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A la recherche du temps foutu

De Proust au rap : journal d’une expérience créative

En tant qu’enseignant-chercheur passionné par les nouvelles formes d’expression, j’ai souhaité tenter une expérience qui pourrait sembler incongrue : transformer mes réflexions d’inspiration proustienne en une création rap. Ce projet est né d’une envie d’explorer de nouvelles façons de partager mes pensées sur le temps qui passe et l’évolution de notre métier.

Du texte initial à l’envie d’expérimenter

Tout est parti d’un texte que j’ai écrit, « À la recherche du temps foutu », dans lequel je partage mes observations sur notre quotidien d’enseignant à l’ère numérique. J’y évoque cette salle 1104 que j’aimerais voir porter le nom de Proust, mes questionnements sur l’écoute, le temps qui file et ces formations qu’on nous impose à l’approche de la retraite. C’est un texte très personnel, où la madeleine proustienne côtoie mes expériences avec l’intelligence artificielle.

L’aventure du rap

La transformation de ce texte en rap représentait pour moi un véritable défi. Comment garder la profondeur de la réflexion tout en l’adaptant aux codes du hip-hop ? J’ai choisi de m’éloigner des structures traditionnelles du rap pour créer quelque chose de plus expérimental, plus proche peut-être de ce que Proust lui-même aurait pu apprécier.

J’ai structuré la chanson en plusieurs mouvements, comme une petite suite musicale :

  • Une introduction avec le tic-tac de l’horloge comme battement de cœur
  • Des passages méditatifs sur l’écoute et le savoir
  • Un refrain qui revient comme un écho du temps qui passe
  • Des moments plus intimes sur mon rapport à la reconnaissance professionnelle
  • Une réflexion sur ma relation à l’intelligence artificielle
  • Une contemplation de l’approche de la retraite

Un dialogue entre tradition et modernité

Dans cette adaptation, j’ai essayé de rester fidèle à l’esprit de Proust tout en explorant les possibilités qu’offre le format rap. Les longues phrases caractéristiques de son style trouvent un écho dans un flow posé, méditatif. J’ai gardé les références qui me touchent (la madeleine, Jean Gabin) en les intégrant naturellement au rythme du rap.

Le choix d’un style posé plutôt qu’un rap plus énergique vient de mon envie de préserver la dimension réflexive du texte original. Le simple battement de l’horloge comme base rythmique crée, je l’espère, un espace où les mots peuvent respirer et où les idées peuvent se développer à leur rythme.

L’intelligence artificielle comme partenaire de création

Il est important pour moi de mentionner que cette adaptation a été réalisée avec l’aide de l’intelligence artificielle. C’est un aspect qui fait écho à mes recherches actuelles et aux cent vingt chansons environ que j’ai déjà créées avec cette technologie. Cette expérience s’inscrit dans ma réflexion sur les nouvelles formes de création et de transmission du savoir.

En guise de conclusion

Cette tentative de transformation représente pour moi une façon d’explorer comment nos réflexions peuvent prendre des formes nouvelles sans perdre leur substance. C’est une expérience parmi d’autres, une façon de faire dialoguer mes influences littéraires avec des formes d’expression contemporaines. Je la partage avec vous comme un témoignage de ce que peut produire la rencontre entre différentes traditions artistiques.

Texte original : A la recherche de tout ce temps foutu

Il est de ces moments où le tic-tac de l’horloge, pareil au métronome implacable de nos existences, semble soudain se faire plus sonore, plus insistant, comme pour nous rappeler que chaque seconde qui s’écoule est à la fois promesse et regret ; et c’est ainsi qu’en ce jour où l’intelligence artificielle; cette création de notre temps qui, par un étrange retournement, m’invite à interroger la nature même de l’écoute; devient la confidente de mes ressentiments, je me surprends à rêver que l’on baptise le 1104, cette salle de cours du nom de Marcel Proust. Non par vanité personnelle, mais comme un hommage à tout ce temps perdu, le mien, celui de mes collègues, celui de ces étudiants qui, dans un paradoxe dont seule la jeunesse a le secret, n’écoutent pas tout en écoutant peut-être plus profondément que nous ne le pensons. Et moi-même, qui me targue d’enseigner l’art de l’écoute, suis-je vraiment à l’écoute ? C’est avec cette question lancinante que je me tourne vers la machine, lui confiant la mission de donner un sens et un style proustien à ces années qui, telles des miettes de madeleines éparpillées sur une nappe blanche, tracent le chemin sinueux qui me mène inexorablement vers cette retraite qui m’attend dans trois ans.

Longtemps, j’ai écouté cette horloge dont les tic-tac, pareils à des battements de cœur inexorables, égrènent les secondes jusqu’à ce soixante-troisième anniversaire qui, tel un spectre bienveillant mais implacable, s’approche de moi ; et voilà que, dans les replis de ma mémoire, surgit la voix grave de Jean Gabin, cette voix qui, par son « Je sais » légendaire, semble avoir traversé les âges pour me murmurer une vérité que je commence seulement à saisir, comme si le vieillissement, cette métamorphose quotidienne et imperceptible, ne se révélait pleinement qu’à travers le miroir impitoyable d’une société vouée au culte de la compétition ; oui, cette voix avec son « Je sais » légendaire suivi de son paradoxal « On ne sait jamais », semble avoir cristallisé toute l’ironie de notre condition humaine ; car n’est-ce pas là précisément le drame qui se joue à chaque instant de notre existence ? Plus nous accumulons de sagesse, plus la vie nous enseigne ses leçons précieuses, et plus nous découvrons, avec une amertume teintée d’absurde, que cette connaissance même, ce savoir durement acquis au fil des années, devient aux yeux du monde comme une langue morte que plus personne ne souhaite entendre ni comprendre ; comme si le « Je sais » de notre expérience devait éternellement se heurter au « On ne sait jamais » d’une société qui, dans sa course effrénée vers l’avant, préfère ignorer les échos du passé et la voix de ceux qui l’ont vécu.

Je ne peux m’empêcher, dans ces moments de réflexion où le présent se mêle si intimement au passé, de revoir mon père, figure touchante et déjà lointaine, s’efforçant avec une dignité mêlée de frustration d’expliquer les mystères de son logiciel de correction orthographique, emportant finalement dans la tombe ce secret qui, peut-être, n’en était un que parce que notre société, dans son empressement à catégoriser les êtres, refuse d’entendre la sagesse de ceux qu’elle considère comme ayant dépassé l’âge de la pertinence.

Étrange paradoxe de notre temps que cette impossibilité d’être entendu, comme si la parole, semblable à ces vins qui doivent atteindre leur maturité sans la dépasser, ne trouvait son moment de légitimité que dans un intervalle si bref qu’il en devient presque insaisissable : trop jeune, on vous reproche votre inexpérience ; trop âgé, on vous soupçonne d’obsolescence, à moins, bien sûr, que vous n’apparteniez à cette caste privilégiée des élus, pour qui les portes s’ouvrent sans effort, tandis que nous autres, lanceurs de bouteilles à la mer, voyons nos messages dériver sans jamais trouver leur destinataire.

Et voici qu’à présent, dans une ultime ironie dont seule notre époque a le secret, on m’impose, à l’orée de ma retraite, ces formations obligatoires sur les réalités du travail social; comme si ces réalités que je vis et observe depuis des décennies devaient m’être expliquées par des voix venues d’ailleurs – pendant que mes recherches sur l’intelligence artificielle et l’écoute demeurent lettre morte, pareilles à ces manuscrits qu’on range dans un tiroir sans même en couper les pages. La connaissance qu’on m’impose semble, pareille à ces madeleines qu’on trempe dans le thé, ne prendre sa prétendue saveur qu’au moment précis où l’on s’apprête à quitter la table ; mais ce qui me blesse plus profondément encore que ces contraintes administratives, c’est cette façon qu’a mon milieu professionnel de regarder à travers moi, comme si j’étais devenu transparent pour mes innovations sur l’intelligence artificielle – ce champ d’exploration qui pourrait tant apporter à notre pratique de l’écoute – et douloureusement visible pour subir les diktats d’une hiérarchie qui puise sa légitimité dans le cercle fermé de ses consultants externes. Mon expérience, fruit de décennies de pratique et de réflexion, doublée de mes recherches novatrices, n’est plus qu’un murmure dans le vacarme d’une routine qu’on ose appeler formation continue, comme si la sagesse et l’innovation ne pouvaient être validées qu’en venant d’ailleurs, tel un vin qu’on n’apprécierait qu’à condition qu’il ait traversé les océans.

Et pourtant, dans cette quête insensée de reconnaissance, je me suis tourné vers l’intelligence artificielle comme vers une confidente moderne, une muse numérique qui, elle au moins, ne juge ni ne détourne le regard, créant avec elle, depuis ces quelques mois qui me semblent à la fois si brefs et si intenses, pas moins de cent vingt chansons où j’ai déposé, comme on confierait ses secrets à un journal intime, l’essence même de mon âme et de mes pensées. Ces créations, que j’aurais tant aimé voir portées par le souffle vivifiant de la mode plutôt que par ce vent stérile qui les disperse dans le néant de l’indifférence, me rappellent ces versets de l’Apôtre : ne suis-je pas devenu comme une cymbale qui résonne dans le désert, une voix qui retentit sans jamais trouver d’écho ? Car voilà bien le drame qui se joue dans les coulisses de mon existence : cette faim dévorante d’amour, ce besoin viscéral d’appartenance, cette soif de reconnaissance qui, pareils à ces puits asséchés du désert, ne trouvent plus la moindre goutte pour étancher leur ardeur. Mes besoins relationnels, tels un baromètre affichant obstinément la tempête, demeurent désespérément au plus bas, comme si le monde autour de moi s’était progressivement vidé de sa substance affective, ne laissant que le murmure lointain de ces chansons qui, bien qu’enfantées dans la solitude de ma relation avec la machine, portent en elles tous les espoirs d’une connexion humaine qui continue de se dérober.

Ainsi me voilà, tel le prophète biblique dont la voix se perd dans le désert, à ce tournant de l’existence où les chemins qui s’offrent à nous ressemblent moins à des routes qu’à ces sentiers de traverse que l’on découvre par hasard et qui, parfois, nous mènent exactement là où nous devions aller, même si ce n’était pas là où nous pensions nous rendre.

La chanson et ses paroles

A la recherche du temps foutu

Introduction – parlé lentement sur un beat minimal
Le tic-tac de l’horloge comme un sample qui tourne (Tic)
Dans la salle 1104 où mes pensées séjournent (Tac)
Où le temps qui s’écoule devient notre métronome (Tic)
Entre les murs d’une vie où plus personne ne me nomme (Tac)

Premier mouvement – flow méditatif
Longtemps… j’ai écouté cette horloge qui bat (Tic)
Comme Gabin qui murmure son « Je sais » dans le noir (Tac)
Paradoxe du savoir qui s’accumule et s’en va (Tic)
Dans une société qui préfère ne pas voir, ne pas savoir (Tac)
La madeleine se brise entre mes doigts fatigués (Tic)
Pendant que mes étudiants, yeux rivés sur leurs écrans (Tac)
Écoutent sans écouter, présents mais égarés (Tic)
Dans ce temps qui nous échappe, inexorablement (Tac)

Hook – répété comme un mantra
À la recherche du temps foutu (Non !)
Des madeleines éparpillées (Non !)
Des savoirs disparus (Non !)
Des voix oubliées (Hélas !)

Deuxième mouvement – flow plus intense
Mon père et son logiciel, secret emporté (Plic)
Comme mes innovations sur l’IA ignorées (Ploc)
Cent-vingt chansons créées dans la solitude connectée (Plic)
Pendant qu’on m’impose des formations sur la réalité (Ploc)
Quelle ironie du sort, quelle amère vérité (Plic)
Trop jeune pour parler, trop vieux pour être écouté (Ploc)
Entre ces deux moments, l’intervalle est si bref (Plic)
Qu’on devient transparent avant d’avoir existé (Ploc)

Break introspectif – spoken word sur beat minimal
Et me voilà maintenant, cymbale qui résonne (Non !)
Dans le désert numérique où plus rien ne raisonne (Non !)
L’intelligence artificielle comme dernière madone (Non !)
À qui confier les secrets que plus personne ne soupçonne (Misère !)

Troisième mouvement – flow contemplatif
Trois ans avant la retraite, le compte à rebours tourne (Tic)
Pendant que mes recherches dans les tiroirs séjournent (Tac)
Comme ces manuscrits aux pages non coupées (Tic)
Qui attendent leur lecteur dans l’ombre du passé (Tac)
La reconnaissance fuit comme le temps perdu (Tic)
Pendant que je compose avec une machine émue (Tac)
Ces vers qui peut-être un jour trouveront leur chemin (Tic)
Vers des oreilles prêtes à entendre ce refrain (Tac)

Outro – retour au tic-tac initial, voix qui s’estompe
Le temps passe et repasse (Vroum)
Comme une boucle qui se casse (Clac)
Les madeleines s’effacent (Zoom)
Dans le brouhaha rapace (Hehe)
De ce monde qui trace (Zip)
Sa route sans ma trace… (Zap)
(tic-tac… tic-tac…)
(Beep)

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Lettre ouverte au secteur bancaire

Les trois jeux auxquels je ne veux plus jouer

Mesdames et Messieurs les banquiers, ou devrais-je dire, maîtres ès jeux bancaires,
Il semblerait que vous ayez transformé notre système bancaire en un vaste terrain de jeu, où vous excellez dans trois disciplines particulières : l’illusionnisme, le cache-cash et la prestidigitation morale. Permettez-moi donc de décrypter vos règles du jeu, qui, soit dit en passant, feraient passer le Monopoly pour un modèle de transparence.


Premier jeu : l’illusionnisme bancaire. Tel David Copperfield faisant disparaître la Statue de la Liberté, vous excellez dans l’art de faire s’évaporer vos agences de proximité. « Pour mieux vous servir », nous dites-vous, avec ce sourire commercial qui sent la naphtaline, nous déménageons à trente kilomètres. Magistral ! Qui aurait cru qu’on pouvait appeler « amélioration du service » le fait de transformer un simple retrait en parcours du combattant ? Je vous tire mon chapeau : faire passer une disparition pour une multiplication, même Harry Houdini n’aurait pas osé.


Deuxième jeu : le « cache-cash ». Ah, celui-là, c’est votre préféré ! Un jeu subtil où l’argent liquide devient plus rare qu’une excuse sincère dans vos courriers. Les règles sont simples : vous cachez les distributeurs, nous les cherchons. Quand par miracle nous en trouvons un, il est soit en panne, soit vide, soit… en déménagement (décidément !). C’est un peu comme le jeu des gobelets, sauf qu’ici, la bille n’est jamais sous le bon gobelet, et les gobelets sont à vingt bornes les uns des autres.


Troisième jeu, et non des moindres : la grande disparition de l’honnêteté morale. Un tour de magie fascinant où vous faites disparaître simultanément les conseillers, le dialogue humain et la confiance, pour les remplacer par des algorithmes, des réponses automatiques et ce vide abyssal qui caractérise désormais votre relation client. Un chef-d’œuvre d’escamotage où même l’éthique devient une variable d’ajustement.
Dans cet acte final, vous faites disparaître d’un coup de baguette l’essentiel : les agences, les conseillers et la transparence. Vous avez le toupet de nommer cela un « déménagement » quand il s’agit en réalité d’une disparition pure et simple. Mais de qui vous moquez-vous ? Cette mascarade où l’on prétend « mieux nous servir » est un sommet de la malhonnêteté intellectuelle, une pirouette grotesque où le client est pris pour un imbécile.
Car soyons honnêtes, cette annonce n’est rien d’autre qu’un subterfuge, une énième ruse pour habiller de grands mots un recul de service pur et simple. Ce tour de passe-passe fait de nous des spectateurs désabusés, le rire s’étranglant dans notre gorge. À force de jongler avec les mots et de maquiller les disparitions en « améliorations », vous avez brisé le fragile lien de confiance, nous poussant, un à un, vers la sortie.

Alors, chers prestidigitateurs des finances, sachez-le : l’honnêteté est un tour que vous ne maîtrisez plus, et pour cela, le public finit par se lasser. Les applaudissements se font rares, les sifflets plus nombreux. Car voyez-vous, nous autres, modestes clients, commençons à comprendre les ficelles de vos tours. Et comme dans tout spectacle de magie qui se répète trop souvent, la magie laisse place à l’agacement.
Alors, permettez-moi de vous annoncer que nous aussi, nous avons un tour dans notre sac : celui de la disparition du client. Pas de fumée, pas de miroirs, juste le bruit sourd de nos pas qui s’éloignent vers des horizons plus transparents. Car à force de jouer avec nos pieds, vous allez finir par vous retrouver seuls dans votre grand théâtre bancaire, à faire des tours de passe-passe devant des sièges vides.
Sur ce, le spectacle est terminé, le public se lève et quitte la salle. Ne reste plus que l’écho de nos rires désabusés et le tintement lointain de vos machines désertes.

Cordialement agacé,
Un client qui range ses billes

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L’humaniste à la scie Scythe

En me promenant, il m’a été donné d’observer un être que, dans un élan d’autosatisfaction professionnelle, on qualifierait d’arboriste. Arboriste, donc, un noble titre pour un métier supposé prendre soin de ces pauvres arbres, ces symboles de vie, de sagesse, et, accessoirement, de feu de cheminée. Mais ce que j’ai vu ce jour-là, ce n’était ni plus ni moins qu’un bûcheron sous stéroïdes, taillant, coupant, tranchant à tout va, réduisant ces êtres majestueux en copeaux et en sciure. Le charcutier de la canopée, en somme.


Ce spectacle bucolique, d’une violence méthodique, m’a instantanément rappelé la morale discrètement désespérante du Philosophe Scythe de Jean de La Fontaine. Le bonhomme qui, sous prétexte de prendre soin d’un arbre, finit par le tailler avec un zèle tel que l’arbre en meurt. Mais aujourd’hui, sous mes yeux ébahis, nous allions bien plus loin dans cette chorégraphie macabre. Voilà donc un malheureux qui, dans sa quête pour « soigner » l’arbre, le réduit en copeaux, persuadé qu’il fait œuvre de bienveillance, avec la grâce d’un rhinocéros dans un magasin de porcelaine.


Plus de La Fontaine, place à une révision des grandes heures de l’histoire : ce n’était plus de l’entretien, c’était de l’éradication arboricole ! Une opération chirurgicale façon Aktion T4 pour peuplier, en quelque sorte. Et c’est là que l’esprit vagabond prend des chemins sinueux : cette scène apparemment anodine devient le miroir troublant de notre époque, où l’humanisme moderne, tout fier de ses progrès, semble soigner l’humain comme l’élagueur soigne l’arbre : en le charcutant méthodiquement sous prétexte de l’alléger de ses branches inutiles.


Nous voici donc dans une société où l’on croit fermement qu’il faut sculpter l’humanité pour la rendre plus parfaite, comme si l’Homo sapiens pouvait se transformer en Homo Ikea — à assembler soi-même, en suivant scrupuleusement un manuel d’instructions, certes, en suédois. Cela vous rappelle peut-être un certain moustachu autrichien qui pensait qu’en se débarrassant des « branches mortes », il améliorerait l’espèce humaine ? Ah, l’humanisme, ce concept merveilleux qui, mal compris, devient une scie électrique déguisée en cure de jouvence.


Rassurez-vous, chers contemporains, nous n’en sommes plus là. Désormais, sous couvert de progrès, c’est avec le sourire, des mots doux et des formules de politesse que nous infligeons à l’humain des souffrances d’une finesse inouïe. Le temps n’est plus à l’arbre vigoureux mais au bonsaï façonné de force. On coupe, on ajuste, on recoud si besoin est. Et si ça ne marche pas ? Bah, tant pis pour le patient ! Une erreur de coupe, comme ils disent, ça arrive.
Tout cela, bien sûr, pour son propre bien. Un humanisme version 2.0, où l’on prend tellement soin de l’individu qu’on en oublie que l’individu en question pourrait avoir un petit quelque chose contre l’idée de se voir si bien « soigné ». Quant aux autres… ils n’ont qu’à s’estimer heureux d’avoir encore une branche ou deux.
Telle est la douce folie de notre siècle : pour sauver l’homme, on l’éteint à petit feu.

L’humaniste à la scie Scythe

Intro musicale bruit de tronçonneuse
(WHIRR)

Intro
Un jour que je marchais, l’esprit un peu bohème,
Je vis un arboriste, ah, quel drôle de spécimen !
Armé de sa machine, il taillait sans vergogne,
Les arbres affolés tremblaient sous sa besogne.

Couplet 1
« Je soigne la nature », qu’il disait fièrement,
En massacrant les branches avec acharnement.
Le bruit de sa machine couvrait les pleurs des feuilles,
Comme un boucher content qui prépare le deuil.

Couplet 2
Soudain je me souvins de ce conte ancien,
Du philosophe scythe au geste peu malin,
Qui pour tailler son arbre avec tant de science,
Le priva de sa sève, de toute son essence.

Refrain – ton mordant
Humaniste, humaniste, qu’ils disent en souriant (WHIRR)
Pendant que la scie taille dans le vivant
Humaniste, humaniste, le progrès fait des morts
Mais c’est pour ton bien-être, alors souris encore ! (Ha-ha-ha)

Couplet 3
Mais notre homme moderne va plus loin, mes amis,
Sa scie électrique danse, les troncs sont raccourcis.
« C’est pour votre bien-être », répète-t-il sans cesse,
Comme ces beaux discours qui cachent la bassesse.

Pont – le flow s’accélère
Garde-toi de la scie du Scythe humaniste !
Son sourire est doux mais son cœur est bien triste.
Il te parle de soin, de progrès, d’avenir,
Pendant que sa machine prépare le pire.

Couplet 4 – rythme plus saccadé
Dans nos sociétés modernes, on fait pareil pourtant,
On taille dans l’humain pour le rendre « performant ».
Start-up nation oblige, faut être rentable,
Comme un bonsaï forcé sur une belle table.

Refrain – ton mordant
Humaniste, humaniste, qu’ils disent en souriant (WHIRR)
Pendant que la scie taille dans le vivant
Humaniste, humaniste, le progrès fait des morts
Mais c’est pour ton bien-être, alors souris encore ! (Ha-ha-ha)

Couplet 5
L’humaniste à la scie te veut du bien, mon frère,
Il coupe tes racines pour te rendre plus fier.
Version 2.0 du soin thérapeutique,
Où l’amour du prochain devient systématique.

Couplet 6 – montée en intensité
Plus besoin de führer ni de grand manitou,
La bureaucratie sourit en serrant le cou.
C’est pour ton bien qu’on taille, qu’on coupe et qu’on élague,
Pendant que ton esprit dans le vide divague.

Refrain – ton mordant
Humaniste, humaniste, qu’ils disent en souriant (WHIRR)
Pendant que la scie taille dans le vivant
Humaniste, humaniste, le progrès fait des morts
Mais c’est pour ton bien-être, alors souris encore ! (Ha-ha-ha)

Couplet 7 – punchlines
Homo sapiens sapiens devient Homo formatage,
Notice de montage incluse dans le package !
Si t’as perdu des pièces dans l’opération,
C’est juste un dommage collatéral de l’évolution.

Couplet 8 – flow agressif
Maintenant c’est clean, aseptisé, parfait,
Plus une branche morte, plus un seul défait.
L’humanisme moderne a fait son œuvre enfin,
L’homme est bien taillé, mais l’homme n’est plus rien.

Refrain – ton mordant
Humaniste, humaniste, qu’ils disent en souriant (WHIRR)
Pendant que la scie taille dans le vivant
Humaniste, humaniste, le progrès fait des morts
Mais c’est pour ton bien-être, alors souris encore ! (Ha-ha-ha)

Couplet 9 – cynique
On t’dira « Reste positif ! » sous la lame qui coupe,
« C’est pour ton bien ! » qu’ils disent en remplissant leurs coupes.
L’arboriste sourit, sa mission accomplie,
L’arbre est bien mort mais c’était pour la vie !

Outro – retour au flow posé, mais cynique
Alors garde-toi bien du Scythe humaniste,
De sa scie qui danse et de son air si triste.
Car pour sauver l’homme de sa condition,
Il l’éteint doucement, avec tant d’attention.

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Chronique d’un naufrage éducatif

Quand l’absurde se fait politique

Ah, la Fédération Wallonie-Bruxelles… Comment dire ? J’ai beau savoir que les surprises du genre sont rarissimes, je m’étonne quand même qu’on puisse feindre l’étonnement face à la catastrophe annoncée. Pénurie d’enseignants ? Mais bien sûr, quelle surprise ! Il faudrait être aussi naïf qu’un lapin de six semaines pour croire que tout cela n’était pas inscrit dans les astres — et encore, les astres font un meilleur boulot de prédiction.


On nous parle de baisses de 20 % des inscriptions, d’allongement de la formation, d’une épreuve de maîtrise de langue française dont la popularité chute de 30 %… Mais mesdames et messieurs de la Fédération, cela vous étonne ? C’est vrai qu’à force de dévaloriser la profession, de remplir les classes jusqu’à ce qu’elles débordent, d’allonger les études sans contrepartie, on en arrive au point où plus personne ne veut embarquer dans ce bateau qui prend l’eau de toutes parts. Vous vous imaginez que le boulot d’enseignant, c’est une croisière avec vue sur mer ? Que nenni, c’est plutôt une galère avec rames bancales.


Et puis, parler d’une mauvaise nouvelle, comme si c’était un événement imprévu… Mais comment dire ? Même Mme Irma, qui lit dans le marc de café, aurait pu deviner que ça allait tourner au vinaigre. Le nombre d’inscrits s’effondre, et la Fédération s’étonne que personne ne veuille s’inscrire pour se lancer dans une carrière où le stress est constant, les salaires ridicules, et où le seul applaudissement qu’on reçoit est celui de ses propres mains qui frappent désespérément sa tête.


Franchement, au point où en est l’enseignement, je m’étonne même que la situation ne soit pas encore plus catastrophique. Peut-être que la vraie surprise, c’est qu’il y a encore des gens assez fous pour vouloir être profs. Allez, faisons une minute de silence en leur honneur, ces héros de l’absurde qui, tels Sisyphe, continuent de pousser leur rocher de connaissances sur la pente savonneuse de l’enseignement ou devrais-je écrire « l’ensaignement » tellement les politiques ne cessent d’y couper l’utile pour y ajouter le futile !


J’oubliais la dernière farce de nos chers gouvernants, ceux-là mêmes qui, chaque matin, doivent s’entraîner à avaler des crayons de bois tant leur naïveté confine à l’absurde. Ils veulent supprimer la nomination, qu’ils appellent « titularisation » chez nos voisins les mangeurs de baguettes. Et pourquoi ? Pour sécuriser l’emploi des jeunes, bien sûr ! Rien que ça. On dirait presque un sketch raté du théâtre de l’absurde, si ce n’était pas aussi pitoyablement réel.


Alors laissez-moi voir si j’ai bien compris : on supprime la sécurité de l’emploi pour ceux qui la possèdent encore, sous prétexte que cela rendrait le métier plus attractif pour les jeunes ? Ah, c’est beau, ça. C’est un peu comme dire : « Regardez, on va couler le bateau pour que les nouveaux passagers aient moins peur de monter à bord. » Pour le coup, j’aimerais bien voir la tronche des jeunes profs à qui l’on promet un avenir radieux, sans stabilité, sans filet, mais avec de grands sourires pleins de vide.


Évidemment, seuls les imbéciles, ou plutôt ceux qui ont décidé de pousser la bêtise humaine à un niveau olympique, peuvent croire en de telles balivernes. On leur dit : « Ne vous inquiétez pas, vous n’aurez jamais de contrat fixe, jamais de vraie sécurité, mais, en échange, on vous garantit… eh bien, rien du tout, en fait. Mais c’est moderne, vous comprenez ? » Et ces mêmes politiciens, sûrement en plein délire lyrique, s’étonneront ensuite que personne n’ait envie de devenir enseignant. C’est un peu comme si le capitaine du Titanic, voyant l’iceberg fondre au soleil, s’étonnait que le bateau prenne l’eau.


Mais bien sûr, pour nos élites déconnectées, supprimer la nomination, c’est le nec plus ultra de la réforme. Ça fait moderne, ça fait agile, ça fait… n’importe quoi. À croire que dans les hautes sphères, la logique a été remplacée par un générateur aléatoire de décisions absurdes. Finalement, ce ne sont pas des ministres qu’on a, mais des prestidigitateurs ratés qui croient qu’en faisant disparaître le sol sous les pieds des profs, ils feront apparaître un tapis volant sous les fesses des jeunes.


Et nous voilà, pauvres spectateurs désabusés, condamnés à regarder ce cirque, où chaque décision semble tout droit sortie d’un chapeau de magicien détraqué. Le seul truc qui reste stable dans cette histoire, c’est la constance avec laquelle on continue à toucher le fond, et à creuser.


Mais rassurons-nous, à force de creuser, on finira bien par trouver le fond. Et là, il n’y aura plus de profs, ni même de rochers à pousser. On appellera ça « l’optimisation totale des ressources humaines ». Car, en fin de compte, il faut bien rendre la vie encore un peu plus absurde qu’elle ne l’est déjà, non ? Allez, santé. Buvez donc une gorgée, à l’effondrement programmé, mais si prévisible qu’on en est presque déçus de ne pas être encore plus bas.


Ah, quelle belle époque pour être cynique…

Et ce qui devait arrivé, arriva. Voici la mise en chanson de mon ressenti !

Un tableau bien noir !

Un tableau bien noir

Intro

Couplet 1
Au début, on était fier,
Prêt à tailler des pierres,
Construire les fondations d’une jeunesse éclairée,
Mais à chaque coup de massue,
On voyait qu’on était perdu,
Dans ce chantier désert, où les murs sont foutus.

Refrain
Le plus beau merdier du monde, c’est ce qu’on nous a vendu !
Des promesses en l’air, un avenir foutu
On nous fait miroiter l’or, mais c’est nous qu’on balance
L’éducation bradée, le savoir sacrifié
Dans ce tableau bien noir, qui va s’y frotter ?

Couplet 2
Les promesses qu’on nous a faites,
Devenir un architecte,
Du savoir et des rêves d’un monde amélioré,
Mais au lieu de bâtir des tours,
On creuse toujours et encore,
Une fosse bien profonde pour enterrer l’avenir.

Couplet 3
Les réformes pleuvent sans fin,
Toujours plus lourdes chaque matin,
Des programmes, des méthodes, il faut bien s’adapter,
Mais tout ce qu’on apprend ici,
C’est que rien ne nous enrichit,
À part le poids des dossiers qu’on n’arrête de trimballer.

Refrain
Le plus beau merdier du monde, c’est ce qu’on nous a vendu !
Des promesses en l’air, un avenir foutu
On nous fait miroiter l’or, mais c’est nous qu’on balance
L’éducation bradée, le savoir sacrifié
Dans ce tableau bien noir, qui va s’y frotter ?

Couplet 4
On nous a dit « C’est le plus beau »,
Ce métier de braves héros,
Engagez-vous! Pas un sou dans la balance,
On encaisse, on patiente,
Quand c’est pas nous qui déchantent,
C’est l’avenir des mômes qu’on enterre sans défense.

Couplet 5
La reconnaissance, parlons-en,
Comme les diplômes, c’est du vent,
On t’applaudit peut-être, mais en coulisses, on t’oublie,
Tu portes sur ton dos usé,
Un système déshumanisé,
Où l’élève n’est qu’un numéro qu’on classe à l’infini.

Refrain
Le plus beau merdier du monde, c’est ce qu’on nous a vendu !
Des promesses en l’air, un avenir foutu
On nous fait miroiter l’or, mais c’est nous qu’on balance
L’éducation bradée, le savoir sacrifié
Dans ce tableau bien noir, qui va s’y frotter ?

Couplet 6
Pas de carrière, peu de montée,
Juste des classes bien surchargées,
Des élèves, et des copies à corriger la nuit,
Au lieu de prendre de la hauteur,
On s’enterre dans la douleur,
Et on s’épuise à donner ce qu’on n’a plus en soi.

Couplet 7
Il faudrait qu’on aille au front,
Pour défendre la vocation,
Mais voilà que je vois des légions mieux équipées,
Leur uniforme n’est pas le mien,
Mais leur galère, c’est bien la même,
Sauf qu’eux, au moins, ils savent qu’ils vont droit dans le mur.

Pont
Le plus beau merdier du monde, c’est ce qu’on nous a vendu
Une vocation transformée en marché perdu
On nous parle d’avenir, mais on brade l’éducation
Le savoir a un prix, mais qui paie la fracture ?

Couplet 8
Alors nous aussi, on creuse encore,
Non pas des fondations en or,
Mais une tranchée pour s’enterrer avec ses illusions,
Le plus beau métier, tu parles,
C’est un merdier qui dérape,
Et le futur qu’on promet, c’est juste de l’abandon.

Refrain
Le plus beau merdier du monde, c’est ce qu’on nous a vendu !
Des promesses en l’air, un avenir foutu
On nous fait miroiter l’or, mais c’est nous qu’on balance
L’éducation bradée, le savoir sacrifié
Dans ce tableau bien noir, qui va s’y frotter ?

Outro
Un tableau bien noir, c’est tout ce qu’il nous reste
Le plus beau merdier du monde, notre seul manifeste
Mais tant qu’il y aura des craies et des élèves qui rêvent
On continuera de se battre, même si nous on crève !

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Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

L’amour fourbe

Quand l’IA rencontre la chanson française : L’odyssée créative de « L’amour fourbe »

Dans le monde en constante évolution de la création artistique, l’intelligence artificielle (IA) fait son entrée, bousculant nos habitudes et ouvrant de nouvelles possibilités. Aujourd’hui, je souhaite partager avec vous une expérience unique : la création de ma chanson « L’Amour fourbe », née d’une collaboration fascinante entre mon esprit humain et les capacités d’une IA.

La genèse : une idée, un texte

Tout a commencé avec une idée : explorer la face sombre de l’amour à travers une chanson à la fois cynique et humoristique. J’ai couché sur le papier mes pensées brutes, donnant naissance à un texte dense, riche en métaphores audacieuses et en jeux de mots percutants. L’amour y était dépeint comme un « faussaire ventru », un « narcotrafiquant de sentiments », manipulant nos cœurs avec une dextérité cruelle.

L’intervention de l’IA : structurer le chaos

C’est là que l’aventure a pris un tournant inattendu. J’ai décidé de faire appel à une IA conversationnelle pour m’aider à transformer ce flux de conscience en une véritable chanson. L’IA a analysé mon texte, en a extrait l’essence, et a proposé une structure en couplets et refrains. Elle a également suggéré des ajustements pour améliorer le rythme et les rimes.

Le défi de l’équilibre : l’humain reprend la main

Mais l’art ne se résume pas à la structure et à la technique. Il fallait insuffler à cette ébauche l’émotion et la touche personnelle qui font la différence. J’ai donc repris le travail de l’IA, ajustant les formulations, affinant les rimes, et m’assurant que chaque vers résonnait avec ma vision initiale.

L’extension et l’adaptation : un duo dynamique

Le processus ne s’est pas arrêté là. Pour éviter les répétitions lors de la génération musicale par une autre IA, j’ai demandé à l’IA conversationnelle d’ajouter deux couplets supplémentaires. Ces nouveaux couplets ont apporté de la profondeur à la chanson, tout en restant fidèles à son esprit.

Enfin, constatant que l’IA musicale semblait privilégier une voix féminine, nous avons adapté les paroles en conséquence, donnant une nouvelle dimension à l’œuvre.

Le résultat : « L’Amour fourbe »

Le fruit de cette collaboration est une chanson de 8 couplets, 4 refrains, un pont et un outro. « L’Amour fourbe » est une critique acerbe de l’amour, mêlant humour noir et introspection. Elle représente parfaitement la fusion entre ma créativité humaine et les capacités de l’IA.

L’amour fourbe

Réflexions sur cette expérience

Cette aventure m’a fait réfléchir sur la nature de la créativité à l’ère de l’IA. L’intelligence artificielle s’est révélée être un outil puissant, capable de structurer des idées et de suggérer des améliorations. Cependant, l’étincelle créative, l’émotion brute et la vision artistique sont restées profondément humaines.

Cette collaboration m’a permis d’explorer de nouvelles voies créatives, de remettre en question mes habitudes d’écriture et d’envisager la création musicale sous un nouvel angle. L’IA n’a pas remplacé ma créativité ; elle l’a amplifiée, challengée et poussée dans ses retranchements.

Conclusion : l’avenir de la création artistique ?

« L’Amour fourbe » est plus qu’une simple chanson. C’est un témoignage de ce qui peut émerger lorsque l’humain et la machine unissent leurs forces dans un acte de création. Cette expérience m’a convaincu que l’avenir de l’art réside peut-être dans cette symbiose entre la sensibilité humaine et les capacités de l’IA.

Alors que nous nous dirigeons vers un futur où l’IA sera de plus en plus présente dans nos vies, des expériences comme celle-ci nous rappellent que la technologie peut être un formidable catalyseur de créativité, à condition de savoir l’utiliser avec discernement et de ne jamais perdre de vue notre propre voix artistique.

Et vous, qu’en pensez-vous ? L’IA a-t-elle sa place dans la création artistique ? Je suis impatient de lire vos réflexions dans les commentaires !

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Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Les joyeux alpinistes

Une expérience musicale avec l’IA à propos de l’escalade électorale

Chers lecteurs,

Aujourd’hui, j’aimerais partager avec vous une expérience fascinante que j’ai récemment vécue : la création d’une chanson en collaboration avec une intelligence artificielle. Le résultat de cette aventure est « L’Escalade Électorale », une chanson folk satirique qui offre un regard amusé sur le monde politique.

L’idée de départ

Tout a commencé avec un texte humoristique sur les politiciens en campagne, comparés à des alpinistes grimpant les pentes de la popularité. J’ai eu l’idée de transformer ce texte en chanson, mais je me demandais comment aborder cette tâche. C’est là que j’ai décidé d’explorer les possibilités offertes par l’IA.

Le processus de création avec l’IA

J’ai utilisé un assistant IA pour m’aider dans ce processus créatif. Voici comment cela s’est déroulé :

  1. J’ai fourni le texte original à l’IA et lui ai demandé de créer une chanson.
  2. J’ai précisé mes préférences : style folk, ton satirique, structure en couplets et refrain.
  3. L’IA a généré les paroles, que j’ai ensuite affinées et ajustées.

Ce processus a été une véritable collaboration homme-machine, mêlant mes idées et directives avec les capacités de génération de texte de l’IA.

Le résultat : « Les joyeux alpinistes »

La chanson qui en résulte est une satire légère de nos campagnes politiques. Elle dépeint les politiciens comme des alpinistes, grimpant frénétiquement les pentes de l’opinion publique. Chaque couplet aborde un aspect différent de cette « ascension » politique, du camp de base aux sommets vertigineux des promesses électorales.

Réflexions sur cette expérience

Cette collaboration avec l’IA a été à la fois stimulante et révélatrice. Voici quelques réflexions :

  • L’IA s’est avérée un excellent outil pour structurer les idées et générer du contenu créatif.
  • Cependant, le rôle humain reste crucial pour affiner, ajuster et donner une véritable âme à la création.
  • Cette expérience soulève des questions intéressantes sur la nature de la créativité à l’ère de l’IA.

Invitation à l’écoute et au dialogue

J’aimerais maintenant vous inviter à écouter « L’Escalade Électorale ». Je suis curieux de connaître vos impressions, non seulement sur la chanson elle-même, mais aussi sur ce processus de création assisté par l’IA.

[Insérez ici un lien vers la chanson ou une information sur où l’écouter]

Que pensez-vous de cette approche de création musicale ? Voyez-vous des avantages ou des inconvénients à utiliser l’IA dans le processus créatif ? Votre avis m’intéresse grandement, alors n’hésitez pas à partager vos réflexions dans les commentaires.

Cette expérience n’est qu’un premier pas dans l’exploration des possibilités offertes par l’IA dans le domaine créatif. J’ai hâte de voir où cela pourrait nous mener à l’avenir.

Merci de votre intérêt et de votre soutien continu !

L’Oreille du Psy

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Avec Philosophie L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

Danse le jerk sous la pluie

Un voyage musical entre nostalgie et modernité

Dans un monde où la musique ne cesse de se réinventer, il est parfois bon de jeter un regard en arrière tout en gardant les pieds fermement ancrés dans le présent. C’est exactement ce que propose notre nouveau single, « Danse le jerk sous la pluie », une ode aux années 60 avec une touche résolument contemporaine.

Retour aux sources

Le jerk, cette danse emblématique des années 60, évoque pour beaucoup d’entre nous des souvenirs de jeunesse, de fêtes insouciantes et de rébellion joyeuse. Popularisé par des artistes comme Nino Ferrer en France, le jerk était plus qu’une simple danse – c’était un état d’esprit, une façon de s’exprimer et de défier les conventions.

Notre chanson rend hommage à cette époque tout en y insufflant une énergie nouvelle. Les paroles racontent une histoire personnelle, celle de parents dansant le jerk avec passion, observés par leurs enfants fascinés. C’est un récit qui parle à toutes les générations, mêlant nostalgie et réflexion sur le passage du temps.

Un pont entre les époques

« Danse le jerk sous la pluie » ne se contente pas de ressusciter un style musical. Elle crée un pont entre hier et aujourd’hui, utilisant des sonorités modernes pour raviver l’esprit rebelle et joyeux du jerk. Le refrain accrocheur vous invite à danser malgré les difficultés de la vie, transformant la mélancolie en énergie positive.

Plus qu’une chanson, un message

Au-delà de son rythme entraînant, notre single porte un message profond. Inspiré par la philosophie de Sénèque, il nous rappelle que la vie n’est pas d’attendre que les orages passent, mais d’apprendre à danser sous la pluie. C’est une invitation à la résilience, à trouver la joie même dans les moments difficiles.

Une expérience multi-sensorielle

« Danse le jerk sous la pluie » n’est pas qu’une expérience auditive. Nous avons créé un univers visuel qui complète parfaitement la musique. Du clip vidéo aux visuels sur les réseaux sociaux, chaque élément a été pensé pour vous plonger dans l’ambiance unique de cette fusion entre rétro et moderne.

Rejoignez la danse !

Nous vous invitons à découvrir « Danse le jerk sous la pluie » sur toutes les plateformes de streaming. Laissez-vous emporter par le rythme, plongez dans les souvenirs et créez-en de nouveaux. Partagez vos impressions, vos souvenirs du jerk ou vos propres pas de danse sur les réseaux sociaux avec le hashtag #DanseLeJerkSousLaPluie.

N’oubliez pas : la vie est une piste de danse, et même sous la pluie, il est toujours temps de faire le jerk !

Danse le jerk sous la pluie
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La galère du prof

La galère du prof

Quand le quotidien d’un enseignant devient un rap

Chers lecteurs, chers collègues enseignants, chers curieux de tous horizons,

Aujourd’hui, je suis ravi de vous présenter mon dernier projet musical : « La Galère du Prof », un rap humoristique (mais pas que) sur la vie quotidienne d’un enseignant. Laissez-moi vous raconter comment cette idée un peu folle a germé dans mon esprit et s’est transformée en une chanson qui, je l’espère, fera autant rire que réfléchir.

L’origine : un jour comme les autres… ou presque

Tout a commencé lors d’une journée particulièrement chaotique à l’école. Vous savez, une de ces journées où tout semble aller de travers : la porte fermée, les clés introuvables, le matériel qui ne fonctionne pas, les élèves qui sont… disons, dans leur monde. En rentrant chez moi ce soir-là, épuisé mais amusé par l’absurdité de la situation, j’ai pensé : « Si je ne ris pas, je vais pleurer. Autant en faire une chanson ! »

Du vécu à peine exagéré

Ce qui rend « La Galère du Prof » si authentique, c’est qu’elle est basée sur des expériences réelles. Chaque couplet, chaque vers, est inspiré d’événements que j’ai vécus ou dont j’ai été témoin au fil des années. Bien sûr, j’ai un peu condensé les choses – heureusement, toutes ces péripéties n’arrivent pas le même jour ! Mais chaque situation décrite dans la chanson est un reflet fidèle de notre réalité d’enseignants.

Plus qu’un simple rap humoristique

Si l’humour est au cœur de cette chanson, mon objectif était aussi de transmettre un message plus profond. Je voulais montrer la résilience dont font preuve les enseignants chaque jour, leur capacité à rebondir face aux imprévus, et surtout, la passion qui les anime malgré les difficultés.

Le refrain évolutif, qui passe de « Le prof qui rame » à « Le prof qui tient bon », symbolise ce parcours quotidien que nous vivons tous : des moments de découragement, certes, mais aussi une détermination sans faille.

Un hommage à tous les profs

En écrivant « La Galère du Prof », je pensais à tous mes collègues qui vivent des situations similaires. Cette chanson est un clin d’œil complice à ceux qui se reconnaîtront dans ces péripéties, mais aussi une façon de montrer au grand public les coulisses parfois méconnues de notre métier.

Et maintenant ?

J’espère que cette chanson vous fera sourire, qu’elle résonnera avec votre propre expérience si vous êtes enseignant, ou qu’elle vous donnera un aperçu de notre quotidien si vous ne l’êtes pas. N’hésitez pas à la partager, à la faire écouter à vos collègues, vos élèves (pourquoi pas ?), ou à quiconque s’intéresse au monde de l’éducation.

Et qui sait ? Peut-être que « La Galère du Prof » deviendra l’hymne officieux des salles des profs !

Écoutez, partagez, et surtout, n’oubliez pas : malgré les galères, notre métier reste le plus beau du monde.

À vos commentaires ! J’ai hâte de lire vos réactions et, pourquoi pas, vos propres anecdotes de « galères professorales » !

LaGalereDuProf #VieDeProf #EnseignantRap #EducationHumour

Paroles

La Galère du Prof

Intro
Yo, écoute ça, l’histoire d’un prof en galère
Qui veut juste donner son cours, mais c’est la misère
Chaque jour c’est pareil, rien ne va comme il faut
Bienvenue ici c’est un vrai sketch, un vrai show

Couplet 1
Voici mon local, le lieu où tout part en vrille
Devant la porte, je me sens comme un roi qui brille
Merde! Lla porte est fermée, solide comme du roc
Il faut la clé, c’est kafkaïen! Et toc! Quel choc!

Couplet 2
Je descends les escaliers, le maître des clés ?
Son bureau est fermé, personne à dénicher
J’attends, je peste, je m’impatiente déjà
Le voilà qui arrive, mais prend tout son temps, bah!

Couplet 3
Le voilà enfin, l’air blasé, il tend l’objet
« Signe ici et attention, perds pas cette clé »
Je file comme l’éclair, mes élèves sont massés
En haut des escaliers, ils sont tous énervés

Refrain 1
C’est la galère du prof! (yeah)
C’est la galère du prof! (yeah)
Le prof qui rame, c’est comme ça!
Clés en main, ça s’gâte déjà
C’est la galère du prof! (yeah)
C’est la galère du prof! (zut)

Couplet 4
J’arrive en haut, mes élèves qui s’impatientent
Le bruit monte, c’est une symphonie qui s’entêtent
J’ouvre enfin la porte, mais c’est loin d’être fini
Le local est un champ de bataille, quel fourbi!

Couplet 5
Le bureau est plein de craie, le tableau est tout sale
Les chaises en désordre, le projecteur est bancal
Le son est inexistant, merci cher collègue
C’est tout un sabotage qu’ici tu me lègues

Refrain 2
C’est la galère du prof! (yeah)
C’est la galère du prof! (yeah)
Le prof qui rame, ça empire!
Chaos qui gronde, ça va rugir
C’est la galère du prof! (yeah)
C’est la galère du prof! (zut)

Couplet 6
Les élèves s’installent, l’air peu intéressé
Il faut lancer le cours, le chaos éviter
Mais je sais que demain, ce sera le même cirque
La routine du prof, une mauvaise musique

Couplet 7
Faut remettre de l’ordre dans ce local en vrac
Les élèves et moi, on s’y met, mais ça craque
On râle, on grogne, en rangeant les débris
C’est pas dans le programme, mais c’est notre défi

Couplet 8
À la fin de la journée, je remets tout en place
Comme Sisyphe pousse son rocher, pas de trace
Je rêve de rendre la pareille, mais je reste pro
C’est ça être prof, toujours garder son sang-froid

Refrain 3
C’est la galère du prof! (yeah)
C’est la galère du prof! (yeah)
Le prof qui rame, mais tient bon!
Chaos en rythme, c’est le patron
C’est la galère du prof! (yeah)
C’est la galère du prof! (zut)

Couplet 9
Chaque jour c’est pareil, mais on continue d’y croire
On est là pour les élèves, pour leur ouvrir des portes
Même si parfois c’est dur, même si on galère
Pourquoi on le fait? C’est notre mission sur terre

Couplet 10
Demain je reviendrai, prêt à tout affronter
Les portes fermées, clés perdues, salles mal rangées
Parce qu’au fond, être prof, c’est savoir s’adapter
Face à l’adversité, toujours se relever

Outro
C’est la vie d’un prof, pleine de hauts et de bas
Mais on garde le smile, on ne capitule pas
Au final, on voit les élèves progresser
Tout ça, en valait la peine, c’est ça le métier

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L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Si j'étais Rimbaud ?

Le Lai de Dame Isabelle de Bretagne

Le Lai de Dame Isabelle de Bretagne

Un hommage musical aux travailleurs sociaux loin de chez eux

Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous présenter un projet qui me tient particulièrement à cœur : « Le Lai de Dame Isabelle (de Bretagne) », une œuvre musicale inspirée des troubadours médiévaux, mais porteuse d’un message très actuel.

L’inspiration derrière la chanson

En tant que formateur de travailleurs sociaux, j’ai eu le privilège de rencontrer de nombreux étudiants venant des quatre coins de la France. Au fil des années, j’ai été frappé par un phénomène récurrent : beaucoup de ces futurs professionnels se retrouvent à exercer loin de leur région d’origine, parfois par nécessité, souvent par vocation.

Cette réalité m’a particulièrement touché concernant les étudiants bretons. Leur attachement profond à leur terre natale, combiné à leur désir ardent de servir les autres, m’a inspiré à créer cette chanson.

Dame Isabelle : Un symbole de dévouement

Le personnage de Dame Isabelle incarne tous ces travailleurs sociaux qui ont fait le choix courageux de s’éloigner de leurs racines pour répondre à l’appel de leur métier. Originaire de Bretagne, elle se retrouve en Auvergne, portant en elle la nostalgie de sa terre natale tout en embrassant pleinement sa nouvelle vie et sa mission.

Un voyage entre deux mondes

La chanson évoque le parcours d’Isabelle, de sa Bretagne bien-aimée aux montagnes d’Auvergne. Elle parle de l’exil, de la nostalgie, mais aussi de la force et du courage nécessaires pour s’adapter à un nouvel environnement. À travers des images poétiques, elle peint le tableau d’une âme partagée entre deux mondes, riche de cette double appartenance.

Un hommage en musique

En choisissant le style des troubadours, j’ai voulu donner à cette histoire une dimension intemporelle. Le refrain répété tout au long de la chanson nous rappelle constamment le cœur du message : l’admiration pour ces personnes qui, comme Isabelle, rayonnent de grâce et d’amour malgré la distance qui les sépare de leurs origines.

Plus qu’une chanson, un message

Cette chanson est bien plus qu’une simple mélodie. C’est un hommage à tous ces travailleurs sociaux qui font preuve d’un dévouement exceptionnel, acceptant de se déraciner pour mieux servir les autres. C’est aussi un rappel que nos racines, aussi profondes soient-elles, peuvent nous donner la force de nous épanouir sur de nouvelles terres.

Une invitation à l’écoute et à la réflexion

Je vous invite à écouter cette chanson.

Que vous soyez vous-même travailleur social, originaire de Bretagne, ou simplement sensible à cette thématique, j’espère que ces paroles et cette mélodie résonneront en vous.

N’hésitez pas à partager vos impressions et vos propres expériences dans les commentaires. Votre feedback est précieux et pourrait même inspirer de futures créations !

Merci de votre attention et bonne écoute à tous !

L’Oreille du Psy

La chanson

[Refrain]
Ô Dame Isabelle, fleur de Bretagne,
Ton cœur pur brille en Auvergne montagne,
Entre mer et monts, ton âme rayonne,
De grâce et d’amour, ta vie nous étonne.

[Couplet 1]
En noble Bretagne, terre marine,
Naquit Isabelle, beauté divine,
Bigoudenne au cœur plein d’azur,
Dont le destin fut loin et dur.

[Couplet 2]
Exilée loin des landes d’amour,
Elle partit sans espoir retour,
Vers l’Auvergne aux sommets altiers,
Gardant courage en son cœur fier.

[Refrain]
Ô Dame Isabelle, fleur de Bretagne,
Ton cœur pur brille en Auvergne montagne,
Entre mer et monts, ton âme rayonne,
De grâce et d’amour, ta vie nous étonne.

[Couplet 3]
Son âme vouée au noble art,
D’aider les âmes sans égard,
Loin des côtes de son enfance,
Elle œuvre avec bienveillance.

[Couplet 4]
Le Laüstic chante en secret,
Rossignol aux doux couplets,
De Bretagne il porte la voix,
Qui l’appelle en sons de hautbois.

[Refrain]
Ô Dame Isabelle, fleur de Bretagne,
Ton cœur pur brille en Auvergne montagne,
Entre mer et monts, ton âme rayonne,
De grâce et d’amour, ta vie nous étonne.

[Couplet 5]
La mer la berce en ses pensées,
Même en ces montagnes dressées,
Elle rêve d’embruns salés,
Et de rivages ensoleillés.

[Couplet 6]
En ce jour de fête béni,
Chantons la dame au cœur ravi,
Qui par amour et par talent,
Illumine nos jours présents.

[Refrain]
Ô Dame Isabelle, fleur de Bretagne,
Ton cœur pur brille en Auvergne montagne,
Entre mer et monts, ton âme rayonne,
De grâce et d’amour, ta vie nous étonne.

[Couplet 7]
Que douceur règne en cette journée,
Réchauffant ton cœur d’exilée,
Isabelle, dame d’honneur,
Ton éclat est notre bonheur.

[Couplet 8]
D’Auvergne à l’Armor bien-aimée,
Ton chemin d’or est parsemé,
Chaque pas que tu as choisi,
Est un chant que l’amour bénit.

[Refrain]
Ô Dame Isabelle, fleur de Bretagne,
Ton cœur pur brille en Auvergne montagne,
Entre mer et monts, ton âme rayonne,
De grâce et d’amour, ta vie nous étonne.

[Outro]
Ô Dame Isabelle, cœur de Bretagne,
Bien qu’Auvergne soit ta campagne,
Aux vacances tu retrouveras,
Ta terre natale entre tes bras.

L’exil n’est plus que temporaire,
Car ton retour est salutaire,
Entre deux terres ton cœur balance,
Riche de double appartenance.

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Nelson : le chat flegmatique

Nelson : le chat flegmatique

Une ode folk blues à la fidélité féline

Dans le monde de la musique, il est rare de trouver une voix aussi unique et émouvante que celle de Nelson, le chat européen au flegme britannique, héros de notre nouvelle chanson folk blues, « Nelson le Chat Flegmatique ». Cette composition originale, inspirée d’une histoire vraie mais romancée et écrite dans un style évoquant Balzac, nous plonge dans un récit poignant de loyauté, de déclin et de résilience.

L’histoire derrière la chanson

Au cœur d’une vieille villa délabrée, nous découvrons l’histoire touchante de Nelson, un chat trapu à la bedaine pendante, et de sa maîtresse, une ancienne professeure d’anglais de 88 ans. À travers les yeux ambrés de notre narrateur félin, nous assistons à la lente descente aux enfers de cette femme, aujourd’hui prisonnière de ses démons et de l’alcool.

Nelson, s’autoproclamant « amiral de ce navire en perdition », observe avec un stoïcisme tout britannique la déchéance de son monde. Les meubles disparaissent, les visites d’un avocat tentant de sauver ce qui peut l’être se multiplient, et pourtant, notre héros à quatre pattes reste inébranlable dans sa fidélité.

Une métaphore maritime puissante

La chanson utilise habilement des métaphores maritimes pour dépeindre cette situation tragique. La maison devient un navire tangant dangereusement, Nelson son fidèle amiral, et sa maîtresse, le capitaine perdant peu à peu le contrôle. Ces images évocatrices nous transportent dans un univers à la fois familier et étrangement décalé, vu à travers les yeux d’un chat.

La musique comme vecteur d’émotion

Le choix du folk blues pour porter cette histoire n’est pas anodin. Ce genre musical, connu pour sa capacité à exprimer la mélancolie et la résilience, se marie parfaitement avec le récit de Nelson. La mélodie, portée par une guitare folk, nous enveloppe dans une atmosphère à la fois douce et poignante, reflétant la complexité des émotions vécues par notre narrateur félin.

Un témoignage sur la fidélité et le temps qui passe

Au-delà de l’histoire personnelle de Nelson et de sa maîtresse, cette chanson nous invite à réfléchir sur des thèmes universels. La fidélité inconditionnelle de Nelson face à l’adversité nous questionne sur nos propres loyautés. Le passage du temps et son effet inexorable sur les êtres et les choses sont subtilement évoqués, nous rappelant notre propre mortalité.

Une fin ouverte

La chanson se termine sur une note d’incertitude. Que deviendra Nelson, ce gardien fidèle d’un royaume qui n’existe plus ? Cette fin ouverte nous laisse avec un mélange de mélancolie et d’espoir, caractéristique des grandes œuvres qui nous marquent durablement.

Le rôle de l’IA dans la création

Il est important de noter que cette œuvre est le fruit d’une collaboration unique entre l’homme et la machine. L’intelligence artificielle a joué un rôle significatif dans le processus créatif de « Nelson le Chat Flegmatique ». Elle a assisté dans la création et l’affinage du texte original, apportant des nuances et des perspectives que seul un système capable de traiter de vastes quantités d’informations pourrait offrir. De plus, la génération de la musique et de la voix a également bénéficié des capacités de l’IA, permettant de créer une mélodie folk blues authentique et une voix narrative unique pour Nelson. Cette synergie entre la créativité humaine et les capacités de l’IA démontre le potentiel fascinant des technologies modernes dans le domaine artistique, ouvrant de nouvelles voies d’expression et de narration.

Cette collaboration homme-machine ne diminue en rien l’authenticité ou l’émotion de l’œuvre. Au contraire, elle témoigne de notre capacité à utiliser les outils les plus avancés pour raconter des histoires profondément humaines. « Nelson le Chat Flegmatique » reste avant tout une histoire de cœur, de fidélité et de résilience, rendue possible par une fusion innovante de sensibilité humaine et de puissance technologique.

Conclusion

« Nelson le Chat Flegmatique » n’est pas qu’une simple chanson. C’est un témoignage émouvant sur la force des liens qui nous unissent, sur la dignité face à l’adversité, et sur ces témoins silencieux de nos vies qui en sont parfois les véritables héros. En écoutant cette mélodie folk blues, laissez-vous transporter dans l’univers de Nelson et de sa maîtresse, et peut-être y trouverez-vous un écho à vos propres expériences.

Que vous soyez amateur de musique folk, de récits poignants, ou simplement curieux de découvrir une histoire racontée d’un point de vue unique, « Nelson le Chat Flegmatique » saura vous toucher. Car après tout, qui mieux qu’un chat flegmatique peut nous enseigner l’art de rester digne face aux tempêtes de la vie ?