Quand l’IA et la poésie tissent leur mélodie
Dans notre ère numérique, la frontière entre l’humain et l’artificiel se fait de plus en plus ténue. Ma dernière création, « Les Fils du Temps », en est l’illustration parfaite. Ma voix, modulée par l’intelligence artificielle via Suno, se mêle aux vers pour créer une expérience sonore unique.
Cette composition blues-poétique explore les thèmes de la mélancolie automnale, du temps qui passe et de la transmutation alchimique. Les Parques, ces fileuses mythologiques du destin, y côtoient des références à François Villon, tissant un pont entre tradition poétique et modernité numérique.
Le choix d’utiliser l’IA pour moduler ma voix n’est pas anodin. Il reflète parfaitement le thème central de la chanson : la transformation, le recyclage, la transmutation. Ma voix humaine, transformée par l’intelligence artificielle, devient elle-même un symbole de cette alchimie moderne.
« Les Fils du Temps » est disponible sur [plateformes]. Écoutez comment la mélancolie se transmute en espoir, comment le gris devient or, dans cette exploration unique du cycle éternel de la vie.
Intro musicale
Couplet 1
Voilà l’automne, le ciel se voile
Ma vie frissonne, sur cette toile
Dans la solitude de ce temps qui pèse
Une mélodie nostalgique apaise
Cet absent si présent qui file
Refrain
Dans ce ciel cotonneux de grisaille
Où les nuages livrent bataille
Une lumière perce, souveraine
Comme un fil d’or dans la laine
Couplet 2
Et voici les Parques qui défilent
Clotho, Lachesis, Atropos en rang
Quel mauvais coton vais-je filant ?
Quelles relations je tisse encore
Quand mon temps se fait plus court
Pont 1
Je me balade, cœur mélancolique
Jetant mes déchets organiques
Traînant ce destin si tragique
Avec une intensité comique
Qui échappe à toute logique
Pont 2
Frères humains qui après vivrez
Pourquoi être avec moi si glacés ?
Mon hirondelle annonce non le printemps
Mais plutôt la fin de mon temps
Refrain
Dans ce ciel cotonneux de grisaille
Où les nuages livrent bataille
Une lumière perce, souveraine
Comme un fil d’or dans la laine
Final
Tout se recycle et se transmute
Dans l’alchimie de nos chutes
Ce qu’on croit perdu devient or
La vie tisse encore, encore…