Selon des érudits pour qui la seule vue d’un télescope provoque des spéculations astrophysiques, nous flotterions, paraît-il, dans un vide intersidéral, une sorte de néant cosmique, le grand rien de l’Univers. Ces savants, avec leurs diplômes longs comme un jour sans pain, ont avancé cette hypothèse pour expliquer pourquoi l’Univers, à l’instar de mon compte en banque, semble s’étendre indéfiniment. Mais, entre nous, je pencherais plutôt pour une autre théorie : ce n’est pas l’Univers qui est vide, mais bien les têtes pensantes de notre époque. En effet, l’intelligence humaine, cette espèce en voie d’extinction plus rapide que le bon sens au gouvernement, semble avoir pris ses quartiers dans un vide sidéral. Cela expliquerait aisément pourquoi la bêtise, elle, connaît une expansion plus rapide que la lumière. Et dans ce grand vide de l’intelligence, même l’écho a honte de répondre.
Auteur/autrice : admin4625
En ce 6 décembre, jour du Grand Saint Nicolas, patron des écoliers et des enseignants, un enseignant devrait se rappeler que, dans les contes, Nicolas, tel un alchimiste, est censé nous enseigner l’art de transformer le plomb en or. Or, dans notre réalité moins féérique, il semblerait que ce dont nous ayons davantage besoin soit un peu de plomb dans la cervelle, surtout pour ceux qui, sans en avoir la moindre compétence, osent se mêler de l’enseignement.
Ainsi, dans l’atmosphère matinale d’un jour célébré pour la sagesse et le savoir, l’enseignant moderne est confronté à des résultats accablants. Les rapports PISA, tels des oracles modernes, dévoilent des scores en lecture qui, au lieu de scintiller comme de l’or, pèsent lourdement comme du plomb. Les élèves de la Fédération Wallonie-Bruxelles semblent marquer le pas, tandis que les politiques, dans un élan de verve et de panache, s’empressent de proposer des solutions comme s’ils jonglaient avec des pépites d’or.
Mais que dire de l’épreuve de français pour nos futurs enseignants ? Avec un taux de réussite frôlant l’absurde, on se demande si l’on ne ferait pas mieux de retourner à la vieille alchimie pour transformer ces résultats plombés en quelque chose de plus brillant. Car, voyez-vous, seulement 21% des aspirants enseignants maîtrisent la langue de Molière à un niveau acceptable. C’est presque un tour de magie à l’envers, où le précieux savoir se volatilise en fumée.
Et que dire de nos amis les politiciens ? Ah, ils sont comme des enfants jouant à être magiciens, agitant leurs baguettes en bois en croyant qu’ils peuvent changer les choses d’un simple coup de rhétorique. « Réformons ceci, changeons cela », clament-ils, sans jamais vraiment saisir la complexité de la potion qu’ils prétendent concocter.
La comparaison avec le génie civil est d’autant plus pertinente. Personne, en effet, ne se permet de juger la construction d’un pont, à moins que ce dernier ne s’effondre. Mais l’éducation, ah ! Elle est comme une équation alchimique que tout le monde croit pouvoir résoudre, sans même comprendre les éléments de base.
En somme, l’éducation, dans le tourbillon de ses débats et de ses réformes incessantes, ressemble à une plume ballottée par des vents contradictoires. Une plume qui, au lieu d’écrire une histoire d’or et de réussite, semble être emportée par beaucoup trop de vent politique, un vent qui souffle fort mais qui, hélas, ne change rien à la dure réalité du plomb.
Ah, la SNCB, cette vénérable institution, dont la quête incessante de « l’amélioration » frôle l’absurde d’une comédie de Molière, où chaque acte, noble en apparence, cache une farce digne des meilleurs vaudevilles. Prétendant améliorer ses services, la SNCB, dans un élan de générosité kafkaïenne, augmente ses tarifs avec la grâce d’un éléphant dans un magasin de porcelaine. « Plus on paie, plus on rit », semble être la devise non officielle de cette joyeuse bande de stupéfiants prestidigitateurs du rail.
Dans ce monde à l’envers qu’est la SNCB, les règles du bon sens semblent avoir pris un billet sans retour pour le pays de l’absurde. Ici, dans ce théâtre de l’irrationnel, tout ce qui devrait diminuer prend de l’ampleur avec une détermination digne des plus grands conquérants.
Parlons d’abord du temps d’attente, ce cher compagnon de voyage, qui, tel un invité indésirable à une fête, ne cesse d’augmenter sa présence, s’étalant avec la complaisance d’un monarque sur son trône. Les durées des trajets, dans une envolée lyrique, s’étirent et se dilatent comme si elles étaient composées par Wagner, transformant chaque déplacement en un périple épique.
Quant aux prix, ah les prix ! Ils grimpent avec l’agilité d’un alpiniste chevronné, atteignant des sommets vertigineux, au grand dam des voyageurs dont les portefeuilles maigrissent à vue d’œil. Et n’oublions pas les contrôles, multipliés avec la ferveur d’un bureaucrate zélé, apportant cette touche de surveillance qui manquait tant à notre expérience ferroviaire.
Pendant ce temps, dans un acte de rébellion contre toute logique, ce qui devrait augmenter se fait petit, discret, presque invisible. Les places dans les trains, ces précieux sésames pour un voyage confortable, se font aussi rares que les truffes en été. Les rames, ces fières chariots de l’ère moderne, se réduisent comme peau de chagrin, laissant les voyageurs s’entasser avec la grâce d’une boîte de sardines.
Les arrêts, autrefois jalons de notre itinéraire, se font économes, disparaissant un à un comme des étoiles filantes. Les gares, ces temples du voyage, semblent se faire plus discrets, tandis que les guichets, ces oasis d’humanité dans le désert de l’automatisation, se raréfient, laissant place à des automates sans âme.
Ainsi, dans ce carnaval de l’incohérence, la SNCB mène la danse, orchestrant un ballet où ce qui devrait croître se rétracte, et ce qui devrait décroître prend de l’ampleur, dans une parodie exquise de la logique et de l’efficacité.
Leurs trains, ces majestueuses cathédrales croulantes, où le retard est plus ponctuel que l’horloge de Big Ben, où chaque voyage se transforme en une aventure épique, digne d’Ulysse lui-même. « Voyagez sur nos lignes », clament-ils, « et découvrez les plaisirs inattendus de l’attente, l’extase des sièges ergonomiques conçus par un marquis de Sade moderne, et le frisson de l’inconnu à chaque annonce de dernière minute. »
La SNCB, c’est un peu comme ce cousin éloigné qui promet de vous aider à déménager et qui arrive après que vous ayez tout fait, avec une bouteille de vin bon marché et des excuses encore moins convaincantes. Leurs annonces de modernisation sont un doux euphémisme pour « nous avons repeint le wagon, mais oubliez le Wi-Fi ». Leur conception du « service client » est aussi rafraîchissante que la climatisation en panne en plein été.
Mais ne soyons pas trop durs. Après tout, la SNCB tente d’innover, à sa façon. Augmenter les tarifs est, je suppose, une forme d’art moderne, une sorte de performance où le spectateur (ou dans ce cas, le voyageur) participe à une expérience sociale grandeur nature : « Combien êtes-vous prêt à payer pour le même service, mais en moins bien ? » Un concept révolutionnaire !
Et puis, il faut leur laisser cela, la SNCB est cohérente. Cohérente dans sa capacité à transformer chaque trajet en une épopée, un mystère, une énigme enveloppée dans un paradoxe. Un train à l’heure est aussi surprenant qu’une éclipse solaire, et tout aussi célébré.
En conclusion, chers amis, la prochaine fois que vous monterez dans un train de la SNCB, n’oubliez pas : vous n’êtes pas seulement un voyageur, vous êtes un aventurier, un explorateur des confins de la patience humaine, un pionnier du XXIe siècle. Bon voyage !
Sur le bord du chemin de halage
Le temps passe… Non chaland, sans hâte ni bruit,
Sur le bord du chemin de halage, je suspends mon esprit.
Ne pensons à rien… le courant, dans son lit,
Nous emporte, nous rend à la vie d’errants, sans abri.
Mes jours, loin de la quiétude d’un banc solitaire,
Sont des vagues déchaînées, des tempêtes à faire frémir la terre.
Ma vie, un océan tumultueux, un ciel d’orage,
Sur le chemin de halage, je poursuis mon voyage.
La réflexion me saisit, telle une voile au vent,
Sur le chemin de halage, face au temps.
Le cours de l’eau, miroir de ma propre trame,
Reflète un cœur battant, une âme en flammes.
Oublions un instant les rives de la certitude,
Car le courant, dans sa houle, sait perturber l’habitude.
Sur le chemin de halage, je suis le flot qui danse,
Porté par le destin, parfois sans balance.
Les étoiles peignent dans la nuit des chemins incertains,
Comme mes pensées, éclairs fugaces en terrains lointains.
Le temps passe, et sur le chemin de halage, je reste,
Un voyageur de l’âme, où chaque instant est une quête.
Braves gens, prenez garde aux choses que vous suivez !
Tout peut sortir d’un clic qu’en passant vous perdez ;
TOUT, la haine et le deuil ! Et ne m’objectez pas
Que vos écrans sont sûrs et que vous cliquez bas.
Écoutez bien ceci : seul, devant votre écran,
Fenêtres virtuelles ouvertes, sans témoin derrière l’écran,
Vous cliquez sur le lien du plus mystérieux
De vos sites de cœur ou, si vous aimez mieux,
Vous surfez tout seul, croyant presque vous taire,
Dans l’ombre d’un réseau, au bout de la terre,
Un lien malavisé à quelque individu.
Ce CLIC — que vous croyez qu’on n’a pas vu,
Que vous faites si vite dans un coin isolé —
S’active à peine lancé, part, bondit, s’est envolé ;
Tenez, il est en ligne ! Il connaît son chemin ;
Il vogue, il a mille portes, un chemin sans fin,
Des algorithmes fins, une trace numérique ;
Au besoin, il se métamorphose, agile et magnifique !
Il vous échappe, il file, rien ne l’arrêtera ;
Il traverse les fils, franchit les codes, et cætera
Traverse le net sans fil, dans la saison des virus,
Et va, tout à travers un labyrinthe de circuits,
Droit chez l’usager dont vous avez parlé.
Il sait l’identifiant, le profil ; il a la clé,
Il franchit les pare-feu, ouvre les ports, passe,
Entre, arrive et malicieux, scrutant l’écran en face
Dit : « Me voilà ! Je sors de la touche d’un tel. »
Et clac, voici un e-nnemi mortel !
Pastiche du texte : « Le mot » de Victor Hugo
Dans le champ de l’espace profond, où les étoiles s’animent,
Le télescope James Webb, tel un géant vigilant,
Contemple l’univers ancien, mystérieux et distant,
En paraboles dorées, scrutant chaque instant.
Comme face aux champs du possible d’un océan, immense et profond,
Il sonde les ténèbres, bien au-delà de notre monde,
Révélant les secrets enfouis, les vérités qui abondent,
Dans ce cosmos sans fin, d’une beauté féconde.
À travers le voile du temps, il observe, immuable,
Les galaxies lointaines, les étoiles insondables,
Capturant la lumière des aurores inénarrables,
Des époques révolues, étranges et admirables.
Dans ce voyage silencieux, où la science s’élève,
Il réécrit l’histoire de l’univers, page après page,
Dévoilant des mystères, avec un regard sage,
Tel un poète des cieux, dans sa quête sans trêve.
Oh, James Webb, gardien de l’infini,
Tu nous montres l’Univers, en son essence nue,
Comme Lautréamont face à l’océan, tu défies,
Ce vieil Univers, vaste et inconnu.
Dans l’orchestre de l’existence, je suis une note suspendue entre l’ancienne mélodie et les rythmes numériques. Né en 1961, je suis la césure harmonique entre les baby boomers et la génération X, une clé de sol posée sur la portée des temps, reliant le souvenir au progrès.
Ma génération a composé la partition de l’enfance en plein air, nos rires résonnant jusqu’à ce que les lampadaires allument leurs chandelles urbaines. Nous fûmes les virtuoses des premiers jeux électroniques, et les mélomanes enregistrant la symphonie radiophonique sur des cassettes magnétiques, capturant l’éphémère en notes pérennes. Nous avons dansé au rythme des radios libres, nos patins à roulettes frappant le sol comme des timbales, et partagé des confidences en duo, marchant en cadence vers les bancs d’école.
Nos prédécesseurs ont été les maestros d’une époque en noir et blanc, élevant des ponts tels des archets sur les cordes d’une société en transformation, posant ainsi les bases mélodiques de nos symphonies numériques.
Et voilà que les générations suivantes improvisent sur des tablettes interactives, leurs aspirations en crescendo, transformant chaque battement de cœur en un mouvement global. Ils jouent une musique sans frontières, où chaque pulsation peut voyager plus loin que jamais, unisson d’une humanité connectée.
Nous, témoins d’une ère révolue, avons vibré au diapason des dessins animés et séries qui ont orchestré notre imaginaire. Certes, nous avons valsé sans casques de protection, en quartet avec l’aventure, mais toujours en harmonie les uns avec les autres, au-delà des écrans qui, aujourd’hui, modulent notre façon d’être ensemble.
La jeune génération, chefs d’orchestre de demain, explore à présent des galaxies numériques que nous n’aurions pu qu’imaginer. Ils composeront leurs propres mouvements, parfois en fausse note, aspirant à une symphonie plus clémente et majestueuse que celles que nous avons jouées.
Ils portent désormais la mélodie d’un futur où l’harmonie avec notre planète, avec nos prochains, et avec notre essence doit être retissée. Ils puiseront dans notre légende comme nous avons emprunté à celle de nos ancêtres.
Car c’est la véritable essence de notre espèce : une suite de mélodies, où chaque génération enrichit l’œuvre collective avec ses propres accords, ses dissonances et ses refrains. Et s’il y a un refrain à reprendre, c’est que ni les avancées technologiques, ni la nostalgie ne dictent notre humanité. Ce sont nos espoirs symphoniques, nos rêves unifiés et notre engagement pour léguer aux suivants un monde plus sûr, plus sage, et plus beau.
Honorons donc les arpèges du passé, jouons le staccato du présent et écrivons la rhapsodie de l’avenir, car la quintessence de chaque époque se trouve dans notre capacité à composer ensemble l’opéra d’une humanité harmonieuse.
Réponse avec l’aide ChatGPT 4 aux publications nostalgiques et critiques trop centrées sur les bienfaits de la génération X.
P. Rivière
Esprit de Nature : Une symphonie par Logos (Stephen Sicard)
Introduction
La nature, dans ses innombrables manifestations, a inspiré d’innombrables artistes à travers les âges. Cependant, peu ont réussi à capter son essence même, ses subtilités et ses mystères comme Stephen Sicard, plus connu sous le pseudonyme de Logos. Avec son nouvel opus, « Esprit de Nature », il nous invite à une promenade méditative à travers les terrains mystiques où la nature se mêle à la musique.
Qui est Stephen Sicard?
Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, Stephen Sicard (Logos) est une force indomptable dans le monde de la musique. Vendre plus d’un demi-million d’albums est un exploit en soi, mais ce n’est pas seulement la quantité de sa musique qui impressionne, c’est aussi la qualité. Depuis son premier album en 1987, « Les Couleurs Sonores », Stephen a traversé plusieurs périodes d’inspiration, devenant l’un des compositeurs les plus respectés de sa génération.
Esprits de Nature : Une Odyssée Musicale
La nature est vivante, respirante et consciente. En écoutant « Esprit de Nature », on ressent immédiatement cette vérité. Les treize pistes de l’album sont autant de paysages sonores qui nous guident à travers différents aspects de la nature, qu’il s’agisse de la majesté silencieuse des montagnes ou du mystère évanescent des nuages. Des titres tels que « Le royaume des Invisibles » et « Les Devas de la Terre » évoquent un monde souvent ignoré, celui des esprits et des êtres qui habitent notre Terre.
Avec une durée totale de 77 minutes, chaque piste est un voyage en soi, permettant aux auditeurs de se plonger dans une méditation profonde et d’explorer les profondeurs de leur propre âme tout en se connectant avec l’âme de la nature.
Vers un futur éco-responsable
Le penchant de Logos pour l’écologie est clairement évident dans ce travail, et il promet d’approfondir ce thème avec des albums futurs centrés sur les éléments – air, eau, terre et feu. Dans un monde de plus en plus détaché de la nature, des artistes comme Logos jouent un rôle essentiel en nous rappelant notre connexion innée avec la Terre.
Conclusion
En fin de compte, « Esprit de Nature » n’est pas seulement un album ; c’est une expérience, une exploration et un hommage à la beauté et à la complexité de la nature. Comme le philosophe Spinoza l’a suggéré, la musique de Logos est un pont entre la Nature et l’Homme, facilité par les émotions et la raison. C’est un rappel que, malgré les progrès technologiques et les distractions de la vie moderne, nous faisons tous partie intégrante de ce vaste et magnifique monde naturel.
Comme il se pavane, le perfide sagouin,
Toujours à chipoter, ici et là,
Griffant sans relâche, ça et là,
Son art de détruire, c’est certain,
Est loin de refléter son intellect.
Plutôt, il dévoile un coeur sec,
Dénué d’humanisme et de noblesse d’âme.
Quel mentor désolant il fait,
Ce petit personnage à la voix forte,
Si grand en paroles,
Qu’il s’y emmêle les pieds.
Pourtant, il continue à se vanter,
Notre Machiavel des poubelles !
Langage du Rêve
Langage du rêve, lorsque la raison se met en grève,
Nous obligeant à accoster dans un recoin du passé.
Dans la maison, l’écho de ton absence résonne en moi,
En ce mois d’août où tu as pris, peu à peu, tes distances.
Pour toi, l’aventure recommence,
Mais pour moi demeure ce manque lancinant.
Une étreinte avant le départ : « Bonne chance, prends soin de toi. »
« Toi aussi. » Un réveil soudain, cru.
Je pensais avoir fait le deuil, il n’en est rien.
Pourquoi n’ai-je pu te garder ?
À la distance relationnelle s’ajoute celle de l’espace,
Et bientôt, celle du temps.
Ici, l’été flamboie, mais dans le foyer, l’absence rougeoie,
Et bientôt, elle s’éteindra.
Dans ma tête, Lana Del Rey chante en boucle « Summertime Sadness »,
Mélancolie de l’été qui fut mais n’est plus.
Je devrais passer à autre chose,
Mais le deuil, je le sens, n’est pas encore clos.
Il reste des couches, qui s’évanouiront au fil de ma vie,
Même si, aujourd’hui, une de plus s’est envolée.
Il y a eu ton premier départ,
La mort de notre chien,
Et ton départ au loin.
Il reste encore notre enfant,
Et ça et là, ces traces de toi sous ce qui fut notre toit.
Tant de choses ici me parlent encore de toi,
De ce que tu étais, avant de cesser de l’être.
Nous nous sommes ainsi peu à peu perdus,
Chagrin d’un matin réticent à s’exprimer,
Optant pour le langage du rêve pour converser.