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Psychologie du quotidien

Le jeu des interactions

Présentons les jeux psychologiques de la comédie humaine.

Nous allons voir que rien ne se perd et rien ne se crée car tout se transforme grâce aux échanges et aux interactions.

Les interactions

Les interactions ou échanges ou transformations en vue d’un échange plus lointain se passent partout dans le système de la nature.

Les éléments de la nature dont nous faisons partie font des échanges avec d’autres éléments pour subvenir à leurs besoins. Par exemple, je fais des échanges aveec l’eau pour survivre. Ce que j’ai consommé de l’eau lui reviendra à un moment donné où à un autre par l’excrétion ou la transpiration.

En économie, c’est la même chose, l’argent sert de support pour les échanges de biens et services.

En psychologie, cela ressemble à ce système économique. C’est comme si nous échangions des unités de valeur psychologiques (UVP) ou des unités de valeurs matérielles (atomes et particules que je qualifierai par commodité UVM) destinées à remplir nos besoins au même titre que de la monnaie en commerce ou les corps vivants et inertes des atomes et des particules.

Cela explique sans doute pourquoi Carl Gustav Jung voyait un rapport entre la psychologie de l’individu et l’alchimie. Entre parenthèses, les anciens ne s’y trompaient pas lorsqu’ils disaient qu’une personne était « de bon commerce » pour dire qu’elle avait de bonnes relation ou qu’elle était bonne en relations.

Dans ce grand jeu d’échanges et transactionss règne une causalité circulaire.

La causalité circulaire

Ainsi lorsqu’on ne comprend pas l’interdépendance des objets dans un système, les solutions qu’on veut apporter à un problème risquent de créer encore plus de problèmes.

L’interdépendance des objets

Ce sont les lois, les algorithmes de la Nature. Elles s’appliquent à l’ensemble du vivant. Ces deux lois antagonistes et complémentaires sont la compétition et de la coopération.

Nous trouvons de la compétition et de la coopération inter et intraspécifique.

InterspéciqueIntraspécifique
CompétitionLe prédateur chasse une proie pour se nourrirJe veux avoir ma place dans la file aux caisses du supermarché
CoopérationLe poisson labre nettoyeur nettoie d’autres poissons en échange de leur mucusLes chauves-souris vampires régurgitent un peu de leur repas auprès des congénères qui n’ont pas trouvé à manger
Les types de compétitions
InterspécifiqueIntraspécifique
CompétitionGagnant / PerdantGagnant / Perdant
CoopérationGagnant / GagnantGagnant / Gagnant
Les types d’échanges

Sauf qu’il faudrait envisager le nombre de parties jouées et la survie des joueurs ! La partie peut durer si on dépasse la vision de l’individu pour en arriver à celle du groupe et du nombre d’individus.

Les renards peuvent manger des lapins qui se reproduisent « comme des lapins ». Du coup, les renards bien nourris se reproduisent jusqu’à ce que le flux des lapins se réduise. Alors le nombre des renards va finir par diminuer. La population des renards va s’autoréguler avec celle des lapins.

En fait il y a des relations commerciales de prédation entre les lapins et les renards qui ne sont pas totalement à perte pour les lapins car en définitive, les renards les aide à conserver les meilleurs.

C’est positif pour les lapins mais ce ne l’est pas pour le lapin le plus faible ou le moins dégourdi qui constitue la proie. L’intérêt collectif lié à l’espèce n’est pas l’intérêt de l’individu.

Ce phénomène vous paraîtra peut-être plus clair si je prendds les interactions entre l’homme et les graminées tel que le décrit Yuval Noah Harari dans son livre Sapiens.

Il explique que si l’homme a cultivé les graminées et a ainsi ouvert la période du néolithique qui nous a faait passé du statut de chasseur cueilleur à celui de cultivateur, c’est aussi la graminée qui nous a rendu dépendaant d’elle en nous poussant à la diffuser sur toute la surface de la terre et à l’aider ainsi à dominer les autres représentants du monde végétal.

L’homme depuis le néolitihique trime toute la journée pour les graminées qu’il adore.

On peut aussi voir comment le chien a appris à manipuler l’homme pour en tirer un bénéfice pour les deux espèces.

Les retombées de l’évolution des relations du chien avec l’homme

Nous sommes face à une forme coopération ou manipulation mutuelle entre le chien et l’homme puisque le chien tire des bénéfices pour obtenir ce qu’il désire et l’homme retire un bénéfice, des unités de valeurs psychologiques (UVP) de ces comportements attendrissants du chien puisqu’il se sent dominant, important et valorisé.

Hélas dans ce petit jeu des échanges et des transcations, tout ne tourne pas toujours rond. C’est ce quer nous allons découvrir.