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L'art de rentrer dans le lard du sujet

L’automate infernal

Contre ce mur à gauche, j’entends résonner les sanglots et les cris,
Du mur droit, les échos de pleurs, les voix de chagrin se multiplient.
La fenêtre grande ouverte, du plus profond jardin, ils rugissent,
Des hurlements et des pleurs, oh les tristes histoires qu’ils décrivent !

Quand cesserons-nous de gravir les marches de l’escalade symétrique ?
Quand mettrons-nous fin à cette assuétude d’adrénaline et de cortisol qui défile ?
Quand la raison du plus faible s’entrelacera-t-elle avec celle du plus fort ?
Quand le souci du fatigué s’harmonisera-t-il avec celui de l’ennuyé, effaçant leurs torts.

Quand l’amour, plutôt que de tendre un fil sur le point de céder, saura-t-il unifier ?
Quand nos esprits s’éveilleront-ils et discerneront-ils la terrible machine tapie dans notre inconscient ?
Les murs pleurent, les jardins hurlent, notre esprit reste endormi,
Dans l’ombre, l’horrible machine veille, elle tient notre vigilance assoupie.

Mais bientôt viendra l’aube, quand nos esprits s’éveilleront et la raison dominera,
Dans un monde où l’amour, plus fort que tout, aura son jour de gloire.
Quand le faible, le fatigué, l’ennuyé, le fort,
En un chœur harmonieux, proclameront ensemble : « À cette mort obscure, nous n’appartenons pas !

Pascal Rivière aidé de Chat GPT 4 et du style de William Shakespeare