En observant Luna, cette chatte, si majestueusement postée sur l’escalier, je ne peux m’empêcher de sourire devant les vestiges de son récent carnage de papier peint. Son regard, mi-narquois, mi-fier, me transperce. Je l’imagine alors, gonflée d’une fierté toute féline, prenant d’assaut Broadway. Dans mon esprit, elle descend avec grâce ce grand escalier, au rythme d’une musique trépidante, entourée d’une troupe de danseurs éblouis. Ah ! La fierté des félins devant leurs méfaits est vraiment une scène à part entière !