La sagesse, Monsieur, vous court après sans relâche,
Mais hélas ! Vous, plus rapide, échappez à sa marche.
Certes, Monsieur, c’est un peu court, j’en conviens, en effet,
Mais permettez-moi, d’y ajouter mes couplets.
Dans cette époque moderne, ô combien tourmentée,
La stupidité s’est, telle une ombre, incrustée,
Portée par vents numériques, échos sans frontière,
Elle infecte l’esprit plus vite que la lumière.
Le mal se propage, invisible et sournois,
Ses victimes, hélas, n’en perçoivent pas le poids.
Elles se croient saines, libres de toute entrave,
Mais leur esprit, effrayé, a fui, c’est bien plus grave.
Comment espérer qu’un esprit sans lumière,
Puisse saisir le sens, comprendre la matière ?
La stupidité se drape dans son voile,
Pour voir son visage, il faudrait être étoile.
Et encore, elle vous absorbe tel un trou noir,
Engloutissant la raison, sans laisser d’espoir.
Dans cet abîme profond, lueurs englouties,
Même l’étincelle de sagesse s’est évanouie.
C’est un poison subtil, qui, en vous infiltrant,
Rend sourd à la raison, aveugle au firmament.
Ne pas comprendre, c’est une chose, en effet,
Mais saisir son ignorance, c’est franchir un gué.
La vérité, si crue, si durement exposée,
Nous renvoie une image de nous, peu apprêtée.
Nos émotions, blessées, rejettent ce miroir,
Et nous cherchons ailleurs, un refuge, un espoir.
Pourtant, dans ce ballet de jugements hâtifs,
N’oublions pas, Monsieur, un principe intuitif :
Dans l’œil du voisin, souvent nous sommes le fou,
Chacun en son royaume, peut être un sage, un filou.
Ainsi, quand on pointe du doigt l’ignorance d’autrui,
N’oublions pas, sous un autre ciel, pour d’autres elle luit,
Nous sommes, à nos heures, le “sot” de quelqu’un d’autre,
Dans le grand théâtre du monde, tous acteurs, tous apôtres.
Mais ce jeu des esprits, en sa danse éternelle,
Ne doit pas nous rendre amers, ni même cruels.
Car en reconnaissant nos propres limites,
Nous créons des liens, des ponts, des zéniths.
Ainsi, mon cher Monsieur, avec respect et tact,
Je vous livre ces mots, en un humble pacte :
Est-ce que dans votre for intérieur cela semble louche ?
Car à la fin de l’envoi, il faut que cela nous touche…
La sagesse vous court après !
Refrain
La sagesse, Monsieur, vous court après sans relâche,
Mais hélas ! Vous, plus rapide, échappez à sa marche.
Certes, Monsieur, c’est un peu court, j’en conviens, en effet,
Mais permettez-moi, d’y ajouter mes couplets.
Couplet 1
Dans cette époque moderne, ô combien tourmentée,
La stupidité s’est, telle une ombre, incrustée,
Portée par vents numériques, échos sans frontière,
Elle infecte l’esprit plus vite que la lumière.
Couplet 2
Le mal se propage, invisible et sournois,
Ses victimes, hélas, n’en perçoivent pas le poids.
Elles se croient saines, libres de toute entrave,
Mais leur esprit, effrayé, a fui, c’est bien plus grave.
Refrain
La sagesse, Monsieur, vous court après sans relâche,
Mais hélas ! Vous, plus rapide, échappez à sa marche.
Certes, Monsieur, c’est un peu court, j’en conviens, en effet,
Mais permettez-moi, d’y ajouter mes couplets.
Couplet 3
Comment espérer qu’un esprit sans lumière,
Puisse saisir le sens, comprendre la matière ?
La stupidité se drape dans son voile,
Pour voir son visage, il faudrait être étoile.
Couplet 4
Et encore, elle vous absorbe tel un trou noir,
Engloutissant la raison, sans laisser d’espoir.
Dans cet abîme profond, lueurs englouties,
Même l’étincelle de sagesse s’est évanouie.
Pont
Mais ne nous trompons pas sur notre condition,
La stupidité n’est pas une malédiction.
C’est un choix, une volonté, un désir caché,
De rester dans l’ignorance, confort recherché.
Couplet 5
L’homme se complaît dans sa propre bêtise,
Refusant l’effort pour cette sagesse requise.
Il préfère l’illusion d’un savoir facile,
À la quête ardue d’un esprit plus agile.
Couplet 6
La paresse de l’esprit, voilà le vrai mal,
Qui nous maintient dans un état si banal.
La sagesse est là, offerte à qui la cherche,
Mais combien sont prêts à saisir la perche ?
Refrain
La sagesse, Monsieur, vous court après sans relâche,
Mais hélas ! Vous, plus rapide, échappez à sa marche.
Certes, Monsieur, c’est un peu court, j’en conviens, en effet,
Mais permettez-moi, d’y ajouter mes couplets.
Couplet 7
Ainsi, quand on pointe du doigt l’ignorance d’autrui,
N’oublions pas, sous un autre ciel, pour d’autres elle luit,
Nous sommes, à nos heures, le « sot » de quelqu’un d’autre,
Dans le grand théâtre du monde, tous acteurs, tous apôtres.
Couplet 8
Mais ce jeu des esprits, en sa danse éternelle,
Ne doit pas nous rendre amers, ni même cruels.
Car en reconnaissant nos propres limites,
Nous créons des liens, des ponts, des zéniths.
Couplet final
La sagesse est un choix, un effort constant,
Un voyage intérieur, parfois déroutant.
L’homme ne peut grandir s’il reste passif,
C’est dans l’action qu’on devient réflexif.
Outro
Ainsi, mon cher Monsieur, avec respect et tact,
Je vous livre ces mots, en un humble pacte :
Est-ce que dans votre for intérieur cela semble louche ?
Car à la fin de l’envoi, il faut que cela nous touche…
Fin