Intro
Biniou Bombarde
Couplet 1
Rochers, vagues, nuages – trinité primordiale
La Belle Breizh frémit sous le souffle de l’infini
Soleil, sable, écume – alchimie estivale
La mer pulse, haletante, dans son écrin de midi
Refrain
Ô côte sauvage, amante farouche
Tes vagues m’appellent, je cède à ta bouche
Dans ton étreinte, je me perds, je me trouve
Cruauté sublime où mon âme se retrouve
Couplet 2
Énergie débridée, fureur des éléments
Nudité crue du monde, sans voile ni pudeur
Cruauté dévoilée, beauté des tourments
L’univers se dénude dans sa brute splendeur
Refrain
Ô côte sauvage, amante farouche
Tes vagues m’appellent, je cède à ta bouche
Dans ton étreinte, je me perds, je me trouve
Cruauté sublime où mon âme se retrouve
Pont
Mon corps s’offre à l’appel des flots tumultueux
Je plonge, ivre d’azur, dans l’étreinte marine
Caressant le dos lisse des rouleaux fastueux
Goûtant l’écume amère sur ma langue saline
Couplet 3
Emporté, ballotté par le rythme des eaux
Je me laisse bercer par leur danse éternelle
Tourbillon extatique, ivresse sans repos
Jusqu’à l’épuisement de ma chair mortelle
Refrain
Ô côte sauvage, amante farouche
Tes vagues m’appellent, je cède à ta bouche
Dans ton étreinte, je me perds, je me trouve
Cruauté sublime où mon âme se retrouve
Couplet 4
Enfin, rejeté sur le rivage doré
Épuisé mais comblé, l’âme encore vibrante
Je m’étends, pantelant, sur le sable nacré
Uni à l’univers en sa beauté violente
Refrain final
Ô côte sauvage, amante farouche
Tes vagues m’appellent, je cède à ta bouche
Dans ton étreinte, je me perds, je me trouve
Cruauté sublime où mon âme se retrouve
Fin
Bruit des vagues
Cette chanson est le résultat d’un poème de jeunesse que j’ai retravaillé. J’ai pensé à Albert Camus et à Noces à Tipasa mais ici la communion et la sensualité se passe avec l’Océan ou la Mer de Bretagne.
Au niveau musical, Manau est passé par ici.