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Du zéro à l'infini (Textes revus) L'art de rentrer dans le lard du sujet Les essais de Pascal Rivière Si j'étais Rimbaud ?

Amour Sidéral

J’ai la soif inextinguible d’une supernova,
Éclatante lactée, qui en ses bras me noie.
Pour étancher ma voie, mystère et foi en moi,
Je cherche l’âme pure, insaisissable éclat.

Le Graal insolvable, tel l’onde qui s’en va,
Dissout dans l’infini, tout comme mon émoi.
J’aspire à l’harmonie, fin d’une quête en soi,
Hermétique et subtile, à l’aube du trépas.

Nous sommes les étoiles, dans l’univers sidéral,
Fusion de nos âmes, amour interstellaire,
Nous brisons les chaînes, dans un éclat magistral,
Éternels amants, à jamais partenaires.

Les étoiles naissent, meurent, et dans leurs ébats,
Je contemple l’absolu, au-delà des lois.
La quête transcendantale, sans roman, sans éclat,
Passe par la geste pure, sans trêve ni débat.

Entre un homme et une femme, par-delà le combat,
Il y a cette eau de vie, où l’âme se déploie.
Par un trait d’union entre l’ô et le choix,
Je commence à être libéré du fracas.

Nous sommes les étoiles, dans l’univers sidéral,
Fusion de nos âmes, amour interstellaire,
Nous brisons les chaînes, dans un éclat magistral,
Éternels amants, à jamais partenaires.

Dans ses yeux, je vois l’univers, vastes firmaments,
Où des constellations dansent en fous mouvements.
Sa peau contre la mienne, fusion de nos éléments,
Chaleur et tendresse en fiévreux enivrements.

Nos âmes entremêlées, telles deux astres errants,
Cherchent l’éternité dans les baisers brûlants.
Dans ses bras, je suis captif, par des liens éclatants,
Rêvant d’une union infinie, aux désirs dévorants.

Nous sommes les étoiles, dans l’univers sidéral,
Fusion de nos âmes, amour interstellaire,
Nous brisons les chaînes, dans un éclat magistral,
Éternels amants, à jamais partenaires.

Elle est mon oasis, ma source d’apaisement,
Dans ce désert aride de doutes et de tourments.
Sa voix, douce mélodie, apaisant mes tourments,
Nous sommes deux étoiles dans un ciel fulgurant.

Et quand la nuit se lève, et que nos corps se fondent,
Je sens en moi l’extase, comme une vague profonde.
Nos souffles se confondent, nos cœurs à l’unisson,
Nous touchons l’absolu, au-delà de la raison.

Et voilà que de notre union naît un Big Bang,
Explosion de rayons gamma, passions qui s’élancent,
Lessivant cette vie de ses tâches et de son rang,
Purifiée aux lèvres de ma tendre aimée, immense.

Nous sommes les étoiles, dans l’univers sidéral,
Fusion de nos âmes, amour interstellaire,
Nous brisons les chaînes, dans un éclat magistral,
Éternels amants, à jamais loin de terre.

Ce poème est le résultat d’une reprise et d’un nouveau travail effectué sur un poème de jeunesse.