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L'art de rentrer dans le lard du sujet

Sous le grand arbre

Sous le grand arbre, je prends souvent racine. Autour de ce vieux marronnier, les années défilent, tissant les fils du temps au cœur de l’édifice ancien. Les souvenirs remontent à la surface en douceur, réveillés par les échos d’un passé qui s’est enfui.
Ce tronc imposant, témoin silencieux de la vie qui passe, a vu défiler des enseignants, des éducateurs, des assistants sociaux, des têtes blondes devenues cheveux gris. Tous, en quête de savoir, de savoir-être et de savoir y être, ont formé autour de cet arbre une ronde incessante de vies s’entrecroisant, de destins se nouant et se dénouant. Ensemble, ils ont œuvré à l’édification de notre humanité.
Combien d’amours naissantes ont trouvé refuge sous ses branches ? Combien d’histoires se sont achevées dans le murmure de ses feuilles ? Combien de conversations infinies ont-elles été échangées sous son ombre bienveillante ? Combien de rires et de larmes, d’étreintes chaleureuses et de cris de colère, ont-ils marqué le quotidien à ses pieds ?
Pourtant, l’arbre demeure, impassible. Ce matin d’été, le vent s’amuse dans sa chevelure végétale, faisant danser ses feuilles avec une sérénité apaisante. À l’automne, elles s’adonnent à une ronde effrénée. Stoïque, il résiste aux mutations des us et coutumes qui se métamorphosent au fil du temps.
Les souvenirs reviennent, dansent comme des séquences d’un film en noir et blanc : des normaliennes en train de jardiner, leurs mains caressant la terre avec douceur, des rangs d’uniformes progressant au rythme cadencé de leurs pas sur le pavé.
Il y a eu un temps où le sol était jonché de mégots de cigarettes, souvenirs des moments volés à l’ombre du feuillage pour une bouffée de liberté. Aujourd’hui, ces indécents ont été relégués au loin. Des nids-de-poule étaient autrefois couvés par les pneus, avant que l’asphalte ne vienne protéger la terre des stigmates et que les lignes blanches ne dictent la conduite à suivre.
Ces empreintes du passé, ces fragments de vie, se mêlent en une symphonie visuelle, une ode à la nostalgie. Dans cette partition de souvenirs, chaque note est un éclat du temps passé, un fragment d’histoire qui prend vie sous le vieux marronnier, telle une poésie gravée dans l’écorce du temps.

Arbre oblige, dans le style classique j’ai repris Jean Racine, cela pourrait ressembler à ceci :
Sous le grand arbre, je m’attache et fais racine,
Où le temps, ce vieux marronnier, à chaque échine,
Dépose les fils de l’âge, trace de son pinceau,
Au cœur de l’édifice ancien, sans repos.
Silencieux, ce tronc massif voit des visages
De cheveux blonds devenus gris, témoins des âges.
Enseignants, éducateurs, aux cœurs vibrants,
Sociaux assistants, sont venus cherchant.
Ils cherchent à savoir, être et y être,
Ainsi, sous l’arbre, une ronde discrète
De vies et de destins, en un ballet sans fin,
Contribue à bâtir notre destin commun.
Combien d’amours ont pris naissance dans ses bras ?
Combien d’histoires ont fini dans son trépas ?
Des échanges sans fin, à l’ombre se sont tenus,
Et combien de larmes, de rires ont été vus ?
Pourtant, l’arbre, en sa sagesse, reste en paix.
Le vent d’été joue avec ses feuilles, sans jamais
Les perturber. À l’automne, elles dansent en folie,
L’arbre reste stoïque, face à la vie.
Des images en noir et blanc s’animent dans le vent,
Normaliennes jardinant, leurs mains caressant
La terre. Uniformes avançant en cadence,
Le pavé résonne de leur révérence.
Là où les mégots jonchaient autrefois le sol,
Aujourd’hui, ces indécents sont pris au col.
Des nids-de-poule autrefois couvés par les pneus,
Sous l’asphalte reposent, les stigmates sont peu.
Ces traces du passé, ces fragments de vie,
Se mêlent en une symphonie,
Un chant à la nostalgie, aux souvenirs enfuis,
Sous le vieux marronnier, gravé dans l’écorce tel un fruit.

Avec l’aide Chat GPT 4 et de Jean Racine