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Cache-cache avec la Lune

Carte postale mise en jazz manouche.

Ce soir, j’ai joué à cache-cache avec la lune,
Dissimulée derrière les palmiers, opportune,
Dans un ciel bleu pâle, de lumière parsemée,
Et moi, en silence, je l’ai cherchée.

La première fois, elle a ri doucement,
Derrière les frondaisons d’un palmier obscurci,
Ses rayons d’argent dansant avec le vent,
Et moi, émerveillé, je suis resté surpris.

Puis, elle a filé, agile et légère,
Cachée parmi les tours de vieilles maisons,
Laissant derrière elle un voile de mystère,
Et moi, comme un enfant, poursuivant son horizon.

Je me cache, cache si tu le peux, Saisis-moi, autant demander la lune, quoi !

Au détour d’une rue, elle a brillé encore,
En haut des cimes des arbres éthérés,
Sa clarté douce caressant le décor,
Et moi, je l’ai vue, ébloui, égaré.

Enfin, elle a révélé son visage serein,
Au-dessus des toits, sous les cieux étoilés,
Dans une danse lente et un silence divin,
Et moi, j’ai compris, la lune m’a trouvé.

Soudain, un éclat, une brillance éclatante,
La lune en feu d’artifice s’est métamorphosée, Des gerbes de lumière, des éclats d’étoiles filantes,
Et moi, sous les palmiers, ébahi, j’ai regardé.

Je me cache, cache si tu le peux, Saisis-moi, autant demander la lune, quoi !

Les palmes des arbres encadraient ce spectacle,
Des feux illuminant le toit des demeures,
La lune jouait, magique ô miracle,
Et moi, envoûté par ces nouvelles lueurs.

Au-dessus des toits, sous les cieux étoilés,
La lune et les feux fusionnaient en une danse, Un ballet de lumière, d’éclats, de clarté,
Et moi, témoin de cette sublime transe.

Ce soir, j’ai joué à cache-cache avec la lune,
Et dans cette poursuite, enchanté du jeu.
Elle a semé des rêves, des rêves opportuns,
Et moi, je n’y ai vu que du feu!

C’est un cache, cache si tu le peux, Saisis-moi, c’est pas demander la lune, quoi !