint-Tropez à Portofino en passant par Nice et San Remo, c’est partout la même rengaine !
Sous un ciel azur, au cœur de la Seyne-sur-Mer, un bédouin drapé dans des étoffes aux teintes sable et azur se tient paisiblement. Son regard est profond, empreint de sagesse et de mystères ancestraux. Comme le voyageur passe près de lui, il lève la main en un salut gracieux.
Le Bédouin :
« Voyageur, arrête-toi un instant, écoute le murmure
Des pierres et des murs, empreints d’aventures.
Ces fresques qui ornent ces façades en couleur,
Ont des histoires à conter, des récits en douceur.
Vois cette fleur géante, bleue comme l’océan,
Elle murmure la beauté des matins d’antan,
Et ces fenêtres aux volets azur et verts,
S’ouvrent sur des mondes, des contes de lumière.
Approche-toi de ce mur où le vieux pêcheur sourit,
Sa canne à pêche tendue vers l’infini.
Écoute son récit, il parle des mers lointaines,
Des créatures fantastiques et des âmes sereines.
Là-bas, le skateur fend les murs de ses rêves,
Il brise les chaînes, il s’envole sans trêve.
Son élan te conte la liberté conquise,
Le frisson de la vie, la victoire permise.
Et ce visage de femme, Marianne aux mille couleurs,
Elle porte la fierté, la lutte, et nos valeurs.
Ses yeux te diront des mots de courage,
Des histoires de luttes, des larmes et des partages.
Les fenêtres, elles aussi, ne sont pas muettes,
Chaque volet, chaque battant, est une amulette.
Bleus, verts, ils chuchotent des secrets d’antan,
Des rêves d’amour, des promesses d’enfant.
Ô voyageur, écoute, entends ces voix murmurantes,
Ces récits de vie, ces histoires chantantes.
Laisse les fresques et les fenêtres te guider,
Dans ce voyage mystique, ces songes partagés. »
Le voyageur, captivé par la voix du bédouin, lève les yeux vers les fresques et les fenêtres. Chaque image, chaque détail semble s’animer, révélant des histoires anciennes et des mystères cachés. Ensemble, ils parcourent les ruelles, chaque pas dévoilant un nouveau chapitre, une nouvelle légende de la Seyne-sur-Mer.
Peuchère, le sanctuaire de Notre Dame du Bausset Vieux ! Perché là-haut sur sa colline, il en impose, ce vieux caillou. Pour y arriver, c’est une aventure digne des plus grands épopées. La route, elle serpente, elle tourne, elle virevolte ! À croire que les ingénieurs avaient abusé du pastis en la traçant.
Et une fois arrivé en haut, la première chose qu’on fait, c’est de remercier la Vierge. Ah, oui ! On la remercie d’être arrivé entier. Parce que si on avait dû compter sur notre bonne étoile avec ces virages en épingle, on aurait fini plus d’une fois dans le fossé ou le mur! Alors on lui dit merci, à la Bonne Mère, et on respire un bon coup.
Le sanctuaire, il est là, tout tranquille, avec ses vieilles pierres qui sentent le soleil et la Provence. Les croix en fer forgé, elles trônent, fières, comme pour rappeler à tout le monde que c’est un sacré endroit. Et puis, il y a cette petite fontaine, ou ce qui en reste. Si l’eau y coule encore, est-elle bénie ?
Mais ce qui m’a fait le plus rire, c’est cette famille que j’ai croisée là-haut. Des bons pratiquants du judaïsme, avec leurs chapeaux noirs et tout le tralala. Ils étaient là, venus à pieds, en plein lieu chrétien, admirant les croix et les saints. Je me suis dit, c’est ça la Provence ! Un mélange de tout, des olives, du soleil, et des religions qui se côtoient en rigolant.
Les arbres, eux, ils sont là depuis des siècles, ils ont tout vu, tout entendu. Des prières, des rires, des pleurs. Ils restent droits, imperturbables. Et puis, cette vue, oh, cette vue ! On voit tout, on domine tout. La vallée s’étend à perte de vue, c’est comme un tableau peint par un artiste amoureux de sa terre.
Et au milieu de tout ça, il y a cette petite chapelle avec sa cloche. Elle sonne encore, parfois, pour rappeler aux rares visiteurs qu’ils ne sont pas seuls, que l’âme de ce lieu veille sur eux. Ah, Notre Dame du Bausset Vieux, c’est un petit coin de paradis, où même les chemins tortueux de la vie semblent plus doux.
Voilà, tu l’auras compris, ce sanctuaire, c’est un trésor de cette Provence, un lieu où le passé et le présent se rencontrent, où chaque pierre raconte une histoire, où chaque arbre murmure des secrets anciens. C’est un endroit où l’on vient chercher la paix, et où, par un heureux hasard, on la trouve souvent.
Au cœur d’Évenos, bastide de roc et de mémoire,
S’étire un sentier caillouteux, discret et vibrant.
Les voûtes ancestrales, vigies des temps jadis,
Encadrent les collines, tableau émouvant.
Sous l’azur provençal, les ruelles sinueuses,
Tissent entre les murs des songes vagabonds.
Le clocher, tel un fanal des âges révolus,
Guide les pas égarés vers des jours plus féconds.
Les vieux moellons content des légendes oubliées,
Des récits de prouesses, d’amours et de concorde.
Chaque recoin témoigne de la pérennité,
D’un passé toujours vif, d’une mémoire qui perdure.
Le figuier déploie ses ramures, ombre charitable,
Quand le mistral entonne un air apaisant.
Les remparts écroulés, vestiges d’antan,
Captivent le regard des passants curieux.
Dans ce vallon verdoyant, entre ciel et garrigue,
Les esprits s’apaisent, les cœurs s’abandonnent aux rêves.
Deux silhouettes cheminent, les mains enlacées,
Traçant leur voie sereine vers un avenir radieux.
Évenos, havre de quiétude et de splendeur,
Dévoile ses mystères à qui sait écouter.
Sous les pierres et les frondaisons, une vieille mélopée,
Nous rappelle qu’ici le temps semble suspendu.
Intro
Couplet 1
Sous le ciel nocturne, la mer se meut,
Ses rouleaux doux tournent sans fin.
Les lumières scintillent, je les recueille,
Tentant de saisir l’instant divin.
Couplet 2
Le souffle du vent vient me caresser,
Mes tensions s’envolent doucement.
Sur le mur en bord de grève, assis,
Je savoure ce précieux moment.
Refrain 1
Ô nuit d’été, mer éternelle,
Bercez-moi de vos doux secrets.
La vie ici semble si belle,
Dans ce moment de paix parfait.
Couplet 3
La nuit m’offre son manteau sombre,
Ô mer, notre mer, je veux jouir
De cet instant régressif et harmonieux,
Laisse-moi ce moment savourer.
Couplet 4
Mais en bord de grève, cette nuit venue,
Un défilé de fleurs s’avance vers moi.
Leurs parfums m’enivrent, vue éperdue,
M’attirant dans un subtil émoi.
Refrain 2
Ô nuit d’été, mer enivrante,
Vos secrets commencent à changer.
La vie ici devient troublante,
Des désirs viennent me hanter.
Couplet 5
Les blondes, les brunes et les rousses,
Chacune avec ses atours, sa grâce,
Cette beauté particulière me pousse
À les admirer, sans laisser de trace.
Couplet 6
Mon âge ne permet plus la cueillette,
Mais qu’il est doux de les contempler,
Un bref instant, discret et honnête,
Pour voir la braise en leurs yeux briller.
Refrain 3
Ô nuit d’été, mer de tentation,
Vos secrets m’ont presque envoûté.
La vie ici est une émotion,
Entre sagesse et volupté.
Couplet 7
Et je sens en moi, douce surprise,
Une flamme qui ne s’est pas éteinte,
Ravivée par leur beauté exquise,
Preuve que le temps n’a pas tout feint.
Couplet 8
Calme tes pulsions, senior lubrique,
Reste un esthète épris de beauté,
Ravi par la vie, son esthétique,
Un spectateur de sa diversité.
Refrain 4
Les fleurs et la flamme, un doux mélange
Qui ravive mon cœur en secret
Mais ne suis-je pas en train de jouer
Avec le feu, ces sentiments dérangent.
Couplet 9
La musique des vagues verse en mon âme,
Une mélodie qui berce mes pensées.
J’espère qu’elle m’accompagnera,
Jusqu’au bout de la nuit étoilée.
Outro
Ô nuit d’été, mer apaisante,
Vos secrets m’ont tant appris.
La vie ici reste enivrante,
Dans ce coeur qui n’a pas tari.
Sous les palmes tremblantes des Sablettes, ce soir,
La lumière joue, doucement, sur le chemin,
Des ombres dansent, ces murmures du noir,
Et la mer, à mes pieds, fredonne un refrain.
Les lampadaires, étoiles d’un ciel de bitume,
Illuminent les visages de rires éphémères,
Et moi, passant rêveur, auprès de l’écume,
Je laisse mon cœur voguer, libre, solitaire.
Les façades blanches, d’un éclat opalescent,
Gardent en leur sein des histoires de temps passés,
Leurs fenêtres ouvertes, chuchotent doucement,
Des secrets d’antan, des amours enlacés.
Sur le sable endormi, la lune dépose,
Son voile d’argent, tendre et délicat,
Les vagues, complices, chantent une prose,
Tandis que la nuit s’étire, somptueux drap.
Ô Sablettes, tes charmes sont une muse,
Inspirant l’âme à des vers languissants,
Ton air embaumé de souvenirs s’infuse,
Et dans le silence, je deviens enfant.
Promenade d’un soir, douce rêverie,
Où les étoiles veillent sur chaque toit,
Les Sablettes m’enlacent, poésie,
Dans la nuit sereine, je me perds ma foi.
Un doigt dans le cadre au moment de prendre la photo qui aurait dû être un souvenir exceptionnel et voilà que j’ai mis le doigt dans l’engrenage de la créativité !
Il s’en est fallu d’un doigt !
Intro
Yo, écoute ça
La vie tient à un fil, ou plutôt à un doigt
Un rien peut tout changer, c’est comme ça
Il s’en est fallu d’un doigt
Couplet 1
Dans la vie, parfois, un doigt fait la différence
Entre le succès et la malchance
Photo ratée, doigt dans le cadre
La perfection s’envole, c’est le désastre
Couplet 2
Réunion importante, costume impeccable
Un doigt dans le nez, et tout devient fable
Les rires fusent, l’image est brisée
Mais au final, c’est la tension qui s’est dissipée
Refrain
Il s’en est fallu d’un doigt (Hey!)
Pour que tout bascule, crois-moi (Oh là là!)
Un geste, une seconde, tout peut changer
La vie est une farce, faut l’accepter
Couplet 3
Email crucial, faut être précis
Un doigt glisse, et c’est le souci
Faute de frappe, le message part
Un doigt de travers, et il est trop tard !
Couplet 4
Doigt sur l’interrupteur, la lumière s’éteint
L’ambiance est gâchée, mais c’est pas la fin
Dans le noir, on rit, on se rapproche
La gaffe devient une chance, pas de reproche
Refrain
Il s’en est fallu d’un doigt (Hey!)
Pour que tout bascule, crois-moi (Oh là là!)
Un geste, une seconde, tout peut changer
La vie est une farce, faut l’accepter
Couplet 5
Nos doigts maladroits, source de surprises
Transforment le banal en moments de crise
Mais ces petits riens, ces imperfections
Font de nous des humains, pas des fictions
Outro
Alors lève ton doigt, célèbre tes erreurs
Car il s’en faut d’un doigt pour trouver le bonheur
La vie n’est pas parfaite, c’est ce qui la rend belle
Un doigt de travers, et l’aventure est nouvelle
Refrain final
Il s’en est fallu d’un doigt (Hey!)
Pour que tout bascule, crois-moi (Oh là là!)
Un geste, une seconde, tout peut changer
La vie est une farce, faut l’accepter et en profiter!
Sous le voile nocturne, l’Institut Michel Pacha, à la Seyne-sur-Mer, se dresse face à la baie de Toulon, silhouette fantomatique et solennelle. La façade, autrefois majestueuse avec ses arcs mauresques et ses motifs orientaux, témoigne d’un passé glorieux aujourd’hui effrité. Des murmures d’antan semblent s’élever des murs craquelés, évoquant des récits oubliés et des âmes errantes. À l’étage, une lumière vacille, révélant des plafonds effondrés et des ombres dansantes, comme si les esprits du passé s’agitaient à nouveau.
Les fantômes de marins, de chercheurs, et de Michel Pacha lui-même, hantent-ils les couloirs déserts, leurs voix grinçant dans le silence pesant de la nuit. Le bâtiment, semblant abandonné, devient-il le théâtre d’une danse spectrale où chaque pièce révèle des secrets enfouis. Les faïences aux motifs géométriques semblent briller d’une lueur surnaturelle, ajoutant à l’aura mystique du lieu.
Face à l’Institut, la baie de Toulon s’étend, calme et mystérieuse sous le ciel étoilé. L’eau, paisible et profonde, reflète les montagnes environnantes, créant une scène de tranquillité apparente. Pourtant, sous cette surface sereine, on imagine les remous des souvenirs et des histoires passées, prêtes à émerger à tout moment.
Cette nuit-là, l’Institut Michel Pacha n’est pas seulement un bâtiment en ruine, mais un gardien des mémoires, une entité vivante où passé et présent se rencontrent, dans une mélodie de nostalgie et de mystère.
Je vous présente une nouvelle création musicale intitulée « Les Murmures de Michel Pacha ». Cette chanson explore l’atmosphère mystérieuse et nostalgique de l’Institut Michel Pacha à la Seyne-sur-Mer lorsque le soir tombe, s’ouvrent les murmures d’outre-tombe.