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Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

J’aime pas Noël !

Je dois commencer par un aveu : je n’aime pas Noël. Je devrais plutôt formuler que je ne l’aime plus. Oh, j’ai eu mes moments de faiblesse, quelques instants où j’ai cru à la magie, à l’espoir qu’on emballe dans du papier doré. Mais aujourd’hui, tout ça est fané, éteint, enterré sous des couches de souvenirs rances.

Quand j’étais gamin, le sapin trônait fièrement dans un coin de la baie vitrée, comme un roi sur un trône de verre. Sous ses branches, une crèche avec ses santons bancals originaires des Baux de Provence jouaient à l’innocence. Mes parents ? Croyaient-ils à Noël ? À l’esprit de la fête ? Non, ils faisaient semblant, comme tout le monde !

Je me souviens d’un Noël d’austérité : quelques babioles dans la cheminée, rien d’extravagant. Saint-Nicolas avait déjà vidé son sac. Puis, il y a eu le Noël « Apollo ». Cette année-là, il n’y avait que des fusées, des cosmonautes, des modules partout. Apollo 8 avait fait rêver le monde entier, et moi avec. C’était peut-être la seule fois où Noël m’a semblé magique, connecté à quelque chose de plus grand que nous.

Et puis, il y avait les repas chez l’oncle André. Mon père, ce roi de la scène, ne ratait jamais une occasion de proclamer : « Moi, je suis famille ! » Quelle blague. Pour l’héritage, oui. Pour le reste ? C’était chacun pour soi et surtout tout pour lui !

Ensuite, Noël s’est transformé en foire. Une compétition malsaine avec leurs amis, des repas trop lourds, la société à impressionner. Chacun voulait faire plus, dépenser plus, briller plus. Et moi, au milieu de tout ça, je jouais le jeu, sans jamais comprendre les règles.

Quand j’ai rencontré l’âme sœur, Noël est devenu un champ de bataille. Il fallait surpasser mes beaux-parents, prouver qu’on pouvait faire mieux, offrir plus. Mes deux malfrats géniteurs, ces saboteurs professionnels, ont tout gâché. Ils ont décidé de m’emmener en Autriche, avec ma fille. Imaginez : des repas ennuyeux à mourir, des regards fuyants, des conversations qui traînent comme une nappe sale. Heureusement, il y avait les paysages autrichiens, leur culture. Une lumière dans cette grisaille familiale. Pendant que mes parents tiraient des gueules interminables – l’un ou l’autre, jamais ensemble – j’ai plongé dans la beauté autrichienne pour oublier ces deux cornichons géniteurs.

Pour les remercier, avec un sens perfide de l’ironie, je leur ai offert un baromètre en souvenir. De ceux avec les deux petits personnages, un qui sort quand il fait beau, l’autre quand il pleut. Symbolique, non ? Parce qu’eux, ils savaient toujours s’organiser : quand l’un était d’humeur massacrante, l’autre jouait les absents.

Le comble, c’est que mes parents, ces gens qui ne fêtaient plus Noël depuis des années, se sont soudain entichés de cette fête. Pourquoi ? Parce que dans la belle-famille, c’était sacré. Résultat : une guerre ouverte, des reproches en cascade, et une accusation qui me hante encore : « Ton père et ta mère ont volé le dernier Noël de mon grand-père. »

Depuis que mon père nous a quittés, Noël s’est transformé en une nouvelle comédie. J’emmène Madame ma mère chez mon ex-femme pour le repas familial. Et là, quel spectacle ! Elle qui ne crachait que du fiel sur mon ex jusqu’à ce que je rencontre ma nouvelle compagne, la voilà tout sucre tout miel. Je la regarde pavoiser du haut de son âge respectable et surtout en profiter lâchement pour se saouler la gueule. Quelle hypocrite !

Avec tout ce merdier, comment voulez-vous que j’apprécie encore Noël ? C’est devenu une mascarade, un amas de rancunes et de souvenirs pourris. L’esprit de Noël ? Il s’est barré avec mon ex-compagne et les santons planqués quelque part dans le sud de la chance où personne ne le trouvera. Et franchement ? Je ne lui en veux pas.

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L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Mais où va-t-on ? - Indignation et rébellion

A toi, éditeur aux dents de requin

De la rage au verbe : l’histoire d’une chanson inspirée par un éditeur sans scrupules


Introduction : Retour dans les années 1980
Il est des souvenirs qui restent gravés, des moments où l’enthousiasme s’effondre brutalement sous le poids d’une désillusion. Nous sommes dans ces années où, jeune adulte, je nourrissais une passion ardente pour l’écriture. Comme tant d’autres, je rêvais de voir mes mots prendre leur envol, imprimés dans un recueil qui trouverait sa place dans les bibliothèques et sur les tables des lecteurs.

Le mirage : Une lettre venue flatter l’espoir
À cette époque, un éditeur faisait beaucoup parler de lui sur une grande radio nationale en France. Publicités tapageuses, promesses mirobolantes : il savait jouer avec l’espérance des écrivains en herbe. Puis vint le jour où une lettre portant son sceau arriva entre mes mains. Le comité de lecture, disait-il, avait accepté de me publier. Imaginez mon exaltation : à 20 ans, tout semble possible, surtout lorsque les mots écrits avec cœur rencontrent, croyais-je alors, une reconnaissance méritée.

La chute : La découverte d’un compte d’auteur
Mais l’illusion fut de courte durée. En lisant plus attentivement, je compris que ce prétendu éditeur ne publiait qu’à compte d’auteur. La déception se mua en colère, la colère en rage, et cette rage, loin de m’anéantir, devint créatrice. Je me sentais trompé, abusé dans ma confiance de jeune écrivain avide d’un monde de littérature et de partage. Je découvris alors un univers où l’art cédait trop souvent à la logique de l’argent, où l’on exploitait les rêves au prix de l’innocence.

La naissance du texte : Une plume comme exutoire
De cette amère expérience est né un texte : Mirage, orage, éditeur de malheur. Avec des mots mordants et un ton cinglant, j’ai déversé mon ressentiment. Je voulais dénoncer ce que j’avais perçu comme une supercherie : un éditeur qui se pare des atours de la culture pour mieux piéger des auteurs en quête d’horizons nouveaux.

Le texte témoigne de cette époque où, malgré la blessure de l’illusion perdue, ma passion pour l’écriture est restée intacte. C’est l’ironie du sort : là où un éditeur avait échoué à me publier, il m’avait offert, bien involontairement, une source d’inspiration inépuisable.

La chanson : Quand le texte trouve sa voix
Des années plus tard, ce texte a pris une nouvelle forme : celle d’une chanson. Car les mots vivent bien au-delà de leur première existence. Ils voyagent, ils mûrissent avec nous, et parfois ils s’incarnent dans une mélodie. Cette chanson est l’héritière de mon indignation de jeunesse, mais elle résonne encore aujourd’hui comme une dénonciation intemporelle des illusions perdues et de la marchandisation de l’art.

Conclusion : Du passé à aujourd’hui
Je suis aujourd’hui âgé de 63 ans. Pourtant, ce texte résonne encore avec force. Non pas par la colère qu’il renferme, mais par ce qu’il représente : une mémoire vive d’un temps où je croyais à la pureté de la littérature, un cri contre ceux qui exploitent les rêves. Il est aussi, en filigrane, une invitation à rester vigilant, mais surtout à ne jamais cesser d’écrire, de créer, et de croire en la sincérité du verbe.

Ainsi, Mirage, orage, éditeur de malheur n’est pas qu’une critique : c’est une profession de foi envers la littérature authentique. Qu’importe les désillusions, la passion, elle, ne connaît ni éditeur véreux ni compte d’auteur.

A toi, éditeur aux dents de requin

À toi, éditeur aux dents de requin

Intro
Un mirage. Une foutue tempête dans un verre sale.
Voilà ce que tu es.

Refrain
Eh, ordure de l’écriture,
prends ce missile-missive dans tes dents !
Avec ce que tu voles,
au moins elles seront en or dur.

Couplet 1
Ta lettre, c’était du maquillage sur un vieux visage.
Un numéro de foire.
Pas une promesse, juste un leurre,
comme ces panneaux “paradis” au bord d’une décharge.

Couplet 2
Moi, pauvre idiot, je croyais encore à la littérature,
aux mots vivants,
à la passion qui te crame la gorge et te fait saigner les doigts.
Mais toi,
tu n’es qu’un foutu commerçant.

Pont 1
J’ai mis ma main dans ta marmite,
et c’est tout un banc de crabes qui m’a pincé les tripes.
Bravo, salaud. Tu as gagné.

Refrain
Eh, ordure de l’écriture,
prends ce missile-missive dans tes dents !
Avec ce que tu voles,
au moins elles seront en or dur.

Pont 2
Je voulais des océans,
des tempêtes, des horizons.
Mais toi, tu m’as balancé sur un radeau pourri
au milieu du grand néant de la médiocrité.

Couplet 3
Ton monde pue le fric.
Tes rêves sont des colonnes Excel.
Pas de feu, pas de vie,
rien que des lignes mortes sur un compte bancaire bien alimenté.

Pont 4
Alors merci pour la leçon, vieux requin.
Je préfère encore crever les mains dans le cambouis
que me noyer dans ton mensonge bien habillé.

Refrain
Eh, ordure de l’écriture,
prends ce missile-missive dans tes dents !
Avec ce que tu voles,
au moins elles seront en or dur.

Outro
Rappelle-toi qu’on ne joue pas avec les mots.
Qu’ils ont un poids, une valeur, un feu.
Et si toi, tu les prostitues,
nous, on les garde vivants.

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La Mère Noël est une ordure

On connaissait le Père Noël est une ordure mais la Mère Noël n’est pas en reste.


La mère Noël est une ordure : un blues noir pour les cœurs cabossés

Il y a des chansons qui claquent comme une porte dans la nuit, des morceaux qui ne demandent pas la permission pour s’installer dans votre âme. La mère Noël est une ordure est de celles-là. Un blues noir, brut, désabusé, qui raconte l’histoire d’un homme perdu entre ses souvenirs, ses amours passées, et ses propres contradictions.

Cette chanson, c’est avant tout une atmosphère. Elle commence doucement, presque en chuchotant, avec une guitare plaintive et une contrebasse qui gronde comme un vieux moteur. Puis la voix s’élève, rauque, sincère, comme si elle sortait d’un bar enfumé où le temps s’est arrêté. On y entend un Noël qui n’a rien de festif, un être fatigué, abusé par trois figures féminines qui l’ont marqué à jamais : une blonde, une brune, une rousse. Trois étoiles brûlantes qui éclairent sa solitude autant qu’elles la creusent.

Une chanson entre jazz et mélancolie

Ce morceau puise ses racines dans le blues, mais il flirte avec le jazz noir. La mélodie est lente, pesante, presque hypnotique. Un saxophone rauque y pleure des notes qui semblent s’éteindre dans la nuit, tandis que le piano suspend des accords qui vous laissent en apnée. C’est le genre de musique qui vous fait sentir la fumée des cigarettes, le poids des regrets, et cette lumière vacillante d’un néon qui clignote “Noël” dans un café désert.

Les paroles sont aussi percutantes que la musique. Elles parlent de désirs, de blessures, et d’illusions brisées. « Blonde en or ou toc ? Brune froide comme un bloc ? Sorcière rousse, ma malédiction, » chante la voix avec une résignation qui frappe juste. Ce refrain, à la fois simple et obsédant, résonne comme un mantra pour tous ceux qui ont aimé, perdu, et continué malgré tout.

Un cri dans la nuit : « Ouais, la mère Noël est une ordure ! »

Le moment qui reste, qui marque, c’est cette conclusion. Après un voyage à travers la mélancolie et les souvenirs, la chanson se termine sur un cri amer, presque désespéré : “Ouais, la mère Noël est une ordure !” Une phrase qui résume tout le poids de cette désillusion. Noël, ici, n’est pas une fête. C’est une façade, un prétexte pour déterrer les regrets et affronter ses fantômes.

Un morceau à écouter les yeux fermés

La mère Noël est une ordure est plus qu’une chanson : c’est une expérience. Elle ne cherche pas à plaire, mais à toucher. À sa manière, elle parle à tous ceux qui ont traversé des nuits difficiles, ceux qui savent que la vie est rarement un conte de fées, et que parfois, tout ce qu’il reste, c’est un bon vieux blues pour tenir debout.

Si vous aimez les morceaux qui ont du caractère, de la profondeur, et une sincérité brute, alors cette chanson est pour vous. Écoutez-la les yeux fermés, laissez-vous emporter par ses notes sombres et ses paroles acérées. Et souvenez-vous : parfois, la mère Noël est vraiment une ordure.


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Dominique

De l’histoire personnelle à l’expérimentation IA : La métamorphose de Dominique

Il y a des histoires qui dorment pendant des années avant de se réveiller sous une forme inattendue. Celle-ci commence dans une salle de cours où j’enseignais la psychologie, et ressurgit aujourd’hui dans une réinterprétation musicale assistée par l’intelligence artificielle.

La Genèse : Une Histoire Vraie

À l’époque, j’étais professeur de psychologie. Une rencontre, une histoire d’amour avec une professeure de français, et puis la rupture dans un restaurant grec. Ces moments de vie qui semblent anodins mais qui laissent leur empreinte. Des années plus tard, cette histoire personnelle s’est transformée en inspiration créative, donnant naissance à une réinterprétation singulière de « Dominique » de Sœur Sourire.

La Transformation Artistique

Le choix de détourner « Dominique » n’est pas anodin. Cette chanson religieuse des années 60, avec son refrain enjoué « nique nique », offrait un contraste saisissant avec mon histoire. La transformation de cet hymne joyeux en une confession cynique s’est imposée comme une évidence. La moussaka qui refroidit, les promesses non tenues, le whisky (imaginaire) qui ravive les souvenirs… Chaque élément du texte puise dans le réel pour créer quelque chose de nouveau.

L’Alchimie de l’IA

Pour donner vie à cette réinvention, j’ai fait appel à Suno AI. L’intelligence artificielle a su capturer l’essence de ce que je voulais exprimer : un swing lent qui porte des paroles où l’ironie le dispute à la mélancolie. La voix générée par l’IA apporte une distance qui permet paradoxalement de mieux toucher à l’universel de ces histoires d’amour qui finissent dans l’amertume.

Du Personnel à l’Universel

Cette chanson est finalement devenue plus qu’une simple histoire personnelle. Elle parle de ces moments où l’on se croit au paradis avant de retomber brutalement sur terre, de ces souvenirs qui nous habitent longtemps après, de la façon dont on peut transformer une blessure en création. Le temps a fait son œuvre, permettant de regarder le passé avec un mélange de tendresse et d’ironie.

Une Expérience Créative Unique

Cette réinterprétation montre comment l’art peut naître du croisement improbable entre une expérience personnelle, une chanson populaire et les nouvelles technologies. L’IA n’est pas ici un simple outil, mais un moyen de réinventer le passé, de lui donner une nouvelle dimension.

Conclusion

De la salle de cours au studio virtuel de Suno AI, cette version de « Dominique » témoigne de la façon dont nos histoires personnelles peuvent se métamorphoser avec le temps. Elle illustre aussi comment l’intelligence artificielle peut nous aider à transformer nos souvenirs en création artistique, en leur donnant une nouvelle vie inattendue.


Vous pouvez découvrir cette réinterprétation de « Dominique » sur ma chaîne YouTube et Tik Tok.

Crédits :

  • Texte et histoire originale : L’Oreille du Psy
  • Musique et voix : Suno AI
  • Inspiration : Sœur Sourire
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Le Swing de Voltaire

Amis mélomanes et philosophes en herbe ! Je partage avec vous une expérience créative fascinante…
Tout est parti d’un texte provocateur imaginant Voltaire débarquant dans nos bistrots modernes, troquant sa dentelle contre une gabardine pour combattre l’obscurantisme contemporain. Ce texte satirique, je l’ai soumis à Claude (l’IA d’Anthropic) pour le transformer en chanson.
👉 D’abord le texte original :

Alors ouais, on a eu le siècle des Lumières, un truc brillant, étincelant, qui te filait presque des coups de soleil au cerveau. Une époque où les cerveaux s’allumaient comme des guirlandes un 14 juillet ! Les mecs pensaient qu’en tondant l’ignorance à la racine, on planterait des chênes de sagesse pour l’éternité. Et là-dessus, y’a un rigolo, un abruti, ou pire, une horde d’abrutis, qui s’est dit : « Tiens, si on coupait le courant ? »

Maintenant, regarde où on en est : c’est l’obscurité totale. Des types qui t’expliquent avec aplomb que la Terre est plate comme une galette bretonne, que les vaccins, c’est pour te transformer en antenne 5G, et que le changement climatique, c’est une invention pour vendre des éoliennes. T’as beau leur balancer des faits sous le nez, ils te regardent comme si t’essayais de leur expliquer la physique quantique en patois.

Et le pire ? C’est qu’on les applaudit, ces clowns. Tu les vois partout : sur les réseaux, à la télé, au comptoir du troquet. Ils causent fort, mais jamais juste. Ils vendent des salades tellement périmées qu’on devrait les appeler Charcutier en Chef. La science ? Ça les gonfle. La logique ? Trop fatigant. Tout ce qui demande plus de deux neurones ? Niet, c’est hors service.

Et pendant ce temps, en haut, y’a les malins, les vrais, ceux qui tiennent les ficelles. Ils adorent ce bazar, eux ! Plus c’est le foutoir en bas, plus ils se fendent la poire. T’imagines bien que dans le noir, ils remplissent leurs poches en toute tranquillité. Un peuple qui réfléchit, ça les emmerde. Mais un peuple qui gobe tout et qui gueule sans savoir, ah ça, c’est du pain bénit !

Mais attends, faut pas croire que je te laisse sur cette note de cafard. Parce qu’y a encore des allumés, des vrais, qui continuent de tenir la chandelle. Ces types-là, c’est des gladiateurs ! Ils se battent contre la connerie à mains nues, à coups de bouquins, de conférences et de « non mais sérieusement ? ». Ce sont eux, les derniers éclaireurs dans cette forêt de débiles.

Alors toi, l’ami, oui toi qui lis ces mots : lâche pas l’affaire. Rallume les neurones, tiens bon la barre. Pose des questions, creuse les trucs. Et surtout, laisse jamais un âne déguisé en prophète éteindre ton cerveau. Parce qu’un monde sans lumière, c’est comme une bière sans mousse : ça donne envie de pleurer.

Et si on s’y met tous, va savoir, on rallumera peut-être le lampadaire. Parce que franchement, c’est pas une bande de clowns qui va nous condamner à marcher dans le noir !

✨ Puis la magie opère… Claude transforme ce monologue en « Swing de Voltaire », structuré en refrains évolutifs et couplets rythmés. La chanson a ensuite été mise en musique grâce à Suno AI.
🎵 Résultat : une chanson swing qui fait dialoguer tradition et modernité, dans l’esprit de Nougaro et du jazz de Saint-Germain-des-Prés !

Le Swing de Voltaire

Intro musicale

Refrain 1 – Calme
Voltaire a troqué sa dentelle
Pour une vieille gabardine,
Dans les bistrots, il interpelle
Les prophètes de la machine.
« Mes gars, faut qu’on cause, qu’on s’explique,
J’ai dans ma poche des Lumières,
Pour éclairer vos esprits cyniques,
Avant qu’tout parte en l’air ! »

Couplet 1
Le siècle des Lumières brillait comme un soleil,
Les cerveaux s’éclairaient, c’était pas du pareil,
On tondait l’ignorance jusqu’à plus soif,
Pour planter la sagesse, fallait qu’ça chauffe !
Mais v’là qu’un beau matin, des rigolos d’service
Ont coupé le courant, propageant leurs vices,
Maintenant c’est le noir, total black-out,
La bêtise qui règne, partout, c’est fou !

Refrain 2 – Tendu, irrité
Voltaire a quitté sa dentelle
Pour sa vieille gabardine,
Dans les bistrots, il gueule, il démêle
Les nœuds d’la sourde machine.
« Mes gars, la connerie vous appelle,
Mais j’ai mon flingue qui s’illumine,
De mes Lumières éternelles,
J’vais vous r’faire la médecine ! »

Couplet 2
Y’en a qui t’expliquent que la Terre est une crêpe,
Que les vaccins transforment en antenne qui pète,
Le climat qui change ? Une invention d’marchand,
Pour vendre des moulins tournant dans le vent !
Tu leur sers des faits, ils te r’gardent bizarre,
Comme si tu parlais le langage des bars,
La science les gonfle, la logique les fatigue,
Deux neurones maximum, c’est leur intrigue !

Refrain 3 – Déterminé, combatif
Voltaire fait plus dans la dentelle
Il enfile sa gabardine,
Dans les bistrots, c’est l’étincelle
Qui fait sauter la machine.
« C’est fini les conneries mortelles,
Mes Lumières vous illuminent,
La raison sera éternelle,
La vérité s’obstine ! »

Couplet 3
En haut les malins se frottent les mains,
Plus c’est le bordel, plus ils font leur pain,
Un peuple qui pense, ça les emmerde bien,
Mais des gobeurs d’salades, ça leur convient !
Pourtant y’a encore des fous, des illuminés,
Qui tiennent la chandelle sans jamais flancher,
Des gladiateurs armés de leurs bouquins,
Qui s’battent pour que l’esprit reprenne son train !

Final – Tempo ralenti
Alors rallume tes neurones, mon pote,
Pose tes questions, creuse la note,
Un monde sans lumière, c’est comme un jazz sans blues,
Une bière sans mousse, un esprit qui s’use…
Laisse pas les clowns éteindre ton cerveau,
On va rallumer tous les flambeaux,
Car Voltaire en gabardine te le dit tout bas :
« La lumière reviendra, crois-moi ! »

Refrain Final – Triomphal bluesy
Voltaire a jeté sa dentelle
Béni soit sa gabardine,
Dans nos esprits, étincellent
Les restes de sa machine.
« Les gars, la lumière est si belle,
Quand elle perce la routine,
De ses rayons qui rebelles,
Font danser la doctrine ! »

🎨 La pochette, créée par IA également, s’inspire des cercles intellectuels de la Harlem Renaissance – ces lieux où la pensée libre trouvait refuge dans une atmosphère enfumée de jazz et de discussions passionnées.
Un projet 100% IA-ssisté qui démontre comment ces nouveaux outils peuvent servir la créativité tout en respectant l’esprit des Lumières : questionner, créer, partager !
💭 Qu’en pensez-vous ? L’intelligence artificielle peut-elle nous aider à réinventer notre rapport à la philosophie et à la création artistique ?

#VoltaireSwing #IACreative #ChansonFrançaise #HarlemRenaissance #PhilosophieEnMusique
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Hôtel Terminus

Hôtel Terminus

Quand le jazz rencontre la chronique sociale

Dans la grande tradition de la chanson française qui sait rire de nos travers, « Hôtel Terminus » pose un regard acéré sur un phénomène de société aussi actuel que préoccupant. Sur un air de jazz entraînant porté par une clarinette swinguante, cette composition dépeint la descente aux enfers d’une veuve qui brade son passé tout en cherchant l’amour sur Internet.

Une réalité contemporaine

Le texte, ciselé dans un style qui fait écho aux dialogues mordants de Michel Audiard, nous plonge dans l’univers des arnaques modernes. Notre protagoniste, une veuve esseulée, se retrouve prise dans l’engrenage des voyants en ligne, des sites de rencontres douteux et des escrocs numériques qui ont flairé la bonne affaire. Entre les numéros surtaxés et les faux princes charmants, c’est toute une vie qui part en fumée à l’Hôtel Terminus.

Le contraste saisissant

L’originalité de l’œuvre réside dans le contraste délibéré entre la légèreté de la mélodie jazz et la gravité du propos. La clarinette danse, le swing nous emporte, mais les paroles nous ramènent à une réalité plus sombre : celle des seniors isolés, proies faciles pour les prédateurs du web. Les collections du défunt mari, les bijoux de famille promis aux enfants, tout part à vil prix dans cette grande braderie des souvenirs.

Un message universel

Si l’histoire peut prêter à sourire, elle n’en demeure pas moins un reflet de notre époque. Combien de nos aînés se retrouvent ainsi vulnérables face aux sirènes d’Internet ? La chanson pointe du doigt, non sans humour, cette réalité souvent passée sous silence : la solitude qui pousse aux mauvaises décisions, l’espoir qui rend aveugle, et ces escrocs modernes qui savent si bien en profiter.

Une œuvre qui résonne

« Hôtel Terminus » n’est pas qu’une simple chanson satirique. C’est un miroir tendu à notre société numérique, où la recherche effrénée d’amour et de reconnaissance peut mener à la ruine. Le talent des auteurs réside dans leur capacité à traiter un sujet grave avec légèreté, sans jamais tomber dans le jugement moral.

Le swing enjoué de la clarinette nous rappelle que même dans les moments les plus sombres, la musique peut apporter une touche de légèreté. Une œuvre qui fait réfléchir tout en faisant taper du pied, n’est-ce pas là le meilleur de la chanson française ?

#HotelTerminus #JazzSatirique #ChroniqueSociale #ArnaquesSeniors #SwingFrancais

Hotel Terminus

Premier couplet
V’là la veuve qui s’languit d’amour
Sur son portable elle passe ses jours
À claquer son pognon sans r’tour
Dans des voyants à deux balles
Les numéros qui font la malle
Avec son fric, c’est pas normal !

Refrain 1
La vieille bique, la vieille bique
Elle a plus d’fric, elle a plus d’fric
À force de croire aux beaux discours
Elle s’fait plumer, jour après jour
La vieille bique, la vieille bique
Brade sa vie à l’Hôtel Terminus !

Deuxième couplet
Les gigolos lui font les yeux doux
« En un an, m’dame, vous s’rez chez vous ! »
Pendant qu’ils lui vident les sous
Elle s’croit plus fine que les autres
Mais s’fait pigeonner et se vautre
Dans leurs combines de marlous

Refrain 2
La vieille bique, la vieille bique
Sans ses bijoux, sans ses bibelots
V’là qu’elle braille contre les escrocs
Qui lui ont vidé son magot
La vieille bique, la vieille bique
Solde ses rêves à l’Hôtel Terminus !

Troisième couplet
Sur internet, elle r’trouve soi-disant
Son p’tit amour de ses vingts ans
Mais c’est du vent, que du flan !
L’vrai, quand il voit sa romance
Se tire en courant vers la France
Pour pas finir dans sa danse

Refrain 3
La vieille bique, la vieille bique
N’a plus d’mari, plus de pognon
Plus d’souvenirs, plus d’illusions
Plus que des larmes de crocodile
La vieille bique, la vieille bique
Rêve en solo à l’Hôtel Terminus !

Quatrième couplet
Les collections du vieux défunt
Les bibelots d’avant-guerre, un par un
Partent pour trois fois rien
Les bijoux d’famille promis
Aux marmots, elle les a bradés
Comme si l’passé pouvait s’effacer

Refrain final
La vieille bique, la vieille bique
N’a plus d’mari, plus de pognon
Plus d’souvenirs, plus d’collections
Plus que des larmes de crocodile
La vieille bique, la vieille bique
Crève en solo à l’Hôtel Terminus !

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Avec Philosophie Les essais de Pascal Rivière

Y avait !

Quand la rage blues danse avec l’absence

La contradiction peut-elle être source de création ? C’est la question que je me suis posée un jour de pluie, debout sur un quai, mon pied douloureux me rappelant cruellement que la place assise que je convoitais était déjà prise. Dans ce moment de frustration, un jeune homme m’a proposé sa place. J’ai refusé, et c’est précisément ce refus qui a fait naître « Y avait… »

Une étrange rancœur

Comment peut-on ressentir de la rancœur envers quelque chose – ou quelqu’un – dont on a la certitude qu’il n’existe pas ? Cette question, apparemment absurde, est pourtant profondément humaine. Dans « Y avait… », j’ai choisi d’explorer ce paradoxe à travers le prisme d’une relation conflictuelle avec un Dieu absent, jouant sur l’ambiguïté sonore entre « y avait » et « Yahvé ».

Du quotidien à l’universel

Ce qui n’était au départ qu’une expérience banale – l’attente sous la pluie, la douleur physique, un acte de gentillesse refusé – s’est transformé en une réflexion plus large sur notre rapport à l’absence. Le rock blues s’est imposé naturellement comme le véhicule idéal pour exprimer cette dualité entre rage et mélancolie, entre rejet et nostalgie.

Une fusion musicale et poétique

Pour porter ce texte, j’ai choisi de marier deux influences apparemment contradictoires : la musicalité de Paul Verlaine et la puissance du rock blues. Les rimes verlainienne se fondent dans les riffs électriques, créant un espace sonore où la poésie peut rencontrer la rage, où le doute peut côtoyer la certitude.

Structure et symbolisme

La chanson progresse comme une spirale, partant d’un constat simple (« Y avait, disait-on, là-haut ») pour explorer des territoires de plus en plus complexes. Le refrain lancinant « Y avait… Y avait… » agit comme un mantra obsessionnel, rappelant ces pensées qui nous hantent malgré nous.

La coda finale, « Et dans la pluie qui tombe, je bénis nos simples gestes d’hommes », offre une forme de réconciliation – non pas avec l’absent, mais avec notre condition humaine elle-même.

Une invitation à la réflexion

« Y avait… » n’est pas tant une chanson sur la foi ou son absence que sur notre capacité à maintenir des sentiments contradictoires. C’est une exploration de ces espaces étranges de notre psyché où la logique cède le pas à l’émotion, où la conscience de l’absurde n’atténue en rien la force du ressenti.

En fin de compte, cette chanson est une invitation à embrasser nos contradictions, à reconnaître que nos relations les plus intenses ne sont pas toujours avec ce qui existe, mais parfois avec ce qui n’est plus – ou n’a jamais été.

Y avait !

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Hey ! Très laid com..

Quand la rupture sonne comme un service client défaillant ou absent

Il y a des moments dans la vie où la réalité dépasse la fiction. Des situations tellement absurdes qu’elles en deviennent… musicales ! C’est ainsi qu’est né « Hey très laid com », un rap qui fait le parallèle entre une rupture amoureuse et l’expérience client la plus kafkaïenne qui soit.

Genèse d’une idée

Qui n’a jamais vécu cette situation où l’on se retrouve face à un mur de silence ? Ces moments où l’on multiplie les messages, les appels, les tentatives de contact, pour se heurter à un vide sidéral. Dans l’amour comme dans le service client, le schéma est étrangement similaire : de belles promesses au début, puis un désert de communication.

Une histoire universelle

Le parallèle est saisissant :

  • Les promesses initiales mirifiques (« Tu m’avais fait tant de promesses au début »)
  • L’absence de réponse aux messages (« Mes messages ignorés, mes appels rejetés »)
  • Le sentiment d’être pris pour acquis après des années de fidélité (« Cinq ans d’relation, quatre liens entre nous »)
  • La nécessité d’une action radicale pour obtenir une réaction (« Fallait une lettre recommandée pour un simple écho »)

De la frustration à la création

Face à ces situations, deux options s’offrent à nous : se morfondre ou en rire. J’ai choisi la seconde option, transformant une expérience frustrante en création artistique. Car oui, il y a quelque chose d’universellement comique dans ces relations toxiques qui ressemblent tant à un service client défaillant.

Les paroles

Hey très laid com !

Intro
Hey, faut qu’on parle, j’peux plus continuer comme ça
T’as changé, t’es plus le même, j’te reconnais pas

Couplet 1
Tu m’avais fait tant de promesses au début
Des mots doux, des engagements, j’y ai cru
Maintenant j’ai deux identités chez toi
Double personnalité, comprends pas
J’t’avais prévenu de mes attentes, t’as rien écouté
Mes messages ignorés, mes appels rejetés

Refrain
Hey, j’en peux plus d’attendre
Hey, tu n’veux rien comprendre
Hey, j’vais devoir partir
Hey, c’est fini de souffrir

Couplet 2
Cinq ans d’relation, quatre liens entre nous
Tu gères même pas l’essentiel, tu fous tout
J’me connecte pour te parler, système down
J’attends dans le vide comme une conne
De mardi jusqu’à samedi, silence radio
Fallait une lettre recommandée pour un simple écho

Refrain
Hey, j’en peux plus d’attendre
Hey, tu n’veux rien entendre
Hey, c’est fait, j’me tire
Hey, c’est fini de souffrir

Couplet 3
J’ai trouvé quelqu’un d’autre qui m’écoute
Un opéra… teur qui comprend mes doutes
Tes promesses faciles, tes pubs mensongères
J’pars chez l’concurrent, j’te laisse solitaire
J’vais faire ta pub, crois moi
Tu l’mérites bien, voilà

Outro
Hey… c’est fini
Hey… j’me casse d’ici
Hey… sans regrets
Hey… j’aurais pas dû rester

Une thérapie musicale

Cette chanson est devenue une sorte de catharsis collective. Combien d’entre nous ont vécu ces situations où l’on se sent ignoré, que ce soit par un partenaire ou par un service censé nous « accompagner » ? L’humour permet de transcender la frustration et de transformer une expérience négative en quelque chose de positif.

La morale de l’histoire

Dans toute relation, qu’elle soit personnelle ou commerciale, la communication est la clé. Quand elle devient à sens unique, quand les promesses s’évaporent, quand le dialogue devient impossible… il est peut-être temps de dire « Hey… c’est fini ».

Conclusion

Cette chanson est un clin d’œil à tous ceux qui ont un jour attendu en vain une réponse, qui ont cru aux belles promesses, qui ont espéré jusqu’au bout un peu de considération. Elle nous rappelle que parfois, la meilleure réponse à l’absurde est d’en rire… en musique !


PS : Toute ressemblance avec des situations réelles serait purement fortuite… ou peut-être pas 😉

Humour #Musique #Rap #Communication #RelationClient #Rupture

Catégories
Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière

M’as-tu vu ce matou Matuvu ?

« M’as-tu vu, ce matou Matuvu ? »

Je souhaitais partager avec vous une petite chanson qui me trottait dans la tête depuis quelque temps. Elle raconte l’histoire d’un chat parisien un brin fanfaron, Matuvu, qui se faufile dans les ruelles et les bars de jazz de la capitale.

J’ai choisi le style jazz manouche pour accompagner ses aventures – il me semblait que les rythmiques swing correspondaient bien aux mouvements félins et au caractère espiègle de notre héros. La musique s’inspire modestement de l’ambiance du Hot Club de France, avec ses breaks instrumentaux et ses mélodies dansantes.

C’est une chanson légère, qui ne se prend pas au sérieux, à l’image de son personnage principal. Matuvu apparaît et disparaît au fil des couplets, laissant derrière lui un peu de sa fantaisie et de son mystère…

Si vous avez envie de la redécouvrir, vous pouvez l’écouter sur les plateformes habituelles.

J’espère qu’elle vous arrachera un sourire !

Paroles:

M’as tu vu , ce matou Matuvu ?

Word spoken
M’as tu vu , ce matou Matuvu ?

Intro musicale

Couplet 1
Regardez ce matou qui se faufile en douce,
Sur les toits de Paris, sa démarche est si douce,
Pas un bruit, pas un son, juste un sourire malin,
Comme un roi du jazz hot qui fait son petit malin !

Refrain swing
Oh ! M’as-tu vu, m’as-tu vu, m’as-tu vu swinguer ?
C’est Matuvu qui fait son numéro préféré !
Oh ! M’as-tu vu, m’as-tu vu voltiger ?
C’est Matuvu, le chat qui aime parader !

Break instrumental – swing manouche

Couplet 2
Les chattes du quartier le regardent qui passe,
Il leur fait un clin d’œil avec toute sa grâce,
Puis disparaît soudain dans un jazz de velours,
Comme un accord mineur qui s’évade toujours !

Refrain swing
Oh ! M’as-tu vu, m’as-tu vu, m’as-tu vu swinguer ?
C’est Matuvu qui fait son numéro préféré !
Oh ! M’as-tu vu, m’as-tu vu voltiger ?
C’est Matuvu, le chat qui aime parader !

Break instrumental – solo de violon style Grappelli

Couplet 3
Dans les bars de minuit où le jazz est roi,
Il se glisse en silence, personne ne le voit,
Mais quand vient la musique, il se met à danser,
Comme Django sur les cordes, impossible à stopper !

Refrain swing avec variation
Oh ! M’as-tu vu, m’as-tu vu, m’as-tu vu danser ?
C’est Matuvu qui fait ses gammes endiablées !
Oh ! M’as-tu vu, m’as-tu vu s’envoler ?
C’est Matuvu, le chat qui sait improviser !

Break instrumental – dialogue guitare/violon

Couplet 4
Sur le zinc qui résonne aux accords de la nuit,
Il fait sa sérénade, tout le monde le suit,
Un moment de magie, puis il s’évanouit,
Laissant dans les mémoires son swing qui éblouit !

Final – Refrain ralenti style fin de bal
Oh ! M’as-tu vu, m’as-tu vu, m’as-tu vu briller ?
C’est Matuvu, le roi des chats du quartier !
Oh ! M’as-tu vu, m’as-tu vu nous charmer ?
C’est Matuvu… mais il vient de s’éclipser !

Coda instrumentale finale – style Hot Club

Scat

Word spoken
Oh ! Quel Matuvu !

Catégories
Ironique et Sarcastique L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Mais où va-t-on ? - Indignation et rébellion

La grande galère !

Quand l’IA s’invite musicalement dans l’absurde contemporain

Une petite expérimentation musicale à partager avec vous aujourd’hui. Rien de révolutionnaire, juste une modeste tentative de faire dialoguer plusieurs univers qui me sont chers : l’humour noir de Pierre Desproges, les jeux de mots de Boby Lapointe, l’absurde de Boris Vian et… l’intelligence artificielle.

Comment est née cette drôle d’idée ?

Tout est parti d’un texte sur notre époque un brin chaotique. Vous savez, un de ces moments où l’on se demande « mais que diable suis-je venu faire dans cette galère ? » Face à ce questionnement existentiel, j’ai eu envie d’en rire plutôt que d’en pleurer. Et quoi de mieux que l’humour grinçant pour exorciser nos angoisses contemporaines ?

Un mariage improbable

J’ai donc confié mon texte à deux complices numériques :

  • Suno, une IA qui compose de la musique, pour la partie instrumentale électro-swing
  • Une voix de synthèse, pour l’interprétation

Le résultat ? Un ovni musical qui ne se prend pas au sérieux. Imaginez un instant Desproges faisant du slam sur une musique électro-swing, pendant que Boby Lapointe et Boris Vian jouent aux échecs dans un coin. Ajoutez à cela un requiem en latin macaronique (oui, oui), et vous obtenez… eh bien, quelque chose de difficilement qualifiable.

Les influences assumées

Je ne prétends évidemment pas égaler mes inspirations. Disons que j’ai emprunté :

  • À Desproges, sa façon de rire du pire avec élégance
  • À Boby Lapointe, son goût pour les jeux de mots improbables
  • À Boris Vian, son sens de l’absurde et sa liberté de ton
  • Et à l’IA… sa capacité à tout mélanger sans complexe

Un exercice de style modeste

Cette chanson ne révolutionnera pas la musique française, n’égalera pas les maîtres de l’absurde, et ne changera probablement pas le monde. Mais elle m’a amusé à créer, et si elle peut vous arracher un sourire ou une réflexion entre deux rimes improbables, alors elle aura rempli sa mission.

La technique, brièvement

Pour les curieux, quelques détails sur la réalisation :

  • Composition musicale : IA Suno (style électro-swing)
  • Voix : Synthèse vocale
  • Texte : Humain (encore que, de nos jours, on ne soit plus sûr de rien)
  • Requiem final : Latin approximatif généré par un humain qui a séché ses cours de latin
La grande galère !

Pour conclure

Si vous souhaitez écouter cette expérimentation, vous la trouverez sur YouTube, TikTok et autres plateformes habituelles. N’hésitez pas à me faire part de vos retours, même les plus absurdes. Après tout, comme l’aurait peut-être dit Desproges : « Dans un monde de fous, il faut cultiver son grain. »

PS : Je m’excuse d’avance auprès des puristes du latin, des admirateurs de Desproges, des fans de Boby Lapointe et des aficionados de Boris Vian. Promis, la prochaine fois, je me contenterai de faire des mots croisés.