Cher Monsieur « Farcebook »,
Laissez-moi vous conter une farce moderne, où vous, façonnier de cette étrange toile, êtes le marionnettiste d’une pièce absurde. Sous la figure tutélaire de Mark Zuckerberg, vous orchestrez une comédie de l’absurde où nos âmes, réduites à de simples données, se voient manipulées dans un ballet grotesque de recommandations indésirables.
Hier, quelle étrange coïncidence, j’ai observé une invasion soudaine dans mon cercle d’amis, me proposant des pages aussi inutiles qu’un parapluie dans le désert. Je constate, non sans une pointe d’ironie, que je ne suis point le seul héros de cette « farcebook ».
Jadis, une recommandation naissait de ma volonté éclairée, telle une étincelle jaillissant de mon esprit libre, pensant qu’un contenu pourrait chatouiller l’intellect d’un ami. Mais voilà que, tel un prestidigitateur maladroit, vous tentez de nous faire croire à une démarche spontanée, alors qu’elle n’est que le fruit d’un Troll de vos sombres algorithmes.
Monsieur Zuckerberg, vous dansez sur une ligne fine, jonglant avec nos droits comme un clown malhabile. Certes, j’ai consenti à partager mes données, mais de là à me transformer en pantin ou potiche de vos illusions numériques, il y a un gouffre que vous franchissez avec une audace frôlant l’irrespect.
Vos manœuvres, dignes d’un mauvais spectacle de rue, m’inspirent une envie de claquer la porte de votre univers de chimères. Pourtant, je reste, car des liens, fragiles mais précieux, me retiennent dans ce théâtre de la Farcebook.
Votre moralité, Monsieur, semble aussi élastique que la conscience d’un arracheur « dedans ». Je ne doute point que ce message atteindra vos oreilles, car dans votre empire de l’espionnage, je suspecte que chaque mot, chaque soupir, semble être sous votre regard inquisiteur.
Sans salutations, Monsieur, je vous laisse à vos tours de magie numérique. Il ne font rire que vous !