Sous le voile nocturne, l’Institut Michel Pacha, à la Seyne-sur-Mer, se dresse face à la baie de Toulon, silhouette fantomatique et solennelle. La façade, autrefois majestueuse avec ses arcs mauresques et ses motifs orientaux, témoigne d’un passé glorieux aujourd’hui effrité. Des murmures d’antan semblent s’élever des murs craquelés, évoquant des récits oubliés et des âmes errantes. À l’étage, une lumière vacille, révélant des plafonds effondrés et des ombres dansantes, comme si les esprits du passé s’agitaient à nouveau.
Les fantômes de marins, de chercheurs, et de Michel Pacha lui-même, hantent-ils les couloirs déserts, leurs voix grinçant dans le silence pesant de la nuit. Le bâtiment, semblant abandonné, devient-il le théâtre d’une danse spectrale où chaque pièce révèle des secrets enfouis. Les faïences aux motifs géométriques semblent briller d’une lueur surnaturelle, ajoutant à l’aura mystique du lieu.
Face à l’Institut, la baie de Toulon s’étend, calme et mystérieuse sous le ciel étoilé. L’eau, paisible et profonde, reflète les montagnes environnantes, créant une scène de tranquillité apparente. Pourtant, sous cette surface sereine, on imagine les remous des souvenirs et des histoires passées, prêtes à émerger à tout moment.
Cette nuit-là, l’Institut Michel Pacha n’est pas seulement un bâtiment en ruine, mais un gardien des mémoires, une entité vivante où passé et présent se rencontrent, dans une mélodie de nostalgie et de mystère.
Je vous présente une nouvelle création musicale intitulée « Les Murmures de Michel Pacha ». Cette chanson explore l’atmosphère mystérieuse et nostalgique de l’Institut Michel Pacha à la Seyne-sur-Mer lorsque le soir tombe, s’ouvrent les murmures d’outre-tombe.