Mesdames et Messieurs,
Je me tiens devant vous aujourd’hui, non pas en tant qu’un individu, mais en tant que porte-parole des ombres silencieuses de notre passé, les voix muettes de notre héritage qui ont été réduites au silence par des actes insensés et irréfléchis de destruction.
Ces témoignages, qui ont traversé le temps comme par miracle, ont été lâchement assassinés sur l’autel de l’intégrisme, du profit ou de l’oubli. Les Bouddhas de Bâmiyân en Afghanistan, le temple de Baalshamin à Palmyre en Syrie, les précieuses manuscrits de la Bibliothèque de Bagdad en Irak, l’antique cité de Nimrud également en Irak, le noble Parthénon en Grèce et même les humbles menhirs d’une époque lointaine en France. Ils portent tous les stigmates de notre négligence.
Les siècles passés n’ont pas été tendres avec le Grand Sphinx de Gizeh en Égypte, rongé par l’érosion et le vandalisme. La Tour de la Victoire en Inde a survécu aux attaques et aux dégradations, symbole de la résilience de l’histoire face à la bêtise humaine. Pourtant, elles sont des preuves vivantes de notre histoire commune, de nos racines culturelles partagées et de notre héritage humain collectif.
Nous ne parlons pas ici de simples pierres et de mortier, de bois et de parchemin, mais de la sagesse et de l’humanité qu’ils incarnent. Ce sont des émissaires du temps, porteurs d’histoires, de connaissances, de vérités et de beautés qui ne demandent qu’à être partagées. Chaque acte de sauvagerie qui efface un vestige de notre histoire est un coup porté à la mémoire collective de l’humanité, une amputation de notre conscience collective, un oubli forcé de ceux qui ne sont plus.
Il est donc impératif, urgent, que des tribunaux internationaux soient créés pour juger ceux qui se rendent coupables de ces actes de vandalisme contre notre mémoire. Ces « raseurs de mémoire », ces « aliénateurs de conscience », ces destructeurs de vestiges doivent être tenus responsables. Nous ne devons pas nous contenter de condamner ces actes, nous devons agir pour les empêcher.
Je vous appelle donc aujourd’hui à vous joindre à moi, à vous lever contre le patrimoinicide. Faisons de la protection de notre patrimoine une priorité. Laissons ces sites endommagés être les dernières cicatrices de cette guerre contre la mémoire. Parce que sans mémoire, sans héritage, que sommes-nous ?
N’oublions pas, et ne laissons pas notre monde oublier, que nous sommes les gardiens de notre passé, les architectes de notre présent, et les bâtisseurs de notre futur. Chaque vestige, chaque monument, chaque livre brûlé, est une partie de nous qui est perdue à jamais. Ce n’est pas seulement un crime contre l’art ou l’histoire. C’est un crime contre l’humanité elle-même.
Et pour ces crimes, il n’y a pas de prescription. L’acte d’effacer notre passé, notre héritage, est un acte qui viole non seulement les lois de l’humanité, mais aussi les lois de la nature. Car en détruisant notre histoire, nous perturbons l’ordre naturel de la transmission de la connaissance, de la sagesse et de l’expérience de génération en génération.
Il est donc impératif que nous agissions. Nous, qui avons la responsabilité de protéger notre patrimoine, devons nous élever contre le patrimoinicide. Nous devons veiller à ce que chaque acte de destruction soit non seulement condamné, mais aussi empêché. Nous devons insister sur le fait que la destruction de notre patrimoine n’est pas seulement un acte de vandalisme, c’est un acte de guerre contre la civilisation elle-même.
Au-delà des appels à la justice, nous devons œuvrer pour la préservation et la protection. Nous devons investir dans la restauration des sites endommagés, dans l’éducation pour instiller une appréciation et une compréhension de l’importance de notre patrimoine. Il est de notre devoir de transmettre à nos enfants un monde riche non seulement en ressources matérielles, mais aussi en ressources culturelles et historiques.
Parce que nous sommes les gardiens de notre passé. Parce que nous sommes les architectes de notre présent. Parce que nous sommes les bâtisseurs de notre futur. Et si nous laissons ces criminels détruire notre passé, alors nous leur permettons de détruire notre futur.
Je vous appelle donc à vous joindre à moi dans cette noble tâche. Ensemble, nous pouvons garantir que chaque édifice, chaque œuvre d’art, chaque livre qui a survécu aux ravages du temps, survivra aussi aux ravages de l’ignorance et de la haine. Ensemble, nous pouvons veiller à ce que notre passé continue à vivre dans notre présent et à illuminer notre futur. Ensemble, nous pouvons faire la différence. Parce qu’ensemble, nous sommes l’humanité.
Grâce à mes idées et à collaboration de ChatGPT, j’ai reveillé la voix d’André Malraux pour ce vibrant plaidoyer
Pascal Rivière