A regarder les faits, il m’apparaît de plus en plus clairement que malgré ou grâce aux moyens de diffusion de l’information dont nous disposons, les données erronnées semblent se diffuser beaucoup plus facilement et efficacement que les données exactes. Elles semblent progresser telle une espèce invasive dans les espaces de la connaissance. Est-ce dû au fait que l’erreur s’assimile plus facilement ? Il est grand temps de se questionner sérieusement. J’ai l’impression d’être du dernier carré de Schtroumpfs bleus encerclé de Schtroumpfs noirs. La pandémie de la pensée infectée par le virus de l’erreur pourrait signer une des fins de sapiens. Mais l’a-t-il jamais été ? Se dire sage, est en soi, le commencement de la fin.