Catégories
L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Si j'étais Rimbaud ?

L’Évanessange

Ce soir, avant de clore mes paupières sur les tourments du jour,
J’ai levé les yeux vers le ciel et vu la lune, rougeoyante,
Tel un portail entrouvert sur un autre monde.
Une lumière douce mais vive, perçant la nuit noire,
Me rappelant cette blessure incandescente qui habite encore mon cœur,
Brûlé aux amours perdues.

Aujourd’hui, la chaleur accablante de l’été s’étend sur ce lit à moitié déserté,
Et dans cette solitude brûlante, le passé ressurgit, fidèle à son tourment.
Un autre lit, un autre été, il y a longtemps déjà,
Et je tente, une nouvelle fois, d’exorciser ce fantôme obstiné,
Ce spectre de vacuité, de libido non consommée qui, nuit après nuit, se glisse entre mes draps.

Ce manque qui me hante me rappelle un abîme plus ancien,
Une souffrance béante, une déchirure après tant d’autres,
Tandis que mes dérèglements, fidèles compagnons, reprennent leur danse morbide.
Incapable de vivre seul, incapable de rester uni,
Je me perds entre ces deux impossibles, écartelé, désuni.

Et voici que résonne en moi cette ouverture, Daho en tête,
Un ange évanescent, tombé du ciel en un doux mois de juin,
Pour disparaître en août, comme un rêve éteint.
Ô bel ange sauveur, futile interlude,
Toi qui m’as offert un instant de paradis pour me laisser choir,
Ne me laissant pour tout viatique que cette chanson,
Ce murmure de Daho et Keren Ann, qui me hante encore.

Aujourd’hui, alors que je ressasse ces ruptures amères,
Je me vois, tombé du ciel, abandonné mille fois,
Mais cette perte d’un ange évanescent,
Ah, celle-là, plus que toutes, laisse en moi une trace particulière.

Oh toi, l’Évanessange, fantôme éclatant de l’Anima ensorcelante,
Tu danses dans mes souvenirs tel un spectre de fumée,
Une illusion d’été qui ne laisse que des cendres froides derrière elle.
Lorsque tu t’effaces, une lune ronde et blanche prend ta place,
Veillant sur mes nuits solitaires.
Mais, sitôt que ton ombre se dissipe, le rouge s’invite,
Incandescent et cruel, rappel amer de la perle sacrifiée,
Ravie par la main de la sorcière.

Sache-le, je t’ai attendu, oui,
Avec cette patience désespérée de celui qui n’a pas goûté à l’interdit.
Et si je ne suis pas encore complètement libéré de ton envoûtement,
Sache aussi que mon âme s’est enfin tournée vers d’autres horizons.
Le parfum de tes amours perdues, jadis si enivrant,
Est devenu âcre, presque insupportable.
L’éternel féminin ne doit plus rimer avec ces étreintes empoisonnées,
Ces baisers corrompus par le mensonge et la trahison.

Aujourd’hui, ce n’est plus à toi, Évanessange déchu, que je m’adresse,
Mais à ce patron de tissus de mensonge, fibre sauvage, né des entrailles de l’animalité,
Qui a souillé mes relations, déformé mes passions.
Ce n’est plus dans l’ombre que je me cache et me réfugie
Mais dans le feu et la lumière de ma propre rédemption,
Forgeant mon destin avec l’acier trempé de la volonté,
Déterminé à laisser derrière moi ces amours maudites
Qui m’ont trop longtemps enchaîné.

L’Évanessange

L’Évanessange : Une Ode Verlaine en Rimbaud

Intro
Sous la lune rougeoyante,
Un cœur blessé se lamente,
Porte, sphère inconnues,
Amours à jamais perdues.

Couplet 1
L’été brûle mes draps désertés,
Fantômes du passé obstiné,
Vacuité, ces ébats non consommés,
Dans mes nuits se glissent, affamés.

Couplet 2
Abîmes anciens, souffrances béantes,
Dérèglements à la danse morbide,
Entre solitude et union fuyante,
Je me perds, âme liquide.

Refrain
Évanessange, cela fait trop de temps,
Que tu me déranges quand tes amours démangent,
Il est temps que cela change,
Que s’estompe ce visage aimant.

Couplet 3
Un ange tombé du ciel de juin,
S’évanouit en août, rêve éteint,
Paradis éphémère offert en vain,
Ne reste qu’un murmure, un refrain.

Couplet 4
Ruptures amères, mille abandons,
Mais cette absence, particulière,
Laisse une trace, une cicatrice fière,
Dans mon cœur en perdition.

Refrain
Évanessange, cela fait trop longtemps,
Que tu me hantes avec tes charmes changeants,
Il est temps que le vent tourne,
Que s’effacent ces atours en ristourne.

Pont
Oh toi, l’Évanessange !
Voilà ma revanche !

Couplet 5
Spectre évanescent, Anima ensorcelante,
Fumée dansante, illusion mordante,
Cendres froides d’un été délirant,
Lune blanche, nuits déchirantes.

Couplet 6
Ombre dissipée, rouge incandescent,
Cruel rappel, ma vie sacrifiée,
Mains ensorcelantes, perle jetée,
Sur mon cœur écorché, sanglant.

Refrain
Évanessange, temps démantelé,
Dérangement cosmique, amours étranglées,
Changement alchimique s’opère,
Ton visage : mirage évaporé.

Couplet final
Patron de mensonges, fibre sauvage hurlante,
Relations souillées, passions à la gorge,
Dans le feu et la lumière je forge,
Mon destin d’acier, volonté flamboyante.

Outro
Amours maudites, vils liens brisés,
L’Évanessange précipité,
Entre Verlaine et Rimbaud, je danse,
Libre enfin, dans cette nouvelle essence.

Adieu Evanessange.
C’est la mise au point finale !

Catégories
L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Mais où va-t-on ? - Indignation et rébellion

Patience ? C’est pas la saison !

Tout a commencé par une blague qui circule sur internet : « Je tente de cultiver la patience mais cela ne semble jamais la saison ». Cette phrase m’a tellement interpellé qu’elle m’a d’abord inspiré ce texte poétique.

Je tente de cultiver la patience mais cela ne semble jamais la saison


Dans le jardin aride de la vie moderne, cultiver la patience est devenu un défi de taille. Comme le dit si bien cette citation ironique : « J’essaie de cultiver ma patience, mais le problème, c’est que ce n’est pas la saison! » Cette phrase résume parfaitement le paradoxe auquel nous sommes confrontés : comment faire pousser une vertu délicate quand tout pousse à l’ivraie de l’impatience ?
Imaginez-vous, jardinier novice de l’âme, armé de la pelle de l’indulgence et du râteau de la résignation, tentant désespérément de faire germer les graines de la patience dans un sol envahi par les mauvaises herbes de l’impatience, arrosées de précipitation. Le climat émotionnel de notre époque ressemble à un été perpétuel, brûlant et caniculaire, où non seulement la chaleur dessèche nos efforts, mais où cette espèce de végétation indésirable et invasive prolifère à une vitesse alarmante, nourrie par les précipitations incessantes de l’urgence et de la hâte.
Notre société moderne, avec ses fast-foods, ses fast-lovers et ses fast-thinkers, a créé un véritable effet de serre émotionnel. Dans cette serre surchauffée, l’ivraie de l’impatience s’épanouit, étouffant les fragiles pousses de patience. Tout doit être consommé instantanément, les pensées doivent être express, et la réflexion posée est devenue aussi rare qu’une orchidée dans un champ de chardons. La patience, cette vertu d’antan, ressemble de plus en plus à une plante en voie d’extinction, luttant pour sa survie dans un environnement toujours plus hostile.
On pourrait presque imaginer la patience exposée dans un jardin botanique, avec une petite pancarte : « Ici survit difficilement la patience, espèce menacée au XXIe siècle par l’invasion des mauvaises herbes de l’impatience et les températures émotionnelles extrêmes. » Les visiteurs passeraient devant, jetant un regard distrait, pressés d’aller voir l’exposition sur les plantes carnivores de la productivité.
Pourtant, malgré cette chaleur accablante et ce sol envahi, nous continuons à planter nos graines d’espoir. Chaque tentative de cultiver la patience est comme un acte de résistance contre cette canicule ambiante et cette prolifération de l’impatience. Certes, nous récoltons souvent plus de coups de soleil que de fruits mûrs, plus de déceptions que de satisfactions. Chaque coup de pelle dans ce sol dur et chaque coup de râteau sur cette terre assoiffée et envahie est une leçon de botanique humaine, un rappel brutal que la vie n’est pas toujours un jardin zen bien entretenu.
Mais n’est-ce pas là le charme de l’existence ? Un peu de sécheresse, beaucoup de chaleur, et cette constante nécessité de s’adapter et de lutter contre les mauvaises herbes. Peut-être que le véritable défi du XXIe siècle est de redécouvrir cette patience, de la réacclimater comme une plante rare et précieuse capable de survivre dans des conditions extrêmes et de résister à l’invasion de l’impatience. Chaque petit acte de patience devient alors une goutte d’eau dans ce désert d’agitation, une promesse de fraîcheur dans la fournaise du quotidien.
Mais attention, car dans ce jardin hostile, même nos outils vertueux peuvent se retourner contre nous. On arrose certaines plantes avec attention, espérant voir éclore des roses de patience, on ratisse, on bine, mais nos espoirs se débinent sous le soleil implacable. Pouf ! Voilà qu’on se retrouve avec des chardons d’irritation ou, pire, des orties d’agacement qui nous piquent à travers nos gants de bonne volonté. C’est ainsi qu’on se prend des râteaux cachés dans les hautes herbes de cette jungle urbaine surchauffée, prêts à nous rappeler à quel point nos espoirs étaient naïfs. Un rendez-vous raté ? Râteau brûlant. Un malentendu avec un collègue ? Râteau desséché. Une dispute familiale ? Paf, voilà cette fois-ci la pelle qui s’abat sur notre tronche, nous laissant un peu plus groggy dans cette chaleur accablante.
Alors, continuons à manier nos outils avec malice, à supporter les coups de chaleur avec grâce, et à arracher inlassablement les mauvaises herbes de l’impatience pour faire pousser des fleurs de sagesse dans le terreau aride de nos expériences. Car qui sait ? Peut-être qu’un jour, en dépit de cette canicule permanente et de cette invasion tenace, nous découvrirons enfin une espèce rare de patience résistante à la chaleur et aux herbicides de la modernité, capable de fleurir même dans les moments les plus torrides de notre existence.
En attendant, gardons à l’esprit que ce qui compte, ce n’est pas d’avoir un jardin parfait, mais de continuer à le cultiver avec passion et un brin de folie. Après tout, même les cactus les plus robustes finissent par fleurir au milieu du désert, et la patience pourrait bien être cette plante succulente qui, contre toute attente, s’épanouira dans le jardin envahi de notre époque surchauffée, offrant une oasis de sérénité dans l’océan tumultueux de notre impatience collective.

La suite en chanson

Puis l’idée a continué à germer dans mon esprit, et ce qui n’était qu’une réflexion humoristique s’est transformé en une véritable chanson.

Dans ce morceau, je mets en scène un jardinier de l’âme, armé de sa pelle d’indulgence et de son râteau de résignation, qui tente désespérément de cultiver la patience dans un monde où tout pousse à l’impatience. Entre les fast-foods, les fast-lovers et les fast-thinkers, notre pauvre patience se retrouve en voie d’extinction, exposée comme une curiosité dans un jardin botanique.
À travers des métaphores jardinières et des jeux de mots, j’explore avec humour et ironie les défis de rester patient dans une société obsédée par la vitesse et l’immédiateté. Les couplets vous emmèneront dans un voyage rythmé par les coups de pelle et de râteau que nous réserve la vie, tandis que le refrain vous fera swinguer sur l’air de « Je cultive patience, où va-t-on ? »
Cette chanson est à la fois un clin d’œil à notre époque frénétique et une invitation à prendre le temps, à cultiver la patience malgré les conditions peu favorables. Qui sait ? Peut-être qu’en écoutant ce morceau, vous trouverez l’inspiration pour faire pousser quelques graines de patience dans le jardin de votre propre vie.
Je vous invite à écouter « La patience ? C’est pas la saison ! » sur ma chaîne YouTube [insérez le lien ici]. N’hésitez pas à partager vos impressions en commentaires et à diffuser la chanson si elle vous a plu. Après tout, la patience est peut-être contagieuse !
Bonne écoute et joyeux jardinage intérieur à tous !

Patience ? C’est pas la saison !
Catégories
L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Si j'étais Rimbaud ?

Des étincelles au creux des ombres

Embarquez pour un voyage visuel et sonore au cœur de la transformation humaine. Découvrez le clip « Des étincelles au creux des ombres », qui explore les profondeurs de l’âme face aux tempêtes de la vie.

Alliant rap poétique et images percutantes, ce clip vous entraîne sur une route sombre, droit vers un orage métaphorique. Chaque éclair, chaque coup de tonnerre dévoile une nouvelle facette de notre résilience et de notre capacité à nous réinventer.

Inspiré par l’alchimie des émotions, ce morceau affronte nos peurs les plus profondes pour en extraire une sagesse lumineuse. Des vers ciselés se mêlent à des rythmes hip-hop puissants, créant une symphonie urbaine qui parle à l’âme.

Que vous soyez en quête de sens, en pleine remise en question, ou simplement amateur de poésie urbaine, ce clip vous offrira une expérience unique. Préparez-vous à être transporté, transformé, et peut-être même transcendé.

« Des étincelles au creux des ombres » – Parce que chaque tempête porte en elle les graines d’un nouveau commencement.

Des étincelles au creux des ombres

Des étincelles au creux des ombres

Intro
À l’heure bleue, sur l’avenue si sombre
Roulant vers l’inéluctable, l’ombre
L’orage menace, massif, imposant
Nuages en armée, éclairs jaillissant

Couplet 1
Des éclairs fulgurants zèbrent la nuit de flammes
L’orage en furie, cette alchimie des âmes
Révèle l’or caché sous la fausse apparence
Vie, épreuve sacrée, distillant l’existence

Couplet 2
Dans le creuset du temps, nous sommes telles flammes
Incandescents d’épreuves, forgés par le doute
Les certitudes fondent, volutes évanouies
Sans retour ni chemin, dans la nuit qui déroute

Refrain
Dans l’œil du cyclone, la clarté la plus pure
Chaque coup de tonnerre, une métamorphose sûre
Traverser l’orage, accepter le changement
Chaque goutte lave les doutes, nouveau commencement

Couplet 3
Crises initiatiques, rites des temps anciens
Chaque goutte de pluie, un rite, un dessein
Nous passons, transmutés, dans le feu des cieux
Accueillant la tempête, l’œil ouvert, lumineux

Couplet 4
Là où l’angoisse murmure ses ombres froides
Se dresse le choix, clair comme une épée de jade
Plonger dans la peur ou saisir la clarté
Accueillir l’orage et se laisser transmuter

Refrain
Dans l’œil du cyclone, la clarté la plus pure
Chaque coup de tonnerre, une métamorphose sûre
Traverser l’orage, accepter le changement
Chaque goutte lave les doutes, nouveau commencement

Couplet 5
Accueillir la foudre, c’est boire l’élixir
De l’éveil des âmes, purifier le désir
Dans l’acceptation, l’alchimie opère
Les douleurs s’éteignent, l’esprit devient prospère

Couplet 6
Ainsi, l’orage n’est pas un chaos sans fin
Mais l’or des sages, éclat pur, parfum divin
Nous sommes les transmutés, enfants des cieux
D’un ciel orageux, nous émergeons radieux

Refrain
Dans l’œil du cyclone, la clarté la plus pure
Chaque coup de tonnerre, une métamorphose sûre
Traverser l’orage, accepter le changement
Chaque goutte lave les doutes, nouveau commencement

Outro
Les phares percent l’obscurité profonde
Chaque passage apporte un renouveau qui luit
L’âme se forge et se fait vagabonde
L’horizon s’éclaircit d’un destin qui reluit

Catégories
L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Si j'étais Rimbaud ?

Ma mère amère à la mer

C’était l’époque où je menais ma mère amère,
Vers la mer sa lubie, telle un bateau ivre,
Bercée par les vapeurs éthyliques de son verbe austère,
Saint-Coulomb, terre d’alchimie, Léo Ferré s’enivre,
Les marées en or, ses vers en tumultes, il transmute,
Sur l’île Du Guesclin, ses rêves doux, il sculpte.

Mais pour moi, la mer, fut élixir d’évasion,
Des marées mercurielles de ma mère, cette prison,
Elle, muse d’une autre tempête, intime, douleur,
Moi, je fuyais la veuve noire, cette sombre lueur.
En chaque grain de sable, une lutte désespérée,
Contre l’emprise funeste, des illusions dissipées.

Mon père, tel l’alchimiste, lavait la vaisselle,
Chaque assiette, un creuset, chaque verre, une chandelle,
Dans les bulles savonneuses, il cherchait la pierre,
Philosophale, purifiant ses déceptions d’hier.
Moi, je le suivais, espérant la même magie,
L’eau de vaisselle en or, une lueur, une alchimie.

Et sur la plage, avec ma fille, le cerf-volant s’élève,
Symbolisant la hauteur, l’esprit qui s’élève.
Trouvant en l’oiseau de toile ce recul volatile,
Balançant ma tristesse, loin de ce creux funeste et futile.
Les vagues murmuraient des secrets dorés,
Chant des mouettes, symphonie d’un soir bleu-été.

« Ô saisons, ô châteaux, » je murmurais, ému,
Face à la mer, l’infini des possibles entrevus.
Chaque coucher de soleil, une promesse de renouveau,
Dans l’eau salée, l’âme lavée, un éternel vœu.
Aujourd’hui, je repense à ces instants de lumière,
Les clés de l’alchimie, offertes par cette mer, l’éternité entière.

Dans le grand athanor de mes souvenirs, je forge
Un nouvel être, transmutant le plomb en or.
Je suis devenu l’autre, l’alchimiste de ma vie,
Transformant ma douleur en vers, en mélodie.

Ma mère amère à la mer

Ma mère amère à la mer

Intro musicale

Couplet 1
C’était l’époque où je menais ma mère amère,
Vers la mer sa lubie, telle un bateau ivre,
Bercée par les vapeurs éthyliques de son verbe austère,
Saint-Coulomb, terre d’alchimie, Léo Ferré s’enivre,
Les marées en or, ses vers en tumultes, il transmute,
Sur l’île Du Guesclin, ses rêves doux, il sculpte.

Refrain
Sur les plages de Saint-Coulomb, l’infini bêle
Comme des moutons de sable quand la mer m’appelle
Ma mère, ce bateau ivre, dérive au loin
Mon attention s’échappe de ses râles, enfin

Couplet 2
Mais pour moi, la mer, fut élixir d’évasion,
Des marées mercurielles de ma mère, cette prison,
Elle, muse d’une autre tempête, intime, douleur,
Moi, je fuyais la veuve noire, cette sombre lueur.
En chaque grain de sable, une lutte désespérée,
Contre l’emprise funeste, des illusions dissipées.

Refrain
Sur les plages de Saint-Coulomb, l’infini bêle
Comme des moutons de sable quand la mer m’appelle
Ma mère, ce bateau ivre, dérive au loin
Mon attention s’échappe de ses râles, enfin

Couplet 3
Mon père, tel l’alchimiste, lavait la vaisselle,
Chaque assiette, un creuset, chaque verre, une chandelle,
Dans les bulles savonneuses, il cherchait la pierre,
Philosophale, purifiant ses déceptions d’hier.
Moi, je le suivais, espérant la même magie,
L’eau de vaisselle en or, une lueur, une alchimie.

Refrain
Sur les plages de Saint-Coulomb, l’infini bêle
Comme des moutons de sable quand la mer m’appelle
Ma mère, ce bateau ivre, dérive au loin
Mon attention s’échappe de ses râles, enfin

Pont musical

Couplet 4
Et sur la plage, avec ma fille, le cerf-volant s’élève,
Symbolisant la hauteur, l’esprit qui s’élève.
Trouvant en l’oiseau de toile ce recul volatile,
Balançant ma tristesse, loin de ce creux funeste et futile.
Les vagues murmuraient des secrets dorés,
Chant des mouettes, symphonie d’un soir bleu-été.

Refrain
Sur les plages de Saint-Coulomb, l’infini bêle
Comme des moutons de sable quand la mer m’appelle
Ma mère, ce bateau ivre, dérive au loin
Mon attention s’échappe de ses râles, enfin

Couplet 5
« Ô saisons, ô châteaux, » je murmurais, ému,
Face à la mer, l’infini des possibles entrevus.
Chaque coucher de soleil, une promesse de renouveau,
Dans l’eau salée, l’âme lavée, un éternel vœu.
Aujourd’hui, je repense à ces instants de lumière,
Les clés de l’alchimie, offertes par cette mer, l’éternité entière.

Refrain
Sur les plages de Saint-Coulomb, l’infini bêle
Comme des moutons de sable quand la mer m’appelle
Ma mère, ce bateau ivre, dérive au loin
Mon attention s’échappe de ses râles, enfin

Outro
Dans le grand athanor de mes souvenirs, je forge
Un nouvel être, transmutant le plomb en or.
Je suis devenu l’autre, l’alchimiste de ma vie,
Transformant ma douleur en vers, en mélodie.

Fin

Catégories
L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Mais où va-t-on ? - Indignation et rébellion

Les psychopathes au pouvoir !

Chanson sarcastique du jour : Les Psychopathes au pouvoir.
Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé serait purement fortuite et involontaire.

Intro
Approchez Messieurs, approchez Mesdames !
Venez vous faire croquer, corps et âmes,
Par les psychopathes, rois du royaume !
Leur festin commence, sentez les arômes.

Couplet 1
Messieurs, mesdames, bienvenue dans le grand bal,
Où les rois sont des fous, des dangers en costard,
Ils sourient, ils charment, mais derrière leurs mâchoires,
Cachent des crocs affûtés, des cerveaux de chacals.

Refrain
Oh la la, quel joli monde en folie,
Où les psychopathes jouent des symphonies,
Leurs mélodies douces cachent des harmonies,
De manipulations et de tyrannies.

Couplet 2
Regardez donc ces chefs, si beaux, si éloquents,
Leur charme superficiel, leur confiance éclatante,
Mais leur cœur est de pierre, et leur âme défaillante,
Leurs décisions tranchantes, sans une once de tourments.

Refrain
Oh la la, quel joli monde en folie,
Où les psychopathes jouent des symphonies,
Leurs mélodies douces cachent des harmonies,
De manipulations et de tyrannies.

Couplet 3
Ces rois ont bien appris les leçons de l’histoire,
Du Prince de Machiavel, ils ont fait leur grimoire,
Manipuler, tromper, devient leur art de vivre,
Leur pouvoir se nourrit des âmes qu’ils enivrent.

Refrain
Oh la la, quel joli monde en folie,
Où les psychopathes jouent des symphonies,
Leurs mélodies douces cachent des harmonies,
De manipulations et de tyrannies.

Pont
Un sourire de requin, une poignée de main glacée,
Des promesses en l’air, des discours sans vérité,
Ils exploitent les crises avec morbidité,
Et leurs succès se bâtissent sur notre naïveté.

Couplet 4
Les études sont claires, les chiffres ne mentent pas,
Cinq pour cent des adultes, et bien plus en haut lieu,
Douze pour cent des chefs, cela donne l’effroi,
Le pouvoir attire les loups, les démons ambitieux.

Refrain
Oh la la, quel joli monde en folie,
Où les psychopathes jouent des symphonies,
Leurs mélodies douces cachent des harmonies,
De manipulations et de tyrannies.

Outro
Alors méfions-nous bien des masques et sourires,
Car derrière chaque ange peut se cacher un vampire,
Gardons toujours à l’esprit, dans notre douce folie,
Que les psychopathes règnent, piétinant la vie.

Catégories
L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Rencontres de voyages et de hasards

Terre Blanche : Un Écrin de Beauté en Ligurie

Terre Blanche, niché à Arcagna Dolceacqua IMPERIA est un lieu d’Italie où la nature et l’histoire s’entrelacent pour offrir une expérience unique. Pour y accéder, il faut emprunter une route sinueuse et étroite, presque à flanc de colline, qui ajoute à l’attrait pittoresque et sauvage de ce domaine. Chaque virage de cette montée dévoile des panoramas à couper le souffle, faisant de l’arrivée une aventure en soi.
Une Promenade Poétique à Terra Biancha
Au Pied de la Colline
En arrivant à Terre Blanche, vous êtes accueillis par des vignobles luxuriants et des oliveraies centenaires. Le sol, parsemé de vignes verdoyantes, exhale des parfums de terre et de végétation méditerranéenne. Les murs en pierre des maisons historiques restaurées se fondent harmonieusement dans le paysage, témoins silencieux d’un passé riche et vibrant. Ici, chaque pierre raconte une histoire, et chaque détail semble murmurer des secrets anciens.
L’Ascension vers le Sommet
En montant plus haut, la route serpente à travers les vignobles, chaque tournant offrant une nouvelle perspective sur la vallée en contrebas et la mer étincelante à l’horizon. Les oliviers, avec leurs troncs noueux et leurs feuilles argentées, bordent le chemin, créant des jeux d’ombre et de lumière sous le soleil doré. Le chant des cigales accompagne vos pas, ajoutant une touche musicale à cette promenade bucolique.
Vue Panoramique au Sommet
Arrivé au sommet, la vue est à couper le souffle. À l’est, les montagnes verdoyantes de la Ligurie se déploient, ondulant doucement vers le ciel. Les terrasses de vignes s’étendent à perte de vue, leurs rangées bien ordonnées formant un tableau vivant de l’agriculture traditionnelle de la région. À l’ouest, la mer Méditerranée scintille sous le soleil, un bleu infini qui contraste magnifiquement avec le vert des collines et le gris argenté des oliviers.
Les Bâtiments Historiques
En regardant vers les bâtiments historiques et anciens du domaine, on voit des maisons en pierre, restaurée avec soin, offrant un refuge paisible et confortable. Les appartements autonomes sont décorés avec goût, alliant le charme rustique du passé au confort moderne. Depuis les terrasses, vous pouvez savourer un verre de vin local tout en admirant le coucher du soleil, la lumière dorée inondant la vallée et les vignobles environnants.
L’Art de Vivre à Terre Blanche
Terre Blanche n’est pas seulement un lieu, c’est un art de vivre. Le domaine célèbre la tradition vinicole de la région depuis 1870, produisant des vins qui capturent l’essence des cépages liguriens. En vous promenant dans les vignobles, vous pouvez ressentir la passion et le savoir-faire qui animent chaque bouteille de vin produite ici.
Conclusion
En séjournant à Terre Blanche, vous vous offrez une immersion totale dans la beauté brute et authentique de la Ligurie. Que ce soit en explorant les vignobles, en admirant les vues panoramiques depuis le sommet, ou en savourant le confort des appartements typiques, chaque moment passé ici est une invitation à la contemplation et à la sérénité. Terre Blanche est un lieu où la nature, le vin et l’hospitalité se conjuguent pour créer des souvenirs impérissables, un lieu où le temps semble suspendu, loin de l’agitation du monde moderne.

Ballade pour Terra Bianca

Ballade pour Terra Bianca

Intro
Terre Blanche, écrin de beauté
Ligurie, terre de volupté

Couplet 1
Sur la route sinueuse, je m’élance
Vers Terra Bianca, promesse d’excellence
Chaque virage dévoile un nouveau tableau
La nature s’éveille, quel spectacle si beau

Couplet 2
Au pied de la colline, les vignes s’étirent
L’air vibrant de chaleur, les parfums m’attirent
Les pierres anciennes murmurent leurs secrets
Dans ce jardin d’Éden, le temps s’est arrêté

Refrain 1
Terra Bianca, entre ciel et terre
Suspendus dans l’éternité
Terra Bianca, mystère et lumière
Beauté et sérénité

Couplet 3
L’ascension commence, une odyssée des sens
Oliviers tourmentés, ombres qui dansent
Le chant des cigales rythme mes pas
Le souffle du vent caresse mon bras

Couplet 4
Au sommet enfin, ô vue sublime
Les montagnes s’élancent vers la cime
La Méditerranée brille à l’horizon
Entre deux infinis, Terra Bianca est notre maison

Refrain 2
Terra Bianca, entre ciel et mer
Suspendus dans l’immensité
Terra Bianca, lumière et mystère
Beauté et félicité

Couplet 5
Les demeures ancestrales nous accueillent
Le temps s’arrête, les sens s’éveillent
De la terrasse, le soleil embrase la vallée
Les vignobles s’enflamment, beauté révélée

Couplet 6
Le vin coule, nectar des dieux
Chaque gorgée nous rapproche des cieux
Communion avec cette terre bénie
Poème liquide, éloge de la Ligurie

Refrain 3
Terra Bianca, entre terre et cieux
Suspendus hors du temps
Terra Bianca, grâce des dieux
Beauté, enchantement

Couplet 7
Loin du tumulte et du monde vulgaire
L’âme retrouve sa patrie première
Bercée par la nature en son expression
La plus pure, la plus sublime émotion

Couplet 8
Terra Bianca n’est pas un simple lieu
Mais une expérience qui nous rend heureux
Ici, la beauté règne en maître absolu
Dans cet écrin divin, le temps est suspendu

Refrain final
Terra Bianca, entre rêve et réel
Suspendus dans l’éternité
Terra Bianca, grâce immortelle
Beauté et sérénité
Terra Bianca, notre paradis
Suspendus hors du temps
Terra Bianca, jardin béni
Beauté, ravissement

Outro
Terre Blanche, écrin de beauté
Ligurie, notre éternité

Catégories
Les essais de Pascal Rivière Rencontres de voyages et de hasards

San Remo, Mélodie de Contrastes

Couplet 1
Sous le soleil de San Remo
Les rues s’écrasent, implacables
Dans les ruelles, l’ombre est cadeau
Fraîcheur fugace, inoubliable


Couplet 2
Les fontaines chantent le temps
Une mélodie inlassable
Passé, présent, coexistant
Dans un silence palpable


Refrain 1
San Remo, ville aux mille visages
Entre ombre et lumière, tu danses
Mélodie de contrastes, tu nous enlaces
Dans ta beauté, dans tes nuances


Couplet 3
Le bruit des chantiers déchire l’air
Dissonance dans l’écho antique
Les marteaux-piqueurs font la paire
Avec une splendeur mythique


Couplet 4
Des rues commerçantes animées
Au calme absolu, quelques pas
Volets clos, témoins du passé
Le tourisme change de tracas


Refrain 2
San Remo, ville aux mille mystères
Entre joie et mélancolie
Ta mélodie complexe, on la respire
Dans chaque rue, chaque parfum fleuri


Couplet 5
Le Casino observe, impassible
Les foules qui vont et qui viennent
Sa grandeur d’antan, invisible
Ne brille plus comme autrefois


Couplet 6
La Pigna murmure ses secrets
Sur les plages, une autre chanson
Corps bronzés, cris d’été
L’insouciance donne le ton


Refrain 3
San Remo, cité des fleurs et des rêves
Entre désertion et cohue
Ta partition unique s’élève
Dans chaque pierre, chaque avenue


Couplet 7
L’eau des fontaines offre un répit
La brise marine caresse
Dans la chaleur de l’après-midi
Un souffle de vie, une promesse


Couplet 8
Les parfums se mêlent dans l’air
Fleurs, mer et cuisine dansent
San Remo, indifférente et fière
Trace son chemin en silence


Refrain final
San Remo, mélodie de contrastes
Entre passé et avenir tu vibres
Chaque paradoxe est une note qui éclate
Dans ton harmonie libre

Catégories
Les essais de Pascal Rivière Mais où va-t-on ? - Indignation et rébellion

Yaka raser gratis

Merci à un ami. Suite à son post sur FB, l’inspiration a chauffé ! J’ai vu rouge au propre comme au figuré !
« Yaka Raser Gratis » est né !


Intro
Bienvenue dans le cirque du désastre,
Où le fric est roi et l’humain, paillasse.
La marée noire idéologique s’étale,
Populisme, extrême droite, néolibérale.
Tous complices d’un système qui s’effondre,
Pendant qu’on vous fait croire que c’est l’ordre.

Couplet 1
Le temps passe, cynique et arrogant,
Et nous, masse de pantins déambulant,
Traînons nos ombres dociles,
Dans ce néant mercantile.

Couplet 2
En ces temps pourris, le mécontentement explose,
Le populisme s’installe, une farce grandiose.
Capitalisme jubile, néolibéraux en transe,
Extrême droite en prime, quelle belle alliance !
[Refrain]
On rase gratuit, yaka yaka, youpi hourra,
On rase détruit, yaka tacatacata, houlala.
On broie l’esprit, yaka yaka, sans état d’âme,
On brise les vies, yaka tacatacata, c’est le programme.

Couplet 3
Derrière le grand guignol politique,
Toujours la même logique cynique :
On endette, on enchaîne, on rationalise,
Le budget saigne, le personnel agonise.


Couplet 4
Si vous galérez, ce n’est pas nous, voyez-vous,
C’est la faute à ceux qui n’ont plus rien du tout !
À droite toute, mes amis, fonçons dans le mur,
C’est moins douloureux quand on va à la dure.


Refrain
On rase gratuit, yaka yaka, youpi hourra,
On rase détruit, yaka tacatacata, houlala.
On broie l’esprit, yaka yaka, sans état d’âme,
On brise les vies, yaka tacatacata, c’est le programme.


Couplet 5
Ne soyez surtout pas trop malins,
Les médias vous rendront crétins.
Saignons l’éducation et la culture,
Formons des esclaves, c’est le futur !


Couplet 6
La nature ? On s’en fout royalement,
Remplir nos poches, c’est plus important.
Bientôt, nous ne serons que quelques-uns,
Riches et crétins, glissant vers la fin,
Jubilant dans notre linceul doré,
Pour cette apocalypse tant espérée !

Refrain
On rase gratuit, yaka yaka, youpi hourra,
On rase détruit, yaka tacatacata, houlala.
On broie l’esprit, yaka yaka, sans état d’âme,
On brise les vies, yaka tacatacata, c’est le programme.

Outro
La marée noire idéologique recule,
Laissant derrière elle un monde qui brûle.
Capitalisme, populisme, extrême droite,
Tous noyés dans leur propre maladresse.
Le temps passe, implacable,
Et nous, survivants improbables,
Contemplons les ruines de leur empire,
Dans ce vaste néant, enfin libres de respirer.

Catégories
Avec Philosophie L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Au fil du cerveau lent

Dans un monde en perpétuelle accélération, cette chanson est une invitation à ralentir et à redécouvrir la sagesse de la lenteur. Alliant les rythmes du reggae à la poésie, « Cerveau Lent » nous emmène dans un voyage introspectif où prendre son temps devient un art de vivre.
À travers des métaphores évocatrices – une feuille portée par le vent, un cerf-volant s’élevant dans les airs, une rivière contournant les obstacles – cette chanson célèbre la beauté de la contemplation et la force tranquille de la patience.
« Cerveau Lent » nous rappelle que parfois, c’est en prenant de la hauteur et en observant le monde avec recul que l’on trouve la vraie liberté. Elle nous encourage à embrasser notre rythme naturel, à voir au-delà des apparences et à découvrir la richesse cachée dans chaque instant.

Au fil du cerveau lent

Couplet 1
Dans ce monde qui court, où tout va trop vite
J’ai choisi la lenteur, j’ai quitté la piste
La sagesse se cache dans les moments qui durent
Quand on prend le temps, on voit au-delà des murs

Couplet 2
Mon esprit est léger, comme une feuille au vent
Je ne lutte plus, je flotte simplement
De haut, je vois clair, tout est en connexion
La lenteur m’offre une nouvelle vision

Refrain
Je prends de la hauteur, j’ai le cerveau lent
Je me laisse porter par le vent
Au lieu de lutter contre les éléments
Je choisis la paix et le recul, tout simplement

Couplet 3
Au fil du cerveau lent, je m’élève dans l’air
J’observe le monde, ses joies et ses misères
Plus besoin de courir, de forcer le destin
La lenteur me guide vers un meilleur chemin

Couplet 4
Tel le cours d’une rivière face à l’obstacle
Je contourne en douceur, c’est pas un miracle
L’eau m’enseigne la souplesse et la patience
Dans la lenteur je trouve ma résilience

Refrain
Je prends de la hauteur, j’ai le cerveau lent
Je me laisse porter par le vent
Au lieu de lutter contre les éléments
Je choisis la paix et le recul, tout simplement

Couplet 5
J’embrasse le présent, chaque instant est précieux
La contemplation remplace l’agitation, c’est mieux
Dans la profondeur, je trouve la vérité
Que la vitesse efface et finit par cacher

Couplet 6
Avoir le cerveau lent, c’est une bénédiction
Ça ouvre les yeux sur toutes les connexions
Dans cette sérénité, je découvre enfin
La vraie nature de ce qui fait l’humain

Refrain
Je prends de la hauteur, j’ai le cerveau lent
Je me laisse porter par le vent
Au lieu de lutter contre les éléments
Je choisis la paix et le recul, tout simplement

Catégories
Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Perdu en Brocéliande

Cette chanson est issue de mes poèmes maudits où j’avais tenté de mettre en texte une visite complètement ratée de la forêt de Brocéliande.

Pour renouveler la veine, j’ai préférer imaginer un touriste qui avait un peu forcé sur les produits spiritueux locaux plutôt que sur la spiritualité ambiante.

La chanson tient plus d’une plaisanterie musicale que d’autre chose.

Voici le texte :

Hic ! Hou! Oh la la !

Refrain :
J’ai trop bu, je suis perdu En Brocéliande Les crêpes et le chouchen M’ont jeté dans la tourmente

Couplet 1 :
Je cherchais la fontaine De Barenton la belle J’ai trébuché sans peine Sur ses pierres rebelles

Refrain :
J’ai trop bu, je suis perdu En Brocéliande Les crêpes et le chouchen M’ont jeté dans la tourmente

Couplet 2 :
Un druide en colère M’a jeté un sort noir La forêt est un mystère Je n’y vois que du noir

Refrain :
J’ai trop bu, je suis perdu En Brocéliande Les crêpes et le chouchen M’ont jeté dans la tourmente

Couplet 3 :
Un chevalier étrange Sur un éléphant rose Me poursuit, c’est bizarre Quelle métamorphose !

Refrain :
J’ai trop bu, je suis perdu En Brocéliande Les crêpes et le chouchen M’ont jeté dans la tourmente

Couplet 4 :
Merlin, viens à mon aide Sors de ton long sommeil Viviane te possède Moi, je perds mon éveil

Refrain :
J’ai trop bu, je suis perdu En Brocéliande Les crêpes et le chouchen M’ont jeté dans la tourmente

Couplet 5 :
Les panneaux sont des fougères Les fées sont des grenouilles Ma tête est légère Et mon esprit gazouille

Refrain :
J’ai trop bu, je suis perdu En Brocéliande Les crêpes et le chouchen M’ont jeté dans la tourmente

Couplet 6 :
À Château de Comper J’ai cherché des trésors Mais à Néant-sur-Yvel Tout n’était que décor

Refrain :
J’ai trop bu, je suis perdu En Brocéliande Les crêpes et le chouchen M’ont jeté dans la tourmente

Final :
J’ai trop bu, je suis perdu En Brocéliande Que quelqu’un me ramène À la crêperie, que diantre !