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Du zéro à l'infini (Textes revus) L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Si j'étais Rimbaud ?

Amour Sidéral

J’ai la soif inextinguible d’une supernova,
Éclatante lactée, qui en ses bras me noie.
Pour étancher ma voie, mystère et foi en moi,
Je cherche l’âme pure, insaisissable éclat.

Le Graal insolvable, tel l’onde qui s’en va,
Dissout dans l’infini, tout comme mon émoi.
J’aspire à l’harmonie, fin d’une quête en soi,
Hermétique et subtile, à l’aube du trépas.

Nous sommes les étoiles, dans l’univers sidéral,
Fusion de nos âmes, amour interstellaire,
Nous brisons les chaînes, dans un éclat magistral,
Éternels amants, à jamais partenaires.

Les étoiles naissent, meurent, et dans leurs ébats,
Je contemple l’absolu, au-delà des lois.
La quête transcendantale, sans roman, sans éclat,
Passe par la geste pure, sans trêve ni débat.

Entre un homme et une femme, par-delà le combat,
Il y a cette eau de vie, où l’âme se déploie.
Par un trait d’union entre l’ô et le choix,
Je commence à être libéré du fracas.

Nous sommes les étoiles, dans l’univers sidéral,
Fusion de nos âmes, amour interstellaire,
Nous brisons les chaînes, dans un éclat magistral,
Éternels amants, à jamais partenaires.

Dans ses yeux, je vois l’univers, vastes firmaments,
Où des constellations dansent en fous mouvements.
Sa peau contre la mienne, fusion de nos éléments,
Chaleur et tendresse en fiévreux enivrements.

Nos âmes entremêlées, telles deux astres errants,
Cherchent l’éternité dans les baisers brûlants.
Dans ses bras, je suis captif, par des liens éclatants,
Rêvant d’une union infinie, aux désirs dévorants.

Nous sommes les étoiles, dans l’univers sidéral,
Fusion de nos âmes, amour interstellaire,
Nous brisons les chaînes, dans un éclat magistral,
Éternels amants, à jamais partenaires.

Elle est mon oasis, ma source d’apaisement,
Dans ce désert aride de doutes et de tourments.
Sa voix, douce mélodie, apaisant mes tourments,
Nous sommes deux étoiles dans un ciel fulgurant.

Et quand la nuit se lève, et que nos corps se fondent,
Je sens en moi l’extase, comme une vague profonde.
Nos souffles se confondent, nos cœurs à l’unisson,
Nous touchons l’absolu, au-delà de la raison.

Et voilà que de notre union naît un Big Bang,
Explosion de rayons gamma, passions qui s’élancent,
Lessivant cette vie de ses tâches et de son rang,
Purifiée aux lèvres de ma tendre aimée, immense.

Nous sommes les étoiles, dans l’univers sidéral,
Fusion de nos âmes, amour interstellaire,
Nous brisons les chaînes, dans un éclat magistral,
Éternels amants, à jamais loin de terre.

Ce poème est le résultat d’une reprise et d’un nouveau travail effectué sur un poème de jeunesse.

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Avec Philosophie Les essais de Pascal Rivière

L’Histoire Luit A Travers les Ombres

L’Histoire aujourd’hui se voile de nuages ​​sombres,
L’orage terrestre, annonçant un long hiver,
L’humanité frissonne face à ces ombres,
Qui menacent d’obscurcir notre univers.

Quand le passé s’efface et s’éteint,
Les cœurs errent dans des ténèbres lointaines,
Privés de sens, comme des âmes en peine,
L’avenir devient un chemin incertain.

Mais dans l’ombre, cherchons la lumière,
Dans le passé, trouvons nos repères,
Car l’avenir s’éclaire à la lueur
De la sagesse et de l’ardeur.

Aliénés de l’inconscient profond,
Nous perdons notre essence, notre voie,
Dans les filets de la technologie froide,
L’humanité se meurt, se fond.

Le progrès nous déshumanise,
Rendant l’homme un simple artefact,
Sans racines, sans âme, sans tact,,
Nous marchons vers cet abîme qui brise.

Mais dans l’ombre, cherchons la lumière,
Dans le passé, trouvons nos repères,
Car l’avenir s’éclaire à la lueur
De la sagesse et de l’ardeur.

Les crises du sens ne font que s’amplifier,
Sans mythes, sans récits pour guider,
Nous cherchons en vain des vérités,
Dans un monde fragmenté, démystifié.

L’ombre collective nous menace,
Les ombres projetées de nos peurs,
Explosent en conflits, en heures,
De destruction, de haine tenace.

Mais dans l’ombre, cherchons la lumière,
Dans le passé, trouvons nos repères,
Car l’avenir s’éclaire à la lueur
De la sagesse et de l’ardeur.

Manque de conscience individuelle,
Nous sommes prisonniers de notre inconscience,
Incapables de nous libérer, en toute conscience,
D’une vie mécanique, superficielle.

Si nous oublions le passé, notre lumière,
Nous finirons à l’ombre, emprisonnés,
Dans les cages forgées par nos faits,
Perdus dans les ténèbres, sans repères.

Mais dans l’ombre, cherchons la lumière,
Dans le passé, trouvons nos repères,
Car l’avenir s’éclaire à la lueur
De la sagesse et de l’ardeur.

Cherchons dans l’histoire, notre boussole,
Pour éclairer le chemin incertain,
Retrouvons la profondeur humaine, son lien,
Évitons les ombres, les rôles.

Pour que l’humanité retrouve son éclat,
Écoutons les leçons d’autrefois,
Réintégrons l’âme et la foi,
Et marchons ensemble, bras dans, bras.

Mais dans l’ombre, cherchons la lumière,
Dans le passé, trouvons nos repères,
Car l’avenir s’éclaire à la lueur
De la sagesse et de l’ardeur.

Vers un futur où l’ombre recule,
Où l’homme est plus qu’un simple rouage,
Révélons les trésors de notre sage,
Et que la lumière, enfin, circule.

Inspiré par la citation d’Alexis de Tocqueville : « Quand le passé n’éclaire plus l’avenir, l’esprit marche dans les ténèbres. » Cette citation provient de son œuvre célèbre « De la démocratie en Amérique »

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Avec Philosophie L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Le Jardin Imparfait

Je veux que la mort me trouve plantant mes choux,
Dans le jardin tranquille où fleurissent mes jours,
Sans crainte ni tristesse, de mes doutes absou,
Les pieds dans la terre, sous les cieux clairs toujours.

Nonchalant de la mort, et plus encore de tout,
De ce jardin imparfait, reflet de nos détours,
Vivons sans regret, chaque instant, chaque sou,
Savourons l’instant, sans crainte des retours.

Que le vent me berce, les saisons m’accompagnent,
Chaque feuille qui tombe me parle de demain,
La nature imparfaite, sous mes mains se dessine,
Comme un doux écho de mon propre destin.

Nonchalant de la mort, et plus encore de tout,
De ce jardin imparfait, reflet de nos détours,
Vivons sans regret, chaque instant, chaque sou,
Savourons l’instant, sans crainte des retours.

C’est dans les gestes simples que le bonheur réside,
Dans l’imperfection, la beauté s’exprime,
À l’ombre des choux, la vie trouve un guide,
Le calme et la paix, voilà mon ultime rime.

Nonchalant de la mort, et plus encore de tout,
De ce jardin imparfait, reflet de nos détours,
Vivons sans regret, chaque instant, chaque sou,
Savourons l’instant, sans crainte des retours.

Plantons nos choux, vivons chaque seconde,
Le jardin imparfait est le cœur de ce monde,
La mort nous trouvera, paisible et féconde,
Dans l’éclat de la vie, où nos âmes se fondent.

Ce texte est évidemment inspiré de Montaigne et largement inspiré de André Comte-Sponville

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Avec Philosophie L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Cherche le Bonheur Comme Il Vient

Au fond de l’âme et du cœur,
Sans chercher d’ailleurs,
Le bonheur trouve sa demeure,
Dans l’instant, sans peur.

Le bonheur, c’est ici, c’est maintenant,
Dans chaque souffle, chaque instant,
Accepte, aime, sois présent,
Le bonheur, c’est vivre pleinement.

Ce n’est pas dans la richesse,
Ni dans les grands succès,
Mais dans la simple tendresse,
Que le bonheur renaît.

Le bonheur, c’est ici, c’est maintenant,
Dans chaque souffle, chaque instant,
Accepte, aime, sois présent,
Le bonheur, c’est vivre pleinement.

La sagesse d’accepter,
Ce qui ne peut changer,
Et la force de lutter,
Pour ce qui doit évoluer.

Le bonheur, c’est ici, c’est maintenant,
Dans chaque souffle, chaque instant,
Accepte, aime, sois présent,
Le bonheur, c’est vivre pleinement.

Dans l’amour que l’on donne,
Dans la vertu, la raison,
Le vrai bonheur résonne,
Comme une douce chanson.

Le bonheur, c’est ici, c’est maintenant,
Dans chaque souffle, chaque instant,
Accepte, aime, sois présent,
Le bonheur, c’est vivre pleinement.

Cherche le bonheur comme il vient,
Dans la simplicité des jours,
Sans le presser, sans le retenir,
Laisse-le fleurir dans son cours.

Le bonheur, c’est ici, c’est maintenant,
Dans chaque souffle, chaque instant,
Accepte, aime, sois présent,
Le bonheur, c’est vivre pleinement.

Souviens-toi, chaque jour est un cadeau,
Le bonheur n’est jamais trop loin,
Il est là, dans le souffle, le repos,
Dans chaque cœur, il trouve son chemin.

Ce texte est largement inspiré de André Comte-Sponville

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L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Chemin de Lune

Dans le silence de la nuit, le chemin d’argent s’ourle,
Une lune rousse, sentinelle de l’asphalte, s’éveille et surveille.
Elle frôle de ses rayons les rangs des lumières fidèles,
Des lampadaires, des étoiles veillant sur les sommeils mortels.
Le ciel noir, toile mystérieuse aux teintes d’encre et de charbon,
Accueille la lune, tache rougeoyante dans l’immense salon.
Elle baigne de son éclat orangé notre monde en repos,
Un astre capturé, dans les liens de la nuit, si beau, si haut.
Sous elle, les lumières artificielles, telles des constellations,
Alignées, solennelles, veillent sur nos perpétuelles rotations.
Elles guident les passants, les âmes solitaires en contemplation,
Dans l’écho silencieux de l’existence, leur seule destination.
La lune, témoin éternel des nuits sans fin,
Éclaire les pensées, les rêves et les desseins.
Dans ce paysage surréaliste qu’elle dessine dans l’air,
Elle crée une symphonie lumineuse, un opéra d’éther.
Et là, sous son regard d’onyx et d’ivoire,
La route s’étend, se perd dans le vouloir.
Un chemin lumineux, tenu dans l’étreinte de la nuit,
Où la lune et les lampadaires s’unissent, sans bruit.
Ainsi, dans le voile nocturne, s’écrit la ronde des lumières,
Un ballet surréaliste où chaque scintillement espère.
C’est la poésie de l’obscur, une ode à l’invisible,
Un souffle de vie, dans le silence, indélébile.

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L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Mille Eclats de Vers

Glissant de ma main
Le poème chuta
Fracassé à terre
Au nez de Voltaire

Explosant en vers
Dévorant les œuvres
Voltaire et Rousseau
Fragmentés en Rimbaud

Mots multipliés
Entrelacés dansants
Vers enroulés
Aux lumières idées

Promeneur perdu
Dans l’Émile égaré
Au carnaval des lettres
Éducation nouvelle

Mots entrechoqués
Orgie verbale folle
Illumine la nuit
De son éclat vorace

Vers en marche résolue
Vers les Lumières absolues
Sortir des abîmes profonds
Briser les chaînes des ténèbres

Combattre l’obscurantisme
Et ses dogmes fanatiques
Réduire en cendres les poncifs
Tabous et interdits restrictifs

Mots libres et affranchis
Des préjugés ennemis
Vers porteurs de clarté
Pour l’humanité éclairée

Poème émancipateur
Des esprits et des cœurs
Ode à la liberté
Et à la vérité

Acte poétique accompli
Qu’on aurait pu croire avorté
Mais le poème a surgi
Triomphant et libéré

Les vers échappés de mes mains
Ont su trouver leur chemin
Illuminant les lendemains
D’un feu ardent et sans fin

Mille Eclats de Vers
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La Seyne-Sur-Mer Les essais de Pascal Rivière Rencontres de voyages et de hasards

La Fable des Fontaines

Couplet 1
Dans la chaleur écrasante de Toulon,
Les fontaines murmuraient un son,
Offrant à chaque passant épuisé
Une caresse d’eau, un doux baiser.

Couplet 2
Elles étaient autrefois des joyaux,
Des promesses de fraîcheur sous le ciel chaud.
Mais aujourd’hui, elles pleurent en silence,
Défigurées par des panneaux d’interdiction, quelle outrance!

Refrain
Toulon, dis-moi, qu’as-tu fait de tes fontaines ? Ton eau s’est-elle tarie, ton cœur urbain est-il en peine ?
Tes places sont-elles devenues des déserts, Jadis l’eau chantait, ici interdit, amer!

Couplet 3
« Non potable », « circuit fermé », « bain interdit »,
Les mots arides tuent l’esprit.
Leur beauté entravée, leur chant brisé,
Par des messages secs, dogmes imposés.

Couplet 4
Les cariatides, gardiennes élégantes,
Face aux Halles, sont désormais dormantes.
Leur grâce figée sous le fardeau du métal,
Elles observent, impuissantes, le banal.

Refrain
Toulon, dis-moi, qu’as-tu fait de tes fontaines ? Ton eau s’est-elle tarie, ton cœur urbain est-il en peine ?
Tes places sont-elles devenues des déserts, Jadis l’eau chantait, ici interdit, amer!

Couplet 5
O Toulon, tes fontaines sont intouchables,
Inutilisables, leurs eaux impossibles.
En ces temps, la fontaine est devenue fables,
Des contes d’autrefois, souvenirs inaccessibles.

Couplet 6
Qu’un jour, libres de ces chaînes amères,
Elles redonneront à l’air
La mélodie de l’eau vivante,
La douceur d’une fraîcheur ardente.

Refrain
Toulon, dis-moi, qu’as-tu fait de tes fontaines ? Ton eau s’est-elle tarie, ton cœur urbain est-il en peine ?
Tes places sont-elles devenues des déserts, Jadis l’eau chantait, ici interdit, amer!

Outro
Alors, passants de l’avenir,
Trouverez-vous en elles un sourire ?
Et dans le souffle de leur brume légère,
Un écho d’éternité, un chant de pierre ?

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Pas de Violence, C’est les Vacances

Cette chanson, c’est aussi l’histoire de comment tirer parti des circonstances et apprendre à gérer ses erreurs.

J’arrive en ce début juillet sur mon lieu de séjour et je retrouve les Sablettes que j’avais quittées il y a près de 12 ans !

Je retrouve aussi des vacances en dehors de chez moi depuis trois ans.

Un agréable choc. Je séjourne seul cette semaine et je m’efforce de profiter du soleil et de la mer à ma manière. Je pars me promener pour trouver l’inspiration et je fais diverses rencontres qui vont se retrouver dans la chanson qui suit, dont l’épisode dans une rue des Sablettes d’une petite famille, mère et enfants, qui se dirigent fébrilement vers la plage. Le gamin laisse échapper le gros matelas gonflable qui tombe à terre, sa grande sœur l’accable d’injures et la maman leur lance calmement : « Pas de violence, c’est les vacances ! ». Voilà l’inspiration qui frappe à la porte, complétée par ma mère qui me harcelait depuis le matin parce que son téléphone portable ne fonctionnait pas. Sauf qu’à 1000 km de distance, je n’avais pas les moyens d’agir à distance !

Voilà donc la chanson que cela a donnée.

Couplet 1 :
Je me promène au bord de la plage,
Les touristes sont serrés, quel tapage !
Un enfant perd son matelas gonflable,
Sa sœur fulmine, c’est inévitable.
La mer murmure dans son coin,
Pas de violence, c’est les vacances, mon p’tit malin !

Couplet 2 :
Je me promène le long de la digue,
Mais un serveur manque de m’emboutir, dis donc !
Cool man, pas de violence, c’est les vacances !
Un sourire éclaire son visage,
Il me dit : « Profite, sois sage. »
Pas de violence, c’est les vacances, allez, relax !

Refrain :
Pas de violence, c’est les vacances,
Profitons du soleil et de la mer en cadence,
Oublions les soucis, les tracas,
Pas de violence, c’est les vacances, lala la la !

Couplet 3 :
Je marche dans les ruelles, les voitures en pagaille,
Les conducteurs se battent, c’est la bataille.
Mais dans le bruit, une voix me rappelle,
Pas de violence, c’est les vacances, c’est essentiel.

Refrain :
Pas de violence, c’est les vacances,
Profitons du soleil et de la mer en cadence,
Oublions les soucis, les tracas,
Pas de violence, c’est les vacances, lala la la !

Couplet 4 :
Mon portable sonne, c’est ma mère en pleurs,
Son smartphone détraqué, quel malheur !
Que puis-je faire à mille kilomètres de là ?
Une petite voix me dit tout bas,
Pas de violence, c’est les vacances, relax, ma foi.

Refrain :
Pas de violence, c’est les vacances,
Profitons du soleil et de la mer en cadence,
Oublions les soucis, les tracas,
Pas de violence, c’est les vacances, lala la la !

Couplet 5 :
Je rentre enfin, mais surprise de taille,
Il me faut un code, c’est la pagaille.
L’envie de râler, mais soudain une idée,
La petite voix me l’a bien répété,
Pas de violence, c’est les vacances, allez !

Refrain :
Pas de violence, c’est les vacances,
Profitons du soleil et de la mer en cadence,
Oublions les soucis, les tracas,
Pas de violence, c’est les vacances, lala la la !

Pont :
Ah si ce principe pouvait m’accompagner,
Tout au long de l’année,
Il suffirait de se répéter,
Pas de violence, c’est les vacances, allez, allez !

Refrain :
Pas de violence, c’est les vacances,
Profitons du soleil et de la mer en cadence,
Oublions les soucis, les tracas,
Pas de violence, c’est les vacances, lala la la !

Outro :
Oh oh oh yeah, yeah…

Pas de vilence, c’est les vacances !

Mais l’histoire ne s’arrête pas là.

De retour au logis, je réécoute la chanson et je pâlis.

« Pas de violence, c’est les vacances », il y a une faute de français ! Horreur !

Je réécoute, mais il y a des répétitions de mots ! Nouvelle horreur.

Je procède donc aux corrections, mais je ne retrouverai jamais la belle mélodie de départ qui me plaisait tant. Oui, l’IA musicale ne peut que régénérer, pas corriger !

Voilà donc le nouveau texte et le nouveau clip.

Pas de violence, temps des vacances !

Intro

Couplet 1
Je me promène au bord de la plage,
Les touristes sont serrés, quel tapage !
Un enfant perd son matelas gonflable,
Sa sœur fulmine, c’est inévitable.
La mer murmure dans son coin,
Pas de violence, temps des vacances, petits malins !

Couplet 2
J’avance tout le long de la digue,
Mais un serveur manque de m’emboutir, dis donc !
Cool man, Pas de violence, temps des vacances !
Un sourire éclaire mon visage,
Il me dit : « Profite, sois sage. »
Pas de violence, temps des vacances, allez, relax !

Refrain
Pas de violence, temps des vacances,
Profitons du soleil et de la mer en cadence,
Oublions les soucis, les tracas,
Pas de violence, temps des vacances, lala la la !

Couplet 3
Je marche dans les ruelles, les voitures en pagaille,
Les conducteurs se battent, on est canaille.
Mais dans le bruit, une voix me rappelle,
Pas de violence, temps des vacances, c’est essentiel.

Refrain
Pas de violence, temps des vacances,
Profitons du soleil et de la mer en cadence,
Oublions les soucis, les tracas,
Pas de violence, temps des vacances, lala la la !

Couplet 4
Mon portable sonne, c’est ma mère en pleurs,
Son smartphone détraqué, quel malheur !
Que puis-je faire à mille kilomètres de là ?
Une petite voix me dit tout bas,
Pas de violence, temps des vacances, relax, ma foi.

Refrain
Pas de violence, temps des vacances,
Profitons du soleil et de la mer en cadence,
Oublions les soucis, les tracas,
Pas de violence, temps des vacances, lala la la !

Couplet 5
Je rentre enfin, mais surprise de taille,
Il me faut un code, juste un détail!
L’envie de râler, mais soudain une idée,
La petite voix me l’a bien répété,
Pas de violence, temps des vacances, allez !

Refrain
Pas de violence, temps des vacances,
Profitons du soleil et de la mer en cadence,
Oublions les soucis, les tracas,
Pas de violence, temps des vacances, lala la la !

Pont
Ah si ce principe pouvait m’accompagner,
Tout au long de l’année,
Il suffirait de se répéter,
Pas de violence, temps des vacances, allez, allez !

Refrain
Pas de violence, temps des vacances,
Profitons du soleil et de la mer en cadence,
Oublions les soucis, les tracas,
Pas de violence, temps des vacances, lala la la !

Outro
Oh oh oh yeah, yeah…

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Le choc des âges

Ce lundi soir, dans la lueur de la grève,
Toi et moi, étrangers aux mêmes rêves,
Moi, pris par mes photos et clichés,
Toi, sur ton smartphone, du monde coupé.

Nos chemins, en collision faussement,
Sous les éclats d’un rire, un moment,
Si cette blonde à la robe longue
Quarante ans de différence n’est point quelconque.

Accompagnée de ses parents en guide,
Ah, que j’aurais aimé un instant vide,
Pour fuir l’amour et la beauté féminine,
Pourquoi faut-il que le destin nous incline ?

Cupidon a raté sa flèche l’audacieux!
Quelques pas, souvenirs douloureux,
Un tourbillon d’éclats de rire éphémère,
Mais dans mon esprit, elle demeure entière.

Quelques secondes, et pourtant infinies,
Cette blonde en robe, souvenir qui luit,
Sur l’écran de ma mémoire en boucle,
Sa silhouette, un doux crépuscule.

Et pourtant, ces séductions légères,
N’étaient probablement qu’inventaire,
De sa part, un simple jeu d’instants,
Tandis que mon cœur battait plus grand.

Je doute fort qu’elle ait ressenti,
Ce que moi, pour elle, j’avais enfoui,
Dans cette rencontre inattendue,
Une nostalgie jamais connue.

La vie, en collisions délicates,
Dessine des rencontres hélas non ébauchées,
Dans le silence des pas qui s’éloignent,
Je garde en moi cette image, lointaine compagne.

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Dernière Ballade des Sablettes

Vingt-deux heures, ma valise préparée, au lieu de prendre ma douche et chercher le sommeil, je ressens comme un appel, un besoin de m’évader une dernière fois. Je pars flâner dans les Sablettes, une dernière fois.


Je m’apprête à quitter ces lieux, pourtant une envie persistante me pousse à capter une dernière poignée de Sablettes avant que la vie en Belgique ne m’engloutisse à nouveau. Voilà que je revisite ces lieux que j’ai hantés ces deux dernières semaines, j’observe la lune se glisser entre les toits, se voiler derrière un nuage, tandis que les voitures s’agitent sur le boulevard. Je me prépare à un dernier tour, un adieu ou peut-être un au revoir.


Au loin, les cris joyeux du parc d’attractions pour enfants résonnent toujours. Les lumières vives et colorées des manèges animent la nuit, transformant le ciel crépusculaire en un tableau vibrant de couleurs. Les enfants, leurs visages illuminés par l’excitation, tournent dans les tasses géantes ou montent et descendent sur le toboggan géant, leurs rires se mêlant à la mélodie mécanique des attractions. Les palmiers, silhouettes noires contre le bleu profond du ciel, ajoutent une touche d’exotisme à cette scène festive. Les réverbères brillent comme des étoiles terrestres, et la lune, pleine et mystérieuse, surveille ce ballet de lumières et de rires depuis les cieux.


Je marche vers l’embarcadère menant à Toulon, pour regarder une dernière fois cet endroit, espérant un jour pouvoir fouler de nouveau ce ponton. Ô Sablettes, je contemple une pleine lune, et moi, je suis empli de nostalgie. La vie ne fait pas de quartier mais elle offre aussi des cadeaux. Ces deux semaines en ont fait partie.
Devant moi, la rade de Toulon s’étend majestueusement, ses eaux tranquilles reflétant les lumières des quais et des bateaux amarrés. Les montagnes en arrière-plan se dessinent doucement dans la lumière tamisée du crépuscule. L’activité du port ajoute une dynamique discrète à la sérénité ambiante, avec ces bateaux qui vont et viennent, et les lumières qui dansent sur l’eau. Un paysage qui mêle harmonieusement la beauté naturelle et l’effervescence humaine, créant cette toile vivante et apaisante à la fois. Voilà un tableau de souvenirs et d’émotions qui restera gravé en moi, me rappelant la douceur et la richesse de ces moments passés aux Sablettes.


J’accomplis cette dernière balade de mes vacances, peut-être pour un adieu, peut-être pour un simple au revoir, qui sait ? Ô Sablettes, ô douce dame lune, combien avez-vous inspiré ma plume ? Dernier regard vers la baie de Toulon, où l’air est si frais, si doux. La baie, paisible et magnifiquement éclairée par les lueurs des villes côtières, offre un spectacle apaisant. Les montagnes au loin se découpent en ombres bleutées, et l’eau calme reflète les lumières scintillantes, créant un tableau presque irréel. Mon appareil photo en main, j’essaie encore une fois de capturer l’essence de ce lieu, mais comme un vin ramené du terroir, la saveur s’évapore parfois, une fois au logis.


Je termine presque ma marche le long de la grève, passant devant l’hôtel où le petit orchestre joue encore. Quelle nostalgie ! La lune éclaire magnifiquement la mer, de son éclat laiteux, et moi, je m’efforce de ne pas être amer. La plage, doucement baignée par la lumière de la lune, semble presque irréelle. Les vagues, légères et régulières, viennent lécher le sable avec une douceur apaisante. Au loin, les lumières des maisons se reflètent timidement sur l’eau, ajoutant une touche de vie à cette scène nocturne empreinte de sérénité. Le reflet de la lune trace un chemin lumineux sur l’eau, me guidant dans mes pensées et me rappelant la beauté simple et pure de ce moment.
Deux personnes apparaissent à quelques mètres de moi, échangeant des sourires complices. Leur présence apporte une touche de vie à cette scène nocturne empreinte de sérénité. Elles semblent partager un moment intime et joyeux, ajoutant une chaleur humaine à cette beauté naturelle. Au loin, les lumières des maisons se reflètent timidement sur l’eau, ajoutant une touche de vie à cette scène tranquille. Le reflet de la lune trace un chemin lumineux sur l’eau, me guidant dans mes pensées et me rappelant la beauté simple et pure de ce moment partagé entre nature et humanité.


J’ai vécu tant d’expériences intérieures dans ce cadre extérieur si charmant. J’en retiens des photos, des images, des textes et des chansons. Tout a un début, tout a une fin, et j’arrive à la conclusion de cet épisode.

Je m’engage sur le chemin intérieur de la cité balnéaire, retournant vers mon logement car demain, lever à 6h.
Tandis que je remonte la ruelle, une porte se ferme à côté de moi, symbolisant la clôture de cette période de vacances.