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L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Si j'étais Rimbaud ?

Ma mère amère à la mer

C’était l’époque où je menais ma mère amère,
Vers la mer sa lubie, telle un bateau ivre,
Bercée par les vapeurs éthyliques de son verbe austère,
Saint-Coulomb, terre d’alchimie, Léo Ferré s’enivre,
Les marées en or, ses vers en tumultes, il transmute,
Sur l’île Du Guesclin, ses rêves doux, il sculpte.

Mais pour moi, la mer, fut élixir d’évasion,
Des marées mercurielles de ma mère, cette prison,
Elle, muse d’une autre tempête, intime, douleur,
Moi, je fuyais la veuve noire, cette sombre lueur.
En chaque grain de sable, une lutte désespérée,
Contre l’emprise funeste, des illusions dissipées.

Mon père, tel l’alchimiste, lavait la vaisselle,
Chaque assiette, un creuset, chaque verre, une chandelle,
Dans les bulles savonneuses, il cherchait la pierre,
Philosophale, purifiant ses déceptions d’hier.
Moi, je le suivais, espérant la même magie,
L’eau de vaisselle en or, une lueur, une alchimie.

Et sur la plage, avec ma fille, le cerf-volant s’élève,
Symbolisant la hauteur, l’esprit qui s’élève.
Trouvant en l’oiseau de toile ce recul volatile,
Balançant ma tristesse, loin de ce creux funeste et futile.
Les vagues murmuraient des secrets dorés,
Chant des mouettes, symphonie d’un soir bleu-été.

« Ô saisons, ô châteaux, » je murmurais, ému,
Face à la mer, l’infini des possibles entrevus.
Chaque coucher de soleil, une promesse de renouveau,
Dans l’eau salée, l’âme lavée, un éternel vœu.
Aujourd’hui, je repense à ces instants de lumière,
Les clés de l’alchimie, offertes par cette mer, l’éternité entière.

Dans le grand athanor de mes souvenirs, je forge
Un nouvel être, transmutant le plomb en or.
Je suis devenu l’autre, l’alchimiste de ma vie,
Transformant ma douleur en vers, en mélodie.

Ma mère amère à la mer

Ma mère amère à la mer

Intro musicale

Couplet 1
C’était l’époque où je menais ma mère amère,
Vers la mer sa lubie, telle un bateau ivre,
Bercée par les vapeurs éthyliques de son verbe austère,
Saint-Coulomb, terre d’alchimie, Léo Ferré s’enivre,
Les marées en or, ses vers en tumultes, il transmute,
Sur l’île Du Guesclin, ses rêves doux, il sculpte.

Refrain
Sur les plages de Saint-Coulomb, l’infini bêle
Comme des moutons de sable quand la mer m’appelle
Ma mère, ce bateau ivre, dérive au loin
Mon attention s’échappe de ses râles, enfin

Couplet 2
Mais pour moi, la mer, fut élixir d’évasion,
Des marées mercurielles de ma mère, cette prison,
Elle, muse d’une autre tempête, intime, douleur,
Moi, je fuyais la veuve noire, cette sombre lueur.
En chaque grain de sable, une lutte désespérée,
Contre l’emprise funeste, des illusions dissipées.

Refrain
Sur les plages de Saint-Coulomb, l’infini bêle
Comme des moutons de sable quand la mer m’appelle
Ma mère, ce bateau ivre, dérive au loin
Mon attention s’échappe de ses râles, enfin

Couplet 3
Mon père, tel l’alchimiste, lavait la vaisselle,
Chaque assiette, un creuset, chaque verre, une chandelle,
Dans les bulles savonneuses, il cherchait la pierre,
Philosophale, purifiant ses déceptions d’hier.
Moi, je le suivais, espérant la même magie,
L’eau de vaisselle en or, une lueur, une alchimie.

Refrain
Sur les plages de Saint-Coulomb, l’infini bêle
Comme des moutons de sable quand la mer m’appelle
Ma mère, ce bateau ivre, dérive au loin
Mon attention s’échappe de ses râles, enfin

Pont musical

Couplet 4
Et sur la plage, avec ma fille, le cerf-volant s’élève,
Symbolisant la hauteur, l’esprit qui s’élève.
Trouvant en l’oiseau de toile ce recul volatile,
Balançant ma tristesse, loin de ce creux funeste et futile.
Les vagues murmuraient des secrets dorés,
Chant des mouettes, symphonie d’un soir bleu-été.

Refrain
Sur les plages de Saint-Coulomb, l’infini bêle
Comme des moutons de sable quand la mer m’appelle
Ma mère, ce bateau ivre, dérive au loin
Mon attention s’échappe de ses râles, enfin

Couplet 5
« Ô saisons, ô châteaux, » je murmurais, ému,
Face à la mer, l’infini des possibles entrevus.
Chaque coucher de soleil, une promesse de renouveau,
Dans l’eau salée, l’âme lavée, un éternel vœu.
Aujourd’hui, je repense à ces instants de lumière,
Les clés de l’alchimie, offertes par cette mer, l’éternité entière.

Refrain
Sur les plages de Saint-Coulomb, l’infini bêle
Comme des moutons de sable quand la mer m’appelle
Ma mère, ce bateau ivre, dérive au loin
Mon attention s’échappe de ses râles, enfin

Outro
Dans le grand athanor de mes souvenirs, je forge
Un nouvel être, transmutant le plomb en or.
Je suis devenu l’autre, l’alchimiste de ma vie,
Transformant ma douleur en vers, en mélodie.

Fin