Le 24/02/2021, le coprésident d’Ecolo a avoué ne pas respecter les règles, ajoutant une forte pression pour un assouplissement de la bulle et provoquant un tollé dans le monde politique bien pensant.
Haro sur le Nollet ? Derrière cette situation, il y a deux problèmes de fond qui remontent à la nuit des humanoïdes : 1. Faut-il être franc et honnête ? 2. Faut-il établir des règles réalistes ?Prenons une route, elle a 4 bandes, elle est rectiligne, pourtant, par sécurité il faut imposer une limitation de vitesse. Je me souviens d’une route de ce type. Qui respectait la limitation de vitesse ? Quelques malheureux convaincus de passer pour de joyeux imbéciles. Qui au passage se faisaient conspuer par d’autres usagers. La limitation de vitesse était trop basse et l’aménagement des lieux était mal pensé.Prenez un homme politique qui au volant de son véhicule transgresse la dite règle. Il sera sans nul doute mis au pilori médiatique !Ce bug comportemental est très cohérent du fonctionnement de l’être humain. Nous en avons un joli paquet dans notre inconscient. Habituellement nous en rions mais pour l’instant, j’ai plutôt envie d’en pleurer. Le père Ubu fait partie de nos pensées fossiles. Attention à ne pas l’instituer souverain de notre cerveau !A mettre des règles intenables, on finit par dévaloriser la valeur de la règle ! Je me souviens d’un reportage où on demandait à l’homme de la rue s’il respectait les régles de confinement du x contact.s (cela a tellement varié depuis l’année dernière que je mets x). Réponse de certains : « Non ». S’est-on offusqué ? Non ! Au fond de nous-même, on sait très bien que c’est difficile, presque intenable, si on ne présente pas quelques traits d’autisme ou de misanthropie !Mais d’un politique. Quel scandale ! Rappelez-vous que le politique est un homme comme vous et moi mais que le politique se rappelle que le citoyen est un homme comme lui quand il pond des régles rationnelles aux yeux de la logique mais intenables pour un cerveau d’homo sapiens ! Deuxième volet quand on est chef, mieux vaut jouer la comédie, au besoin manipuler que dire la vérité.Cette pratique est très répandue, surtout dans certains mondes professionnels (Viserais-je l’enseignement ?). J’ai même entendu, un jour : « Ce qui m’aide dans mon métier, c’est que j’ai fais du théatre, » dans le sens, : « Je suis capable de faire semblant ».Comme le dirait Desmond Morris qu’attendons-nous du babouin dominant ? Il doit rassurer le groupe, faire régner l’ordre, montrer son autorité … . Passé de primates avant que nous briguions les prix de maths. Mais ces temps obscures sont-ils éternels ? Faut-il en rester là ? Ne pouvons-nous pas cheminer vers une autre lumière que celle qui émane du confort du foyer et des biens de consommations accumulés par des cons sommateurs, juste bons à faire quelques additions et soustractions de mérites, de bons et mauvais points ? Et demandons-nous aussi comment serait notre carte à points si elle existait ?Bref qu’un homme politique soit franc et honnête et avoue qu’il ne respecte pas les règles ! On le blame, on le condamne ! Mais regardons-nous dans un miroir au préalable ! Les politiques que nous élisons, ces mauvais objets ne sont que le reflet de ce que nous sommes, de cette société que nous formons !Mr Nollet aurait menti, on aurait prouvé son mensonge et l’aurait porté en épingle à la une des journaux !Il était coincé dans une injonction contradictoire, une voie sans issue.Vous auriez préféré un de ceux qui mentent sur les comptes de certaines intercommunales ? Vous préférez les mensonge qui rassurent à la vérité qui dérange ?Oui mais, il cause du tort aux règles que nous avons instituées. Posez des règles tenables dans un contexte raisonnable et nous en reparlerons.Je ne suis pas du parti politique de Mr Nollet mais je suis du bord des personnes congruentes, de bonne volonté, de l’humain et j’en ai assez de ce monde qui veut faire de nous des animaux machines, chairs Cartésiennes passées à la moulinette des hachoirs de l’absurde !